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  • La « laudatio » du pape François par des théologiens allemands : un autre point de vue

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    Lu sur « diakonos.be » :

    Gratulation, Paul M. Zulehner ist zum 20. Mal in Weiz.jpgKATH.NET - « Ce qui semblait impossible il y a encore quelques années, est devenu aujourd’hui la réalité : des professeurs de théologie allemands ont publié une lettre de soutien au pape. Cette initiative est connu sous le nom “Pro Pope Francis”. Elle a été initiée par le professeur Paul Zulehner de Vienne et se veut une réplique à la publication de la “correctio” adressée au pape par divers prêtres et laïcs concernant des imprécisions constatées dans le document “Amoris Laetitiae”. Les signataires de “Pro Pope Francis” remercient le pape pour “son action courageuse et bien fondée sur le plan théologique”. Ils apprécient l’idée qu’auprès des fidèles le dernier mot ne soit pas légaliste, mais relève “d’une loi interprétée à l’aune de la miséricorde”.

    En lisant ce document, l’étonnement grandit de phrase en phrase.

    Rappelons que du temps des deux derniers papes, ces théologiens recouraient plutôt rarement à la notion de fidélité au pape. (…) [Ils sont plutôt connus pour] une série de déclarations virulentes dirigées résolument contre la doctrine de l’Eglise. Les théologiens allemands étaient coutumiers d’actions de rébellion. Il faut dire qu’en tant que professeurs de l’Université d’Etat, ils sont des fonctionnaires bénéficiant de la sécurité de l’emploi et sont, par là, dans la situation très confortable de pouvoir s’opposer sans risque au Magistère de l’Eglise. Si d’aventure ils viennent à perdre l’autorisation d’enseigner, ils ne courent aucun danger puisque l’Etat leur garantit le maintien de leurs très bons salaires.

    Ce type de “courage sans risque” a posé bien des problèmes à l’Eglise au cours des dernières années, et plus d’un évêque s’est enfermé dans un désespoir silencieux. Car ce sont précisément ces théologiens qui étaient en charge de former leurs jeunes prêtres.

    Le retournement de veste actuel ne tombe pourtant pas du ciel.
    Depuis 1989 déjà, ces théologiens marchent main dans la main avec les médias les plus en vue dans le pays. Le style de gouvernement que le pape François exerce est ressenti de façon générale comme révolutionnaire. Son insistance appuyée sur la notion de miséricorde donne au pape actuel, au moins dans la presse, une réputation de réformateur. (…)

    De toute part on commente aujourd’hui ce que dit ou fait le pape, que ce soit pour applaudir ou pour dénoncer : c’est une situation totalement inédite. Le vrai pape François est un homme des médias, un homme qui vit avec son temps. C’est un populiste, qui parle le langage du peuple. Il est obstiné, entêté, ne permet aucune critique, tout en cédant à de multiples influences. Ce pape est un homme bourré de contradictions. Mais avant tout, une chose est sûre : c’est le pape.

    La fidélité au pape est la normalité catholique. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas la personne exerçant cette charge ne joue ici aucun rôle. Le pape est le signe de l’unité, le garant de l’autorité suprême en termes de doctrine et de droit dans l’Eglise. Tout cela se trouve réuni dans chaque successeur de Saint Pierre, quel qu’il soit. Et tout catholique lui doit obéissance en ce qui concerne la foi et la morale. Ni plus, ni moins.

    Mais c’est là que les choses se gâtent : ce sont précisément ceux qui, dans le passé ont tant combattu le successeur de Pierre, qui font maintenant allégeance au pape François. Ceux qui se considèrent eux-mêmes comme l’élite des théologiens, qui chantent à présent les louanges de ce pape en mettant l’accent sur ses “actions théologiquement bien fondées” alors qu’il avoue lui-même être un piètre théologien.

    L’attitude dévote que met en avant le mouvement “Pro Pope Francis” est purement et simplement révoltante. Qui possède de tels amis n’a pas besoin de nouveaux ennemis. Les louanges que chantent ces personnes qui ont violemment hué le pape durant des décennies sont empoisonnées. On ne devrait pas y gouter. (…) »

    Professeur Peter Winnemöller.

