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  • Libye : un converti condamné à mort pour apostasie

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    Du site Meconcern.org :

    Libye : Un converti condamné à mort pour apostasie

    12 sept. 2022

    Les chrétiens libyens nous demandent instamment de prier pour un converti au christianisme condamné à mort par une cour d'appel dans une ville de l'ouest de la Libye.
    Le jeune homme, qui a accepté Jésus il y a environ quatre ans, a été arrêté par des milices et détenu à plusieurs reprises au cours des dernières années. Elles ont essayé de le forcer à abjurer sa foi, mais il a refusé. En raison de l'absence d'État de droit et d'organismes officiels chargés de faire respecter la loi en Libye, les milices font office de police, de services de renseignements et d'armée.

    La Libye n'a pas de loi contre l'apostasie, ce qui signifie que les convertis sont généralement jugés pour trahison. Toutefois, ce tribunal a fondé sa décision sur une loi promulguée par le Congrès national général, l'organe législatif élu entre 2012 et 2014. Selon cette loi, un apostat de l'islam doit être exécuté s'il ne se rétracte pas.

    Toutes les lois promulguées par le Congrès national général ont été annulées par l'actuel Parlement de Tobrouk, élu en 2014. Cependant, dans le cadre d'une lutte de pouvoir continue entre les administrations basées à Tripoli et à Tobrouk, la Cour suprême de Tripoli a déclaré illégal le parlement basé à Tobrouk. Cela laisse aux tribunaux la liberté de choisir d'appliquer encore les lois annulées.

    Le converti a été tenu de publier le verdict dans un journal local et sur une station de radio locale, ainsi que de l'afficher à l'extérieur de sa résidence et du tribunal. Il n'a pas bénéficié d'une représentation légale pendant la procédure.

  • Empêchons la pendaison d'Ashfaq Masih pour sa foi en Jésus

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    De Valeurs Actuelles via le site "Veillez!" :

    EMPÊCHONS LA PENDAISON D'ASHFAQ MASIH POUR SA FOI EN JÉSUS

    AU PAKISTAN, UN CHRÉTIEN ACCUSÉ DE BLASPHÈME CONDAMNÉ À MORT

    16/07/2022

    Le 4 juillet, Ashfaq Masih, un chrétien pakistanais, a été condamné à mort pour blasphème. Tout au long de son procès, il n’a cessé de clamer son innocence.

    C’est une histoire pour le moins sordide. Un chrétien pakistanais du nom d’Ashfaq Masih a été condamné à mort le 4 juillet dernier, après avoir été accusé de blasphème par la justice, relaye Infochrétienne, vendredi 15 juillet. Lors de son procès, pourtant, l’homme de 36 ans n’a cessé de clamer son innocence et de marteler qu’il était la victime de fausses accusations.

    Dans cette affaire, tout a commencé en 2017, avec une dispute entre Ashfaq Masih et un client musulman, rappelle le site d’actualités. Dans le détail, ledit client avait refusé de payer la réparation de son vélo, arguant qu’il était un dévot musulman soufi. L’avocat du chrétien, Riaz Anjum, a précisé dans la presse que celui-ci avait « rejeté la demande [du client de la boutique], disant qu’il suivait seulement Jésus et qu’il n’était pas intéressé par les statuts religieux des musulmans ». Après cette altercation, le chrétien avait été arrêté par la police locale. Il lui avait été reproché d’avoir manqué de respect au prophète Mahomet.

    Tout au long de son procès, le trentenaire a toujours revendiqué son innocence. Il a démenti les accusations portées à son encontre, arguant avoir été piégé par le propriétaire de la boutique dans laquelle il travaillait : Muhammad Ashfaq. Selon lui, ce dernier se serait associé avec son concurrent direct, dans le but de lui nuire. « Muhammad Ashfaq avait fait pression sur Masih pour qu’il quitte le magasin, ignorant les appels de ce dernier à ne pas déplacer son entreprise en cours », a confié son avocat, cité par Infochrétienne.

    Les accusations de blasphème sont monnaie courante

    Le magistrat a par ailleurs rappelé au juge qu’aucun blasphème ne figurait dans le premier rapport d’information. Ainsi, cette allégation aurait été faite par Muhammad Ashfaq lorsqu’il a fait sa déclaration à la police. Un élément qui n’a pas permis d’innocenter Ashfaq Masih, à l’issue du procès. Le juge l’a condamné à mort.

