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  • Le 9 mars 2017 à Liège: quand Dieu vient à la rencontre de l'homme

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    JPSC

  • Un divorce en trois secondes

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    Du site de la RTBF (Maryse Jacob) :

    En Egypte, on divorce en trois secondes

    En Egypte, le torchon brûle entre l’Université d’Al-Azhar, une haute autorité religieuse et le président Al-Sissi. L'université refuse de remettre en cause la tradition du divorce verbal que le président voudrait voir évoluer.

    Il suffit de dire "tu es divorcée" 

    Le divorce verbal est largement répandu en Egypte. Il est pratiqué chez les musulmans depuis toujours. Quand on divorce verbalement, on ne doit pas signer de papiers, il ne faut pas de témoins. Il suffit que l’homme dise trois fois de suite "tu es divorcée" pour qu’une femme se retrouve répudiée par son mari. Autant le dire tout de suite, c’est valable quand l’homme le dit, mais pas dans l’autre sens. Si une femme veut divorcer, elle doit passer devant un tribunal; et la procédure est lourde. 

    Une hausse spectaculaire des divorces 

    Officiellement, le président égyptien aurait été choqué par les derniers chiffres publiés en matière de divorce. Ils ont explosé ces dernières années. 40% des 900 000 mariages enregistrés chaque année en Egypte aboutiraient rapidement à un divorce. Il ne s’agit pas des divorces prononcés oralement, au contraire. Ces chiffres reprennent les divorces enregistrés officiellement, mais la pratique de la répudiation orale existe bel et bien, et elle est largement pratiquée. Autrement dit, les divorces verbaux s'ajoutent aux officiels. Ceux qui veulent que cette pratique évolue soulignent les dangers qu’elle représente. En quelques minutes , la femme répudiée se retrouve seule, sans moyens de subsistance, avec des enfants parfois traumatisés. Les partisans des réformes voudraient que même en cas de divorce oral, il faille ensuite signer un document, devant témoins. De quoi faire réfléchir peut-être un mari trop impulsif!

    Un divorce plus moderne

    Seulement voilà: en Egypte, le président ne modifie pas les pratiques islamiques comme il le veut. C'est la raison pour laquelle il a recherché le soutien de l’université d’Al-Azhar. La proposition fait polémique et secoue le monde religieux. Abdel Fattah Al Sissi qui a lancé une vaste répression contre les Frères musulmans, avant même d'être président, a préféré prendre les devants de la contestation en interrogeant les responsables de l’université. Mais le conseil des sages d'Al-Azhar ne lui a pas donné raison. Il estime qu’il faut garder la pratique en cours. Le bras de fer risque toutefois de se poursuivre. Al Sissi, qui est régulièrement pointé du doigt pour les nombreuses violations des droits de l’homme commises dans son pays,  essaye de donner une image de modernité face aux traditionalistes religieux. Le divorce lui donne une occasion de plus. Malgré l’avis négatif de l’université, il pourrait quand même être tenté de faire passer la loi sur la réforme du divorce verbal, une loi en préparation depuis plusieurs mois.

  • Pays-Bas : trois cent cinquante médecins ont signé une pétition exprimant leur refus de mettre fin à la vie d’êtres humains sans défense

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    PAYS-BAS : UNE « MOBILISATION SANS PRÉCÉDENT » CONTRE L’EUTHANASIE DES PERSONNES DÉMENTES

    synthèse de presse bioéthique de genethique.org

    Au Pays-Bas, une « mobilisation sans précédent » prend forme contre l’euthanasie des personnes démentes. Trois cent cinquante médecins ont signé une pétition exprimant leur refus « de mettre fin à la vie d’êtres humains sans défense ». Parmi les signataires, « beaucoup de médecins généralistes et de gériatres, mais aussi un certain nombre de médecins du SCEN, l’agence de consultation et de soutien pour l’euthanasie ». Cette agence conseille les patients et les médecins face aux demandes d’euthanasie et fournit « souvent » le deuxième avis obligatoire.

    Dans ce pays, la « loi sur le contrôle de l’interruption de la vie sur demande et de l’aide au suicide », entrée en vigueur en 2002, a été petit à petit « assouplie ». Elle rend possible l’euthanasie pour « des patients conscients et victimes de ‘souffrances insupportables’ et sans perspectives d’amélioration ». La démence est « considérée comme une ‘souffrance psychique’ sans rémission possible ». L’euthanasie en cas de démence, au départ conditionnée à une « demande anticipée »  confirmée par le patient, est depuis 2015 possible sans cette confirmation : « Ces patients peuvent être aidés à mourir, même s’ils ne sont plus capables d’exprimer leur volonté à partir du moment où ils étaient encore lucides lors du dépôt de leur déclaration anticipée ».