    Source : Kathnet (Trad. MH/APL)

    Ref. LA "LAUDATIO" EMPOISONNÉE DES THÉOLOGIENS ALLEMANDS 

    JPSC

  • Liège, 10 décembre : Grand concert de Noël de RCF Liège "Des mystères au Mystère, le chemin de Marie"

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    Grand concert de Noël de RCF Liège

    Plus de 100 choristes, sous la direction de Patricia Saussez, interpréteront « Des mystères au Mystère, le chemin de Marie », un agencement de chants du frère André Gouzes, op.,

    dans l’église collégiale saint-Jacques à Liège,
    le dimanche 10 décembre 2017 à 15h30


    Ce concert-méditation du temps de l’Avent revisitera les mystères de la vie du Christ, à contempler à l’école de Marie. Le rosaire, une prière qui existe depuis le XIIe siècle, est un « trésor à redécouvrir ».

    Ce concert sera dense : une grande variété de chants a capella, introduits par un duo d’instruments et ponctués d’écrits du fr. Dieudonné Dufrasne osb.

    Réservations souhaitées - réductions en prevente

    Cliquez ici pour accéder à la billeterie en ligne

    Catégorie ordinaire: 15 EUR (Prévente 12 EUR)
    Première catégorie: 25 EUR (Prévente 20 EUR)
    Catégorie étudiant: 12 EUR (Prévente 10 EUR)

    Il est aussi possible d'acheter ses tickets chez RCF Liège, rue des Prémontrés 40, 4000 Liège, Contact: +32 (4) 237 00 71, entre 9h00 et 17h00 ou par email: accueil.liege@rcf.be 

    Le chœur « Chant des Sources » compte une centaine de choristes dont une vingtaine de liégeois. Liège sera le 3ème concert de leur nouvelle tournée.

    Toutes les informations sur le concert: cliquez sur ce lien

  • Quand Gérard Leclerc évoque le trouble que suscite le pape François chez une partie significative des catholiques

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    Sur TV Libertés :

    Le philosophe Gérard Leclerc est un des derniers grands journalistes chrétiens en charge de la religion dans la presse française. Il est aussi l’une des voix les plus écoutées de Radio Notre-Dame et KTO. Pour TV Libertés, il revient sur son riche parcours personnel et (à partir de la 11e minute) évoque le trouble que suscite le pape François chez une partie significative des catholiques.

  • Octobre 2019 sera "un mois missionnaire extraordinaire"

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    De Samuel Lieven sur le site du journal La Croix :

    Le pape François décrète un « mois missionnaire » pour octobre 2019

    À l’occasion de la journée mondiale des missions et à l’approche du centenaire de la lettre Maximum illud de Benoît XV, le pape exhorte tous les croyants à « adopter une constante attitude de sortie ».

    À l’approche du centenaire de « Maximum illud » (30 novembre 1919), lettre apostolique par laquelle le pape Benoît XV a voulu insuffler un nouvel élan à la mission au lendemain de la première guerre mondiale, le pape François décrète pour octobre 2019 un « mois missionnaire extraordinaire ».

    « Reprendre avec un nouvel élan la transformation missionnaire de la vie et de la pastorale »

    « Ayant accueilli la proposition de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples, je décrète un Mois missionnaire extraordinaire en octobre 2019, afin de susciter une plus grande prise de conscience de la missio ad gentes et de reprendre avec un nouvel élan la transformation missionnaire de la vie et de la pastorale », écrit le pape dans une lettre de deux pages adressée, dimanche 22 octobre, au cardinal Fernando Filoni, préfet de la congrégation pour l’évangélisation des peuples.

    RELIRE : Le pape veut réveiller l’esprit missionnaire de l’Église

    « On pourra bien s’y préparer, également à travers le mois missionnaire d’octobre de l’année prochaine, afin que les fidèles aient vraiment à cœur l’annonce de l’Évangile et la conversion de leur communauté en une réalité missionnaire et évangélisatrice », conclut le pape François après avoir retracé un siècle de réception et de mise en œuvre de Maximum illud.

    « Témoigner de la volonté salvifique de Dieu à travers la mission universelle de l’Église »

    « La Lettre apostolique Maximum illud avait exhorté (…) à sortir des frontières des nations, pour témoigner de la volonté salvifique de Dieu à travers la mission universelle de l’Église. Que l’approche de son centenaire soit un stimulant pour dépasser la tentation récurrente qui se cache derrière toute introversion ecclésiale, toute fermeture autoréférentielle dans ses propres limites sécuritaires, toute forme de pessimisme pastoral, toute nostalgie stérile du passé, pour s’ouvrir plutôt à la nouveauté joyeuse de l’Évangile », développe l’ancien archevêque de Buenos Aires, fidèle à l’approche qui est la sienne depuis son élection en 2013, à savoir la nécessité pour l’Église de se rendre aux « périphéries ».

