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  • Quand le microcosme s'agite

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    L'inoxydable Père André Fossion, depuis deux mois président de l'ABTC (un groupuscule rassemblant quelques "théologien(ne)s de Belgique et du Luxembourg), fait actuellement circuler une pétition. Ce disciple indéfectible du Père Moingt (98 ans) veut, à sa suite, "Faire bouger l'Eglise" (titre d'un ouvrage du jésuite presque centenaire).

    Ce texte vient s'ajouter à celui concocté par le "conseil interdiocésain des laïcs" (C.I.L.), un "soviet" dénué de toute représentativité mais qui a droits aux honneurs de catho.be; il apparaît comme un instrument de pression sur l'opinion publique belgo-luxembourgeoise, pour tenter de faire élire un Pape qui passerait outre aux pontificats de Paul VI, Jean-Paul Ier, Jean-Paul II, et Benoît XVI. Outre la pauvreté de leurs arguments, il faut dire que ces "théologien(ne)s" qui grenouillent dans les eaux raréfiées de leur bénitier n'ont pas plus voix au chapitre que vous et moi. Ajoutons que leur prétention démesurée porte plutôt à sourire, tout comme la réforme institutionnelle de l’Eglise préconisée  (allons-y gaiement dans « La Libre" d'aujourd'hui) par un autre quidam quelque peu clerc : Pour une Eglise régionalisée ...

    On peut espérer que les vrais théologiens et les responsables des séminaires et autres instituts religieux vont prendre clairement leurs distances à l'égard de ces manifestes intempestifs et dérisoires, et que nos évêques sauront inviter leurs auteurs à un peu plus de retenue et de modestie.

  • L'inlassable veille de Jeanne Smits

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  • La symphonie inachevée de Benoît XVI

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    SOURCE - Présent - Abbé Claude Barthe - 16 février 2013

    Une approche dont belgicatho épouse l'analyse et fait sien le diagnostic :

    Après la renonciation de Benoît XVI - Un autre pape qui continuera la transition commencée ? Un entretien avec l’abbé Claude Barthe
    — Comment un Pape « démissionne»-t-il ? Quels sont les exemples historiques et que dit le droit (canon 221 de l’ancien CIC-17, et canon 332 du CIC-83) ?
    — Le pape, évêque de Rome, le devient par son acceptation de l’élection par l’Eglise de Rome, représentée par les cardinaux. Il peut inversement renoncer à sa charge comme l’indiquait l’ancien Code de Droit canonique et comme l’indique le nouveau. La plus célèbre, et à vrai dire la plus certaine des renonciations pontificales, est celle de Célestin V, au XIIIe siècle, qui s’estima incapable de gouverner au milieu des factions de la Ville, pape qui a d’ailleurs été canonisé après son décès. Il y eut aussi Grégoire XII, pape de Rome, au moment du Grand Schisme, qui a démissionné pour permettre au concile de Constance d’élire un pape incontestable, qui fut Martin V. Quelques autres cas plus anciens sont parfois évoqués, dont certains se discutent. 
     
    — Quelles en sont les raisons ? Le Pape a évoqué sa fatigue ; peut-on supposer qu’il n’a pas trouvé le soutien qu’il a représenté lui-même auprès de Jean-Paul II ?
    — Benoît XVI a évoqué sa fatigue. On parle de l’état alarmant de son coeur. On peut dire aussi, en effet, qu’il n’a pas pu, pas su, pas voulu peut-être, trouver des soutiens forts pour l’exercice de sa charge. Sachant qu’il était un intellectuel de haute volée, mais pas un homme de gouvernement, il aurait pu solliciter le soutien d’un Secrétaire d’Etat dirigeant fermement la Curie, d’un homme de doctrine solide à l’ex-Saint-Office, de cardinaux chefs de dicastères qui eussent été de puissants « barons », comme au temps de Jean-Paul II, mais cette fois des barons ratzinguériens.

