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  • En marche pour la vie ! Un succès encourageant...

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    marche_pour_la_vie_2010_01.jpgSelon les organisateurs, et un communiqué de presse envoyé par le Collectif « en marche pour la vie », plus de 40 000 manifestants  « pro-vie », dont une majorité de familles et de jeunes de moins de 25 ans, ont défilé à Paris ce dimanche dans une atmosphère familiale à l'occasion de la septième Marche pour la Vie. Réunis à l'invitation du Collectif « En marche pour la Vie ! », qui regroupe 15 associations opposées à l'avortement, les sympathisants ont réclamé la protection de toute vie humaine dès la conception, dans une démarche unitaire et apolitique. Partis de la Place de la République, ils ont formé un long cortège à travers les rues de Paris. Défilant derrière une banderole portant l'inscription « Tous unis pour défendre la vie ». L'affluence est en forte croissance par rapport à 2010. Les manifestants ont convergé de toute la France, rejoints par des délégations étrangères de plusieurs pays européen. De nombreux jeunes se sont mobilisés par des réseaux sociaux sur internet, notamment Facebook.

    Benoît XVI a adressé un message d'encouragement aux manifestants qui ont reçu l'appui d'un comité de soutien composé de personnalités du monde civil, de responsables protestants et orthodoxes, et de 14 évêques diocésains catholiques, parmi lesquels le cardinal Barbarin, archevêque de Lyon. Dénonçant le bilan « affligeant  » de 36 ans d'avortement légal, les manifestants demandent des lois et règlements en faveur de la vie : avec un enfant sur 5 supprimé dans le sein de sa mère, la France connait le deuxième plus fort taux d'avortement en Europe occidentale, une situation que même des partisans de l'avortement légal qualifient d'affligeante. Frédéric Espieux et Marion Dinand, s'exprimant au nom du Collectif, dans le discours final ont affirmé : « Comment peut-on invoquer les droits de l'homme quand celui-ci n'a pas la liberté de naître ? Ne soyons pas complices par notre silence ! Car une société qui tue ses enfants n'a pas d'avenir ! »

    Zenit et Radio Vatican

  • Les catholiques et l'immigration

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    Intervention de Mgr Vegliò à une rencontre de formation à Fatima

    ROME, Lundi 24 janvier 2011 (ZENIT.org) - L'action missionnaire du troisième millénaire doit se baser « sur l'évangélisation et sur le témoignage de la charité », a déclaré Mgr Antonio Maria Vegliò, président du Conseil pontifical pour les migrants et les personnes en déplacement, lors de son intervention, le 16 janvier dernier, à la XIème rencontre de formation des agents de pastorale sociale, à Fatima.

    Dans son discours axé sur : « Mobilité humaine et évangélisation : défis d'un nouveau millénaire », Mgr Veglio a souligné le « profond mouvement de déchristianisation » qui afflige le continent européen, où affluent de nombreux migrants de multiples religions.

    « Le chemin missionnaire que nous comptons parcourir en ce troisième millénaire devra être placé sous le signe de l'évangélisation et du témoignage de la charité », a-t-il dit, rappelant que « la charité chrétienne a une grande force d'évangélisation », dans la mesure où elle est « signe de l'amour de Dieu parmi les hommes » et qu'elle consiste « à se mettre à la disposition de l'autre au nom de Jésus Christ ».

    Les migrants, a poursuivi Mgr Veglio, attendent de l'Eglise universelle « une orientation et une réponse aux grandes interrogations sur la foi chrétienne, réconfort et soutien humains capables de redonner sens et espérance à leur existence ». Dans ce contexte, les agents pastoraux de la mobilité humaine sont « des témoins de l'amour de Dieu dans l'accueil des migrants ».

    Passant alors en revue la situation de l'Europe, Mgr Vegliò a reconnu qu'il y avait partout « des signes préoccupants d'égarement et de confusion, sous la poussée même du phénomène migratoire ».