    Les 34 médecins à l’origine de la protestation ont lancé un site internet, « ne pas agir en catimini en cas de démence ». Ils expriment ainsi leur message : « Donner une injection mortelle à un patient atteint de démence avancée, sur la simple base d’une déclaration anticipée ? À quelqu’un qui n’est pas en mesure de confirmer qu’il veut mourir ? Non, nous nous y refusons. Notre réticence morale à mettre fin à la vie d’un être humain sans défense est trop grande ».

    Les « pro-euthanasies » estiment que le débat n’a pas lieu d’être car ces cas d’euthanasies « restent isolés » et les médecins peuvent exercer leur clause de conscience. Mais la remise en cause de la loi rencontre un « fort écho », et les signataires « espèrent un vrai débat sur la portée des déclarations anticipées ».

    Sources: La Croix, Raphaëlle d'Yvoire (13/02/2017)

  • Banneux : Winter Forum du 17 au 19 février 2017

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    METS TES GODASSES, QUITTE TON DIVAN !

    winter forum.pngLiège - Belgique, le 15 février 2017. Le Winter Forum est le plus grand rendez-vous jeunes et jeunes pros, 18-30 ans, chrétiens et en quête de sens en Belgique et dans les régions limitrophes. C’est la 3ème édition de ce Forum belge et européen qui rassemblera plus de 350 participants de 6 pays et qui est animé en 3 langues (français, néerlandais et anglais). Au sanctuaire international Notre-Dame de Banneux, avec sa source pour les nations, du vendredi 17 au dimanche 19 février 2017. Plus de 20 grands témoins sur 20 sujets d’actualité: SDF, travail, Islam, amour, ...

    Le thème reprend le message du pape François aux jeunes lors des dernières Journées Mondiales de la Jeunesse : "Wake up, put your walking shoes on, leave your sofa and open new horizons". “Réveille-toi, mets tes godasses, quitte son divan et ouvre de nouveaux horizons”. Ce forum propose aux jeunes d'expérimenter une foi joyeuse, d'entendre des témoignages de vie inspirants, de se former, de se détendre et de développer une fraternité humaine. Le Forum débute le vendredi soir avec une grande “Winter Forum’s Got Talent Night” au cours de laquelle les jeunes rivaliseront de créativité pour décrocher la palme.

    Ce qu’en disent les participants de 2016:

    “Ce Winter Forum fut la meilleure expérience de ma vie ! Des amis m’avaient invitée et j’ai été touchée par la joie des participants et des animations. J’ai redécouvert un Dieu proche, incarné par son fils Jésus, bienveillant et surtout patient avec moi. Bref, j’ai été moi-même. J’ai fait le plein d'énergie, de joie et d'amis !” Sophie 

    “C’était fantastique de vivre ce temps avec tous ces jeunes. C’est un réel décalage avec une certaine image d’une Eglise moralisatrice véhiculée par certains media. Il faut vraiment le vivre. Nous avons parlé d’un tas de sujets d’actualité qui nous concerne, nous, les jeunes: études, futur travail, mariage, souffrances, Facebook, liberté, Dieu aussi bien sûr. En fait, nous sommes l’avenir de l’Eglise, non ?” François

    “Un week-end pour découvrir qu'il y a d'autres jeunes qui cheminent dans la foi. Le dîner frites et steak était particulièrement délicieux ! Vive le winterbar ! Merci à toute l'équipe organisatrice.” Eric

    Ce Winter Forum est une initiative de Emmanuel Youth Belgium & Europe, la mission jeunes de la Communauté de l’Emmanuel.

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    Contacts

    info@emmanuelyouth.be - +32 (4) 374 23 74 / +32 (497) 44 67 36

    Laurence & Jacques Galloy, responsables Emmanuel Youth Belgium

    Informations & Media:

    Informations, programme, inscriptions et détails sur: http://winterforum.emmanuelyouth.be

    Vidéo bande annonce 1: https://www.youtube.com/watch?v=9FFJVPKTBVk

    Vidéo bande annonce 2: https://www.youtube.com/watch?v=GfYuNb0YIk0

    Evènement Winter Forum 2017 sur facebook: https://www.facebook.com/events/441034829400083/

    Page facebook Emmanuel Youth Belgium: https://www.facebook.com/emmanuelyouthbelgium/

  • Un statut légal pour l'embryon et le foetus ?

