Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Libération s'inquiète : trop de jeunes se convertissent au catholicisme

    IMPRIMER

    De Paola Belletti sur Il Timone :

    “Libération” preoccupato: troppi giovani si convertono al Cattolicesimo

    Libération s'inquiète : trop de jeunes se convertissent au catholicisme

    La foi ne disparaît pas, l'Église ne meurt pas, le cœur de l'homme continue d'être fait comme Dieu l'a voulu : agité jusqu'à ce qu'il repose en Lui.

    «C'est chez les jeunes entre 18 et 25 ans que l'augmentation est la plus forte : 36% des baptisés ont entre 18 et 25 ans, une bonne raison de maintenir l'espérance contre toute espérance. Et preuve qu'il n'y a pas d'âge pour demander le baptême, certains catéchumènes ont plus de 80 ans ! », rapporte Boulevard Voltaire. Une tendance confirmée et en hausse : à Pâques 2024, 7 135 adultes ont été baptisés, soit une augmentation de plus de 30 % par rapport à 2023. « Nouvelle encourageante, à l'heure où notre société semble dévorée par un islamisme rampant, nos anciennes racines chrétiennes ne sont pas encore mortes et enterrées; pour mieux dire : elles connaissent un regain et une vitalité qui ne cesse de nous surprendre. Les baptêmes chez les adolescents ont même enregistré une augmentation de 50 %.

    La représentante du catéchuménat des adultes et des jeunes de Grenoble, ville aux pieds des Alpes célèbre pour son dynamisme culturel, ses universités et la pratique des sports d'hiver, n'en croit pas ses yeux : « Une de nos aumôneries étudiantes s'est inscrite ! 25 candidatures en septembre, contre trois ou quatre habituellement ! Ceux qui ont demandé à être accueillis dans l'Église catholique, selon le site, ont souvent été émus par la beauté de la liturgie, le silence d'une église ou le témoignage de la vie d'un ami. Il y a une soif de vérité, de sens et d’appartenance. Surtout, même s’il n’est pas connu, comme le rappelait saint Jean-Paul II aux jeunes, c’est le Christ que cherche le cœur de l’homme. Ce sont toutes des nouvelles encourageantes.

    Mais pas pour Libération (*), journal fondé, entre autres, par Sartre, qui confirmerait peut-être désormais : l'enfer, c'est les autres (qui se convertissent à la foi catholique). Une prise de conscience que la rédaction ne peut cependant pas abandonner, perdue dans les boucles intellectuelles habituelles selon lesquelles il n'est pas possible d'être rationnel et moderne et en même temps de croire en Dieu, surtout si c'est le Dieu de la révélation et de la tradition catholique. A cela s'ajoute que, pour ceux de *Libé*, la montagne de scandales et d'abus sexuels dans l'Église aurait dû dissuader même les jeunes les plus audacieux et les plus obtus. Cependant, ils demandent le baptême et veulent connaître les enseignements d'une foi qui se révèle de plus en plus capable de répondre à leur soif.

    D'abord, parce qu'ils la reconnaîssent et la prennent au sérieux, ils ne la rabaissent pas en la réduisant à un « mal-être de jeunesse », à ce type d'acné plus ou moins gênant selon la génétique et qui serait destiné tôt ou tard à disparaître. La foi ne disparaît pas, l'Église ne meurt pas, le cœur de l'homme continue à être fait comme Dieu l'a voulu : inquiet jusqu'à ce qu'il repose en Lui. Les éditorialistes de Libération feraient donc bien de reprendre leur souffle et de se remettre au travail pour laïciser encore plus radicalement une société qui leur avait procuré de nombreuses satisfactions : éducation religieuse réduite au minimum historique, ignorance de leurs propres racines, assimilation des principaux dogmes laïcs inculqués depuis la maternelle, vastes champs ouverts à la diffusion de l'islam.

