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  • L’Europe face aux convulsions du monde

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    Le texte suivant a inspiré M. Pierre DEFRAIGNE lors de sa conférence donnée le 10 octobre dernier dans le cadre des lunchs débats 2017 organisés à l’Université de Liège par le groupe Ethique sociale et l’Union des Etudiants Catholiques de Liège.IMG_8232.JPG

    Il présente ce texte comme une tentative de synthèse  européenne qui peut s’avérer utile pour chacun de nous. Il accueille avec gratitude toute réaction critique, y compris « musclée » à son adresse : pdefraigne@madariaga.org

    L’Europe face aux convulsions du monde :

    du marché à une communauté de destin

    par Pierre Defraigne[1]

    L’UE est paralysée par ses dissensions internes sur les réfugiés, sur la gouvernance de l’euro, sur la politique extérieure, voire sur la démocratie elle-même en Pologne et en Hongrie, alors même que les transformations du monde en appellent avec urgence à l’unité politique. Le monde change en effet d’échelle avec l’émergence des firmes globales qui se jouent des Etats et les mettent en concurrence, et avec la montée en puissance d’économies continentales face auxquelles nos Etats européens isolés ne comptent plus. En particulier la renaissance de la Chine bouleverse en profondeur l’équilibre géoéconomique et géopolitique du monde. Seule une Europe unie pourra s’imposer dans ce monde ‘multipolaire’. Mais le marché qui a jusqu’ici servi de principe fédérateur à l’Europe, fournit un ciment d’unité très friable. Il devient espace de rivalité entre Etats-membres et les forces centrifuges l’emportent sur les forces centripètes. L’unité de l’Europe est menacée par ses dérives internes.

    Il faut donc doubler l’Europe-marché d’une Europe-projet pour réaliser une véritable communauté de destin. Un pour tous, tous pour un ! La survie de la démocratie en Europe est en jeu.

    Une construction d’origine américaine, mais une ambition politique européenne

    L’Europe s’est construite, après la Libération, en vue de la reconstruction et en réponse à la menace soviétique, d’abord sous l’impulsion des Etats-Unis. Ces derniers ont fait d’un progrès vers la coopération entre Etats européens, une condition stricte de l’accès des Etats européens aux fonds indispensables du Plan Marshall (1947). La perspective de Jean Monnet et des autres pères fondateurs a été, dès 1950[2] celle d’une Europe politique, constituée d’une Communauté européenne de défense (la CED) et d’un embryon de Communauté politique européenne (CPE). Mais ce projet originel et ambitieux d’Europe politique échoua, malgré la signature du traité CED par les Six, en raison de sa non-ratification par l’Assemblée nationale   française. On se rabattit sur la CEE, une construction économique, avec l’espoir de parvenir à l’unité politique par le biais d’une union douanière et d’un marché commun.

    On ne dira jamais assez combien ce vote des gaullistes et des communistes contre la CED a pesé lourd dans le destin de l’Europe : fort logiquement elle a condamné l’Europe à la dépendance stratégique vis-à-vis des Etats-Unis, c qui n’était sans doute pas la préférence des adversaires de la CED. Plus grave cette dépendance a entretenu en Europe une immaturité stratégique, une psychologie de rente sécuritaire qui s’est étendue à tous les domaines : technologie, culture, pensée économique. Depuis cet échec, un profond tropisme atlantiste marque les élites politiques et économiques en Europe. Que ce soit hier la politique d’élargissement à l’Est et les relations avec la Russie, aujourd’hui l’accord de traité de commerce transatlantique (TTIP) –provisoirement sur l’étagère- ou demain la tentative à nouveau d’une défense commune politique, à chaque fois la même inhibition prévaut dans les chancelleries : qu’en dira Washington ? L’élection de Donald Trump suffira-t-elle à éveiller la responsabilité stratégique de l’Europe ? Federica Mogherini, la Haute Représentante pour la politique étrangère de l’UE a ici un rôle clé à jouer pour susciter la conscience d’une communauté stratégique de destin parmi les 27, après le départ des Britanniques et le distanciement des Américains.