    Le premier de tous, a-t-il relevé, est « la recherche excessive d'autonomie de l'homme vis-à-vis de Dieu ». L'homme cherche à « concentrer de plus en plus son activité scientifique, technique, culturelle et politique dans ses propres mains », voire à « manipuler l'univers à son gré » et courir ainsi le risque « de créer des dégâts irréparables » au sein de l'écosystème mais également au niveau « des relations interpersonnelles », de « la recherche des valeurs » et du « sens de l'existence ».

    « Les changements éthiques » qui, dans la société contemporaine, portent atteintes à la famille, au mariage, à la vie, sont un autre élément inquiétant relevé par Mgr Vegliò.

    A tout cela s'ajoute en Europe une politique migratoire, entrée dans « une phase critique », qui nécessite « coordination et harmonisation ».

    « Fermeture des frontières, trafic et traites d'êtres humains, intolérance : tels sont les maux qui affligent la société contemporaine selon Mgr Vegliò, qui a rappelé dans son discours que seul « l'accueil réciproque de tous permet de construire un monde vraiment juste et pacifique ».

    Dans une Europe où « la multiethnicité, le multiculturalisme portent avec eux différentes formes d'appartenance religieuse », le représentant du Saint-Siège reconnaît que les contenus de termes comme « justice, vérité, dignité et droits humains, laïcité, démocratie et réciprocité », peuvent être perçus différemment, comme par exemple dans le monde islamique, et créer un problème d'ouverture.

    Or, « le jour où elle s'ouvre aux autres cultures, la civilisation en tire des bénéfices en termes de croissance et de renforcement », a-t-il rappelé avant d'aborder la question du pluralisme qui, a-t-il souligné, « est une des catégories où le développement humain s'exprime le mieux, pas simplement en termes de croissance économique, mais aussi comme moyen pour arriver à mener une existence plus satisfaisante d'un point de vue intellectuel, émotif, moral et spirituel ».

    Dans ce contexte, l'Eglise, a conclu Mgr Vegliò, souhaite souligner que « la pleine intégration de chaque minorité est essentielle pour le maintien de la concorde civile et de la démocratie », et elle entend « contribuer à la construction d'une Europe aux traits plus humains, où des valeurs de base comme le respect des droits humains, la paix, la justice, la liberté, la tolérance, la participation et la solidarité, sont protégés ».

    Roberta Sciamplicotti sur Zenit

  • Internet et facebook : le regard positif du pape

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    img-_innerArt-_facebook 169x226.jpgCe matin, plusieurs sites, notamment M. Introvigne sur la Bussola Quotidiana, ainsi que Benoît-et-moi se font l'écho des propos du pape prononcés hier dans le cadre de la journée mondiale des communications sociales.

    Ils soulignent l'approche positive de Benoît XVI à l'égard de ces nouveaux modes de communication à condition, bien sûr, de ne pas en devenir l'otage ni de s'y éloigner de la vérité sur soi-même.

    Sur Radio Vatican, d'après Mgr Celli: Le Pape regarde Internet de façon positive.
    Bientôt un portail multimédia de nouvelles du Vatican
    (Radio Vaticana)

    Audio: http://212.77.9.15/audiomp3/00245195.MP3

    Le pape a une vision positive, mais pas pour autant naïve, au sujet d'Internet et des nouveaux médias: c'est ce que souligne Mgr Claudio Maria Celli, qui a mis l'accent sur l'importance que ce message attribue au témoignage des chrétiens dans le continent "numérique":

    "Le message parle de la présence d'un "style chrétien": c'est ce qui donne sa signification au titre du message, en ce sens que le témoignage d'acteurs catholiques ne peut se réduire au simple traitement de thèmes religieux, mais est appelé à se manifester sur le plan concret du témoignage personnel. "

    Honnête, ouverte, responsable et respectueuse de l'autre: telle est, selon l'évêque, le style de la présence chrétienne dans les médias. Un style, poursuit-il, qui le dicastère des Communications Sociales essaie lui aussi de mener à bien. Mgr Celli Lombardi et le père Lombardi ont ensuite expliqué que, bien que n'utilisant pas l'Internet, le Saint-Père suit avec grand intérêt et admiration l'évolution technologique de la communication. Si, donc, Benoît XVI écrit ses discours avec la plume, comme cela a été souligné, il est en même temps bien conscient de l'importance des instruments comme Youtube, comme l'a expliqué le père Federico Lombardi:

    "Quand nous avons proposé le canal sur Youtube, dont devait émerger la nouvelle "Le Pape sur Youtube", nous lui avons donné une belle notice, expliquant bien de quoi il s'agissait, et lui a mis son «BXVI» - ses initiales, quand il dit que quelque chose est bon - disant d'aller de l'avant, et qu'il était entièrement d'accord ".

    Au cours de la conférence de presse, on a vu que la béatification du pape Jean-Paul II rendrait encore plus étroite la coopération entre la Salle presse et le Conseil Pontifical pour les Communications Sociales. Et Mgr Celli a insisté sur la naissance d'un portail de nouvelles du Vatican, avec une forte dimension multimédia:

    "Multimédial, parce qu'indéniablement, il fera également référence aux émissions de Radio Vatican et à l'ensemble du service particulièrement précieux du Centre de Télévision du Vatican. Je l'avoue, j'ai un désir: être opérationnel pour Pâques. Une chose est certaine, nous y travaillons dur! "

    Enfin, le père Lombardi a annoncé aux journalistes que le 10 Février prochain, une exposition pour le 80e anniversaire de Radio Vatican sera inaugurée aux Musées du Vatican."

    C'est un encouragement pour les amateurs qui animent ce blog à poursuivre leur travail de réinformation dans un souci d'honnêteté et de vérité auquel ils invitent leurs visiteurs à s'associer activement.

  • Benoît XVI et la musique liturgique

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    bartolucci.jpgLors du dernier consistoire (20 novembre 2010) le pape Benoît XVI a élevé à la pourpre cardinalice l’ancien « maître perpétuel » du chœur de la Chapelle Sixtine, Mgr Domenico Bartolucci. Successeur du célèbre Perosi sous Pie XII (1956), il se situe dans la grande tradition de l’école romaine. C’est l’un des interprètes les plus autorisés de Palestrina. Il fut aussi le témoin vivant de la proscription de la musique liturgique occidentale dans la liturgie post-conciliaire. Bartolucci a dirigé pour la dernière fois une messe complète de Palestrina à Saint-Pierre en la lointaine année 1963 et le chœur de la Chapelle Sixtine en 1997, année de sa destitution brutale, sous Jean-Paul II. Après son départ la Sixtine est tombée au niveau très modeste qui reste aujourd’hui le sien.

    Le journal italien « 30 Giorni » a interviewé le nouveau « porporato » sur l’état de la musique dans la liturgie romaine. Extraits :

     Les déceptions de l’après-concile

     « - On connaît, Éminence, votre aversion pour les changements intervenus

    « - Il me semble évident que, depuis lors, la musique sacrée et les scholae cantorum ont été définitivement mises à l'écart de la liturgie, en dépit des recommandations de la constitution ‘de Sacra Liturgia’ de 1963 et du motu proprio ‘Sacram Liturgiam’ de 1964 (…) »

     « - On souhaitait la « participation active » de l’assemblée…

    « - Qui depuis lors n'a jamais existé (…). Avant ces "aggiornamenti", le peuple chantait à pleine voix pendant les vêpres, le chemin de croix, les messes solennelles, les processions. Il chantait en latin, la langue universelle de l'Eglise. Durant les liturgie des défunts, tous entonnaient le Libera me Domine, In Paradisum, le De Profundis. Tous répondaient au Te Deum, au Veni Creator, au Credo . Aujourd'hui, les chansonnettes se sont multipliées. Il y en a tellement que très peu de gens les connaissent, et que presque personne ne les chante (…).

    « - Quel genre de vie a mené la chapelle Sixtine après le concile ?

    - Nous avons été graduellement réduits, et marginalisés. Nous sommes devenus un corps étranger dans les célébrations. Durant le pontificat de Jean Paul II, la chapelle a été de moins en moins impliquée dans les grandes liturgies papales. La beauté vivante de la polyphonie de Palestrina, et le chant grégorien, ont été progressivement transformés en pièces de musée.