    Il a donné l’impression d’hésiter en lui-même pour savoir ce qu’était la vraie « ligne Ratzinger », celle du théologien conciliaire qui avait participé à renverser la Curie de Pie XII, ou bien celle de l’auteur de L’Entretien sur la foi, qui durant près de 25 ans, comme Préfet de la Congrégation de la Doctrine de la Foi, avait tenté d’encadrer le torrent du Concile et qui avait, on peut le dire, pensé intellectuellement le processus de restauration engagé par Jean-Paul II. Les nominations curiales de Benoît XVI ont été majoritairement, au moins du point de vue symbolique, dans la ligne deL’Entretien sur la foi (entre autres : Burke, Piacenza, Sarah, Cañizares, Ranjith, ce dernier restant à des milliers de kilomètres – Colombo – un homme de Curie). Mais il y a eu aussi des nominations faites pour ainsi dire par le premier Ratzinger : Hummes, durant un certain temps, à la Congrégation du Clergé, Müller, l’an passé, à l’ex- Saint-Office, Ravasi, surtout, un exégète semi-libéral. 

    Etait-ce tout le problème de ce pontificat qui s’achève comme un concert au milieu de la partition ? L’opposition au pape, diverse mais féroce, a constamment cherché à le pousser à la démission morale. Mais on a l’impression que c’est l’ensemble des « bons » qui, avec le pape, ont été intimidés, ankylosés. Que se serait-il passé si ces hommes nommés par lui, dont certains excellents, avaient exercé un pouvoir de substitution comme le firent sous Jean-Paul II, certes dans le désordre, les Sodano, Re, Sandri, qu’on peut estimer préjudiciables, ou comme les Medina, Castrillón, un vrai « fonceur », et aussi comme… le cardinal Ratzinger ? Pape âgé, ménageant ses forces au maximum, devenu quasi inaccessible (la plupart des chefs de dicastères n’avaient pas de conversations régulières avec lui), couvé par un entourage dominé par la très sympathique personnalité de Georg Gänswein, il était convenu que toutes les décisions sensibles à prendre devaient passer entre les mains de Benoît XVI. Et elles y restaient des mois et des mois.
     
    — N’y a-t-il pas, désormais, le risque d’une « fracture », entre partisans de l’ancien et du nouveau pape, si l’on peut dire. Et, plus philosophiquement, celui d’un relativisme, contre lequel Benoît XVI s’est si souvent élevé ?
    — Votre question suppose donc le cas où le futur pape ne serait pas dans la ligne de Benoît XVI, mais qu’il serait, non pas un progressiste, car il n’en existe pas parmi les papables, mais un « ratzinguérien de gauche », si on peut établir cette catégorie. Le plus probable, dans cette hypothèse, serait l’élection de Gianfranco Ravasi, 72 ans, Président du Conseil pour la Culture, sur le nom duquel pourraient se retrouver les voix de l’ensemble des personnages écartés de la Curie Jean-Paul II, les quelques vrais progressistes, et tous ceux qui, grosso modo, parmi les cardinaux électeurs ne se retrouvent pas dans la ligne restaurationniste qu’a représentée ce pontificat. La machine restaurationniste, si vous me permettez l’image, n’ayant pourtant fonctionné qu’à 10 % de ses capacités en matière de nominations, de liturgie, de défense de Summorum Pontificum. Quant à la répression des hérésies patentes et du schisme latent qu’elles entraînent…

    Alors, en effet, on verrait non pas ressurgir, car il est toujours bien là, mais reprendre un certain nombre de postes de commande à tous les niveaux, un progressisme, qui est en réalité un libéralisme mortifère. Le soulagement qu’il manifeste depuis l’annonce de la renonciation montre qu’il pense que son heure est revenue. J’imagine un immense découragement, d’une part de ceux que l’on appelle les membres des forces vives (traditionalismes divers, communautés nouvelles, jeunes prêtres col romain, communautés religieuses qui recrutent, familles, mouvements de jeunesse, etc.), mais aussi un découragement des libéraux eux-mêmes, car leur retour en force ne ferait qu’accentuer la désertification des diocèses, des paroisses, des congrégations. Alors, le relativisme contre lequel s’est élevé Benoît XVI reprendrait ad intra tous ses droits. Ce qui provoquerait le risque d’une fracture dans l’Eglise, demandez-vous ? Non pas un risque, mais une salutaire fracture.

