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  • l'Homélie du pape Benoît XVI lors de la célébration des Cendres

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    C'est sur le site de La Croix (qui a précédé Vatican.va) :

    « Frères vénérés

    Chers frères et sœurs,

    Aujourd’hui, Mercredi des Cendres, nous entamons un nouveau chemin de Carême, chemin qui se déroule sur quarante jours et nous conduit à la joie de la Pâque du Seigneur, à la victoire de la Vie sur la mort. Selon la très ancienne tradition romaine des “stations” de Carême, nous sommes rassemblés pour la célébration de l’Eucharistie. Cette tradition prévoit que la première “station” ait lieu dans la basilique de Sainte-Sabine, sur la colline de l’Aventin. Les circonstances ont suggéré de se rassembler dans la Basilique Vaticane. Ce soir, nous sommes nombreux autour de la tombe de l’apôtre Pierre afin, aussi, de lui demander son intercession pour le chemin de l’Église en ce moment particulier, renouvelant notre foi dans le pasteur suprême de l’Église, le Christ Seigneur. Pour moi, c’est un moment approprié pour remercier chacun, spécialement les fidèles du diocèse de Rome, alors que j’apprête à conclure mon ministère pétrinien et pour demander un soutien particulier dans la prière.

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  • Combattre la toute-puissance de la caste médiatique

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    Une note qui vient à son heure sur le blog du Salon Beige : la-cyber-dissidence-peut-permettre-de-fissurer-le-mur-de-la-désinformation et qui nous incite à poursuivre notre combat.

    Extrait (d'une interview de J.Y. Le Gallou relayéepar le SB) :

    ... les médias seraient-ils devenus le premier pouvoir?

    Parce que la société et ses leviers de pouvoir – la justice, les politiques et l’ensemble des décideurs – sont obnubilés par la « visibilité ». Ce faisant, ils ne parlent plus au nom de l’intérêt général, mais en fonction de l’accueil médiatique de leurs propos. Les politiques n’essaient même plus de séduire le peuple (c’est la démagogie) : ils veulent plaire aux journalistes. C’est la « médiagogie ».[...]

    Avec le mariage gay, nous sommes au coeur du sujet: c’est une guerre du faible au fort. [...] Mais au cours des dix dernières années, les médias alternatifs se sont multipliés, grâce à Internet.Les adversaires du mariage homo ont remporté la bataille médiatique parce qu’il y a eu publication des photos sur Internet, ce qui a permis une diffusion virale, massive, qui a contré les médias de l’oligarchie. Certes, TF1 reste le plus puissant média français. Mais désormais, il est possible de corriger ou de contester la version officielle. Evidemment, ceux qui corrigent sont faibles, par rapport au fort, mais ils existent. Les samizdats circulaient de manière réduite et sous le manteau, à l’époque soviétique. Mais à la fin, le travail des dissidents a payé! Aujourd’hui, en France, nous prenons moins de risque que ces courageux opposants et, au lieu de photocopier durant des heures dans des refuges incertains, il suffit d’un clic pour agir, derrière son écran! Je crois donc que la cyber-dissidence peut permettre de fissurer le mur de la désinformation. Et ce mur s’effondrera comme le mur de Berlin s’est effondré!"

  • La renonciation d’un pape est un acte grave

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    On se félicite, ça et là, de la modernité du geste de Benoît XVI, qui aurait levé un « tabou » séculaire, en ouvrant la porte à l’institution d’un éméritat pour lui-même et ses successeurs.

    Un article signé Marco Bertoncini, paru en 2010 dans « Italia Oggi » et dont notre consoeur du site « Benoît et moi » publia alors la traduction, insistait sur la nature d’une décision qui doit demeurer tout sauf banale.

    Nous en reproduisons un extrait ci-dessous. Pour accéder au « post » fort complet que notre consoeur consacrait à la question « in tempore non suspecto », cliquez ici :   Un Pape émérite

    « Constitutionnellement depuis Célestin V [1294]  (et son successeur, Boniface VIII, grand expert du droit canon, ce n'est pas par hasard), il n'y a pas de réserves dans la doctrine concernant la démission d'un pape. Théologiquement, la question est différente. La thèse de fond contre le renoncement du pape est simple: Le pape est spirituellement marié à l'Eglise Romaine, un mariage que seule la mort peut dissoudre. Un divorce ne serait pas légitime. Ce point de vue a été soutenu par le pape Innocent III et, dans une certaine mesure, est à la base d'une étude que le cardinal Vincenzo Fagiolo mena pour Jean-Paul II sur l'abdication du Pape. Selon Faggiolo, la charge du pape n'étant pas un office ecclésial ordinaire, mais une tâche d'origine apostolique, puisque le pape est le vicaire du Christ, le successeur du prince des Apôtres, ne peut pas se considérer comme libre de renoncer sans une cause proportionnée. De telles causes, selon Faggiolo, devraient être exigées, non seulement pour la licéité (morale) d'une renonciation, mais surtout pour la légitimité (juridique et constitutionnelle) de l'acte même d'abandon de la charge.