    « - Puis vint 1997 ?

    « - J'ai été démis de mes fonctions. Malgré le «perpétuel» dans le titre. Ma déception pour le déclassement de la Chapelle et pour d'autres choses qui se sont produites au cours des cérémonies papales, est bien connue (…).


    Enfin Benoît XVI arriva

    « - Pensez-vous que la musique sacrée pourra redevenir ce qu'elle était?

    « - Les maîtres d'autrefois ne sont plus là parce que la nécessité de leur existence n'est plus perçue. Nous vivons dans l'espérance. Benoît XVI aime beaucoup le chant grégorien et la polyphonie et veut récupérer l'usage du latin. Il comprend que sans le latin le répertoire du passé est destiné à être classé comme archive. Il est nécessaire de revenir à une liturgie qui laisse place à la musique, avec un goût pour le beau, et aussi de revenir à un art sacré véritable. (…)Il y a des contextes où une Schola Cantorum est nécessaire ou en tout cas un chœur, qui peut faire de l'art véritable. Pensons, par exemple, au répertoire du chant grégorien qui nécessite de véritables artistes pour être exécuté comme il se doit, ou au grand répertoire polyphonique. Dans ces circonstances, l'assemblée participe de plein droit, se nourrit et écoute, mais ce sont les chanteurs qui mettent leur professionnalisme et leur compétence au service des autres. Malheureusement, dans ces années de nouveauté, beaucoup ont pensé que participer signifie ‘faire n'importe quoi’. ».

    Ajoutons, pour notre part, un autre bémol : on peut se demander si le point de vue du nouveau cardinal est partagé par le P. Massimo Palombella, que Benoît XVI a tout récemment nommé à la tête du chœur pontifical de la Sixtine.

    Sandro Magister, un vaticaniste généralement très informé, a émis sur son blog l’opinion, sans doute peu charitable, que le titre principal de Palombella à ce poste prestigieux et décisif pour la beauté des liturgies romaines est qu’il est salésien, comme le cardinal secrétaire d’Etat Bertone.

  • Le "Parvis des gentils"

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    "Le Saint-Père va  s’exprimer publiquement de Rome sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris (place Jean-Paul II) le 25 mars prochain à 21h30. Cette allocution, sur écran géant, interviendra dans le cadre d’une initiative du Saint-Siège intitulée « le Parvis des gentils ».

    Originellement, ce « parvis »  était, chez les hébreux, celui où les « gentils », c’est-à-dire les non juifs, étaient admis dans l’ancien temple de Jérusalem. Le Pape Benoît XVI a exprimé cette idée en 2009, à l’occasion de ses vœux adressés à la Curie, il déclarait alors : « Je pense que l'Eglise devrait aujourd'hui aussi ouvrir une sorte de « parvis des Gentils », où les hommes puissent d'une certaine manière s'accrocher à Dieu, sans le connaître et avant d'avoir trouvé l'accès à son mystère, au service duquel se trouve la vie interne de l'Eglise. Au dialogue avec les religions doit aujourd'hui surtout s'ajouter le dialogue avec ceux pour qui la religion est une chose étrangère, pour qui Dieu est inconnu et qui, cependant, ne voudraient pas rester simplement sans Dieu, mais l'approcher au moins comme Inconnu. "  voir la suite sur "Nouvelles de France"

  • La bombe alimentaire va ré-exploser; un drame pour le Sud

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    "Nous serons 9 milliards en 2050, et nous sommes déjà 7 milliards aujourd’hui. Nourrir ces 9 milliards de personnes est possible sous quatre conditions. Primo, ne pas généraliser le modèle occidental de consommation alimentaire à toute la planète et notamment réduire les 25 % de pertes et de gaspillages à la distribution et consommation finale. Secundo, augmenter la production agricole tout en respectant l’environnement ; dit autrement, mettre en place une agriculture à la fois productive et écologique. Tertio, augmenter les échanges agricoles, en provenance d’Amérique latine, d’Amérique du Nord et d’Europe, à destination de l’Asie et l’Afrique. Ces deux continents où les augmentations de population seront élevées auront besoin d’importer pour se nourrir. Il faudra donc, et c’est la quatrième condition, sécuriser ces échanges. On en revient alors à la nécessaire mise en place d’une gouvernance mondiale de l’agriculture et de l’alimentation. >>