    Heureusement, l’hypothèse qui sous-tend votre question n’est pas la seule. 
     
    — Quelle serait l’autre hypothèse?
    — L’autre hypothèse me semble la plus plausible : un restaurationniste devrait recueillir les deux tiers des voix du conclave. Mais cela dit fort peu de chose, car il y a bien des degrés dans cette appellation fourre-tout, qui va du cardinal Burke au cardinal Schönborn, archevêque de Vienne. En 2005, si le conclave s’était prolongé, le cardinal Ratzinger se serait désisté et deux hommes, assez différents humainement, mais semblablement consensuels, auraient pu émerger : le cardinal canadien Marc Ouellet, 69 ans, aujourd’hui préfet de la Congrégation des Evêques, et le cardinal Angelo Scola, 71 ans, archevêque de Milan. Il y a aussi aujourd’hui le cardinal Dolan, 63 ans, de même profil, archevêque à poigne de New York. Et si le conclave du mois prochain durait longtemps, pourquoi ne penseraiton pas à un cardinal de pays émergent, comme on dit, d’Asie par exemple ?… Je ne fais absolument aucun pronostic. Mais si j’étais cardinal – une « supposition impossible », comme celle de saint François de Sales ! –, et à supposer que des candidats dont je me sens très proche paraissent n’avoir plus de chances après les « primaires » des premiers tours, je voterais Scola pour bien des raisons raisonnables. La première est qu’il est Italien, et qu’il est somme toute normal que l’évêque de Rome soit Italien.
     
    — Si d’ailleurs Benoît XVI a le sentiment que la situation se délite (je ne parle pas de la question physique), n’est-il pas envisageable qu’il préfère que l’élection ait lieu maintenant, plutôt que plus tard ?
    — Vous avez parfaitement raison. D’autant qu’ainsi son ombre s’étendra nécessairement sur les congrégations de cardinaux qui vont précéder le conclave et sur le conclave lui-même, dans lequel entrera, non pas pour voter mais en tant que Préfet de la Maison Pontificale, Mgr Gänswein.
     
    — Que deviendra Benoît XVI ? Quel rang aura-t-il ?
    — Célestin V s’est retiré dans un ermitage. Sauf erreur, Grégoire XII est devenu cardinal-évêque. Benoît XVI, lui, va se retirer dans un couvent au coeur du Vatican, un peu comme Charles-Quint se retirant au monastère de Yuste en Espagne pour y mourir. A la différence près que Charles-Quint avait préparé sa succession. Le titre qui sera donné à l’ancien pape, les honneurs protocolaires qui lui seront rendus, seront réglés par le nouveau pape. La question se posera très spécialement lors du décès de Benoît XVI. Un pape qui meurt cesse à l’instant d’être pape, mais sa dépouille reçoit, en raison de la charge qu’il a exercée, des honneurs funèbres très particuliers. Il me semble qu’au jour de son décès Joseph Ratzinger aura pleinement droit à ces honneurs. Ce sera, à mon avis, sa dernière réapparition publique. A moins qu’il ne renonce aussi à ses funérailles pontificales. Ou qu’il demande une messe de Requiem en forme extraordinaire, la messe qu’il n’a pas dite comme pape…

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  • A propos de l'Islam et de son fondateur : un article surprenant sur Libé

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    Enfin un article qui ose rompre avec la langue de bois de l'islamiquement correct et donner la parole à une historienne qui retrace les origines de l'Islam sans débiter servilement la vulgate habituelle : mahomet-le-prophete-posthume 

    (Via "le bloc-notes d'un journaliste chrétien")

    Qui est le fondateur de l’islam ? Comment vivait-il dans l’Arabie occidentale du VIIe siècle ? L’historienne Jacqueline Chabbi rassemble les rares pièces du puzzle de l’édification de sa légende.