    Sous cette contrainte de la dépendance stratégique vis-à-vis de Washington qui n’a cessé de peser sur l’unité politique de l’Europe, les débuts de la CEE qui coïncidèrent avec les ‘Trente glorieuses’ (1945 -1973) s’avérèrent prometteurs. Malgré les chocs pétroliers (1973-79) et la stagflation qui s’ensuivit, l’intégration se poursuivit avec le Système Monétaire Européen (1978), la reconnaissance mutuelle par la Cour de Justice (1979), le marché unique sans frontières (1992) et, avancée ultime, une monnaie unique, l’euro (1999).

    L’Europe a fait d’immenses progrès en soixante ans: le marché sans frontières, la libre-circulation des marchandises, des services, des capitaux et des personnes, l’espace Schengen, l’euro, la politique d’environnement, REACH, Erasmus, l’ouverture des marchés et l’aide au développement. L’action diplomatique et -dans certains cas – militaire de l’UE contribue à la paix et à la sécurité mondiales. L’Europe des Six a étendu le bénéfice de son action à une vingtaine d’autres pays voisins. L’Europe a réussi son pari initial. Et pourtant, rien n’est encore acquis et tout peut être remis en question. L’Europe aborde encore en ordre trop dispersé les transformations du monde. Son marché unique n’est pas achevé et l’euro est une monnaie orpheline et bancale. Par sa carence sur l’harmonisation fiscale et sociale, et par son défaut de politique industrielle effective, elle met aujourd’hui son modèle social en danger. Elle y joue non seulement son unité, mais, fait infiniment plus grave, la capacité de préserver la démocratie en Europe face à la mondialisation.

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  • Touche pas à mon pape...

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    De Natalia Bottineau sur le site de France Catholique :

    Un leadership « courageux et théologiquement solide »

    Des théologiens apportent leur soutien au pape François 

    On peut s’étonner de la véhémence des attaques contre le successeur de Pierre. Mais aussi les relativiser si l’on se rappelle les levées de bouclier contre le bienheureux Paul VI ou que l’on a accusé saint Jean-Paul II de plus de cent hérésies. Et en même temps, on constate chaque jour, place Saint-Pierre, sur les sites en ligne et les réseaux sociaux, le long des rues pendant ses voyages, ou aux grandes célébrations, l’existence d’une majorité bruyante dont l’enthousiasme ne se dément pas au fil des années. Et jusqu’ici, le magistère du Pape étant perçu comme tellement limpide et évangélique, beaucoup ne se sont pas sentis appelés à se mobiliser pour faire taire les accusateurs : l’Évangile se défend lui-même. Cependant des théologiens viennent de prendre une initiative nouvelle, et c’est très intéressant.

    Il y a eu naguère la lettre ouverte des « sages » musulmans, pour soutenir Benoît XVI au lendemain du discours de Ratisbonne, en 2006. Cette fois ce sont des théologiens et des personnalités internationales qui manifestent publiquement leur adhésion au magistère de Pierre – cum Petro et sub Petro –, à l’initiative de deux théologiens catholiques : Tomas Halik, 69 ans, un prêtre tchèque, grande figure de la résistance à l’occupant soviétique et Paul Zulehner, 77 ans, prêtre autrichien.

    « Nous partageons votre rêve », affirment les signataires sur le site www.pro-pope-francis.com, en anglais et en allemand, qui a recueilli près de 10 000 signatures en quelques jours.

    Ils veulent exprimer au pape François leur « gratitude » pour un « leadership papal courageux et théologiquement solide ».