    En somme: pour renoncer légitimement au rôle de successeur de saint Pierre, le pontife romain doit avoir une conscience mûre et consciente d'être incapable de conduire la communauté des fidèles. L'âge n'est pas suffisant pour justifier la renonciation. En effet, Paul VI introduisit bien la «retraite» pour les évêques et les cardinaux, mais il ne fixa pas de limite d'âge pour l'évêque de Rome, comme doté de la primauté de Pierre. La conscience de sa propre incapacité à régner est nécessaire: exactement ce que dit Benoît XVI quand il parle de "claire" prise de conscience de l'incapacité à accomplir sa tâche, en raison de carences physiques et spirituelles. Célestin V savait qu'il n'était pas en mesure de faire face au mandat qui lui avait été confié: pas seulement pour des raisons physiques (bien qu'il eût plus de quatre-vingts ans), mais par incapacité à jouer un rôle pour lequel étaient également nécessaires des compétences administratives, politiques, juridiques, ce qu'on appelle le charisme.

    On sait que Jean-Paul II confia à la Providence la poursuite de son mandat, même lorsque son état physique s'est trouvé affaibli. Comme l'écrivit Vittorio Messori (Corriere della Sera, 29 Juin 2002), "La force de continuer n'est pas mon problème, mais celui du Christ qui a voulu m'appeler pour être son vicaire sur la terre.". Et on sait qu'il a été débattu, parmi les théologiens et les canonistes, de la possibilité de diriger l'Eglise dans un fauteuil roulant, avec des difficultés à parler, avec l'incapacité de se déplacer, et même muet. Certes, Jean-Paul II n'a jamais renoncé, n'a jamais voulu renoncer [mais…]l'expérience directe de l'usure physique (et donc psychique) d'un pape a indubitablement marqué le pape actuel. Qui se demande s'il n'y a pas lieu de passer la main, sans se confier à la Providence, une fois qu'on se rend compte de la réelle, complète, définitive, incapacité à exercer son mandat.

    Le pape émérite, alors, n'est plus une possibilité lointaine et théorique, inusitée depuis 1415. Il est objet de débat. Remarquons qu'au Moyen Age, les débats théologiques, et canonico- constitutionnels, étaient beaucoup plus développés qu'aujourd'hui; le pape hérétique, le pape dément, le pape démissionnaire, le pape déchu, étaient des figures dont on débattait avec force références bibliques, ecclésiales, patristiques. Benoît XVI a donné un choc et, du plus haut niveau, a lancé un pavé dans la mare. Probablement, nous le répétons, pour ce qu'il a directement vécu et qu'il voudrait pas se voir répéter: dans son cas, comme dans le cas d'un successeur. »

    Il n’y a naturellement aucun doute que le Saint-Père Benoît XVI a usé de la faculté que lui ouvre le droit canonique de renoncer à sa charge, en conformité avec les règles de ce droit. Il n’appartient pas non plus au peuple fidèle de porter un jugement moral sur la décision souveraine d’un pape, dont tout porte à croire qu’elle a été prise librement et après mûre réflexion. Cette décision doit être accueillie dans la prière et avec la conscience qu’il s’agit d’un acte grave, qui ne peut, en aucune manière, être banalisé.

    JPS

  • 40 jours de compassion avec les chrétiens en détresse

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    40 jours de compassion

    ...PRIER EN COMMUNION AVEC LES CHRÉTIENS EN DÉTRESSE

    Chers amis,

    En cette Année de la Foi, Benoît XVI nous dit, dans son message pour le Carême 2013 : "Le chrétien est une personne conquise par l'amour du Christ et donc, mû par cette amour, il est ouvert de façon concrète et profonde à l'amour pour le prochain." 

    C'est ainsi que je vous propose de vivre un Carême différent,tourné vers les chrétiens du monde qui souffrent par amour du Christ.

    En vous inscrivant, vous recevrez chaque matin une prière à l’intention des chrétiens d’un pays, ainsi que des informations sur leur situation.

    Qui d'autre que nous, chrétiens, pourra prier pour eux ?