    Par BERNADETTE SAUVAGET
    Au Mali, les guerriers jihadistes d’Al-Qaeda ont détruit mosquées et mausolées, symboles du soufisme. Pour imposer par la terreur leur vision de l’islam et de son fondateur. Cette lecture fondamentaliste s’impose de plus en plus. La figure de Mahomet, elle, alimente la controverse en faisant monter la tension entre l’Occident et le monde musulman. Depuis l’affaire des caricatures de Mahomet, publiées en septembre 2005 dans un journal danois, jusqu’au film l’Innocence des musulmans, diffusé cet automne sur Internet, les polémiques se succèdent. Pourtant, comme l’explique Jacqueline Chabbi, l’une des meilleures spécialistes françaises des origines de l’islam, cette «sacralisation» du prophète a une histoire, malheureusement trop méconnue.
  • Comment, il y a 40 ans, Ratzinger voyait le futur de l'Eglise

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    Nous remercions notre amie B.T. de nous avoir communiqué la traduction d'un article paru ce jour dans le Vatican Insider :

    A une semaine de l’annonce étonnante de Benoît XVI refait surface une  prophétie significative (Marco Barazzi - Vatican Insider, lundi, 18 février 2013).

    Une Eglise redimensionnée avec beaucoup moins de fidèles, obligée à abandonner aussi une bonne partie des lieux de culte construits an cours des siècles. Une Eglise catholique de minorité, peu influente dans les choix politiques, socialement inutile, humiliée et obligée à repartir des origines. Mais aussi une Eglise qui à travers cet « énorme bouleversement » se retrouvera elle-même et renaîtra « simplifiée et plus spirituelle ». C’est la prophétie sur le futur du christianisme, prononcée il y a plus de quarante ans par un alors jeune théologien bavarois, Joseph Ratzinger. La retrouver aujourd’hui peut, peut-être, apporter une autre clé de lecture pour déchiffrer le pourquoi du renoncement de Benoît XVI, parce qu’elle replace le geste surprenant de Ratzinger dans le sens de sa lecture de l’histoire.

    Cette prophétie concluait un cycle d’exposés radiophoniques donnés en 1969 par l’alors professeur de théologie, en un moment décisif de sa vie et de la vie de l’Eglise. Ce sont les années de turbulence de la contestation estudiantine, de l’arrivée sur la lune, mais aussi des discussions sur le concile Vatican II fraîchement conclu.

    Ratzinger, un des protagoniste du concile, avait abandonné la turbulente université de Tübingen et s’était réfugié dans la plus sereine Ratisbonne.

    Comme théologien il s’était trouvé isolé, après avoir rompu avec ses amis « progressistes », Küng, Schillebaekx et Rahner sur l’interpellation du concile. A cette période il  noue des amitiés plus solides avec les théologiens Hans Urs Von Balthazar et Henri de Lubac avec lesquels il créera la revue « communio » qui devient rapidement le lieu de retrouvailles de quelques jeunes prêtres « ratzingeriens », aujourd’hui cardinaux et tous retenus comme possibles successeurs de Benoît XVI : Angelo Scola, Christoph Schönborn et Marc Ouellet.

    Au cours des cinq allocutions radiophoniques peu connues, republiées il y a quelques temps par Ignatius Press dans le tome « Faith and the future », le futur Pape en cette complexe année 1969, traçait sa propre vision sur le futur de l’homme et de l’Eglise. Surtout lors du dernier exposé du jour de Noël au micro de « Hessian Rund Funk » et qui a un ton de prophétie. Ratzinger se disait convaincu que l’Eglise vivait une époque analogue à celle qui suivit l’Illuminisme et à la Révolution Française.

