Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Interdite de communier à San Francisco, Nancy Pelosi reçoit la communion à Saint-Pierre

    IMPRIMER

    De Hannah Brockhaus sur Catholic News Agency :

    Nancy Pelosi aurait reçu la communion lors de la messe papale.

    29 juin 2022

    La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, aurait reçu la communion lors d'une messe avec le pape François au Vatican mercredi. Pelosi a pris la communion, selon des sources présentes à la messe, a rapporté Crux le 29 juin. L'Associated Press, citant deux témoins, a rapporté que Mme Pelosi était assise dans la section réservée aux diplomates et qu'elle a communié avec les autres participants. 

    En mai, Pelosi s'était vu interdire de recevoir la communion dans son diocèse d'origine, l'archidiocèse de San Francisco. L'archevêque de San Francisco, Salvatore Cordileone, a déclaré que Mme Pelosi ne devrait pas être admise à la communion, ni se présenter pour recevoir l'Eucharistie, tant qu'elle n'aura pas publiquement répudié son soutien à l'avortement.

    Mme Pelosi, qui est à Rome pour des vacances en famille, a assisté à la messe du pape François pour la solennité des saints Pierre et Paul dans la basilique Saint-Pierre. Le 20 mai, Mgr Cordileone a déclaré que la décision d'interdire la communion à Mme Pelosi était "purement pastorale et non politique" et qu'elle avait été prise après que Mme Pelosi, qui s'est décrite comme une "fervente catholique", eut repoussé à plusieurs reprises les efforts qu'il avait déployés pour la contacter afin de discuter de son action en faveur de l'avortement.

    Le pape François a rencontré Mme Pelosi au Vatican en octobre de l'année dernière.

  • La lettre apostolique Desiderio desideravi : un aveu d'échec

    IMPRIMER

    Du blog Rorate Caeli, ce commentaire de 'Desiderio desideravi' :

    Lettre apostolique Desiderio desideravi : un aveu d'échec

    "Je ne vois pas comment il est possible de dire que l'on reconnaît la validité du Concile - bien que je m'étonne qu'un catholique puisse prétendre ne pas le faire - et en même temps ne pas accepter la réforme liturgique née de Sacrosanctum Concilium..." (Desiderio desideravi, 31) C'est ce qu'écrit le pape François dans sa lettre apostolique Desiderio desideravi, publiée aujourd'hui, en la solennité des saints Pierre et Paul, qui constitue un nouvel indice - s'il en fallait encore un ! - que la vision généreuse et tournée vers l'avenir de Benoît XVI a été remplacée par une ignorance avare et insulaire qui se fait passer pour "l'écoute, le dialogue et la participation". De façon remarquable, le même jour où il réaffirme Traditionis custodes, le Pape avait ceci à dire dans son homélie du matin : 

    "Le Synode que nous célébrons aujourd'hui nous appelle à devenir une Église qui se lève, qui n'est pas repliée sur elle-même, mais capable d'aller de l'avant, en laissant derrière elle ses propres prisons et en partant à la rencontre du monde, avec le courage d'ouvrir les portes... Une Église sans chaînes ni murs, dans laquelle chacun peut se sentir accueilli et accompagné, une Église où l'on cultive l'écoute, le dialogue et la participation sous la seule autorité de l'Esprit Saint. Une Eglise libre et humble, qui se "lève vite" et qui ne tergiverse pas devant les défis du temps présent. Une Église qui ne s'attarde pas dans son enceinte sacrée, mais qui est animée par l'enthousiasme pour l'annonce de l'Évangile et le désir de rencontrer et d'accueillir tout le monde. N'oublions pas ce mot : tous. Tous ! Allez aux carrefours et amenez tout le monde, l'aveugle, le sourd, le boiteux, le malade, le juste et le pécheur : tout le monde ! Cette parole du Seigneur doit continuer à résonner dans nos cœurs et dans nos esprits : dans l'Église, il y a une place pour tous. Souvent, nous devenons une Église aux portes ouvertes, mais uniquement pour renvoyer les gens, pour les condamner. Hier, l'un d'entre vous m'a dit : " Ce n'est pas le moment pour l'Église de renvoyer, c'est le moment d'accueillir ". "Ils ne sont pas venus au banquet..." - allez donc au carrefour. Amenez tout le monde, tout le monde ! "Mais ce sont des pécheurs..." - Tous !" (François, Homélie, 29 juin 2022)

    Oui, une " Église pour tous "... sauf, bien sûr, pour ceux qui aiment le rite romain traditionnel. Car il est clair comme de l'eau de roche que François ne comprend pas pourquoi nous chérissons et désirons l'usus antiquior ; pire encore, il ne se soucie même pas d'essayer de comprendre. Il est complètement et totalement indifférent. Nous ne sommes que des "rigides", des "restaurateurs", des "esprits fermés", des "idéologues"... enfin, nous connaissons tous la chanson maintenant. Les coups vont continuer jusqu'à ce que le moral s'améliore ! Et à la fin de sa lettre, François écrit plutôt ironiquement : "Abandonnons nos polémiques pour écouter ensemble ce que l'Esprit dit à l'Eglise. Sauvegardons notre communion. Continuons à nous étonner de la beauté de la liturgie" (DD 65). De la part du Pape qui a relancé les guerres liturgiques avec enthousiasme, tout ceci est profondément insultant.