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    BELGIQUE : VERS UN STATUT LÉGAL POUR L’EMBRYON ET LE FŒTUS ?

    synthèse de presse bioéthique de genethique.org 

    Le 9 février, le Parlement fédéral belge a voté une proposition de loi (PPL) visant à « permettre la reconnaissance de la filiation paternelle hors mariage dès le début de la grossesse ». Ainsi, « la reconnaissance d’un enfant conçu peut avoir lieu à tout moment de la grossesse sur la base d’une attestation de grossesse réalisée par un médecin ou par une sage-femme ».

    Le terme d’ « enfant » employé par l’auteur de la PPL, Stéphanie Thoron, n’est pas anodin. Avec cette loi, il peut être établit un lien de filiation et un document d’état civil, « deux des quatre attributs nécessaires à l’attribution d’une personnalité juridique ».

    Dans la même lancée, le ministre de la Justice prévoit de supprimer le délai légal de reconnaissance d’un enfant mort-né, actuellement fixé à six mois de grossesse.  

    Ces mesures font réagir le Conseil des Femmes Francophones de Belgique (CCFB), qui estime que ces « tentatives de donner un statut à l’embryon et au fœtus » sont des « attaques de plus en plus directes » à l’IVG. 

    Sources: Belga (13/02/2017); CCFB (10/02/2017)

    Lu également sur le bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Belgique : modification du Code civil : reconnaissance prénatale par le papa

    Jeudi dernier, la Chambre a adopté une proposition de loi visant à permettre la reconnaissance de la filiation paternelle (ou maternelle dans un couple homosexuel) sans délai minimal de grossesse. Son objectif : clarifier les dispositions du Code civil en la matière face aux pratiques disparates des autorités communales. En effet, tandis que certaines communes imposent un délai de six mois, d’autres acceptent la reconnaissance quel que soit le stade de la grossesse.

    De plus, cette disposition légale rétablit une certaine égalité pour l’enfant in utero puisque les couples non-mariés ne seront plus discriminés par rapport aux couples mariés. La filiation paternelle prénatale peut désormais être établie même en dehors du cadre du mariage.

    Les députés socialistes, de concert avec le CFFB (conseil des femmes francophones de Belgique), se sont violemment élevés contre cette disposition, craignant qu’elle ne remette en question la possibilité pour les femmes d’avorter.

    La Députée MR, Stéphanie Thoron, principale auteur du texte de loi, a toutefois indiqué qu’il s’agissait d’une simple reconnaissance conditionnelle. Elle ne sera effective que si l’enfant naît et reste en vie et n’accorde donc aucun droit supplémentaire au père avant la naissance de l’enfant. 

    Cette disposition légale permet d’autre part de mieux prendre en compte la responsabilité du père vis-à-vis de l’enfant à naître. Sonia Becq, député CD&V, a saisi l’occasion pour rappeler combien il était important d’accorder une certaine reconnaissance au fœtus, bien que jusqu’ici, les libéraux aient toujours bloqué toute tentative d’évolution sur le sujet.

    Selon le député DéFi Olivier Maingain, la formule juridique employée dans cette proposition de loi n’est pas adaptée car elle crée selon lui une « reconnaissance civile de l’enfant conçu ». Francis Delpérée (cdH) lui a objecté que l'enfant conçu et à naître pouvait toutefois déjà être considéré comme un sujet de droit puisqu’il était actuellement déjà possible de faire une donation à ce dernier.

    La nouvelle disposition légale souligne la réalité du lien affectif entre l’homme et l’embryon-fœtus, lien essentiel à l’heure où les femmes expriment leur solitude et le manque de soutien du compagnon, comme cause première les poussant à avorter.

    Source : La LIbre  - Projet de loi adopté : ICI

  • La publication d'un livre consacré au chapitre 8 d'"Amoris laetitia"

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    De zenit.org (Anita Bourdin) :

    Le card. Coccopalmerio, canoniste, consacre un livre au ch. 8 d’ «Amoris laetitia»

    Ou comment «accompagner, discerner et intégrer la fragilité»

    « Le huitième chapitre de l’exhortation apostolique post-synodale Amoris Laetitia » : c’est le titre du livre du  cardinal italien, canoniste, Francesco Coccopalmerio, président du Conseil pontifical pour les textes législatifs, qui a été présenté à Rome, à Radio Vatican, ce mardi 14 février 2017, par Mgr Maurizio Gronchi, professeur ordinaire de christologie à l’Université pontificale Urbanienne et consulteur de la Congrégation pour la doctrine de la foi, par le journaliste italien, « vaticaniste », Orazio La Rocca, et par le p. Giuseppe Costa, directeur de la Librairie éditrice vaticane, éditeur de l’ouvrage. Une invitation à remettre « le Christ au centre ».