    « Même en ces temps qui sont les nôtres, déchirés par les tragédies de la guerre et minés par la triste volonté d’accentuer les différences et de fomenter les conflits, que la Bonne Nouvelle qu’en Jésus le pardon est vainqueur du péché, la vie est victorieuse de la mort, de la peur et de l’angoisse, soit portée à tous avec une ardeur renouvelée ainsi qu’une grande confiance et espérance. »

  • 109 religieux espagnols, morts pour leur foi au cours de la Guerre civile en Espagne, ont été béatifiés en tant que martyrs

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    De zenit.org :

    Béatification de 109 clarétains espagnols martyrs

    Ce sont 109 religieux espagnols, de la Congrégation des Fils du Cœur Immaculé de Marie, morts pour leur foi au cours de la Guerre civile en Espagne, entre 1936 et 1937, qui ont été béatifiés en tant que martyrs, ce samedi 21 octobre 2017 dans la basilique de la Sagrada Familia à Barcelone (Espagne).

    L’envoyé du pape François, le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, a présidé la messe de béatification.

    Il s’agit des clarétains – fondés par saint Antoine-Marie Claret – : le père Mateo Casals, Teofilo Casajús, Ferdinando Saperas et de leurs 106 compagnons issus également de la même Congrégation.

    Le quotidien du Vatican publie une note biographique du frère Ferdinando Saperas (1905-1936), un des 109 martyrs.

    Il naît à Alió, dans la province de Tarragone, le 8 septembre 1905. En 1912, il perd son père et sa mère doit prendre soin de trois enfants. Elle ouvre une petite poissonnerie à Valls où ils déménagent.

    À treize ans, Ferdinando travaille dans les champs et puis comme serveur à l’hôtel. Très pieux, il participe à la messe quotidienne dans sa paroisse.

    En 1925, il commence son service militaire à Barcelone. Sa caserne se trouve à côté du sanctuaire du Cœur de Marie, tenu par les missionnaires clarétains. C’est à ce moment que naît sa vocation à la vie consacrée.

    Il entre chez les clarétains le 14 août 1929. Après un an de noviciat, en août 1930, il est envoyé comme cuisinier à Alagón (Saragosse). Le 13 octobre, il devient cuisinier adjoint à Cervera, où vit une communauté de 243 clarétains.

    La proclamation de la République, le 14 avril 1931, entraîne aussi des changements chez les missionnaires. Frère Ferdinando est désormais concierge, parce qu’il est robuste et très discret. La conciergerie est loin des habitations et quand il doit appeler quelqu’un, il marche longtemps le long des corridors en récitant le chapelet.

    Quand les persécutions contre l’Église avec l’assassinat des moines et des prêtres commencent, son frère Juan vient le ramener chez lui, mais Ferdinando refuse. Au début du février 1934, il est transféré à Mas Claret, ou il est responsable de la cuisine et des animaux domestiques.

    En été 1936, on ne lui permet pas de faire les voeux perpétuels et le met devant un choix: quitter la congrégation ou faire une année supplémentaire de probation. Il accepte de faire encore une année, car il croit en sa vocation de religieux.

    Le 21 juillet 1936, la communauté doit quitter le couvent à cause des menaces des milices. Frère Ferdinando se réfugie dans une famille à Montpalau. Il se met au service des propriétaires qui tiennent un bureau de tabac et un bar. Il ne quitte jamais la prière et son désir de devenir religieux, même si plusieurs gens lui conseillent de se marier et de penser à se sauver.

    À cause des insultes et des malédictions à son adresse, le propriétaire le transfère dans un abri provisoire à Cal Berenguer de Villagrasseta. De là, Fernando va au nord de Mas Claret. Pris par quatre miliciens, il est victime d’abus et de harcèlement.

    Le frère Fernando est fusillé le 13 août 1936. Il est inhumé au cimetière de Tárrega.

  • Défendre un féminisme qui considère la femme entièrement

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    De Vincent Tremolet de Villers sur Figaro Vox (lefigaro.fr) :

    Marianne Durano: «Défendre un féminisme qui considère la femme entièrement»

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN- Le féminisme doit être repensé en profondeur: tel est le point de vue de Marianne Durano, professeur et journaliste à la revue Limite*. Une vision iconoclaste qui trace les contours d'une véritable anthropologie.