    Au Pakistan – un pays classé en huitième position dans l’Index mondial de persécution des chrétiens 2022 de l’ONG Portes Ouvertes – les accusations de blasphèmes sont nombreuses. D’après cette organisation, les chrétiens pakistanais « vivent sous la menace des lois sur le blasphème qui sont souvent utilisées contre eux ». Au quotidien, « ils peuvent être injustement accusés, arrêtés, emprisonnés, voire condamnés à mort, par simple jalousie ou pour régler des conflits personnels ».

    Source : valeursactuelles.com

    Cliquer ici pour signer la pétition pour sauver la vie d'Ashfaq Masih. Cliquer ici.

  • Hong Kong, ouverture du procès du Cardinal Zen

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    D'Aurelio Porfiri sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Hong Kong, ouverture du procès du Cardinal Zen

    19-09-2022

    Le procès du cardinal Joseph Zen s'ouvre aujourd'hui, dans un Hong Kong de plus en plus soumis à la répression du Parti communiste chinois. "Personne n'a soulevé la question très sérieuse de notre confrère Zen", a déclaré le cardinal Gerhard Müller. Personne : pas même le pape, comme en témoignent ses déclarations à son retour du Kazakhstan.

    À Hong Kong, ces jours-ci, il faut endurer un soleil brûlant. Et ce qui est brûlant, ce n'est pas seulement le temps, mais aussi le climat politique, et pas seulement aujourd'hui. Depuis de nombreuses années, des tensions sociales importantes ont culminé avec les manifestations d'Occupy Central et, plus récemment, avec les manifestations massives de l'année 2019. Ces manifestations visent à exprimer le mécontentement à l'égard de la manière dont les gouvernements local et central gèrent Hong Kong. Avec la loi sur la sécurité nationale adoptée le 30 juin 2020 par le Congrès national du peuple à Pékin, Hong Kong a été rappelé à l'ordre. Depuis lors, une série de procès et d'arrestations ont secoué la ville. Parmi les personnes toujours en état d'arrestation qui ont acquis une notoriété internationale figurent le magnat de l'édition Jimmy Lai et le militant Joshua Wong.

    Mais une vague d'arrestations en mai dernier a dû ébranler plus que quelques âmes pieuses au Vatican, car parmi les personnes arrêtées se trouvait le cardinal Joseph Zen, un combattant acharné pour la protection des droits religieux et civils dans l'ancienne colonie.  Le cardinal a été détenu pendant quelques heures, puis libéré sous caution. Il a également fait l'objet d'une fouille et d'une saisie de son ordinateur et de son téléphone portable.

    Lors du récent consistoire, le cardinal Gerhard Müller a soulevé la question en déclarant : "Le mois prochain, il y aura un procès inéquitable. Personne n'a soulevé la question très sérieuse de notre frère Zen. Ni le doyen, le cardinal Re, ni le secrétaire d'État, Parolin, ni le pape. Il n'y a eu aucun document de solidarité, aucune initiative de prière pour lui". Après des décisions capitales et lourdes de conséquences pour les relations entre la Chine et le Vatican, le pape a clairement indiqué, pendant le vol de retour du Kazakhstan, qu'il n'était pas au courant de la situation, ce qui a surpris certains qui se sont souvenus de l'époque où le Saint-Père avait assuré qu'il était à l'origine de toutes les décisions concernant la Chine.

    Le cardinal Zen est serein et aussi très combatif, comme à son habitude. Pour personne, la maxime qui plie mais ne rompt pas n'est aussi vraie que pour lui. Les années se font sentir sur le corps du cardinal de 90 ans, mais l'esprit est toujours celui d'un guerrier. Le procès qui s'ouvre aujourd'hui, 19 septembre, porte après tout sur une affaire mineure, comparée à la charge pénale qui pèsera sur lui par la suite. Il s'agit du fonds humanitaire "612" dont il était administrateur et promoteur avec l'avocate Margaret Ng, le professeur Hui Po-keung et la célèbre chanteuse Denise Ho. Cette partie du procès en septembre devrait concerner la contestation de l'enregistrement administratif du fonds "612". Bien plus grave sera la partie du procès dans les mois à venir qui concerne l'accusation de collusion avec des forces étrangères. Cette accusation, si elle est confirmée au tribunal, aurait des conséquences bien plus graves. Le fonds "612" (le 12 juin 2019, 6/12 à la manière anglo-saxonne, était une date importante pour les manifestations à Hong Kong) était un fonds humanitaire destiné à offrir une aide aux personnes emprisonnées à la suite des événements de ces dernières années et à leurs familles.