    Et pourtant, la soif de transcendance ne s’apaise pas et ce n’est pas la société laïque qui comblera ce vide, car elle s’entête à répondre uniquement par le matérialisme et l’individualisme à un besoin qui les dépasse, provoquant même le dégoût chez les jeunes. Ils en ont marre du politiquement correct, ils n'en peuvent plus : « De plus en plus de jeunes ne veulent pas de ce monde wokiste et déconstructeur que créent les journalistes de Libération, ils ont confiance en l'avenir, mais pas en celui proposé par le gauche de Libé ", ajoute l'abbé Matthieu Raffray, professeur de philosophie et de théologie. Au fond, il vaut la peine d’espérer et de prier pour que les mêmes défenseurs de la laïcité la plus extrême, si zélés dans leur ressentiment anticatholique, éprouvent à leur tour une nausée enfin saine et bénéfique. Parce que même le cœur des adeptes de Libé , qu'ils le sachent ou non, est fait de la même manière que celui des jeunes qui demandent le baptême.


    (*) Libération est un journal français de gauche, fondé en 1973 par Jean-Paul Sartre et Serge July, entre autres, à la suite du mouvement social de mai 1968. Il s'est imposé comme un moyen de contre-culture, avec une forte tendance révolutionnaire et anti- orientation politique.

    Au fil du temps, Libération a évolué vers un journal plus conventionnel, tout en conservant une ligne éditoriale progressiste. Il aborde un large éventail de sujets, tels que la politique, la culture, l'économie et la société.

  • Orthodoxes et coptes réaffirment leur opposition à la justification des relations homosexuelles

    IMPRIMER

    D'InfoCatolica :

    Orthodoxes et coptes réaffirment leur opposition à la justification des relations homosexuelles

    Les représentants des Églises orthodoxes et de l'Église copte se sont réunis au monastère de Saint-Bishoy, à Wadi El Natrun, pour une réunion préparatoire axée sur l'unité des Églises. Parmi les accords figurent la réaffirmation de la position sur le mariage en tant qu'union entre un homme et une femme et le rejet des relations homosexuelles.

    La rencontre a été organisée par Tawadross II, patriarche copte d'Alexandrie, sous la devise « L'amour du Christ nous presse » (II Corinthiens 5 : 14).

    La rencontre a débuté par une prière dans l'église de la Transfiguration, présidée par le patriarche Tawadros, qui a souligné l'importance de « construire des relations d'amour dans le Christ, d'approfondir la compréhension mutuelle, le dialogue continu et la prière inlassable ». Le patriarche œcuménique Bartholomée a envoyé un message soulignant l'importance de l'unité des chrétiens et de la coopération mutuelle afin de ne pas « mettre un obstacle à l'Évangile du Christ » (1 Corinthiens 9, 12).

    Les coprésidents de la Commission mixte pour le dialogue théologique entre les Églises orthodoxes et coptes, le métropolite Emmanuel de Chalcédoine et le métropolite Thomas de Quosia et Mir, ont présenté les progrès antérieurs du dialogue et formulé des recommandations pour les actions futures. Ils ont également rappelé les dirigeants qui ont joué un rôle crucial dans les étapes précédentes dudit dialogue.

    Les participants ont évalué les mesures concrètes nécessaires pour restaurer la pleine communion entre les Églises, en tenant compte de la « Feuille de route » préparée à Athènes en 2014. Les discussions ont porté sur les Déclarations concertées, leur mise en œuvre et la manière de relever les défis sociaux et éthiques contemporains.

    Mariage authentique, non aux couples homosexuels

    En outre, les Églises ont abordé des questions telles que la crise familiale et les défis anthropologiques présents dans la société d'aujourd'hui. Les représentants ont réaffirmé leur position sur le mariage en tant qu'union entre un homme et une femme et ont exprimé leur rejet de la justification des relations entre personnes du même sexe au titre de la « liberté humaine absolue ».

    Il convient de noter que coptes et orthodoxes ont exprimé leur opposition catégorique au document Fiducia Supplicans, par lequel Rome donne libre cours à la bénédiction des couples homosexuels.