    Pour rejoindre la communauté de prière :

    Inscrivez-vous sur www.40joursdecompassion.org et remplissez le formulaire en haut à droite 1 jour, 1 pays, 1 prière. Une fois inscrit, vous recevrez chaque jour par courriel une intention de prière pour les chrétiens d’un pays. 

    - Vous pouvez aussi déposez une prière sur le Mur de Partagepour les chrétiens persécutés dans un pays ou une région du monde, ou la personne de votre choix. Partagez votre prière avec vos proches pour qu'ils s’associent à cette dernière.

    Pour sensibiliser le plus grand nombre à la situation des chrétiens dans le monde, et aux actions possibles pour les aider, n'hésitez pas à partager notre courte vidéo, visible surwww.40joursdecompassion.org.

    Merci infiniment pour votre prière, et bon Carême à tous !

    signature
    Marc Fromager, 
    Directeur de l’AED

    Je m'inscrisDécouvrez la vidéo

    40joursdecompassion

    « Priez avec une confiance inébranlable et avec un seulcœur qui englobe d’amourtoute la terre. Et le Seigneur se tournera vers nous et sa miséricorde n’aura pas de limites »
    Père Werenfried, fondateur de l'AED (1913-2003)

    Je m'inscris

    PS : nos frères vivent chaque jour le chemin de croix... Ne les oublions pas.

    Clochers d'église du monde

  • L'audience générale d'un pape en partance

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    Benoît XVI à l'audience générale: "En ces jours pour moi difficiles, j'ai senti l'amour que vous me portez" (Radio Vatican)

    Audience générale inédite dans l'histoire de l'Eglise, celle d'un Pape démissionnaire. Benoît XVI mercredi matin a été accueilli par l'ovation de plusieurs milliers de fidèles et de pélerins présents pour cette audience générale très particulière en la salle Paul VI au Vatican. Et c'est un Pape très émouvant qui nous a redit et expliqué sa décision, difficile et grave annoncée lundi. Celle de démissionner de sa charge de Pape.

    C'est ensuite sur le Carême que Benoît XVI a axé tout naturellement sa catéchèse, en ce mercredi des Cendres, premier jour de Carême. Ce temps de préparation et de prière qui nous mènera jusqu'à Pâques.

    Voici ce que Benoît XVI a déclaré aux pèlerins francophones 

    Chers frères et sœurs,

    Comme vous le savez, j’ai décidé – merci pour votre sympathie –, j’ai décidé de renoncer au ministère que le Seigneur m’a confié le 19 avril 2005. Je l’ai fait en pleine liberté pour le bien de l’Église, après avoir longuement prié et avoir examiné ma conscience devant Dieu, bien conscient de la gravité de cet acte, mais en même temps conscient de n’être plus en mesure d’accomplir le ministère pétrinien avec la force qu’il demande. La certitude que l’Église est du Christ me soutient et m’éclaire. Celui-ci ne cessera jamais de la guider et d’en prendre soin. Je vous remercie tous pour l’amour et la prière avec lesquels vous m’avez accompagné. Merci, j’ai senti presque physiquement au cours de ces jours qui ne sont pas faciles pour moi, la force de la prière que me donne l’amour de l’Église, votre prière. Continuez à prier pour moi, pour l’Église, pour le futur Pape. Le Seigneur nous guidera.


    Chers frères et sœurs, nous commençons aujourd’hui le Carême, quarante jours de préparation à Pâques. Le nombre quarante revient plusieurs fois dans la Bible. Dans cette catéchèse, je voudrais m’arrêter sur les quarante jours que Jésus a passés au désert, tenté par le démon. Ses tentations invitent chacun de nous à répondre à cette demande fondamentale : qu’est-ce qui compte vraiment dans notre vie ? Sans une réponse à la faim de vérité et de Dieu, l’homme ne peut pas se sauver. Ce n’est pas le pouvoir mondain qui sauve le monde, mais le pouvoir de la croix, de l’humilité et de l’amour. Dieu est le Seigneur de toute chose. Il ne peut pas être instrumentalisé, utilisé pour nos propres intérêts, autrement nous nous substituons à lui. La société actuelle soumet le chrétien à plusieurs épreuves qui touchent sa vie personnelle et sociale. La tentation est toujours présente ; le sacré s’éclipse. Toutefois, la grâce de Dieu continue d’opérer des merveilles dans la vie de beaucoup de personnes qui se convertissent ou qui reviennent à Dieu. Se convertir, c’est faire de telle sorte que la vérité, la foi en Dieu et l’amour deviennent chaque jour la chose la plus importante pour nous.

