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Arrêtez de vous inquiéter, faites des bébés!
Du site "Pour une école libre au Québec" :
Peter Taalas, responsable du climat à l’ONU : «Arrêtez de vous inquiéter, faites des bébés.»
Texte de Ben Johnson traduit par Benoît Perrin.
Le changement climatique est peut-être un problème, mais il ne détruira pas le monde. C’est ce qu’affirme le chef de l’agence des Nations unies consacrée au climat. Il ajoute que les jeunes gens ne doivent pas arrêter d’avoir des enfants.. Selon lui, la rhétorique alarmiste des « catastrophistes et extrémistes » selon laquelle les bébés vont détruire la planète « ressemble à l’extrémisme religieux » et « fera peser un poids supplémentaire » sur les jeunes femmes en « provoquant de l’anxiété ».
Petteri Taalas n’est pas un « négationniste climatique ». Il est secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), l’agence spéciale de l’ONU sur la météo et le climat, qui compte 193 états membres. Le dernier rapport de l’OMM sur le climat mondial affirme qu’il existe des preuves de l’existence de facteurs anthropiques à l’origine des émissions de carbone. Cependant, il ne met pas en lumière de « lien causal » avec les catastrophes naturelles. L’avant-propos de Taalas a été suivi de déclarations du secrétaire général de l’ONU et du président de l’Assemblée générale de l’ONU. Et Taalas a récemment appelé à une « action urgente pour le climat ».
Cela rend ses paroles apaisantes d’autant plus significatives.
Le changement climatique causé par l’homme, dit Taalas, « ne sera pas la fin du monde. Le monde devient de plus en plus difficile. Dans certaines parties du globe, les conditions de vie se détériorent, mais les gens ont survécu dans des conditions difficiles. »
La véritable menace aujourd’hui, dit-il, vient de l’extrémisme environnemental malavisé, qui exige que les hommes apportent des changements radicaux à leur vie économique — et personnelle —, sous peine de devenir complices d’un génocide.
« Alors que le scepticisme climatique est devenu moins problématique, nous sommes maintenant contestés de l’autre côté », dit Taalas. « Ce sont des rabat-joie et des extrémistes. Ils profèrent des menaces. »
À titre d’exemple de propositions extrêmes, Taalas dit que ces militants « exigent zéro émission [de carbone] d’ici 2025 ».
Et leur foi rivalise avec celle du fanatique religieux le plus convaincu, affirme Taalas au journal financier finlandais Talouselämä (qui se traduit par « vie économique ») le 6 septembre (traduction anglaise ici).
« Les rapports du GIEC [Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat] ont été lus de la même manière que la Bible. Vous essayez de trouver certains éléments ou sections à partir desquels vous essayez de justifier vos opinions extrêmes. Cela ressemble à l’extrémisme religieux », dit Taalas.
Cet environnement polarisé a un impact négatif sur la santé mentale des jeunes, en particulier les femmes qui veulent avoir des enfants.
« L’atmosphère créée par les médias a provoqué de l’anxiété. L’idée la plus récente est que les enfants sont une chose négative. Je m’inquiète pour les jeunes mères, qui sont déjà sous pression. Cela ajoute un poids supplémentaire sur leurs épaules. »Lien permanent Catégories : Actualité, Débats, environnement, Ethique, Famille, Jeunes, Politique, Société 0 commentaire -
La semaine rouge pour donner une voix aux chrétiens persécutés
De RCF :
La semaine rouge pour donner une voix aux chrétiens persécutés
Présentée par Dorien Van Gompel
AIDE À L'EGLISE EN DÉTRESSE
VENDREDI 22 NOVEMBRE À 19H00
DURÉE ÉMISSION : 30 MIN
Les institutions religieuses sont fréquemment détruites par la violence et la haine, comme le pillage récent d’une église paroissiale à Santiago du Chili. L’AED apporte sa plus grande aide à la reconstruction dans les zones de crise car l’Église est le cœur de la vie de foi. Ainsi, la fondation s’est engagée dans une nouvelle phase de rénovation des infrastructures ecclésiales en Irak et encourage l’illumination en rouge de milliers d’églises lors de la Semaine Rouge du 20 au 27 novembre pour donner une voix aux chrétiens persécutés dans le monde.
