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  • Belgique : un retour des messes avant 2021?

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    Publiée le 2 décembre, une carte blanche réclamant la reprise du culte en Belgique a réuni plus de 10.000 signatures en à peine deux jours

    La veille, les évêques de Belgique demandaient au gouvernement une concertation sur un retour des célébrations religieuses publiques.

    Le 7 décembre, sur le site « Cathobel », le Père Tommy Scholtes, s.j., (porte-parole francophone de la Conférence des évêques de Belgique) et l’abbé Benoît de Baenst, (co-auteur de la carte blanche) ont échangé leurs points de vue sur cette question qui anime le monde catholique belge. Le débat était présenté par Manu Van Lier :

    La question reste posée de savoir si la conviction de la conférence épiscopale, interlocuteur naturel des autorités gouvernementales, pèsera au moins le même poids que celle du lobby des coiffeurs dont on dit qu’ils pourraient obtenir gain de cause le 18 décembre.

    Entretemps les signatures au bas de la carte blanche adressée au Premier Ministre approcheront bientôt le nombre de 15.000…

    Ref. un retour des messes avant 2021?

    JPSC

  • Le pape n'a pas manqué son rendez-vous du 8 décembre place d'Espagne

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    Le Pape en prière devant la colonne de l'Immaculée Conception

    De Vatican News :

    Immaculée Conception: le Pape confie le monde à la Vierge Marie

    En ce 8 décembre, le Saint-Père s’est finalement rendu sur la Place d’Espagne au pied de la colonne de l’Immaculée, puis à la Basilique de Sainte Marie Majeure où il a célébré la messe.

    Il y a quelques jours, la Salle de presse du Saint-Siège avait informé que le Pape François ne se rendrait pas sur la Place d’Espagne cette année pour éviter des rassemblements propices à la propagation du virus. Mais le choix d’un horaire matinal a finalement permis à l’évêque de Rome ne de pas déroger à cette belle tradition.

    C’est donc aux aurores  et sous une pluie battante qu’il s’est rendu devant la colonne de l’Immaculée Conception et a déposé un bouquet de roses blanches à ses pieds, précise un communiqué de la Salle de presse du Saint-Siège. Durant cet acte de dévotion privé, il s’est «tourné vers elle en prière, afin qu’elle veille avec amour sur Rome et ses habitants, et lui a confié tous ceux qui, dans cette ville et dans le monde, sont affligés par la maladie et le découragement».

    Vers 7h15, après avoir quitté la Place d’Espagne sous les applaudissements des pompiers présents, François a gagné la Basilique de Sainte Marie Majeure où il s’est recueilli en prière devant l’icône de la «Salus Populi Romani» (Salut du peuple romain), avant de célébrer la messe dans la chapelle de la Nativité.

    La vénération de la Vierge, place d’Espagne, le 8 décembre se déroule d’habitude dans l’après-midi, selon une tradition romaine qui remonte à la moitié du XXe siècle. Le Pape Pie XII avait fait déposer des fleurs au pied de la colonne de l’Immaculée Conception dans les années 1950. Cette œuvre de l’architecte Luigi Poletti (1792-1869) inaugurée en 1857, est un cadeau de Ferdinand II des Deux-Siciles au Pape Pie IX, au terme d’un litige entre le Royaume de Naples et le Saint-Siège.

    En 1958, le Pape Jean XXIII se rendit à son tour place d’Espagne, comme le firent après lui, chaque année, tous ses successeurs au siège de Pierre.

  • Il est prophétique et impérieux de défendre la liberté de culte

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    De Monseigneur Marc Aillet, évêque de Lescar, Bayonne et Oléron :

    Il est prophétique et impérieux de défendre la liberté de culte

    Editorial de Mgr Marc Aillet pour la revue diocésaine "Notre Eglise" de décembre 2020

