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  • En 2024, « les conditions de liberté religieuse en Chine sont restées parmi les pires au monde »

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    De Tessa Gervasini sur CNA :

    La Chine utilise la torture pour réprimer les dirigeants religieux, selon un rapportbouton de partage d'e-mailsbouton de partage sharethis

    La Chine tente d’exercer un contrôle total sur la religion, et le Département d’État américain devrait reclasser la Chine comme un « pays particulièrement préoccupant » en matière de liberté religieuse, selon les rapports de la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale (USCIRF).

    L'USCIRF, commission fédérale chargée de surveiller la liberté religieuse dans le monde, a déclaré que la Chine recourt à la surveillance, aux amendes, aux représailles contre les proches, à l'emprisonnement, aux disparitions forcées, à la torture et à d'autres formes d'abus pour contrôler l'Église catholique et les autres communautés religieuses du pays. L'USCIRF a publié ce mois-ci un aperçu des persécutions exercées par le gouvernement chinois contre les chefs religieux de diverses confessions.

    En 2024, « les conditions de liberté religieuse en Chine sont restées parmi les pires au monde », indique le rapport annuel 2025 de l'USCIRF. L'USCIRF a appelé le Département d'État à renouveler sa désignation officielle, ce qui peut entraîner des poursuites judiciaires, notamment des mesures diplomatiques, des sanctions ou des pressions internationales. La Chine a été redésignée comme pays particulièrement préoccupant presque chaque année depuis 1999.

    La Chine a eu recours à « une surveillance de haute technologie à l'extérieur des lieux de culte et à d'autres moyens pour réprimer la liberté religieuse dans tout le pays », a écrit l'USCIRF dans son rapport annuel. « Elle a également instrumentalisé la répression transnationale et la désinformation en utilisant les technologies émergentes pour étouffer les voix critiques à l'égard de la liberté religieuse dans le pays et des violations des droits humains qui en découlent », a précisé le rapport.

    Alors que le Vatican et la Chine ont prolongé en 2024 un accord provisoire sur la nomination des évêques, le Parti communiste chinois (PCC) a intensifié sa politique de « sinisation de la religion » sous la présidence de Xi Jinping, obligeant les groupes religieux reconnus par l'État à aligner leurs doctrines sur l'idéologie politique du parti. De nombreuses communautés religieuses organisent des rassemblements religieux clandestins en raison du fort contrôle exercé par le pays sur le culte, les publications et les finances.

    Les autorités ont menacé des communautés religieuses « pour les contraindre au silence », indique le rapport annuel. Ce rapport détaille des cas où les autorités chinoises ont « arrêté, fait disparaître de force ou refusé de révéler le lieu où se trouvaient des membres du clergé catholique clandestin qui refusaient d'adhérer à l'organisation catholique contrôlée par l'État ».

    Dans un rapport de septembre, l'USCIRF a mis en lumière une affaire qui a débuté en février, lorsque les autorités auraient infligé une amende de 27 880 dollars à l'évêque Peter Shao Zhumin, du diocèse de Wenzhou, dans la province du Zhejiang, pour avoir célébré la messe en public. En mars, la police a détenu Mgr Shao pendant une semaine pour avoir refusé de payer l'amende, puis l'a de nouveau arrêté juste avant la Semaine Sainte pour l'empêcher de célébrer la messe. 

    En juillet, des rapports ont fait surface selon lesquels les autorités auraient tenté de forcer Shao à accepter le contrôle de l'Association patriotique catholique chinoise, contrôlée par l'État, en arrêtant et en menaçant des religieux et des laïcs. 

    Le sort de plusieurs catholiques clandestins détenus, dont les évêques James Su Zhimin et Joseph Zhang Weizhu, reste inconnu. 

    Les églises protestantes ont subi des sanctions similaires de la part des forces de l'ordre pour avoir refusé d'adhérer à l'organisation protestante contrôlée par l'État, a déclaré l'USCIRF. De leur côté, « la police a perquisitionné des églises de maison et harcelé, arrêté, condamné à des amendes et emprisonné des membres sur la base d'accusations apparemment fabriquées de toutes pièces, notamment de “fraude” et de “subversion” ».

    Après avoir analysé ses conclusions, l'USCIRF a constaté : « Les groupes religieux qui refusent de se soumettre au contrôle total du gouvernement sur les affaires religieuses sont confrontés à une persécution généralisée. Les organisations religieuses contrôlées par l'État mettent en œuvre la sinisation par le biais d'une surveillance intrusive et de "Plans de travail quinquennaux de sinisation", qui mettent l'accent sur la loyauté et la conformité aux exigences idéologiques [du Parti communiste chinois]. »

    Recommandations de l'USCIRF

    Outre la demande de reclassification du pays, la commission a recommandé au gouvernement américain et à ses partenaires internationaux de sanctionner les responsables et entités chinois responsables de « graves violations de la liberté religieuse ». Elle a également appelé à collaborer avec ses partenaires pour lutter contre l'utilisation par la Chine de la technologie pour commettre des violations de la liberté religieuse, telles que définies par la loi sur la liberté religieuse internationale, notamment en ce qui concerne le développement des technologies et de l'intelligence artificielle. 