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Depuis l’accord entre la Chine et le Vatican, la persécution n’a pas diminué, au contraire, elle s’est aggravée
De Michel Janva sur le Salon Beige :
Chine : vers la persécution générale des catholiques
L’Eglise catholique chinoise a-t-elle changé depuis l’accord conclu entre la Chine et le Vatican ? Lio Ruohan – nom de plume d’un opposant au régime communiste, inquiet pour la situation des catholiques dans le pays – livre sa réponse le 5 novembre, dans les colonnes d’Asianews, l’agence officielle de l’Institut pontifical des missions étrangères (PIME).
« A ce jour, le gouvernement chinois promeut la sinisation, la soumission à la culture chinoise d’expressions religieuses, qui ressemble beaucoup à la politique de l’empereur Kangxi au moment de la controverse rituelle chinoise [au début du XVIIIe siècle].
« Toutes les religions, en particulier les catholiques et les protestants, doivent obéir à cette politique et la respecter. Dans la province du Fujian, l’archidiocèse de Fuzhou est confronté à la persécution et à la violence : presque toutes les églises appartenant à l’Eglise dite “souterraine” ont été fermées, en particulier à Fuqing.
« Le gouvernement continue de forcer les « prêtres souterrains » à adhérer à l’Association patriotique. Déjà, Pie XII – dans son encyclique Ad Apostolorum Principis – enseignait que cette association avait pour but de pousser progressivement les catholiques à embrasser les fondements du matérialisme athée, à renier Dieu et à rejeter les principes de la vraie religion. « Aujourd’hui encore, cette association est considérée comme contraire à la doctrine catholique et à la conscience des gens ».
« Dans la province du Jiangxi, des actes de persécution ont été perpétrés, en particulier dans le diocèse de Yujiang. « Les représentants des autorités locales ont à plusieurs reprises fait irruption dans les églises lors des offices, afin d’en exfiltrer par la force les enfants et les jeunes de moins de 18 ans. « Partout en Chine, l’interdiction de procurer une instruction religieuse publique aux enfants de moins de 18 ans est désormais effective ».
« Pour parvenir à ses fins, le gouvernement se bat à la fois contre les communautés officielles et souterraines, même si les plus touchées sont les secondes. Le gouvernement a également contraint par la force des prêtres non officiels à quitter le ministère et leurs paroisses.
« Les maisons privées peuvent désormais être considérées comme des “lieux de culte illégaux”, de sorte que les catholiques risquent des amendes et des peines de prison s’ils s’y rassemblent.
« Certains ont pu croire que la persécution dans le Jiangxi et le Fujian a été facilitée par le fait que les catholiques y sont en nette minorité. (…) Mais à l’heure actuelle, les nouvelles réglementations sont appliquées dans tout le pays, même dans des endroits comme le Hebei et le Shanxi, où les catholiques représentent un pourcentage non négligeable de la population ».
« Depuis l’accord sino-vatican, la persécution n’a pas diminué, au contraire, elle s’est aggravée. Le gouvernement continue à rêver comme s’il était à l’époque de la dynastie Qing : l’autorité du pape doit être sous l’ombre de l’empereur ; l’Eglise fait partie des structures de l’Etat et doit obéir à l’autorité du pouvoir politique.
« Le gouvernement pense que le christianisme constitue un corps étranger et, par voie de conséquence, un élément potentiellement dangereux. Si les chrétiens veulent vivre en Chine, ils doivent accepter les principes de la sinisation. Le but est de forcer les chrétiens, catholiques et protestants, à accepter l’autorité de l’Etat au-dessus de Dieu et de la foi.
« Le Parti communiste chinois (PCC) sait que les religions ne peuvent être détruites du jour au lendemain. Ceci apparaît de façon évidente dans un document du Comité central du PCC de 1982 qui déclarait : “quiconque pense qu’avec la mise en place d’un système socialiste comportant un certain degré de progrès économique et culturel, les religions mourront à court terme, manque de réalisme. Ceux qui s’appuient sur des décrets administratifs ou d’autres mesures coercitives pour effacer les pensées et les pratiques religieuses privées sont encore plus éloignés d’une vision marxiste fondamentale de la question religieuse. Ils ont complètement tort et produisent des dégâts considérables” ».