  • Le pape, Naples et les Napolitains : une nouvelle interview de François

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    Du site du Mattino :

    18 septembre 2022

    Interview exclusive du Pape François : "Naples est dans mon cœur; ici dans le Sud, l'histoire peut changer de cours".

    Votre Sainteté, Naples est une métropole qui domine la Méditerranée et qui, pour cette raison même, domine aussi votre pontificat de manière particulière. C'est en effet le bassin de la mare nostrum, lieu de transit des migrations et donc des grandes tragédies de ce temps, qui constitue l'espace privilégié de ses interventions, désormais centrées sur le retour tragique de la guerre au cœur de l'Europe et sur une pandémie qui, en plus de provoquer le deuil, semble avoir frappé et secoué l'humanité de l'intérieur.

    "Je suis allé à Naples. D'une certaine manière, ça me rappelle Buenos Aires. Parce que ça me rappelle le Sud. Et je suis vraiment du Sud. J'ai voyagé en Méditerranée, dans la mare nostrum, et j'ai vu de mes propres yeux les yeux des migrants. J'ai vu la peur et l'espoir, les larmes et les sourires pleins d'attentes trop souvent trahies. Je ne pourrai jamais oublier les paroles que leur a adressées à Lesbos en 2016 mon ami et frère, le patriarche œcuménique Bartholomée : Celui qui vous craint ne vous a pas regardé dans les yeux. Ceux qui vous craignent n'ont pas vu vos visages. Ceux qui te craignent n'ont pas vu tes enfants. Quand je pense à la Méditerranée, à Lesbos, à Chypre, à Malte, à Lampedusa, je pense que les terres que cette mer baigne sont précisément celles où Dieu s'est fait homme. Jésus est né ici, ce qui était son berceau est en train de devenir un cimetière sans pierres tombales, un mare mortuum. Et donc je pense aussi que nous ne devons pas oublier que l'avenir de chacun ne sera pacifique que s'il se réconcilie avec les plus faibles. Car quand on rejette les pauvres, on rejette Dieu qui est en eux, et on rejette la paix. C'est pourquoi je mets toujours en garde contre ceux qui veulent tisser le monde de la peur, de la méfiance, des murs et des guerres, au lieu de la confiance, de la fiabilité, des ponts et de la paix.

    Il est facile d'effrayer le public en instillant la peur de l'autre. Il est plus difficile de parler de rencontre avec l'autre, de dénoncer l'exploitation des pauvres, les guerres souvent largement financées, les accords économiques conclus à fleur de peau, les manœuvres secrètes de trafic d'armes et de prolifération de leur commerce. Mais c'est ce que nous sommes appelés à dire en tant que chrétiens : raisonner avec un schéma de paix et non de guerre, d'amour et non de haine ; même dans les moments qui nous semblent les plus sombres".

    Mais comment allons-nous sortir de la guerre ? A quoi ressemblera le monde après la guerre ?

    "Aujourd'hui, nous sommes mesurés par la guerre en Ukraine. Et aussi avec de nombreuses autres guerres. Dans son message pour la Journée mondiale de la paix en 2002, au lendemain de l'attaque des tours jumelles, saint Jean-Paul II a écrit que l'ordre brisé ne peut être pleinement rétabli que si la justice et le pardon sont combinés. Les piliers de la paix véritable sont la justice et le pardon, qui est une forme particulière d'amour. C'est le chemin. Il y a un temps pour tout. Avant le pardon, il y a la condamnation du mal. Il est pourtant essentiel de ne pas cultiver la guerre, mais de préparer la paix, de semer la paix. Ne pas se résigner à l'idée que pour vaincre le mal, il faut utiliser ses propres armes. Comme je l'ai répété lors de la réunion au Kazhakistan avec les chefs religieux, seul le dialogue est la voie à suivre. Et il est nécessaire de dialoguer avec tout le monde".

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  • Mobilisation pour la Vie en Suisse

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    De catho-ch.news :

    Une Marche pour la vie particulière après l'annulation de l'arrêt Roe v. Wade

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    Ce samedi 17 septembre les défenseurs de la vie se sont rassemblés pour la 12e fois à Oerlikon pour manifester contre l'avortement, ayant pour slogan "24 heures pour une vie".

    Deux initiatives en préparation

    Cette année l'événement avait une signification particulière après l'annulation de l'arrêt "Roe v. Wade" par la Cour suprême des Etats-Unis.
    Les milieux chrétiens et conservateurs ont soumis deux initiatives pour durcir la législation actuelle sur l'avortement en Suisse. La première, intitulée "la nuit porte conseil", vise à introduire un jour de réflexion avant chaque avortement tandis que la seconde prend le contre-pied des avortements tardifs.