    Le Congrès devrait « envisager une législation visant à renforcer les restrictions sur l’utilisation par la Chine de technologies qui facilitent les violations des droits de l’homme et la suppression de la liberté de religion ou de conviction » et « interdire le lobbying rémunéré aux États-Unis par des agents représentant le gouvernement chinois », indique le rapport.

    Le Département d’État n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.

    Tessa Gervasini est journaliste à l'Agence de presse catholique.

  • Encyclopédie des euphémismes contemporains et autres manipulations militantes de la langue – Sous la direction de Sami Biasoni 

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    De gènéthique.org :

    Encyclopédie des euphémismes contemporains et autres manipulations militantes de la langue – Sous la direction de Sami Biasoni

    30 septembre 2025

     

    Encyclopédie des euphémismes contemporains et autres manipulations militantes de la langue – Sous la direction de Sami Biasoni

    Les mots ont un sens. Mais parfois plus encore. Ils peuvent être « porteurs d’une charge émotionnelle importante » et « enfreignent » alors « la neutralité axiologique de la langue ». Dès lors, « par l’acte d’énonciation, celui qui parle prend une position politique et morale, malgré lui ».

    C’est particulièrement vrai en matière de bioéthique où l’on fait disparaitre la mère derrière la « gestation pour autrui », où l’on « aiderait » à mourir quand en réalité on abrège la vie, où l’on « interrompt » des grossesses qui ne peuvent être reprises et où le sexe serait « assigné » à la naissance quand il est simplement constaté.

    Dans un ouvrage collectif passionnant, 41 intellectuels réunis par Sami Biasoni, docteur en philosophie de l’Ecole normale supérieure, décortiquent différents néologismes nés de revendications. Les thèmes abordés vont bien au-delà de la bioéthique, bien qu’elle tienne une place significative, que ce soit à travers des éléments de cette encyclopédie – on notera entre autres la critique d’actualité de la « GPA éthique » – ou au détour d’autres concepts comme celui de la « Démocratie participative ».

    « Nul ne saurait contester que les totalitarismes se sont toujours préoccupés au plus haut point du sort de la langue. Car la langue est non seulement ce qui permet de dire, mais aussi le matériau premier de la pensée construite. »

    Un appel à ne pas se laisser imposer des mots, pour ne pas se laisser imposer des idées.

    Editions : Cerf

    Date de publication : 11/092025

    Nombre de pages : 312

  • Sainte Thérèse de Lisieux : une "petite voie" toujours d'actualité

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    De sur le site de Correspondance Européenne :

    Sainte Thérèse, une “petite voie” toujours d’actualité

    Cette année marque les 100 ans de sa canonisation (17 mai 1925). (...)

    La dévotion à sainte Thérèse, qui s’était déjà manifestée parmi les soldats français pendant la Première Guerre mondiale, s’est considérablement accrue après sa canonisation, et bientôt, avec l’arrivée de grandes foules de pèlerins, il est devenu nécessaire de construire une grande basilique dans la ville où la sainte avait vécu et quitté la terre le 30 septembre 1897. C’est surtout le pape Pie XI, très attaché à la sainte de Lisieux, au point d’en faire l’inspiration centrale de son pontificat, qui a soutenu activement le projet. En 1926, l’architecte parisien Jules Barbier présente sa proposition : un grand bâtiment néo-gothique non loin du couvent des Carmes, inspiré du sanctuaire de Lourdes. L’année suivante, l’architecte lillois Louis-Marie Cordonnier fait une autre proposition, totalement différente, inspirée de la basilique du Sacré-Cœur de Paris, et c’est ce projet qui est approuvé.

    Sainte Thérèse est proclamée patronne des missionnaires le 14 décembre 1927. Quinze jours plus tard, Mgr Lemonnier meurt et son successeur, Emmanuel Suhard, craint que le projet soit trop ambitieux par rapport aux ressources disponibles. Cependant, les importantes donations qui parvenaient au Carmel, les offres qui arrivaient du monde entier et le soutien du Pape ont permis de poursuivre le travail. Le chantier est ouvert le 30 septembre 1929 avec la pose de la première pierre par le cardinal Alexis-Armand Charost, archevêque de Rennes et légat du pape. La crypte a été inaugurée le 11 juillet 1937 à l’issue du Congrès eucharistique national tenu par le cardinal Eugenio Pacelli, alors légat papal et futur pape Pie XII. La basilique a été consacrée le 11 juillet 1954 par l’archevêque de Rouen et primat de Normandie, Joseph-Marie-Eugène Martin, en présence de l’archevêque de Paris, Maurice Feltin.