    Mais ces insultes constantes et ce manque de "dialogue" ont d'autres ramifications sérieuses en ce qui concerne la compréhension apparente de Vatican II par le Pape. Comme nous le voyons ci-dessus dans le DD 31, il (ou est-ce la main du ghostwriter Grillo ?) semble travailler sous l'impression que les réformes liturgiques post-conciliaires sont absolument identiques aux intentions des Pères du Concile, et donc au Concile lui-même. À tout le moins, on tente de convaincre tout le monde de cette identité en la déclarant, dans un esprit purement positiviste.

    Lire la suite

  • Une autre élue MR approuve la décision de la Cour Suprême des USA sur l'avortement

    IMPRIMER

    De M.L. sur le site de la Dernière Heure :

    Après Frédéric Petit, une autre élue MR approuve la décision de la Cour Suprême des USA sur l'avortement : "Chaque enfant est un être humain dès sa conception"

    Marie Courtoy (élue MR à Koekelberg) a refusé de voter la motion proposée en urgence par la conseillère communale Ornela Prifti (PS), lundi soir en conseil communal. Cette motion visait à "mettre en place un rempart constitutionnel pour le droit à recourir à l’IVG et protéger la liberté fondamentale des femmes de disposer de leur corps". Elle confirme sa position à La DH.

    La scène s'est déroulée lundi soir, lors du conseil communal. La motion visait à "mettre en place un rempart constitutionnel pour le droit à recourir à l'IVG et protéger la liberté fondamentale des femmes de disposer de leur corps". L'urgence était motivée par le fait que "la révocation du droit à l'avortement par la Cour suprême des Etats-Unis, ce 24 juin, peut engendrer en termes de renforcement pour les mouvements anti-avortement et conservateurs à travers le monde et plus particulièrement au sein de notre pays. Certains d'entre eux, des responsables politiques, se sont exprimés ce week-end sur le soutien à apporter à cet arrêt". Par ailleurs, "même si en Belgique, ce droit est consacré depuis plus de 30 ans, nos acquis restent malheureusement extrêmement fragiles, et il est urgent de se prémunir au mieux de telles attaques frontales qui reviendraient à dénier aux femmes leur autonomie de choix et la liberté fondamentale des femmes de disposer de leur corps".

    "Je suis tout à fait contre l'avortement en général"

    L'objectif de la majorité était ici de porter cette garantie devant les gouvernement et parlement fédéral. La motion demande, entre autres, de "protéger la vie, la santé et la liberté fondamentale des femmes de disposer de leur corps en mettant en place un rempart constitutionnel pour garantir le droit à l'interruption volontaire de grossesse ; de réunir une série d'experts et de spécialistes de la Constitution pour identifier comment ancrer cette liberté fondamentale ; de mener des réflexions afin que l'avortement soit abordé dans un contexte de santé publique, de contraception, d'éducation sexuelle, avec pour objectif d'arriver à une condition de la femme pleine et entière ; de promouvoir des dispositifs favorisant la formation des médecins pratiquant l'IVG, de sensibiliser les universités du pays à promouvoir cette formation pour les futurs acteurs de première ligne et d'approfondir l'information systématique de la population, notamment, des jeunes, sur le droit à la contraception et à l'IVG et de plaider qu'au niveau européen, le droit des femmes à disposer de leur corps soit reconnu comme un droit fondamental nécessaire à l'adhésion d'un pays à l'Union européenne".

    Marie Courtoy n'a jamais caché son opposition ferme à l'avortement. "J'estime que chaque enfant est un être humain dès sa conception", explique-t-elle à La DH. "En effet, je suis tout à fait contre l'avortement en général. Il s'agit d'une conviction personnelle et scientifique que j'assume sans aucun problème. Chacun a droit à la vie. Je comprends et valide la position de la Cour Suprême des Etats-Unis. Elle annule juste un droit", poursuit celle qui reconnaît bien évidemment "le droit des femmes. Je suis en faveur de mesures d'accompagnement. Il faut aider toutes les personnes en situation de détresse mais autrement que par l'avortement."

    Lors de l'introduction de cette motion en urgence, le MR a demandé une suspension de séance. "C'est logique, cette motion ne figurait pas à l'ordre du jour. Mon groupe politique n'a pas spécialement les mêmes idées. Mais je n'ai reçu aucune pression de mon groupe." La libérale estime enfin que ce genre de débat n'a pas sa place dans un conseil communal.

  • Les néo-chrétiens de gauche s’organisent en Belgique

    IMPRIMER

    De Théo Moy sur le site du journal La Croix :

    Embryonnaires mais déterminés, les néo-chrétiens de gauche s’organisent en Belgique 

    Enquête 

    Du 29 au 31 juillet, une soixantaine de chrétiens attachés à la justice sociale se réunissent à Beauraing, en Belgique. Une université d’été qui intervient alors que des initiatives de jeunes croyants plus critiques du « système capitaliste » émergent ces dernières années, souvent encouragées par les crises que traverse l’Église.