    * * *

    Je salue avec joie les francophones, en particulier les nombreux lycéens présents ! En ce Carême, je vous invite à renouveler vos engagements pris pour votre conversion. Pour y arriver, ne vous laissez pas envahir par l’égoïsme, la recherche exclusive du succès personnel, l’illusion, l’apparence et les choses matérielles. Donnez plutôt la primauté à Dieu, confiez-vous à lui et regardez les réalités quotidiennes avec ses yeux. Saint temps de Carême !

     

  • Autour du départ du pape

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    Sur zenit.org :

    ROME

    SPÉCIAL

    Sur "Benoît-et-moi" :

  • L'inutile grain de sel de Gabriel Ringlet

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    RTL n'a pu s'empêcher d'accorder à l'oracle de Malèves une tribune pour y débiter ses propos convenus en phase avec la déliquescence morale et spirituelle de la société belge. Un ami nous écrit à ce propos :

    Nous avons entendu par les médias la réaction de divers responsables écclésiastiques belges : Mgr Léonard, Mgr Harpigny, l'abbé De Beukelaer (mais étrangement pas le cardinal Danneels qui sera le seul Belge au conclave) : Tous rendent unanimement hommage à Benoit XVI et comprennent sa décision de se retirer de sa haute fonction si sa santé ne lui permet plus de l'exercer.
     
    "Hier, au journal télévisé de RTL, nous avons entendu un tout autre son de cloche de la part de l'abbé Ringlet qui a déclaré espérer que l'Eglise saisirait cette occasion pour élire un pape résolument "progressiste", "en phase avec la société", c'est-à-dire, si j'ai bien compris, une Eglise qui autoriserait toutes les perversités qui ont été légalisées ces dernières années (soit, à peu près "tout" à part la pédophilie). Tout ce qui serait légal ne serait plus considéré comme un péché. L'abbé n'a pas dit comment l'Eglise qui est universelle devrait solutionner le paradoxe que les lois diffèrent dans chaque pays. On ne peut pas imaginer qu'un acte soit considéré comme un péché en Amérique (par exemple), mais pas chez nous. 
     
    Sans doute, cet abbé se voit-il déjà à la place de Mgr Léonard, sans doute à la grande satisfaction de nos politiciens, surtout Madame Onkelinckx qui a osé déclaré un jour que les Chrétiens de Belgique "méritaient mieux". 
     
    Si un jour une telle situation devait arriver et que l'Eglise ne devienne plus que le miroir de l'idéologie dominante "politiquement correcte", au lieu de continuer à dénoncer le péché qui gangrène notre société occidentale jusque dans les plus hauts niveaux de pouvoir, alors je pense qu'un bon Chrétien (c'est-à-dire celui qui veut suivre le Christ) devrait quitter celle-ci pour son propre salut."

  • Carême 2013 : le message du pape : Foi et Charité

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    MESSAGE DE CAREME 2013

    Cité du Vatican, 1 février 2013 (VIS). "Croire dans la charité suscite la charité. Nous avons reconnu et nous avons cru que l'amour de Dieu est parmi nous", tel est le titre du message de Benoît XVI pour le Carême (15 octobre 2012), dont voici le texte complet: "Dans le contexte de l'Année de la foi, le Carême nous offre une occasion précieuse pour méditer sur le rapport entre foi et charité: entre le fait de croire en Dieu, dans le Dieu de Jésus Christ, et l'amour qui est le fruit de l'action de l'Esprit Saint et qui nous guide sur un chemin de consécration à Dieu et aux autres.