    L'opinion exposée dans Libération et défendue par P. de Plunkett qui s'en prend, sur son blog, aux "catholiques libéraux" :

    Alerte à la crise alimentaire provoquée par la spéculation – Oui à la "gouvernance mondiale de l'agriculture et de l'alimentation" réclamée par le pape.

    Merci aux lecteurs compétents en la matière de nous faire part de leurs commentaires.

  • 24 janvier, fête de saint François de Sales, patron des journalistes

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    francois_de_sales.jpg«"Dans le contexte de la post-modernité dans lequel nous vivons, un des défis culturels les plus important concerne la manière d'entendre la vérité », a affirmé le pape. En effet, la « culture dominante, celle qui est la plus diffusée dans l'aréopage médiatique, se pose, vis-à-vis de la vérité, avec une attitude sceptique et relativiste, la considérant de la même manière que de simples opinions et retenant, par conséquent, beaucoup de ‘vérités' comme possibles et légitimes ».

    « La vérité dont l'homme est assoiffé est une personne : le Seigneur Jésus », a affirmé Benoît XVI avec force. C'est en « connaissant » et en « aimant » cette vérité que « nous trouvons la paix véritable et le vrai bonheur ».

    « La mission de l'Eglise consiste à créer les conditions pour que cette rencontre de l'homme avec le Christ se réalise » a-t-il ajouté. « En collaborant à cette tâche, les organes d'information sont appelés à servir la vérité avec courage, pour aider l'opinion publique à regarder et à lire la réalité d'un point de vue évangélique ». « De cette exigence naît votre engagement constant à donner voix à un point de vue qui respecte la pensée catholique dans toutes les questions éthiques et sociales ». (zénit)

    Voir aussi de larges extraits du Message du Pape à l'occasion de cette 45e Journée des  Communications sociales (VIS) et le commentaire qui en est fait sur "Benoit-et-moi"

  • L’agenda « Europa » sera corrigé, en incluant les fêtes chrétiennes

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    ROME, Dimanche 23 janvier 2011 (ZENIT.org) - L'agenda européen « Europa » sera corrigé, en incluant les fêtes chrétiennes, dans sa nouvelle version et un supplément sera joint aux exemplaires déjà imprimés.

    "(...) John Dalli, commissaire européen chargé de l'impression, s'est engagé à envoyer un correctif aux écoles qui ont reçu l'agenda et à rectifier l'erreur dans les prochaines versions. ' Nous allons envoyer rapidement un corrigendum à toutes les écoles de l'UE qui ont commandé l'édition 2010-2011 de l'Agenda. Ce corrigendum sera accompagné d'un addendum avec les congés officiels, y inclues les fêtes religieuses, dans les Etats membres. Ceux-ci seront également inclus dans les éditions futures de l'Agenda'."
    Le succès de la pétition en ligne (qu'il faut continuer à signer et à faire circuler) n'est évidemment pas étranger à ce revirement.
  • La bulle chinoise va éclater

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    "La croissance de l'économie chinoise semble irrésistible. Pourtant, elle va bien finir par ralentir et cela ne sera pas sans conséquences sérieuses politiques et sociales en Chine et économiques et financières pour le reste du monde. Personne ne sait évidemment quand la bulle chinoise va éclater, mais aujourd'hui certains hedge funds (fonds d'investissement spéculatif) parmi les plus célèbres et les plus perspicaces commencent ouvertement à parier sur un krach chinois comme le souligne The Christian Science Monitor." Lire la suite

  • Comment va la France Catholique?