    Les participants ont convenu que les deux sous-commissions mixtes sur les questions liturgiques et pastorales poursuivent leurs travaux et qu'un site Internet commun soit créé pour faciliter l'accès aux documents du dialogue bilatéral. Ils ont également exprimé leur souhait qu'en 2025 tous les chrétiens célèbrent Pâques selon la tradition canonique de Nicée, car elle commémorera le 1700e anniversaire du premier Concile œcuménique.

  • 19 septembre : Mémoire des Apparitions de la Salette

    IMPRIMER

    451.jpgLe message délivré par la Vierge à deux bergers, Maximin et Mélanie, à La Salette en 1846 (apparitions reconnues par l'Eglise), est un message de mise en garde qui ne ménage personne; la Vierge avertit le monde des malheurs à venir en conséquence des graves désordres qui se multiplient en particulier dans l'Eglise et de l'atiédissement de la foi. Elle présente un visage désolé, en larmes, et appelle à la conversion et à la pénitence. Si certains avertissements sont à resituer dans le cadre historique de l'époque, d'autres restent très actuels et nous interpellent, notamment quand il s'agit de notre allergie à toute forme de pénitence et de la désacralisation du dimanche.

    Plusieurs écrivains ont été très marqués par le message de La Salette : Huysmans, Bloy et Claudel, notamment. Bloy a consacré un livre à "Celle qui pleure" qui est en ligne ici : http://www.biblisem.net/etudes/bloycell.htm où il relève des prédictions qui rendent un étrange son d'actualité à l'heure des affaires de pédophilie :

    "Les prêtres, ministres de mon Fils, les prêtres, par leur mauvaise vie, par leurs irrévérences et leur impiété à célébrer les Saints Mystères, par l’amour de l’argent, l’amour de l’honneur et des plaisirs, les prêtres sont devenus des CLOAQUES D’IMPURETÉ. Oui, les prêtres demandent vengeance et la vengeance est suspendue sur leurs têtes. Malheur aux prêtres et aux personnes consacrées à Dieu, lesquelles, par leurs infidélités et leur mauvaise vie, crucifient de nouveau mon Fils ! Les péchés des personnes consacrées à Dieu crient vers le Ciel et appellent la vengeance, et voilà que la vengeance est à leurs portes, car il ne se trouve personne pour implorer miséricorde et pardon pour le peuple ; IL N’Y A PLUS D’ÂMES GÉNÉREUSES, il n’y a plus personne digne d’offrir la Victime sans tache à l’Éternel, en faveur du monde."

    Cfr un site consacré aux apparitions de La Salette : http://jesusmarie.free.fr/apparitions_salette.html et un article bien complet : http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-11473097.html et aussi, lors du 170e anniversaire : http://www.famillechretienne.fr/eglise/pelerinages-et-rassemblements/la-salette-170e-anniversaire-de-l-apparition-de-la-vierge-203478

  • Le 19 septembre 1846, à La Salette...

    IMPRIMER

    Du site de l'Eglise catholique en France :

    La Vierge réconciliatrice de La Salette

    statue_Notre_Dame_de_ la_Salette

    « Avancez, n’ayez pas peur, je suis ici pour vous conter une grande nouvelle. »

    Le 19 septembre 1846, à La Salette en Isère, deux enfants bergers, Maximin Giraud et Mélanie Calvat, ont vu la Vierge Marie. Elle leur confie un message de conversion pour son peuple, qui souffre de mauvaises récoltes. L’évêque de Grenoble, Mgr Philibert de Bruillard, reconnaît l’apparition en 1851.

    Ce sont les pauvres que Marie appelle en premier : le père de Maximin, M. Giraud, va en être tout ébranlé, lui le sceptique mécréant qui refusa d’abord d’écouter les sornettes de son fils. Mais quand il vit le blé gâté, il s’inquiéta profondément devant la famine, et fut bouleversé, rejoint par l’amour du Dieu Père auquel il n’arrivait plus à croire. Et quand, guéri de son asthme, il redescendit de la montagne où il avait bu à la source, dès le lendemain, il reçut le sacrement de la réconciliation et de l’eucharistie, à laquelle il participa désormais tous les jours jusqu’à sa mort.