    Nous vivons une situation inédite qui ne laisse pas d’inquiéter. Sans doute traversons-nous une crise sanitaire sans précédent, pas tant par l’ampleur de l’épidémie que par sa gestion et son impact sur la vie des personnes. La peur, qui s’est emparée de beaucoup, est entretenue par le discours anxiogène et alarmiste des pouvoirs publics, relayé en boucle par la plupart des grands médias. Il en résulte une difficulté croissante à réfléchir, un manque de recul évident par rapport aux événements, un consentement quasi généralisé des citoyens à la perte de libertés pourtant fondamentales. Au sein de l’Eglise, on observe des réactions pour le moins inattendues : ceux qui dénonçaient naguère l’autoritarisme de la Hiérarchie et contestaient systématiquement son Magistère, en particulier en matière de morale, se soumettent aujourd’hui sans sourciller à l’Etat, semblant perdre tout sens critique, et s’érigent en moralisateurs, culpabilisant et dénonçant sans appel ceux qui osent poser des questions sur la doxa officielle ou défendre des libertés fondamentales. La peur n’est pas bonne conseillère : elle conduit à des attitudes inconsidérées, elle monte les gens les uns contre les autres, elle génère un climat de tension, voire de violence. Nous pourrions bien être au bord de l’explosion !

    Voir, juger, agir : ces trois étapes, bien connues de l’Action catholique et présentées par le Pape saint Jean XXIII, dans son encyclique Mater et Magistra, comme caractéristiques de la réflexion sociale de l’Eglise, pourraient bien éclairer la situation de crise que nous traversons.

    Voir, c’est-à-dire ouvrir les yeux sur la réalité dans son intégralité et cesser de rétrécir le point de vue à la seule épidémie. Il y a certes l’épidémie de la Covid-19 qui a causé, il est vrai, surtout lors de la « première vague », des situations dramatiques et un certain épuisement des personnels soignants. Mais, avec le recul, comment ne pas en relativiser la gravité par rapport à d’autres détresses qui sont trop souvent passées sous silence. Il y a d’abord les chiffres, que l’on présente comme révélateurs de la gravité inédite de la situation : après le décompte quotidien des décès lors de la « première vague », c’est l’annonce quotidienne des cas dits « positifs », sans que l’on puisse faire le tri entre ceux qui sont malades et ceux qui ne le sont pas. Ne faudrait-il pas comparer avec d’autres pathologies aussi graves et plus mortelles, dont on ne parle pas et dont les protocoles ont pu être ajournés, pour cause de Covid-19, avec parfois des aggravations fatales ? En 2018, on dénombrait 157000 décès pour cause de cancer en France ! On a mis du temps à communiquer sur le traitement inhumain qui a été imposé dans les EHPAD aux personnes âgées, enfermées, parfois à clé, dans leur chambre, avec interdiction de visite des familles : les témoignages abondent sur les perturbations psychologiques, voire les décès prématurés de nos aînés. On parle peu de l’augmentation sensible des états dépressifs chez des sujets qui n’étaient pas prédisposés : les hôpitaux psychiatriques sont ici ou là surchargés, les salles d’attente des psys encombrées, signe que la santé mentale des Français se dégrade de manière inquiétante, ce que le Ministre de la santé vient de reconnaître publiquement. On a dénoncé un risque d’« euthanasie sociale »,  quand on estime que 4 millions de nos concitoyens sont dans une situation d’extrême solitude, sans compter le million de Français supplémentaires qui, depuis le premier confinement, sont passés en-dessous du seuil de pauvreté. Et que dire des PME, des petits commerçants étranglés qui seront condamnés à déposer le bilan ? Parmi eux, on compte déjà des cas de suicides. Et les bars et restaurants, qui avaient pourtant consenti à des protocoles sanitaires drastiques. Et l’interdiction des célébrations cultuelles, même avec des mesures sanitaires raisonnables, remisées au rang des activités « non essentielles » : c’est du jamais vu en France, sauf à Paris sous la Commune !

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  • Un voyage pontifical en Irak en mars prochain

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    De Massimiliano Menichetti sur Vatican News :

    Le Pape reprend ses voyages avec l’Irak en mars 2021

    Ce sera le premier voyage du Pape depuis novembre 2019. L’annonce en a été faite par la Salle de presse du Saint-Siège, lundi 7 décembre. Le Pape François visitera cinq lieux irakiens, Bagdad, la plaine d’Ur, Erbil, Mossoul et Qaraqosh, du 5 au 8 mars 2021.

    Un déplacement de quatre jours en Irak. Après 15 mois d’interruption en raison de la pandémie, le Souverain pontife reprend exceptionnellement ses voyages apostoliques.