    « Nous sommes à un énorme tournant, expliquait-il, dans l’évolution du genre humain. Un moment face auquel le passage du Moyen-âge aux Temps Modernes semble presque insignifiant. » Le professeur Ratzinger compare l’ère actuelle avec celle du Pape Pie VI, enlevé par les troupes de la République Française et mort en prison en 1799. L’Eglise s’était alors trouvée aux prises avec une volonté qui voulait l’anéantir pour toujours. Elle s’était vu confisquer ses biens et dissoudre les ordres religieux. L’Eglise pourrait s’attendre à vivre des conditions semblables aujourd’hui, minée selon Ratzinger, par la tentation de réduire les prêtres à être des « assistants sociaux » et sa propre mission à la merci de la présence politique.

    « De la crise actuelle, déclarait-il, émergera une Eglise qui aura beaucoup perdu. Elle deviendra petite et devra repartir plus ou moins comme à ses débuts. Elle ne sera plus capable d’habiter les édifices construits aux temps de sa prospérité. Avec la diminution de ses fidèles elle perdra aussi grande part de ses avantages sociaux. » Elle repartira de petits groupes, mouvements et d’une minorité qui remettra la foi au centre de l’expérience. « Ce sera une Eglise plus spirituelle, qui ne revendiquera pas un mandat politique qui flirterait tantôt avec la Gauche tantôt avec la Droite. Elle sera pauvre et deviendra l’Eglise des indigents.

    Ce qui, soulignait Ratzinger, serait « un long processus » mais quand tout ce travail sera accompli, émergera la grande puissance d’une Eglise plus spirituelle et simplifiée. »

    A ce moment les hommes découvriront qu’ils habitent un monde d’une « solitude indescriptible » qui à oublié Dieu, «  ils percevront l’horreur de la pauvreté ».

    Alors, et seulement alors, concluait Ratzinger, « on verra le petit troupeau des croyants comme quelque chose de totalement nouveau : on y découvrira comme une espérance pour soi-même et la réponse que l’on avait toujours cherchée en secret. »

    Voilà la prophétie oubliée et redécouverte de Ratzinger sur le futur de l’Eglise.   

  • Les sites de l'Eglise de France victimes de hackers

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    Sur le site de zatas.com :

    Pendant que le Pape démissionne, zataz.com a la preuve que des pirates se sont infiltrés dans le serveur de l'Eglise Catholique de France. Depuis plusieurs mois, dont un point d'orgue avait été révélé par zataz.com, les serveurs de l'Eglise Catholique de France ont été visités et modifiés par de nombreux pirates. La dernière modification date de janvier 2013. A noter que certaines pages piratées sont toujours visibles au moment de l'écriture de cet article, comme le montre les captures écrans. La plupart des "attaques" visaient à afficher des messages politiques et religieux.

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  • Un prêtre abattu à Zanzibar (Tanzanie) et de nouvelles menaces

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    (Radio Vatican) Un prêtre catholique de l'archipel semi-autonome de Zanzibar a été abattu par balle dimanche matin à l'entrée de son église où il allait dire la messe dominicale.
    L'abbé Evarist Mushi a été bloqué par deux jeunes hommes à l'entrée de son église. L'un des deux agresseurs lui a tiré sur la tête et le prêtre est mort sur le champ. On ignore les mobiles de l’attaque. 

    Le jour de Noël, un autre prêtre avait été grièvement blessé par balle à Zanzibar. Les autorités tanzaniennes avaient affirmé qu’il s’agissait d’un crime de droit commun sans aucune connotation religieuse. En mai 2012, l’archipel avait été secoué par des violences confessionnelles. Des membres de l'organisation islamiste et indépendantiste locale "Uamsho" ("Réveil" en langue kiswahili) avaient incendié deux églises lors de manifestations pour protester contre l'interpellation d'un imam. 