    Le sacrement de réconciliation

    Il n’est jamais trop tard pour bien faire, et avoir le courage de prendre nos responsabilités pour redonner toute sa place à ce merveilleux sacrement, comme Vatican II l’avait demandé.

    Le Carême

    La Vierge Marie, dans son apparition à La Salette, insiste pour donner toute sa place au Carême. Elle le fait en termes vigoureux et provocateurs : « Le Carême, ils vont à la boucherie comme des chiens.» Peut-on mieux dénoncer le paganisme de « société de consommation » de nos pays riches qui sont aveugles sur « la grande famine. »

    « Convertissez-vous et croyez à la bonne nouvelle…

    Marie nous rappelle l’importance du Carême, temps liturgique annuel pour nous mettre résolument, par la prière, à la suite du Christ en marche vers sa Pâques. Le temps du passage par la souffrance et la mort vers la résurrection du Christ est un temps privilégié de conversion personnelle et collective, de lutte contre le péché qui détruit notre communauté humaine. C’est un temps de transfiguration avec le Christ et de partage avec tous ceux qui souffrent de grande famine.

    …et tout le reste vous sera donné par surcroît. » (Matthieu 6, 33)

    « Si Marie vient nous parler de la conversion à La Salette, c’est qu’elle fait confiance à tout son peuple, elle nous appelle à devenir responsables : qu’as-tu fait de ton frère en grande famine? Marie nous invite à redécouvrir avec elle, Jésus-Christ, son fils et à soumettre notre vie à l’évangile : « s’ils se convertissent, les pierres et les rochers deviendront des monceaux de blé ! », dit-elle à Maximin et Mélanie.

  • Un chrétien chinois torturé en prison raconte son histoire

    IMPRIMER

    De Qi Junzao sur Bitter Winter :

    Un chrétien chinois torturé en prison raconte son histoire

    Fers aux pieds, encore utilisés en Chine. Crédits.
    Fers aux pieds, encore utilisés en Chine. Crédits .

    Zhu Chunlin est un chrétien de Shenzhen condamné pour « collecte illégale de fonds ». Il a courageusement dénoncé ce qui lui est arrivé en prison, preuve supplémentaire du recours à la torture dans les prisons chinoises. Il a envoyé une longue déclaration à plusieurs organisations de défense des droits de l’homme, qui a été publiée en chinois par « Weiquanwang » le 11 septembre.

    Zhu décrit son « expérience de purger sa peine dans le 15e quartier de la prison de Qingyuan… Le 15e quartier produit principalement des vêtements. J’étais dans le premier sous-quartier. » Zhu « a été transféré du centre de détention du district de Bao’an à Shenzhen à la prison de Qingyuan dans la province du Guangdong  en mai 2017. Après un mois de formation en prison, [il] a été transféré au premier sous-district du 15e district pour recevoir ce qu’on appelle une éducation et une réforme du travail. »

    Là, Zhu a été soumis à un « contrôle et à une punition stricts, communément appelés « tirs à la cible » chez les détenus. Cette pratique est mise en œuvre par certains soi-disant « maîtres » prisonniers et policiers pénitentiaires, tels que les chefs d’équipe, les inspecteurs de la qualité et les commis du courrier, selon des règles tacites qu’ils ont eux-mêmes fixées. Chaque après-midi, avant de terminer leur travail, ils se réunissent au bureau de service de la police pour s’inscrire. Une fois le travail terminé, la police annonce la liste des personnes ciblées par haut-parleurs, puis une personne spéciale est chargée de l’exécution de la politique. »