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  • Thérèse de Lisieux (1er octobre) : catéchèse de Benoît XVI

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    Lors de l'audience générale du 6 avril 2011, Benoît XVI a consacré sa catéchèse à sainte Thérèse de Lisieux :

    Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus

    Chers frères et sœurs,

    Je voudrais vous parler aujourd’hui de sainte Thérèse de Lisieux, Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, qui ne vécut que 24 ans dans ce monde, à la fin du XIXe siècle, conduisant une vie très simple et cachée mais qui, après sa mort et la publication de ses écrits, est devenue l’une des saintes les plus connues et aimées. La «petite Thérèse» n’a jamais cessé d’aider les âmes les plus simples, les petits, les pauvres, les personnes souffrantes qui la priaient, mais elle a également illuminé toute l’Eglise par sa profonde doctrine spirituelle, au point que le vénérable Pape Jean-Paul IIen 1997, a voulu lui conférer le titre de Docteur de l’Eglise, s’ajoutant à celui de patronne des missions, qui lui avait été attribué par Pie XI en 1927. Mon bien-aimé prédécesseur la définit «experte en scientia amoris» (Novo Millennio ineunten. 42). Cette science, qui voit resplendir dans l’amour toute la vérité de la foi, Thérèse l’exprime principalement dans le récit de sa vie, publié un an après sa mort sous le titre Histoire d’une âme. C’est un livre qui eut immédiatement un immense succès, et qui fut traduit dans de nombreuses langues et diffusé partout dans le monde. Je voudrais vous inviter à redécouvrir ce petit-grand trésor, ce commentaire lumineux de l’Evangile pleinement vécu! L’Histoire d’une âme, en effet, est une merveilleuse histoire d’Amour, racontée avec une telle authenticité, simplicité et fraîcheur que le lecteur ne peut qu’en être fasciné! Mais quel est cet Amour qui a rempli toute la vie de Thérèse, de son enfance à sa mort? Chers amis, cet Amour possède un Visage, il possède un Nom, c’est Jésus! La sainte parle continuellement de Jésus. Reparcourons alors les grandes étapes de sa vie, pour entrer au cœur de sa doctrine.

    Thérèse naît le 2 janvier 1873 à Alençon, une ville de Normandie, en France. C’est la dernière fille de Louis et Zélie Martin, époux et parents exemplaires, béatifiés ensemble le 19 octobre 2008. Ils eurent neuf enfants; quatre d’entre eux moururent en bas âge. Les cinq filles survécurent, et devinrent toutes religieuses. A l’âge de 4 ans, Thérèse fut profondément frappée par la mort de sa mère (Ms A, 13r). Son père s’installa alors avec ses filles dans la ville de Lisieux, où se déroulera toute la vie de la sainte. Plus tard, Thérèse, frappée d’une grave maladie nerveuse, fut guérie par une grâce divine, qu’elle-même définit comme le «sourire de la Vierge» (ibid., 29v-30v). Elle reçut ensuite la Première Communion, intensément vécue (ibid., 35r), et plaça Jésus Eucharistie au centre de son existence.

    La «Grâce de Noël» de 1886 marque un tournant important, qu’elle appelle sa «complète conversion» (ibid., 44v-45v). En effet, elle guérit totalement de son hypersensibilité infantile et commence une «course de géant». A l’âge de 14 ans, Thérèse s’approche toujours plus, avec une grande foi, de Jésus Crucifié, et prend à cœur le cas, apparemment désespéré, d’un criminel condamné à mort et impénitent (ibid., 45v-46v). «Je voulus à tout prix l’empêcher de tomber en enfer» écrit la sainte, dans la certitude que sa prière le mettrait en contact avec le Sang rédempteur de Jésus. C’est sa première expérience fondamentale de maternité spirituelle: «tant j'avais de confiance en la Miséricorde infinie de Jésus», écrit-elle. Avec la très Sainte Vierge Marie, la jeune Thérèse aime, croit et espère avec «un cœur de mère» (cf. RP 6/10r).

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  • 1er octobre : sainte Thérèse de l'Enfant Jésus

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    Aleteia.org propose de nombreuses notes consacrées à sainte Thérèse de Lisieux :

  • Octobre, mois du Rosaire

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    Octobre, le mois du Rosaire!

    Octobre, le mois du Rosaire - BELGICATHO

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