    Ancienne élève de l'Ecole Normale supérieure, agrégée de philosophie, Marianne Durano est professeur en lycée. Elle est rédactrice à la revue Limite et publie prochainement un essai sur le corps féminin aux éditions Albin Michel.

    Vous défendez dans la revue Limite l'idée d'un féminisme intégral. Que signifie cette expression? Féminisme n'est-il pas un mot qui se suffit à lui-même?

    Limite se veut une revue d'écologie “intégrale”. Tout comme l'expression “écologie intégrale”, “féminisme intégral” est en effet un pléonasme. Néanmoins, si nous parlons d'écologie intégrale, c'est pour dénoncer une forme de schizophrénie entre, d'une part, les tenants de l'écologie environnementale, et d'autre part les tenants de l'écologie “humaine”. De la même manière, le féminisme médiatique est pris dans des contradictions qui rendent nécessaire l'adjectif “intégral”: on ne peut pas défendre les femmes tout en niant la différence des sexes, lutter pour l'égalité salariale sans prendre en compte la spécificité de la grossesse, proclamer “mon corps m'appartient” sans dénoncer le trafic d'ovules et d'utérus qu'implique l'extension des PMA, etc.

    Le féminisme intégral que nous défendons intègre tous ces combats et veut défendre les femmes intégralement, sans nier leurs spécificités et leurs vulnérabilités particulières. En effet, “intègre” signifie aussi bien “honnête” qu'”entier”. Il s'agit tout d'abord de faire preuve d'honnêteté et de cohérence intellectuelle, en dénonçant toutes les aliénations dont les femmes sont victimes: lutter contre la culture de viol et par conséquent dénoncer l'omniprésence de la pornographie ; lutter contre la prostitution et contre les mères-porteuses, qui sont les deux faces d'un même marché des corps ; défendre la santé et l'autonomie des femmes également quand elles choisissent d'arrêter leur contraception chimique ; être intégralement “pro-choix” et donner à celles qui le veulent les moyens de garder l'enfant qu'elles portent ; défendre la dignité des salariées et des mères au foyer, etc. Le féminisme intégral considère la femme dans son entier: il n'évacue pas ses hormones et son utérus du champ politique, sous prétexte qu'ils seraient un facteur d'aliénation, ou en alléguant une égalité abstraite et désincarnée entre les sexes.

    Enfin, notre féminisme est intégral, parce que nous pensons qu'il faut transformer intégralement et radicalement les valeurs de notre société capitaliste, technocrate et concurrentielle, pour que les femmes puissent y trouver leur place sans avoir à se renier pour devenir des self-made men comme les autres.

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  • L’avortement des enfants en raison d’un handicap chez le fœtus est contraire à la Convention relative aux droits des personnes handicapées

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    ONU: non à l’avortement des enfants en raison d’un handicap chez le fœtus (source)

    Contraire à la Convention sur les droits des personnes handicapées

    « L’avortement des enfants en raison d’un handicap chez le fœtus est contraire à la Convention relative aux droits des personnes handicapées », déclare le Comité des droits des personnes handicapées des Nations Unies qui prend position contre l’avortement et l’euthanasie des personnes handicapées, dans cette déclaration, indique l’ECLJ.

    Comité des droits des personnes handicapées  – Genève

    Le Comité des droits des personnes handicapées des Nations unies a officiellement affirmé que l’avortement des enfants en raison d’un handicap chez le fœtus est contraire à la Convention relative aux droits des personnes handicapées.

    Alors qu’une pression importante s’exerce pour imposer la légalisation de l’avortement eugénique, le Comité des droits des personnes handicapées des Nations unies vient de déclarer dans un document officiel (http://www.ohchr.org/Documents/HRBodies/CCPR/GCArticle6/CRPD.docx) que « Les lois qui autorisent explicitement l’avortement en raison d’un handicap violent la Convention des droits des personnes handicapées (Art. 4,5 et 8). »

    Ce Comité poursuit en expliquant que ce type d’avortement est souvent basé sur des diagnostics erronés, et que « Même s’ils ne sont pas faux, cette affirmation perpétue le préjugé selon lequel le handicap serait incompatible avec une vie heureuse. »

    Par cette déclaration, le Comité des droits des personnes handicapées s’oppose frontalement au Comité des droits de l’homme qui a entrepris de réinterpréter le « droit à la vie » comme comprenant un droit à l’avortement « tout particulièrement lorsque (…) le fœtus présente des malformations mortelles ». Le Comité des droits des personnes handicapées demande le retrait de cette affirmation.