« En pratique, la soi-disant sinisation consiste en une nouvelle tentative de soumettre toutes les religions, en leur faisant accepter l’idéologie communiste et en les poussant à abandonner leur foi. Nous devrions tirer les leçons de l’histoire ».
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Le Christ Roi de l'Univers
sur Homelies.fr (archive 2007)
En ce dernier dimanche du temps ordinaire, nous célébrons la solennité de Jésus-Christ roi de l’univers. Cette fête fut instaurée par le pape Pie XI le 11 décembre 1925 par l’encyclique « Quas Primas » pour « ramener et consolider la paix par le règne du Christ ».
Les textes de la liturgie présentent plusieurs aspects de cette réalité. Le second livre de Samuel (1ère lecture) parle de l’unification de toutes les tribus d’Israël qui reconnaissent l’autorité royale de David comme dérivant de celle de Dieu. Le Psaume 121 (122), quant à lui, reconnaît Jérusalem, le trône de David, comme le point d’union de ces mêmes tribus pour adorer le Seigneur : « Jérusalem, te voici dans tes murs : ville où tout ensemble ne fait qu'un ! C'est là que montent les tribus, les tribus du Seigneur. C'est là qu'Israël doit rendre grâce au nom du Seigneur. C'est là le siège du droit, le siège de la maison de David ».
L’évangile présente de son côté une image de roi en net contraste avec celle qui ressort des lectures précédentes. Jésus, objet de dérision et de mépris, meurt sur la croix comme un criminel et l’écriteau qui est cloué au-dessus de lui et qui le désigne comme « roi des Juifs » n’y change rien !
C’est la deuxième lecture, extraite de la lettre de saint Paul aux Colossiens, qui nous donne la clef pour entrer dans ce mystère de la mort en croix du Christ comme sommet de la révélation de sa royauté sur l’univers. Il est capital de remarquer que l’apôtre des nations nous présente dans ce passage le règne universel du Christ à travers sa mort sur la croix en termes de réconciliation, de rédemption, de pardon des péchés et de paix : « Car Dieu a voulu que dans le Christ toute chose ait son accomplissement total. Il a voulu tout réconcilier par lui et pour lui, sur la terre et dans les cieux, en faisant la paix par le sang de sa croix ».
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Quand l'humoriste Jean-Marie Bigard fait don de 300.000 euros pour sauver un enfant malade du cancer
Du site de Valeurs Actuelles :
Quand Bigard a donné 300 000 euros pour sauver un malade du cancer
Vendredi 22 novembre 2019
Invité de la chaîne KTO, l’humoriste a témoigné d’un épisode méconnu de sa vie.
C’est une facette du personnage qu’on ne connaissait pas. Invité de l’émission Une nuit au monastère le 16 novembre dernier, sur la chaîne catholique KTO, l’humoriste Jean-Marie Bigard, surtout réputé pour son langage fleuri et ses blagues en dessous de la ceinture, a livré un témoignage bouleversant au présentateur Charles Mercier.
L’enfant a guéri de son cancer
En effet, celui qui figure sur la liste de Marcel Campion pour les prochaines élections municipales a révélé qu’il avait fait un don de 300 000 euros à un enfant malade afin qu’il puisse guérir. Tout commence lorsqu’il apprend que la concierge portugaise de son immeuble a un fils atteint d’un cancer de la gorge. Ruiné à l’époque, il se tourne vers une connaissance pour lui emprunter de l’argent. « Mais pourquoi tu vas donner de l’argent à cet homme que tu ne connais pas ? », lui demande l’homme. « Parce qu’il a tapé à ma porte », répond l’humoriste. Finalement, cette connaissance lui prête les 300 000 euros nécessaires. Trois mois après ce geste, le fils de la concierge l’appelle et lui dit « J’ai une rémission de mon cancer », raconte Jean-Marie Bigard, les larmes aux yeux.
Coup du destin, une semaine après cette bonne action, l’humoriste signe un contrat publicitaire qui lui rapporte… 400 000 euros. « Toutes mes actions me sont rendues à chaque fois. Je suis riche de ce que je donne. Je suis attentif. Je sais que derrière chaque chaise, chaque buisson, dans ton lit, il y a Dieu. Donc je fais attention », confie-t-il alors à la chaîne.