    Les musulmans modérés et les chrétiens sont inquiets

    Quelques jours auparavant, le chef de l'Eglise anglicane de Tanzanie, avait dénoncé les conditions de vie des chrétiens à Zanzibar. Depuis 2001, 23 bâtiments chrétiens ont été incendiés alors que le fondamentalisme musulman se développe.

    http://www.fides.org/aree/news/newsdet.php?idnews=34908&lan=fra

    Mais cela pourrait encore s'aggraver :

    AFRIQUE/TANZANIE - Menaces de groupes islamiques à l’encontre des chrétiens : « A Pâques, pour vous, ce sera un désastre »

    Geita (Agence Fides) – « Nous remercions nos jeunes, entraînés en Somalie, qui ont tué un infidèle. De nombreux autres mourront. Nous incendierons maisons et églises. Nous n’avons pas encore fini : pour Pâques, préparez-vous au désastre », signé : le groupe « Renouveau musulman ». Comme cela a été indiqué à l’Agence Fides, tel est le texte choquant qui circule en Tanzanie par message texto (SMS) et qui a été reçu par les Evêques et les prêtres locaux. Dans ce texte, les groupes djihadistes revendiquent le meurtre du Père Evariste Mushi, 55 ans, prêtre catholique tué Dimanche 17 février devant la Cathédrale de Zanzibar.

    Au sein de l’Eglise catholique en Tanzanie serpentent la préoccupation et le trouble. Les institutions ont, elles aussi, réagi. Le Premier Ministre a convoqué un sommet d’urgence avec les responsables chrétiens et musulmans mais, ainsi que l’a appris Fides, la rencontre n’a pas eu de conséquences positives. En effet, certains responsables musulmans ont demandé la remise en liberté des présumés assassins d’un pasteur protestant, Mathew Kachira, tué le 10 février dernier. Selon des sources de Fides au sein de l’Eglise locale, derrière ces attentats et homicides se trouverait clairement l’extrémisme islamique qui prend actuellement pied dans le pays.

    Des sources de Fides remarquent que le Président actuel, Jakaya Kikwete, aurait une certaine responsabilité puisque, lors de la campagne électorale, il avait promis à la population musulmane de modifier la Constitution, introduisant des mesures conformes à la charia, la loi islamique. Aujourd’hui, la majeure partie de la population s’oppose à ce dessein mais les groupes islamiques ont lancé une campagne de terreur par réaction.

    S.Exc. Mgr Damiani Denis Dallu, Evêque de Geita, note pour Fides : « Nous souhaitons que, dans le pays, règnent la paix, l’unité et l’amour qui ont toujours régné parmi les citoyens de Tanzanie, indépendamment de leur credo religieux ». A cet appel, s’unissent d’autres responsables chrétiens, des chefs de religions traditionnels et des responsables musulmans modérés. Ces derniers cependant, remarque l’Evêque, « ont peur parce qu’ils sont eux aussi pris pour cibles par les groupes extrémistes islamiques ». (PA) (Agence Fides 18/02/2013)

  • Le communisme tue encore

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    ASIE/COREE DU NORD - Aggravation du phénomène du cannibalisme à cause de la famine

    Pyongyang (Agence Fides) – Coupée du reste du monde, en partie à cause de son régime politique et en partie à cause des sanctions imposées au pays, la Corée du Nord fait face à une profonde crise économique, politique et sociale, aggravée par la énième famine qui afflige actuellement la population. Affamés, les habitants de la province de Hwanghae continuent à exhumer des cadavres et à tuer leurs enfants pour faire face à la faim (voir Agence Fides 28/01/2013). Récemment, un homme a été condamné pour avoir tué et mangé ses deux enfants, un autre ayant commis le même crime à l’encontre de son fils. Le Sunday Times a rapporté la déclaration d’un fonctionnaire du Parti des Travailleurs coréen, selon laquelle, « dans un village du comté de Chongdan, un homme, devenu fou à cause de la faim, a été arrêté pour avoir cuisiné son fils et mangé sa chair ». La famine est malheureusement un problème très commun dans le pays. Différents épisodes de cannibalisme ont été enregistrés également en 2011, dont celui d’un homme qui a tué et mangé sa fiancée. (AP) (Agence Fides 16/02/2013)