    Les esprits prévenus, qui ne se sont pas interrogés quand le pape a déclaré que Amoris Laetitia c’était pétri de saint Thomas, d’Aquin, et qui savent ce que pense le pape avant qu’il ne parle et là où il conduit l’Église, mieux que l’Esprit Saint, ne seront pas convaincus. Mais déjà lors du premier synode sur la famille, avant même que le pape se soit exprimé, on avait prédit qu’il dirait des choses contraires à la saine doctrine catholique… Cela se voit : on n’a pas pris le temps de lire ce que Bergoglio avait écrit avant son élection.

    Ce n’est d’ailleurs pas à eux que la lettre ouverte s’adresse. Et au moment où Mgr Pascal Ide publie Puissance de la gratitude. Vers la vraie joie (Éditions de l’Emmanuel), on comprend bien que ce ne sont pas les accusateurs qui rayonneront le plus de joie… mais bien ceux qui font preuve de gratitude, d’accueil, de disponibilité : une attitude « mariale ».

    Mais il faut aussi immédiatement nuancer : son ami argentin, Luis Liberman, qu’il a encore reçu le 19 octobre, dit que le pape n’a aucune crainte des critiques, au contraire, il en fait du fruit, il les apprécie.

    Le pape a voulu s’entourer par deux fois des évêques du monde entier, en octobre 2014 et en octobre 2015 avant de nouer la gerbe de leur réflexion dans son « exhortation apostolique post-synodale », en 2016. On oublie trop souvent cela : le document Amoris laetitia est le fruit aussi de la communion et de la confrontation ecclésiale vécue en synode avec Pierre. Le Pape a tout fait pour que chacun, de tous les continents et réalités culturelles, ecclésiales et sociales, dise comment il lit la réalité, en vérité et liberté : n’est-ce pas le chemin nécessaire pour un vrai discernement voire une vraie conversion, que cette liberté devant Dieu et son Évangile, en Église ?

    « Vous avez réussi, disent les soutiens du Pape, à remodeler la culture pastorale de l’Église catholique romaine en accord avec son origine en Jésus. » Ils citent une expression du pape : « Vous voyez l’Église comme un hôpital de campagne. »

    En harmonie avec ce que le Pape dit dans une homélie à Sainte-Marthe, le 19 octobre, ils ajoutent : « Dans la rencontre avec les autres, c’est la compassion et non la loi qui aura le dernier mot. Dieu et la miséricorde de Dieu caractérisent la culture pastorale que vous attendez de l’Église. »

    Ils promettent leur prière, si souvent demandée par le Pape à tous les baptisés sous toutes les latitudes : « Nous vous demandons de ne pas vous écarter du chemin que vous avez emprunté et nous vous assurons de notre plein soutien et de notre constante prière. »

    L’initiateur de cette lettre ouverte, c’est le théologien tchèque Tomas Halik, 69 ans, qui a reçu le Prix Templeton en 2014. Il a risqué l’emprisonnement, après l’invasion soviétique de son pays, pour avoir revendiqué la liberté religieuse. Il est resté, au niveau international, un avocat du dialogue entre les différentes religions et entre croyants et non-croyants.

    Condamné, en 1972, comme « ennemi du régime », il a organisé pendant 20 ans des réseaux secrets dans les milieux intellectuels et religieux, luttant aussi pour la libération de personnalités comme Václav Havel ou le cardinal František Tomášek. Il a participé à la transition démocratique après la « révolution de velours » de 1989. Un courageux qui ne s’en laisse pas compter.

    Avec lui, Paul Zulehner, 77 ans, qui est aussi un prêtre catholique, théologien, né à Vienne (Autriche), professeur émérite en sociologie des religions et en théologie pastorale. Il a été doyen de la faculté de théologie catholique de l’université de Vienne, excusez du peu. Il est membre d’un groupe de réflexion sur l’avenir l’« Academia Superior ».