    « Lorsqu’on fait la queue pour un repas de groupe », rapporte Zhu, « le détenu ciblé est invité à faire la queue à l’arrière et à attendre. Il ne peut recevoir son repas qu’une fois que tout le monde a reçu le sien. Quant à la qualité et à la quantité de la nourriture qu’il reçoit, personne ne peut la garantir. Pendant la pause déjeuner, les détenus ciblés ne sont pas autorisés à dormir ou à se reposer, mais doivent faire la queue dans le couloir à l’extérieur du dortoir jusqu’à la fin de la pause déjeuner. Pendant le temps libre après le rassemblement du soir, les détenus ciblés doivent faire la queue à un endroit désigné et rester debout pendant un certain temps, généralement dans une salle de réception ou une zone d’exercice. Parfois, ils sont emmenés sur le terrain de jeu à l’extérieur du bâtiment (j’ai été une fois emmené sur le terrain de jeu à l’extérieur en hiver et je suis resté là, gelé). »

    De plus, « ces pratiques sont routinières et souvent exécutées sans interruption » sous le nom d'« apprentissage renforcé ». Lorsque Zhu a objecté que ces punitions étaient illégales, deux policiers, rapporte-t-il, « m'ont mis des menottes et des fers aux pieds. Les menottes étaient des menottes ordinaires, mais les fers aux pieds étaient très spéciaux. C'étaient de lourdes chaînes de fer faites de deux anneaux de fer verrouillés et de trois morceaux de fer au milieu. C'étaient des objets en fer cylindriques et pesaient environ 15 kilogrammes au total. Ils ont mis deux anneaux de fer autour de mes pieds et les ont verrouillés autour de mes chevilles. Pendant une période de temps après cela, je ne pouvais marcher qu'avec difficulté en traînant les lourdes chaînes de fer. Je passais chaque jour accompagné des prisonniers qu'ils avaient disposés. Que j'allais à l'atelier ou que je retournais au dortoir, je ne pouvais que me traîner pas à pas. Parfois, je ne pouvais plus me traîner, alors je devais soulever les trois morceaux de fer du milieu avec mes mains pour que mes pieds puissent bouger. Mais marcher ainsi était aussi très dur, je devais me pencher et les tenir à deux mains. De plus, il était encore plus difficile de monter et de descendre les escaliers. Je devais m’arrêter plusieurs fois en chemin. Je ne devais pas glisser, tomber et rouler, sinon mes jambes se briseraient. La douleur physique et le mal moral causés par cette torture étaient vraiment indescriptibles.

    Prison de Qingyuan à Guangdong, où Zhu a été emprisonné et torturé. De X.
    Prison de Qingyuan à Guangdong, où Zhu a été emprisonné et torturé. De X.

    « La nuit, poursuit Zhu, j'ai été menotté et enchaîné toute la nuit. Ils étaient froids et m'empêchaient de bouger. Vous pouvez imaginer à quel point c'était inconfortable. Je n'avais vu que d'autres personnes subir ce genre de torture auparavant, et des personnes dans d'autres prisons l'avaient également subi. Je ne m'attendais pas à ce que cette fois-ci, ce soit mon tour de le subir moi-même. Cependant, alors que je subissais ce genre de torture, le « contrôle strict » et les sévices continuaient à m'être imposés sans aucune réduction. »

    « C’était le moment le plus sombre de ma vie », explique Zhu. « Je ne pouvais que le supporter en silence et prier le Seigneur pour qu’il me fasse miséricorde ! Plus tard, je n’ai plus pu le supporter et il m’a été difficile de persister. La fête du Printemps approchait, j’ai donc dû suivre leurs ordres et écrire une autocritique. Je l’ai lue en public dans toute la prison pendant le dîner… J’ai été obligé d’admettre que j’avais eu tort de désobéir à leurs mesures de punition et j’ai promis de leur obéir à l’avenir. »

    Zhu a finalement expliqué que c'est sa foi chrétienne qui lui a permis de surmonter les abus et la torture. Il exprime sa confiance que, à sa manière, Dieu regardera son peuple chinois et mettra fin à tout cela.