     

  • Le sort réservé à nos églises

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    Source BFMTV.com :

    "L'église Saint Jacques d'Abbeville vit ses derniers instants. Sa démolition programmée hier a été reportée pour cause d'intempéries et devrait reprendre aujourd'hui. Alors qu'absolument aucun motif ne justifie cette démolition précipitée (à part peut-être le faux prétexte de sécurité), les habitants s'interrogent sérieusement quant aux motivations suspectes qui ont conduit à la décision de raser l'édifice sans même respecter le patrimoine qu'elle contient. Cette tragédie orchestrée par la municipalité et le mépris d'un édifice historique choque les riverains qui ont du mal à trouver des médias à leur écoute. Une enquête médiatique ou un bon journaliste pourrait soulever les parts d'ombre de cette affaire et mettre le nez là ou ça dérange. Quant aux personnes de convictions catholiques, elle se sentent tout simplement méprisées par la municipalité qui se moque royalement que l'église soit saccagée sans avoir été désacralisée. (...)"

  • Abolition de la papauté à vie ?

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    De Michel Cool, sur le site de “La Vie” (extrait):

    “L’abolition de la papauté à vie ! Benoît XVI a, en quelques mots, tiré un trait sur une tradition séculaire que l’on croyait immuable. Désormais les papes ne se sentiront plus obligés de mourir à la tâche. C’est le changement considérable qu’a entraîné l’effacement réfléchi et volontaire du pape sans doute le plus mal compris de l’ère moderne. L’histoire reconnaîtra que c’est pourtant lui, ce pontife souvent critiqué pour son sens aigu de la continuité de l’Eglise, qui a paradoxalement rompu avec l’antique conception monarchique du pouvoir pontifical. L’onde de choc de cet événement qualifié de « révolutionnaire », jusque par certains de ses adversaires, est loin d’être terminée. Car, de l’aveu même d’éminents juristes catholiques, si le droit canon stipule la possibilité pour les papes de renoncer librement à leur charge, aussi étrange que cela puisse paraître, il n’en a pas prévu toutes les conséquences d’ordre symbolique et institutionnel. D’immenses changements vont cependant découler de l’acte de renonciation historique de Benoît XVI. Le cardinal italien Angelo Sodano, doyen du collège des cardinaux et acteur influent du prochain conclave, l’a qualifié de « coup de tonnerre dans un ciel serein ». La sérénité affichée devra cependant composer avec un sentiment d’improvisation très déstabilisateur. D’ores et déjà on peut relever cinq changements qui vont peser sur la prochaine élection papale et la façon de diriger désormais l’Eglise catholique …

    Lire l’article ici: Ce que va changer le renoncement de Benoît XVI

    Le plus important sera de veiller à ce que l’acte d’abdication d’un pape demeure un acte souverainement libre, nonobstant les pressions médiatiques, politiques ou cléricales qui ne manqueront plus désormais de s’exercer sur chacun des successeurs de Benoît XVI. Si des dispositions devaient être ajoutées à l’article 332 du code de droit canonique, c’est surtout en ce sens qu’elles devraient l’être. En ce sens aussi, les cardinaux du prochain conclave seraient sans doute bien avisés d’asseoir une forte personnalité sur le siège de Pierre.

     

  • France : mobilisation pour empêcher la recherche sur l'embryon humain

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    Un appel de la Fondation Lejeune :

    Le Sénat a adopté le 4 décembre dernier une proposition de loi du parti radical autorisant la recherche sur l’embryon humain. Si le texte est voté dans les mêmes termes par l’Assemblée Nationale, la France basculera d’un principe d’interdiction à un principe d’autorisation : le changement est majeur.