    On constate que le soutien au Pape surgit non pas de sa chère Amérique latine, mais de cette Europe qui a souffert des oppressions et des tragédies du XXe siècle et que l’on dit vieillie et que le pape a appelée à redevenir « mère » de nombreux enfants. Et leur nombre ne cesse d’augmenter d’heure en heure : théologiens, moines, personnalités de la culture ou de la politique, dans une diversité qui fait percevoir que la parole du pape et ses gestes suscitent une adhésion très « transversale » et rassemblent, en confiance.

    Tandis que les accusateurs divisent. Comme si Dieu n’était pas le Maître de l’histoire et des élections papales et comme si la première vertu d’un croyant pour réfuter le doute originel sur Dieu n’était pas exprimé dans la simple prière de Faustine Kowalska – justement, à la veille des tragédies qui allaient se déchaîner - : « Jésus j’ai confiance en toi ! Jezu Ufam Tobie. » Lorsqu’on laisse s’insinuer en nous un doute sur notre Pape, ne serait-ce pas une petite faille dans notre confiance dans Celui qui l’a envoyé ? Et une victoire concédée un peu facilement au grand Accusateur-Diviseur ? Enfin ! Des théologiens élèvent leur voix pour dénoncer cette manipulation du Peuple de Dieu et lui redonner sérénité. Car c’est d’abord au Peuple de Dieu que cette prise de position fera du bien.

  • Le calvaire des réfugiés chrétiens d'Erythrée

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) :

    Erythrée-Soudan : le calvaire des réfugiés chrétiens

    Le petit nombre de chrétiens du Soudan s’agrandit avec les réfugiés venant d’Érythrée. 

    Catholiques erythréens dans la paroisse de Khartoum au Soudan.

    Le Soudan n’est pas un pays chrétien. Plus de 90% de sa population est musulmane. Ces dernières années, cependant, le petit nombre de chrétiens de ce pays d’Afrique de l’est a reçu des renforts – même s’ils ont été involontaires. Des dizaines de milliers d’érythréens – dont de nombreux chrétiens et catholiques – cherchent refuge dans le pays voisin, fuyant leur pays d’origine : « Le gouvernement érythréen force les gens pendant des années, parfois des décennies, à faire un service militaire obligatoire. Pendant cette période, on ne touche pas d’argent et on est totalement à la merci du gouvernement. De moins en moins de gens acceptent de participer à cela », estime un bénévole qui s’occupe des réfugiés érythréens à Khartoum. On l’appellera Joseph. Le Soudan voisin est en général le premier arrêt d’un voyage qui se terminera idéalement en Europe – et rapporte des milliers d’euros aux passeurs. Le trajet du Soudan vers la Libye coûte environ 1.500 euros. De là à l’Italie, il en coûte encore autant. Mais beaucoup n’ont pas l’argent pour ce voyage, et sont donc coincés au Soudan. Ils y restent souvent des années avant de pouvoir passer. « Un retour en Érythrée serait impensable. Les réfugiés y sont menacés de prison ou pire », affirme Joseph.

    « Les choses sont très difficiles au Soudan pour les réfugiés érythréens. Quittant un pays au régime totalitaire, ils tombent sur un régime islamiste ! explique Christine du Coudray-Wiehe, responsable de projet à l’AED pour le Soudan. « Nous voulons être à leurs côtés et les soutenir en les aidant à élever leurs enfants dans la foi catholique ». L’AED soutient ainsi une école à Khartoum accueillant 1200 élèves, aide à payer les livres et les professeurs, mais aussi la nourriture pour les enfants. Les parents n’ont que des moyens limités pour le financement de la scolarité, car ils ne peuvent pas avoir, en tant que réfugiés, de travail officiel. Ils économisent chaque centime pour financer un voyage en Europe ou dans d’autres pays occidentaux. Personne ne veut rester au Soudan. « ils ont très peur de la police », témoigne Joseph. « Nous, chrétiens, sommes à leur merci ». En effet, beaucoup de réfugiés sont sans cesse victimes du chantage des policiers. « Parfois, la police arrête nos compatriotes et ne les libère qu’après le paiement d’une rançon ». Souvent ils témoignent que c’est leur foi chrétienne qui les fait tenir.