    De retour après plusieurs années d'interdiction

    La ville de Zurich a approuvé cette marche de protestation cette année, alors qu'elle l'avait interdite à plusieurs reprises. Les tribunaux on finalement donné raison aux organisateurs.

    La Marche pour la vie doit faire face à des provocations satanistes et à la violence de la gauche

    L'évêque auxiliaire émérite du diocèse de Coire, Mgr Eleganti, a célébré une messe pour la Marche pour la vie à Oerlikon. La police était sur place pour éviter toute attaque depuis que des inconnus ont inscrit des graffitis "am Arsch fürs Läbe", "brûler" et "666" sur les murs de l'église.

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    Pendant la marche des contre-manifestants de gauche venus masqués ont tenté de perturber l'événement, criant notamment "Tous ensemble contre le fascisme". Huit personnes ont été interpellées parmi ces contre-manifestants tandis que plus de 150 personnes ont été contrôlées par la police et expulsées.

  • Monseigneur Léonard se confie après avoir failli mourir

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    Pierre Nizet a rencontré Mgr Léonard et l'a interrogé; sur SudInfo.be :

    Ainsi, nous apprenons que Mgr Léonard va mieux après s'être vu mourir. Il a contracté le covid et a été hospitalisé après un triple infarctus. Mais il a retrouvé la forme et repris ses activités : tâches paroissiales à Savines et dans tout le doyenné d’Embrun, missions pastorales au Sanctuaire du Laus et dans quelques diocèses français.

    Il a mis la dernière main à la rédaction d’un livre, "le dernier sans doute, qui m’a été demandé par les éditions Artège et que j’intitule : « L’Église dans tous ses états ».  Il se dit "très inquiet de la situation du monde, du point de vue économique et social, mais aussi sur le plan des conflits armés en cours, notamment en Ukraine, mais aussi potentiels, spécialement entre la Chine, Taïwan et les ÉtatsUnis."

    La situation de l’Église l’inquiète également. "Je crains qu’à côté de ses aspects positifs de réflexion commune et de dialogue, le « Synode sur la synodalité » (quel charabia que ce titre pour ceux qui ne connaissent pas le grec !) ne débouche sur des attentes, voire des requêtes, que l’Église ne pourra exaucer, si, du moins, elle veut demeurer l’Église catholique, fidèle au Christ et à son Évangile."

    Si, déclare-t-il, "toute l’histoire humaine a été tragique. Et (si) la vie de l’Église, à travers les siècles, a connu bien des crises, parfois plus graves que celles que nous expérimentons présentement, il nous faut toujours retourner à l’essentiel et espérer envers et contre tout, comme l’ont fait les saints et les saintes que nous connaissons et vénérons. La parole de Jésus me réconforte à jamais : « Dans le monde, vous aurez à souffrir, mais gardez courage : j’ai vaincu le monde » (Jean 16, 33). Pour le dire clairement et sans ménagement, les Belges ont surtout besoin de se tourner à nouveau vers le Christ et de vivre de Lui. C’est Lui qui est l’espérance pour le bien de l’humanité entière ! Il n’est de salut qu’en Lui. Il n’est pas trop tard pour se convertir… Mais il est temps !"

    Au sujet du pape, Mgr Léonard confie : "Je ne connais pas bien le Pape François. Je ne l’ai rencontré qu’une fois et n’en garde qu’un souvenir mitigé." "En fait, il est très tourné vers ce qu’il appelle « les périphéries », ce qui peut se comprendre et a un aspect positif." (...)  "Comme François a choisi une foule de cardinaux issus de petits pays, le prochain conclave sera majoritairement composé d’électeurs à son image et à sa ressemblance."

    Revenir en Belgique ne fait pas partie de ses projets : "Revenir en Belgique pour y mourir, ce n’est pas prévu. Je désire être enterré au cimetière des chapelains du Sanctuaire de NotreDame du Laus, dans les HautesAlpes. Les pèlerins belges ou français qui me connaissent pourront y prier pour moi, tandis que les cryptes épiscopales de Namur et de Malines sont pratiquement inaccessibles…"

    A la dernière question : "si c’était à refaire, que changeriez-vous ?", il répond : "Je me changerais surtout moi-même, en gardant ce qui était plus ou moins bon, et en corrigeant ce qui était négatif ou ambigu : trop d’assurance et une carapace me rendant excessivement invulnérable."