    La déclaration du Comité des droits des personnes handicapées est d’une grande importance. Elle rappelle, une nouvelle fois, la nécessité de s’opposer fermement à la tentation eugéniste qui repose sur le mépris de la faiblesse. Déjà, en 1947, les rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l’homme durent s’opposer à la tentative visant à permettre la « prévention de la naissance d’enfants handicapés mentalement » et d’enfants « nés de parents souffrant de maladie mentale ». La similitude de ces propositions avec l’idéologie nazie fut alors dénoncée.

    L’ECLJ se réjouit de cette déclaration qui va dans le sens de ses nombreuses interventions (https://eclj.org/eugenics/hrc/-leclj-dnonce-leugnisme-comme-un-racisme-scientifique?lng=fr) devant le Conseil des droits de l’homme. L’ECLJ continuera à dénoncer l’eugénisme prénatal ainsi que les avortements tardifs et à rappeler que les droits à la vie et aux soins doivent être garantis à toute personne.

    Le Comité des droits des personnes handicapées a également pris position contre un prétendu « droit à l’euthanasie » car, selon lui « cela perpétue les idées reçues selon lesquelles les personnes gravement handicapées souffrent et seraient plus heureuses mortes. » Comme les enfants à naître handicapés…

    L’ECLJ a également adressé un mémoire (https://eclj.org/abortion/un/remise-du-mmoire-?lng=fr) au Comité des droits de l’homme au soutien du droit à la vie, soutenu par plus de 130 000 personnes.

    L’ECLJ participera aux prochaines réunions du Comité des droits de l’homme à Genève les 27 octobre, 1er et 2 novembre.

    Nous vous invitons à signer cette pétition et à partager cette information autour de vous.

    Merci pour votre soutien !

    Mme Theresia Degener

    Présidente du Comité des droits des personnes handicapées.

    Pour signer la pétition:

    https://eclj.org/abortion/un/pour-la-protection-de-toute-vie-humaine?lng=fr

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    L’ECLJ est une organisation internationale non gouvernementale fondée en 1998 et dédiée à la promotion et la protection des droits de l’homme en Europe et dans le monde.

  • Le pape dénonce la tendance eugénique à supprimer les enfants à naître présentant quelque forme d’imperfection

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Le pape encourage le témoignage des personnes porteuses de handicap

    Congrès « Catéchèse et personnes porteuses de handicap » (Traduction intégrale)

    « Que les personnes porteuses de handicap puissent être elles-mêmes toujours plus catéchistes dans la communauté, y compris par leur témoignage, pour transmettre la foi de façon plus efficace. » C’est le vœu du pape François devant les participants au Congrès « Catéchèse et personnes avec handicap : une attention nécessaire dans la vie quotidienne de l’Eglise », promu par le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, le 23 octobre 2017. Il a condamné aussi « la tendance eugénique à supprimer les enfants à naître qui présentent quelque forme d’imperfection ».

    L’événement était organisé à l’occasion du 25e anniversaire de promulgation du Catéchisme de l’Eglise catholique, à Rome, du 20 au 22 octobre.

    Dans son discours, le pape a déploré « une vision souvent narcissique et utilitariste » qui conduit « à considérer les personnes avec handicap comme marginales, sans saisir en elles leur richesse humaine et spirituelle multiforme » et « une attitude de refus de cette condition, comme si elle interdisait d’être heureux et de se réaliser soi-même ».

    Il a souhaité que la catéchèse développe « des formes cohérentes pour que toute personne, avec ses dons, ses limites et ses handicaps, même graves, puisse rencontrer Jésus sur son chemin et s’abandonner à Lui avec foi ». En ce sens, il a mis en garde contre « l’erreur néo-pélagienne de ne pas reconnaître l’exigence de la force de la grâce qui vient des Sacrements de l’initiation chrétienne ».

    « Apprenons à dépasser la gêne et la peur qui parfois peuvent être éprouvées à l’égard des personnes porteuses de handicap, a exhorté le pape. Apprenons à chercher et aussi à “inventer” avec intelligence des instruments adéquats pour que le soutien de la grâce ne fasse défaut à personne. » Il a suggéré que la Liturgie dominicale les inclue.