    En 2016, L’AED a soutenu des projets au Soudan (hors Soudan du Sud) pour un total de 433.616 euros.

  • Saint Damien de Molokai en DVD

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    Saint Damien de Molokaï 

    Encore une nouveauté qui sortira avant Noël dans le catalogue de SAJE : DAMIEN DE MOLOKAI.

    C’est un prêtre belge missionnaire, mort sur l’une des îles de Hawaï en 1889, après avoir passé plus de 16 ans de sa vie au chevet des lépreux sur l’île de Molokaï, avant de contracter lui-même la lèpre. Il a été canonisé par le pape Benoît XVI en 2009. Nous sortirons ce DVD très prochainement.

    Vous pouvez découvrir les premières images de ce film très émouvant avec cette bande-annonce :

     

    Damien de Molokai - Bande-annonce VF (en DVD et VOD le 04/12/2017) from SAJE Distribution on Vimeo.

  • Saint Jean-Paul II (22 octobre)

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    D'Evangile au Quotidien :

    Saint Jean-Paul II
    « Le Géant de Dieu »
    Pape (263e) de 1978 à 2005

     « Au vu de la dimension extraordinaire avec laquelle ces Souverains Pontifes ont offert au clergé et aux fidèles un modèle singulier de vertu et ont promu la vie dans le Christ, tenant compte des innombrables requêtes partout dans le monde, le Saint-Père François, faisant siens les désirs unanimes du peuple de Dieu, a disposé que les célébrations de saint Jean XXIII, Pape, et de saint Jean-Paul II, Pape, soient inscrites dans le Calendrier Romain général, la première le 11, la deuxième le 22 octobre, avec le degré de mémoire facultative. […] »

    De la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, 29 mai 2014, solennité de l’Ascension du Seigneur.

    « Frères et sœurs, n’ayez pas peur d’accueillir le Christ et d’accepter son pouvoir ! Aidez le Pape et tous ceux qui veulent servir le Christ et, avec la puissance du Christ servir l’homme et l’humanité entière ! N’ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! À sa puissance salvatrice ouvrez les frontières des États, les systèmes économiques et politiques, les immenses domaines de la culture, de la civilisation, du développement. N’ayez pas peur ! 

    Ces paroles mémorables, prononcées le 22 octobre 1978 dans l’homélie du début du pontificat (>>> Vidéo Extraits du discours du Pape) restent, désormais, sculptées dans les cœurs de tous les chrétiens et des hommes de bonne volonté du monde entier.

    Ce que le Pape demandait à tous, lui même l’a fait en premier : il a ouvert au Christ la société, la culture, les systèmes politiques et économiques, en inversant, avec la force d’un géant qui venait de Dieu, une tendance qui pouvait sembler irréversible.

    Il fut baptisé le 20 juin 1920, dans l'église paroissiale de Wadowice, par le prêtre François Żak, fit sa Première Communion à neuf ans et reçut la Confirmation à dix-huit ans. Ses études secondaires près l'École Marcin Wadowita de Wadowice achevées, il s'inscrit en 1938 à l'Université Jagellon de Cracovie et à un cours de théâtre. L'Université ayant été fermée en 1939 par l'occupant nazi, le jeune Karol dut travailler sur un chantier de l'usine chimique Solvay afin de gagner sa vie et d'échapper à la déportation en Allemagne.

    Karol Józef Wojtyła, devenu Jean-Paul II à son élection au Siège apostolique d'octobre 1978, est né le 18 mai 1920 à Wadowice, petite ville située à 50 km de Cracovie. Il est le plus jeune des trois enfants de Karol Wojtyła et d'Émilie Kaczorowska. Sa mère mourut en 1929. Son frère aîné Edmund, qui fut médecin, est décédé en 1932 ; leur père, ancien sous-officier, en 1941. Leur sœur Olga était décédée avant la naissance de Karol.

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