    «Accompagner, discerner et intégrer la fragilité»

    Le huitième chapitre d’Amoris Laetitia – intitulé « Accompagner, discerner et intégrer la fragilité »est consacré aux « unions irrégulières », est celui qui a suscité le plus d’intérêt et d’interrogations sur l’exhortation apostolique post-synodale : le pape François y invite à « une pastorale plus attentive aux personnes individuelles, caractérisée par l’accompagnement, le discernement et l’intégration de la fragilité » sans pour autant entamer la doctrine traditionnelle de l’Église sur le sacrement du mariage, validement célébré.

    Le journaliste italien Orazio La Rocca s’avoue convaincu par le livre du canoniste: « Les doutes soulevés avaient suscité en moi quelques interrogations. Parmi celles-ci, l’idée que la doctrine était blessée. En fait, non : avec ce texte, le cardinal (Coccopalmerio) explique sous une forme didactique très pénétrante que la doctrine n’est pas touchée mais en même temps, les personnes blessées sont filles de l’Église qui s’ouvre comme une mère ».

    La question de la conversion

    Pour sa part, Mgr Gronchi montre, au micro de Radio Vatican, comment le card. Coccopalmiero aide à comprendre ce que le pape a écrit dans Amoris laetitia et qu’il existe des conditions sérieuses pour l’éventuel accès aux sacrements de baptisés mariés à l’Eglise puis divorcés et remariés : « Les choses « en plus » que dit le cardinal se trouvent page 27 et page 29 du livret. Ce sont exactement : « … l’Église pourrait donc admettre à la Pénitence et à l’Eucharistie les fidèles qui se trouvent dans une union non légitime, mais qui remplissent deux conditions essentielles : ils désirent changer de situation mais ils ne peuvent pas réaliser leur désir ». Et page 29 : « … cette intention est exactement l’élément théologique qui permet l’absolution et l’accès à l’Eucharistie, toujours, nous le répétons, en présence de l’impossibilité de changer immédiatement la situation de péché ». Ce sont les expressions avec lesquelles le cardinal fait un pas d’interprétation dans la ligne de l’exhortation. »

    Il précise : « Ici, changer est compris comme le désir de conversion. Il ne précise pas si cela signifie revenir à la situation précédente, en commettant peut-être une nouvelle faute, cela, le cardinal le dit ; il ne précise pas si cela veut dire chercher à s’abstenir des relations conjugales, comme indiqué dans Familiaris Consortio au numéro 84. Il est question de conversion. Et par conséquent, l’intention d’être plus conformes au Christ rend légitime, parce que c’est l’intention, l’accès à la grâce sanctifiante des sacrements. Cela ne contredit pas la doctrine du repentir, ni non plus la doctrine de la grâce sanctifiante. Ce sont les expressions du cardinal. »

    Hôpital de campagne et sécurité de doctrine

    Pour lui, « Accompagner, discerner et intégrer la fragilité » pourrait constituer un modèle culturel pour la société « … et aussi pour la politique. Que signifie, pour une communauté civile, sociale, politique, prendre en charge les situations de plus grande fragilité ? Je pense aux immigrés, aux pauvres, aux personnes handicapées, aux personnes socialement exclues… c’est le devoir de toute société, de la politique, de l’Église. Pensons à ce que cela signifie pour l’économie, pour les relations internationales, etc. »

    Il affirme aussi que l’Église comme « hôpital de campagne » mais qui n’est pas une alternative à la sécurité de la doctrine traditionnelle… « parce que l’Église a toujours été le refuge des pécheurs : « Je ne suis pas venu pour juger mais pour donner la vie ». Il faut comprendre si Jésus est considéré absolument comme le centre, et si sa mort et sa résurrection sont le centre de la doctrine autour desquelles les aspects doctrinaux s’organisent selon une hiérarchie de vérité, ou si nous mettons au centre un aspect quelconque qui, au contraire, est à la périphérie. Le pape met très souvent en évidence l’importance des périphéries quand il s’agit de situations de marginalité. Par conséquent, il invite à un décentrement. Mais il est intéressant que parfois, ce discours vaut aussi en sens inverse : il y a certaines périphéries doctrinales qui se font mettre au centre, en oubliant que le centre est Jésus. »

    Avec uen traduction de Constance Roques

  • Clôture de l’enquête diocésaine pour la béatification de Sœur Lucie de Fatima

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    De zenit.org (Anne Kurian) :

    Fatima: clôture du procès diocésain de béatification de Sœur Lucie

    Le postulateur appelle à la patience et à la prudence

    L’enquête diocésaine pour la béatification de Sœur Lucie de Fatima (1907-2005), a été solennellement clôturée le 13 février 2017, au carmel de Coimbra (Portugal). Mais le postulateur de la cause appelle à la patience et à la prudence, pour ne pas devancer le jugement de l’Eglise.