    Discours du pape François

    Chers frères et sœurs,

    Je me réjouis de vous rencontrer, surtout parce qu’en ces jours vous avez affronté un thème de grande importance pour la vie de l’Eglise dans son œuvre d’évangélisation et de formation chrétienne : La catéchèse et les personnes porteuses de handicap. Je remercie Mgr Fisichella pour son introduction, le dicastère qu’il préside pour son service et vous tous pour votre travail en ce domaine.

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  • Chine et Vatican : le cardinal Parolin, un nouveau Casaroli?

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    De Claire Lesegretain sur le site du journal La Croix :

    Polémiques autour d’un éventuel accord entre la Chine et le Vatican

    Le Vatican et la Chine travailleraient en ce moment à la « normalisation » de leurs relations et un « accord » serait en négociation. Alors que son prédécesseur vient de sévèrement critiquer cette initiative, Mgr Michael Yeung, nouvel évêque de Hong Kong, défend, lui, les efforts de rapprochement du Saint-Siège avec Pékin.

    Le Vatican a longtemps eu une attitude de méfiance à l’égard du régime communiste chinois. Avec le pape François, la diplomatie vaticane semble avoir toutefois amorcé un virage : le Vatican désormais tente de signer un accord avec la Chine qui permettrait, entre autres, une reconnaissance réciproque entre les évêques de l’Association patriotique, choisis par Pékin, et ceux de l’Église clandestine. Or, ce virage n’est pas sans provoquer des crispations.

    La semaine dernière, le cardinal Joseph Zen, l’ancien évêque de Hong Kong (2002-2009) qui fut sous Jean-Paul II et Benoît XVI, l’interlocuteur privilégié sur ce dossier et un opposant virulent à Pékin, a sévèrement critiqué le numéro deux du Vatican, le cardinal Pietro Parolin. « J’ai dit au pape qu’il (le cardinal Parolin) a un esprit empoisonné. Il est très gentil, mais je n’ai pas confiance en cette personne. Il croit en la diplomatie, pas dans notre foi », a déclaré l’évêque émérite sur le site d’information catholique américain Crux.

    A LIRE : Pékin veut une Église catholique « indépendante » de Rome

    En juillet déjà, dans un entretien au magazine polonais Polonia Christiana, le cardinal Zen avait accusé le secrétaire d’État du Vatican d’être « dangereusement optimiste » et de chercher un accord avec le régime chinois « à tout prix ». Un accord qui serait « néfaste », selon lui, puisqu’il « permettrait à ce gouvernement communiste et athée de choisir les évêques ».

    Son propre successeur à la tête du diocèse de Hong Kong a pris la défense de la politique du pape et du secrétaire d’État dans leurs relations avec Pékin. « Je crois que le Saint-Père a de bonnes raisons de penser tous les jours à la manière de répandre l’Évangile en Chine, mais pas pour des fins politiques », a commenté Mgr Michael Yeung Ming-Chung, dimanche 22 octobre sur le même site Crux.

    Ne pas se lever contre un empire

    « Je ne crois pas que le Saint-Père veuille se rapprocher de la Chine par recherche de pouvoir politique », a également affirmé Mgr Yeung, en expliquant – à propos du combat du cardinal Zen contre Pékin – que « Jésus-Christ n’a jamais demandé à ses disciples de se lever contre l’Empire romain ».

    Selon Mgr Yeung, le pape fait « très bien de vouloir aplanir le chemin pour l’évangélisation de la Chine, puisque, ce pays ayant une population de 1,4 milliard d’habitants, si seulement 1 % de ceux-ci devenait catholique, leur nombre serait plus élevé qu’en Europe ». Or dans ce pays, rappelle-t-il, « il y a beaucoup de gens qui n’ont pas encore eu l’opportunité de recevoir l’Évangile ».

    L’évêque de Hong Kong estime, toujours dans cet entretien sur le site de Crux, qu’une bonne évangélisation « passe plus par le développement et la solidarité sociale que par la prédication de la doctrine et les avis des évêques. Nous sommes chargés par Dieu d’utiliser au mieux notre environnement pour s’entraider les uns les autres. Ne pas agir ainsi serait contraire à ce que le pape François a écrit dans Laudato Si. »