    «Accueillant l'invitation de la République d'Irak et de l'Église catholique locale, le Pape François effectuera un voyage apostolique dans ce pays du 5 au 8 mars 2021, visitant Bagdad, la plaine d'Ur liée à la mémoire d'Abraham, la ville d'Erbil, ainsi que Mossoul et Qaraqosh dans la plaine de Ninive. Le programme du voyage sera publié ultérieurement, en tenant compte de l'évolution de la crise sanitaire mondiale».

    La proximité à un pays martyrisé

    Ce voyage représente résolument un geste concret de proximité à toute la population de ce pays martyrisé. François avait clairement exprimé son intention de visiter l’Irak le 10 juin 2019, lors de l'audience aux participants à la Rencontre des œuvres d'aide aux églises orientales, la Roaco. 

    «Une pensée récurrente m'accompagne en pensant à l'Irak- avait-il déclaré, partageant sa volonté d'y venir en 2020- et souhaitant que le pays «puisse regarder vers l’avant à travers la participation pacifique et partagée à la construction du bien commun de toutes les composantes – y compris religieuses – de la société, et ne retombe pas dans les tensions venant des conflits jamais éteints des puissances régionales».

    Préserver la présence historique des chrétiens

    Une possibilité qui est apparue de plus en plus concrète, lorsque le 25 janvier 2020, le Pape a reçu au Vatican, Barham Salih, président de la République d'Irak. Le chef de l'État irakien avait également rencontré le cardinal-Secrétaire d'État, Pietro Parolin, et Mgr Paul Richard Gallagher, Secrétaire pour les Eelations avec les États. Les défis du pays avaient été évoqués, comme celui de «favoriser la stabilité et le processus de reconstruction, en encourageant la voie du dialogue et la recherche de solutions adéquates en faveur des citoyens et dans le respect de la souveraineté nationale», soulignait une note de la Salle de Presse du Saint-Siège,  où «l'importance de préserver la présence historique des chrétiens» et «la nécessité de leur garantir la sécurité et une place dans l'avenir» du pays, figuraient au centre.

    Les chantiers de la paix, la sécurité et la stabilité

    Il y avait en Irak avant 2003, l'année du conflit qui a conduit à la chute de Saddam Hussein, 1 à 1,4 million de chrétiens. L'horreur des guerres successives puis l'occupation de la plaine de Ninive par le groupe État islamique, entre 2014 et 2017, les ont réduites à environ 300-400 000. Le président Salih a souligné à plusieurs reprises la valeur des chrétiens et leur rôle dans la construction, tout comme le Premier ministre, Mustafa Al-Kazemi, qui a invité les chrétiens, qui ont fui l'Irak en raison de la violence, à revenir pour contribuer à la reconstruction.

    Cependant, les chantiers de la paix, de la sécurité et de la stabilité sont toujours ouverts. La crise économique, le chômage, la corruption et la tragédie des quelques 1,7 million de personnes déplacées à l'intérieur du pays mettent les projets de développement à rude épreuve. L'Unicef estime que plus de 4 millions de personnes ont besoin d'une aide humanitaire, dont la moitié sont des enfants. Dans ce contexte, où les hôpitaux et les médicaments font défaut, la pandémie de Covid-19 a tué des milliers de personnes.

    François réalise le rêve de Jean-Paul II

    En première ligne, sur tous les fronts, l'Église locale attend maintenant l'arrivée du Successeur de Pierre qui mettra en œuvre le projet, pensé en 2000 par Saint Jean-Paul II. «Le Pape François est un homme ouvert, un chercheur de paix et de fraternité. Tout le monde en Irak, chrétiens et musulmans, l'estime pour sa simplicité et sa proximité», déclarait le cardinal Louis Raphaël Sako, patriarche de Babylone des Chaldéens, à l'agence Sir il y a un an. «Ses paroles touchent le cœur de tous, car elles sont celles d'un pasteur. C'est un homme qui peut apporter la paix. Plusieurs millions de musulmans ont suivi la visite du Pape à Abou Dhabi. Il en sera de même en Irak», ajoutait-il.

    L’ Irak, dans la plaine d'Ur des Chaldéens, devait être la première étape du pèlerinage jubilaire de Jean-Paul II pour l'an 2000. Le voyage du Pape polonais était prévu du 1er au 3 décembre 1999. Mais ce projet ne s'est pas concrétisé, car Saddam Hussein, après des négociations de plusieurs mois, avait décidé d'un report. Plus de 20 ans plus tard, le rêve de Jean-Paul II devrait donc se réaliser pour son second successeur.