    "1. La foi comme réponse à l'amour de Dieu. Dans ma première encyclique, j’ai déjà offert certains éléments pour saisir le lien étroit entre ces deux vertus théologales, la foi et la charité. En partant de l'affirmation fondamentale de l'apôtre Jean: Nous avons reconnu et nous avons cru que l'amour de Dieu est parmi nous, je rappelais qu'à l’origine du fait d’être chrétien, il n’y a pas une décision éthique ou une grande idée, mais la rencontre avec un événement, avec une Personne, qui donne à la vie un nouvel horizon et par là son orientation décisive... Comme Dieu nous a aimés le premier, l’amour n’est plus seulement un commandement, mais il est la réponse au don de l'amour par lequel Dieu vient à notre rencontre. La foi constitue l'adhésion personnelle, qui inclut toutes nos facultés, à la révélation de l'amour gratuit et passionné que Dieu a pour nous et qui se manifeste pleinement en Jésus-Christ. La rencontre avec Dieu Amour interpelle non seulement le coeur, mais également l'esprit. La reconnaissance du Dieu vivant est une route vers l’amour, et le oui de notre volonté à la sienne unit intelligence, volonté et sentiment dans l’acte totalisant de l’amour. Ce processus demeure cependant constamment en mouvement, car l’amour n’est jamais achevé ni complet. De là découle pour tous les chrétiens, et en particulier, pour les personnes engagées dans les services de charité, la nécessité de la foi, de la rencontre avec Dieu dans le Christ, qui suscite en eux l’amour et qui ouvre leur esprit à l’autre, en sorte que leur amour du prochain ne soit plus imposé pour ainsi dire de l’extérieur, mais qu’il soit une conséquence découlant de leur foi qui devient agissante dans l’amour. Le chrétien est une personne conquise par l'amour du Christ et donc, mû par cet amour, il est ouvert de façon concrète et profonde à l'amour pour le prochain. Cette attitude naît avant tout de la conscience d'être aimés, pardonnés, et même servis par le Seigneur, qui se penche pour laver les pieds des apôtres et s'offre lui-même sur la croix pour attirer l'humanité dans l'amour de Dieu. La foi nous montre le Dieu qui a donné son Fils pour nous et suscite ainsi en nous la certitude victorieuse qu’est bien vraie l’affirmation: Dieu est Amour. La foi, qui prend conscience de l’amour de Dieu qui s’est révélé dans le coeur transpercé de Jésus sur la croix, suscite à son tour l’amour. Il est la lumière, l’unique lumière, qui illumine sans cesse un monde plongé dans l’obscurité, et qui nous donne le courage de vivre et d’agir. Tout cela permet de comprendre que l'attitude principale qui distingue les chrétiens est précisément l’amour fondé sur la foi et modelé par elle".

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  • La "grande fatigue" du pape

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    Jean-Marie Guénois, dans le Figaro, décrit de façon très approfondie l'évolution de l'état du pape durant ces derniers mois et met en évidence un affaiblissement et une fragilité de plus en plus évidents et qui expliquent cette décision qui nous déconcerte.

    C'est ici : comment-benoit-xvi-a-muri-une-decision-historique.php

  • Benoît XVI nous surprendra-t-il encore ?

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    C'est l'hypothèse de l'abbé de Tanoüarn :

    Benoît, pourquoi ?

    Le secret de l'annonce avait été bien gardé. Même le Père Lombardi, responsable de la communication au Vatican, n'était pas au courant. Il a dû improviser une conférence de presse au dernier moment. Il est comme ça, Benoît XVI, c'est un intellectuel, il a ses coquetteries, il aime surprendre. Il veut prendre de court. Jusque dans sa démission, il aura eu l'initiative. Souvenez-vous le Motu proprio libéralisant la messe traditionnelle [désormais théoriquement, elle est en vente libre, en réalité enfermée dans quelques salles de shoot comme... le CSP à Paris], ce Motu proprio Summorum pontificum, ce fut un coup de tonnerre dans un ciel serein. Et la désexcommunication des quatre évêques : "il a fait ça"... Eh bien ! Cette fois c'est la même chose : il a osé ! Ce vieux Monsieur aime les coups d'audace.

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  • Benoît XVI abandonne en chantier l’encyclique qu’il préparait sur la foi : elle ne verra jamais le jour.

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    Commentaire de l’abbé de Tanouärn (Institut du Bon Pasteur) :

    « Vatican Information Service annonce ce matin que "l'encyclique sur la foi, n'étant pas prête, ne sera pas publiée". Voilà une première grande perte. Nous avions eu Deus caritas, sur l'amour, nous avions eu Spe salvi, sur l'espérance. il manquait l'encyclique sur la foi. Mais elle était annoncée à l'occasion de l'année de la foi justement. L'une des raisons qui me faisait regretter cette renonciation d'hier, c'était cette encylique. Hier, un ami , journaliste religieux, me disait : "Mais qu'est-ce qui prouve que le pape ne va pas la publier avant de partir ?". Aujourd'hui l'annonce est faite : il nous faudra y renoncer. Quel dommage !

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    On nous parle cependant d’une renonciation au pontificat longuement mûrie. Mais peut-être pas si posément décidée ? Allez savoir…

  • 9 propositions pour vivre le carême en ligne

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    La Croix présente neuf formules pour vivre le carême en profitant des apports journaliers de prières, textes et méditations proposées par diverses initiatives (carmes, dominicains, jésuites, renouveau...): Neuf-propositions-pour-vivre-un-Careme-en-ligne