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    Sur le blog "Benoît-et-moi", on trouve un état des lieux de la France catholique après la visite du Pape de septembre 2008. Quid de la laïcité positive de Nicolas Sarkozy? Un article de la revue des jésuites "Civiltà cattolica". (22/1/2011)

    Un passage significatif :

    "Il convient de noter l'avis de Rémi Brague, professeur de philosophie médiévale à la Sorbonne, il s’exprime avec force sur l'idée que nous nous faisons aussi à l'étranger, de la crise de l'Eglise en France: "Ce que disent les groupes de pression est présenté comme la voix de l'Eglise et du peuple chrétien. Les discours et les slogans de ces lobbies continuent de faire rage dans les médias dans une sorte de jeu de miroir: les médias ne s’adressent qu’aux représentants de ces groupes de pression, qui à leur tour répondre selon le scénario déjà préparé pour eux dans la couverture médiatique de la réalité. La réalité effective des choses est peut-être plus grave que ce que disent certains groupes de pression, mais en même temps n'est pas aussi grave que les médias la décrivent parfois ".

  • Le Christ est-il donc divisé ?

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    "...on dit qu'il y a des disputes entre vous. Je m'explique. Chacun de vous prend parti en disant : « Moi, j'appartiens à Paul », ou bien : « J'appartiens à Apollos », ou bien : « J'appartiens à Pierre », ou bien : « J'appartiens au Christ ». Le Christ est-il donc divisé ? Est-ce donc Paul qui a été crucifié pour vous ? Est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ? D'ailleurs, le Christ ne m'a pas envoyé pour baptiser, mais pour annoncer l'Évangile, et sans avoir recours à la sagesse du langage humain, ce qui viderait de son sens la croix du Christ."

    (Aux Corinthiens, chapitre 1)

  • Belgique : la solidarité grandit une culture

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    L'opinion d'un de nos "blogueurs"...

    "La solidarité grandit une culture", tel était le thème de la soirée-spectacle qui a eu lieu hier soir au KVS, à Bruxelles, et qui a remporté un très grand succès. On ne peut qu'applaudir à cette dénonciation d'une vision nationaliste haineuse et à cet appel pour que nous continuions à vivre en harmonisant nos différences. On connaît l'adage "le patriotisme est l'amour des siens, le nationalisme est la haine des autres". L'agression, hier soir, à son domicile, d'un bourgmestre de la périphérie bruxelloise par un groupe extrémiste (le TAK) en constitue une triste illustration.

    Demain, la manifestation "shame" réunira sans doute des milliers de gens qui désirent que l'on mette fin à cette crise politique interminable et qu'un gouvernement soit mis en place. Le succès de cette manifestation conduira-t-il à une "révolution moules-frites" comme le suggère Philippe Geluck? Ce serait souhaitable car il est vrai que si cette crise perdure, le crédit dont notre pays bénéficie encore va être totalement ruiné avec les conséquences que l'on imagine sur les investissements venant de l'étranger, sur les prêts que l'on voudra encore bien nous consentir, avec toutes les répercussions imaginables sur l'activité économique, sur l'endettement global et sur l'emploi...

    Irons-nous, irez-vous, manifester? Nous sommes dans le domaine des opinions et des choix où l'on ne peut se revendiquer d'aucune certitude, la politique n'étant que l'art du possible. Manifester pour qui, manifester pour quoi? Voilà ce qu'il faut sans doute tâcher d'élucider avant de se décider. Si l'on m'interdit d'y arborer le drapeau de notre pays comme il semble que la consigne en soit donnée, cela m'inquiète fortement.

    Se souvient-on encore de l'historien libéral Henri Pirenne qui affirmait qu'en Belgique, le catholicisme tenait lieu de sentiment fédérateur? La déchristianisation avancée de notre pays n'est pas sans lien avec la disparition des solidarités et la montée des particularismes antagonistes. Ne serait-ce pas la clef de ce processus où "la Belgique s'éteint lentement comme une bougie" pour reprendre l'expression cynique de Bart De Wever?

    Quand une société n'est plus unie par le haut, par des valeurs supérieures, elle se décompose par le bas...