    29/06/2022

    Dans le mouvement des néo-chrétiens de gauche, la Belgique n’est pas en reste. Du 29 au 31 juillet, un groupe de doctorants et jeunes actifs impliqués dans l’Église organise une université d’été autour de la question : « Que peuvent faire les chrétiens pour œuvrer au bien commun ? ».

    L’événement doit se tenir en pleine nature, à Quartier Gallet, un lieu de retraite créé dans l’esprit de la communion de La Viale et situé sur la commune de Beauraing, à 50 km au sud de Namur, à la frontière avec les Ardennes françaises. Pendant trois jours, la soixantaine de personnes attendues doit assister à des conférences sur le capitalisme ou la théologie de la libération, partager des « moments de fraternité et de prière » et tisser des liens entre chrétiens attachés à la justice sociale.

    Renouer avec la tradition sociale

    L’idée de ce rassemblement a germé dans l’esprit de Jean-Baptiste, Matthias, Julien et quelques autres, tous amis de longue date, à partir du constat d’un « manque » dans les propositions de l’Église catholique. « Dans les retraites ou les camps, il peut y avoir des topos sur l’engagement moral dans la société, mais ça ne va pas plus loin », regrette Jean-Baptiste, doctorant en philosophie de la technologie à l’Université catholique de Louvain et catéchiste dans sa paroisse. Eux partagent le constat d’une « origine structurelle de la pauvreté, de la crise écologique », et pensent que les ressources chrétiennes fournissent des outils conceptuels permettant de construire une critique cohérente du « système capitaliste ».

    L’enjeu, pour Jean-Baptiste, est de « penser comment l’Église peut renouer avec sa tradition sociale alors qu’elle s’embourgeoise ». Parmi les événements qui les ont poussés à lancer cette initiative, ils citent en premier la crise des abus révélés par la Ciase« J’ai l’impression que les scandales m’ont désinhibé », explique Matthias, doctorant en droit engagé sur les enjeux de justice environnementale. « Avant, je ne me sentais pas légitime à ouvrir certains débats, mais je pense que désormais les laïcs doivent prendre la parole, explique-t-il, on ne peut plus laisser aux seuls clercs la gouvernance de l’Église. »

    Lire la suite

  • Comment l'avortement est devenu un dogme

    IMPRIMER

    De Gregor Puppinck sur aleteia.org (archive 1.12.2016) :

    Pourquoi l’avortement est-il devenu un « dogme »

    Grégor Puppinck exposait les fondements idéologiques de l’avortement alors que le Parlement français débattait d’une proposition visant à limiter la liberté d’expression en cette matière.

    En 1974, Simone Veil déclarait devant l’Assemblée nationale que l’avortement « est toujours un drame et restera toujours un drame » qu’il faut « éviter à tout prix ». Elle précisait que sa loi « ne crée aucun droit à l’avortement » ; si elle « admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour la contrôler et, autant que possible, en dissuader la femme. » Quarante ans et plus de huit millions d’avortements plus tard, l’Assemblée nationale a proclamé l’avortement « droit fondamental » et « droit universel » ; il serait une « condition indispensable pour la construction de l’égalité réelle entre les femmes et les hommes et d’une société de progrès » (Résolution du 6 novembre 2014).

    Que s’est-il passé pour que l’avortement, de toléré au nom du moindre mal, devienne en France un fondement essentiel du progrès social ? Nulle révolution, mais la poursuite du même mouvement de fond qui avait déjà permis la loi Veil : l’érosion progressive de la conscience de la valeur de la vie prénatale et l’affirmation corrélative de celle de la volonté individuelle. Mais ce double mouvement n’en est qu’un : la domination croissante de la volonté sur l’être dans une culture perdant son intelligence métaphysique, c’est-à-dire la compréhension de l’identité et de la valeur de l’être en soi. Ainsi, le renversement de perspective survenu entre 1974 et 2014 n’est qu’apparent : il résulte d’un abandon des reliquats de métaphysique qui revêtaient encore la vie humaine prénatale d’une certaine dignité.

    Selon le point de vue matérialiste, dépourvu de métaphysique, les vies humaines au stade prénatal ne valent rien en elles-mêmes : elles sont des agrégats de matière à un stade encore précoce d’un processus d’individuation progressive qui se poursuit encore longtemps après la naissance. Déjà pour Cabanis, le médecin et philosophe des Lumières, « le fœtus n’est pour ainsi dire qu’un mucus organisé ». Encore dépourvues de conscience et de volonté propres, ces vies humaines n’ont de valeur que dans et par la volonté des adultes qui en ont la responsabilité. Leur vie vaudra à la mesure du projet que l’adulte est capable de former à leur égard, puis à mesure de leur niveau de conscience, c’est-à-dire d’autonomie.

    Lire la suite