    La cérémonie de clôture, en l’anniversaire de la mort de la voyante des apparitions de la Vierge Marie à Fatima (mai-octobre 1917), a été présidée par l’évêque de Coimbra, Mgr D. Virgílio Antunes. Le dossier de 15 000 pages – résumé dans la « positio » – va à présent être déposé auprès de la Congrégation pour les causes des saints au Vatican.

    Le père Romano Gambalunga, postulateur de la cause, a appelé à la patience et à la prudence : le processus exige du temps et il ne faut pas agir « à la hâte » mais « approfondir » la vie de Sœur Lucie, a-t-il expliqué à l’agence catholique des évêques portugais, Agencia Ecclesia.

    Le carme a souligné que Sœur Marie Lucie de Jésus et du Cœur immaculé « est devenue sainte au fil des ans, non pas à cause des apparitions », mais à travers « l’expérience spirituelle » de la vie religieuse au carmel de Coimbra.

    En 2008, Benoît XVI avait permis l’ouverture anticipée du procès en béatification, en dispensant du délai de cinq ans habituellement requis après la mort d’une personne.

    La prochaine étape doit être désormais la reconnaissance des « vertus héroïques » de Sœur Lucie. Ensuite, il faudra la reconnaissance d’un miracle dû à son intercession, pour ouvrir la voie à sa béatification.

    Le 13 mai 1917, en plein cœur de la première Guerre mondiale, la Vierge Marie est apparue, sous l’apparence d’une « femme revêtue de soleil » à la « Cova da Iria », près de Fatima, à trois pastoureaux, cousins : Lucie dos Santos et Jacinthe et François Marto. La Vierge Marie leur recommandait de prier intensément pour la conversion des pécheurs.

    Les apparitions se renouvelèrent 6 fois en 1917, la dernière, le 13 octobre. François mourut en 1919 et Jacinthe en 1920, année de la reconnaissance des apparitions par l’Eglise.

    C’est Lucie, entrée en 1948 au Carmel Sainte-Thérèse de Coimbra, qui mit par écrit le message de la Vierge Marie. La dernière partie a été révélée en 2000.

  • La méditation de l'abbé de Tanoüarn sur le film "Silence" de Scorcese

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    Lu sur "Metablog" :

    Silence_(2016_film).jpgSilence!

    Le dernier film de Martin Scorsese impose silence à la critique dès son titre. C'est pourquoi d'ailleurs ceci n'est pas une critique, mais une méditation sur ce film, sur la foi donc, et sur la trahison, telles qu'elles apparaissent à ce grand artiste, en quête de vérité.
     
    Cette oeuvre grandiose que le cinéaste aurait médité pendant vingt ans, est évidemment scandaleuse, elle est un objet de scandale pour qui la prend dans la figure : 2 H 40 sur une histoire de martyrs qui s'offrent ou se dérobent au sabre de l'Inquisiteur, ce n'est pas folichon comme intrigue ; 2 H 40 d'un terrible pilpoul dont l'enjeu est la vie ou la mort, la mort du martyre qui donne la vie ou la vie du pékin moyen qui se termine toujours par la mort : le film se termine d'ailleurs... dans un cercueil ! 2 H 40 d'images sur le Japon du XVIIème siècle, où les visages sont "impénétrables" et les tempéraments de feu, où les chrétiens japonais sont persécutés et menacés à tout moment de supplices qu'en français courant nous qualifions de chinois, mais où les communautés créées par saint François Xavier au Pays du Soleil levant n'ont pas vu de prêtres depuis des décennies.
     
    Toute la première partie du film s'engage sur le quiproquo que crée cette situation : deux jésuites portugais, le Père Garupe et le Père Rodrigues, débarquent clandestinement dans l'Archipel pour avoir des nouvelles de leur ancien Père maître le Père Ferreira, un personnage qu'ils admirent et dont ils ont fait leur idéal religieux. On pourrait presque dire qu'ils le vénèrent comme un saint. Mais très vite, leur mission prend une autre dimension : les deux hommes sont littéralement happés par les communautés chrétiennes clandestines qui vivent dans des villages au bord de l'eau. Leur foi d'écolier enthousiaste va mûrir, plus vite d'ailleurs chez l'un que chez l'autre, au contact des héros que sont les chrétiens japonais sans nom et leurs porte parole, Ichizo et Mokichi.

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