  • A 20 ans, ils suivent le Christ

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    De KTO :

    Dans le monde d'aujourd'hui, quatre jeunes, de trajectoire différente, ont décidé de suivre le Christ et d'en faire le centre de leur vie. Agnès l'étudiante en droit, Ambroise le séminariste, Adrien le jeune professionnel et Jeanne la postulante religieuse. Ils évoquent leur foi dans le monde d'aujourd'hui. Ils nous parlent de leurs difficultés pour suivre Jésus dans un monde éloigné de Dieu. Ils nous font part de leur « combat » pour vivre selon l'Evangile et partager leur foi.Ils nous racontent leur rencontre avec le Christ, leur engagement dans l'Eglise, leur vie de prière, leurs projets et leurs problèmes. Ils nous font partager leurs doutes et aussi leur joie de suivre Jésus. À 20 ANS, ils suivent le Christ aujourd'hui - Une coproduction KTO/ZORN PRODUCTION 2020 - Réalisée par Jean-Baptiste Farran

  • Le 150ème anniversaire de la proclamation de saint Joseph comme patron de l'Eglise universelle

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Le 8 décembre 1870, S. Joseph est proclamé patron de l’Église universelle

    Et il y a 30 ans, publication de Redemptoris Custos par Jean-Paul II

    On célèbre donc, ce 8 décembre 2020 le 150e anniversaire de cette proclamation, au moment où l’Eglise et le monde traversent une autre période critique notamment en raison de la pandémie.

    En 2019, on a fêté les 30 ans de la publication de l’exhortation apostolique de saint Jean-Paul II sur saint Joseph, Redemptoris Custos : le Gardien du Rédempteur.

    Le p. Jan Pelczarski, supérieur général des Oblats de saint Joseph, fondés à Asti en 1878 par saint Joseph Marello, rappelle ces deux anniversaires dans un entretien publié par le quotidien catholique italien Avvenire (Enrico Lenzi), le 5 décembre 2020 (avec une traduction de Zenit , Hélène Ginabat).

    « Nous traversons un temps marqué par la crise de la foi en Dieu, par la fragilité à laquelle sont exposées les familles et par diverses formes de pauvreté. L’espérance est que notre engagement et l’intercession du patron de l’Église universelle puisse aider à renouveler l’esprit de foi et à créer un monde plus juste et fraternel », déclare le p. Pelczarski.

    Une simplicité fascinante

    Il cite les encouragements du pape François à sa Congrégation: « Nous trouvons également un stimulant dans les paroles du pape François qui nous a dit, après notre Chapitre général, à l’audience du 30 août 2018 : « J’aime saint Joseph, il est si “puissant” ! Depuis plus de quarante ans, je récite une prière que j’ai trouvée dans un vieux missel français, qui dit de saint Joseph : “ … dont la puissance sait rendre possibles les choses impossibles“. Le pouvoir de saint Joseph. Jamais, jamais il n’a dit non. Nous devons y puiser notre courage ». »

    Un congrès a été organisé le week end passé par les Instituts religieux qui s’inspirent de saint Joseph, de façon à « approfondir une lecture christocentrique de sa figure et inviter à invoquer son patronage de celui qui, à son époque, savait accompagner Jésus avec un amour paternel et prendre soin de lui ».

    Le p. Tarcisio Stramare, mort cette année de covid-19, disait que « saint Joseph est très aimé mais peu connu »: c’est un bibliste insigne et parmi les plus grands experts de saint Joseph, qui « constatait la réticence d’une certaine théologie vis à vis du Gardien du Rédempteur »: « Dans sa vaste production théologique, il faisait émerger une figure de saint Joseph d’une simplicité fascinante et capable d’interpeller également le croyant d’aujourd’hui. Il ne se lassait pas de souligner le fait que sa vocation se cache dans la lumière du mystère du Verbe incarné et entre les quelques lignes de l’Évangile qui, au passage, tracent les traits essentiels de sa personnalité spirituelle. »

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  • L'Immaculée Conception de la Vierge Marie; catéchèses de Jean-Paul II (feuillet pour le temps du confinement)

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