    Il y a urgence : la commission des Affaires Sociales de l’Assemblée Nationale a désigné mercredi 30 janvier le rapporteur de cette proposition de loi (Dominique Orliac, parti radical). L’examen du texte aura lieu le 28 mars, dans un mois seulement, à l’Assemblée Nationale.

    Vous le savez, la recherche sur l’embryon est inutilement immorale. Immorale car elle détruit l’embryon. Inutile car les cellules souches non-embryonnaires (parmi lesquelles les IPS du Professeur Yamanaka, Prix Nobel de médecine 2012) dépassent aujourd’hui les cellules souches embryonnaires.

    Dans ce contexte, la Fondation Jérôme Lejeune a lancé une campagne de mobilisation contre l’autorisation de la recherche sur l’embryon humain (www.vous-trouvez-ca-normal.com). Cette mobilisation doit prendre de l’ampleur pour faire émerger le débat dans la sphère publique. Demain, il sera trop tard.

    Pour tout comprendre des enjeux de la proposition de loi, vous pouvez télécharger la synthèse « 3 clefs pour comprendre et agir » (http://www.fondationlejeune.org/images/documents_pdf/recherche-sur-l-embryon-3-clefs-pour-comprendre-et-agir.pdf).

    Comment agir ? C’est simple :

    • Signez la pétition et diffusez-la à votre entourage !

    Rendez-vous sur www.vous-trouvez-ca-normal.com/je-signe-la-petition et recevez le journal hebdomadaire de la campagne pour vous tenir informé et décrypter l’actualité et les concepts.

    • Envoyez des cartes de protestation à vos députés !

    Les parlementaires sont sensibles aux courriers qu’ils reçoivent de leurs électeurs. Plus de 35 000 cartes de protestations ont été commandées à ce jour sur le site de la campagne! Commandez-en gratuitement sur www.vous-trouvez-ca-normal.com/ecrire-a-mon-depute

    • Diffusez à vos familles, vos amis !

    La mobilisation est une affaire de réseaux ! Dès aujourd’hui, chacun active son carnet d’adresses : 
    - Ajoutez l’adresse www.vous-trouvez-ca-normal.com à votre signature de mail
    - Donnez des cartes de protestation à votre entourage

    • Likez ”la page Facebook“ Vous trouvez ça normal ? ” et invitez vos amis à faire de même

    La Fondation compte sur vous : il en va du respect de l’être humain comme principe fondamental de notre droit et de notre société.

    Merci par avance.

    Contre la recherche sur l’embryon

    Pétition en ligne sur : www.vous-trouvez-ca-normal.com

  • Benoît XVI désormais silencieux ? Pas tout à fait

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    Peter Seewald, le biographe allemand du pape Benoît XVI publiera bientôt un nouveau livre d’interview réalisées l’été dernier. Le pape lui a notamment dit son sentiment d'incompréhension face au scandale de fuites de documents confidentiels, qui avait conduit à la condamnation de son majordome. Jean-Marie Guénois, envoyé spécial du « Figaro » à Rome, rapporte le propos (à paraître) du Saint-Père :

    «Je ne suis pas tombé dans une sorte de désespérance, ou de douleur indicible, cette affaire m'a été tout simplement incompréhensible», a confié Benoît XVI au cours de l'été 2012, à son biographe allemand, Peter Seewald, à propos de l'affaire Vatileaks qui a vu le majordome personnel du Pape arrêté au printemps dernier, pour vol et publication de documents réservés sur le Vatican.

    Ces quelques phrases sont publiées, samedi, par la revue allemande Focus et sont extraites d'un nouveau livre d' interview entre Benoît XVI et Peter Seewald en cours de préparation. Selon cette même source, plutôt sérieuse, le Pape, après cette affaire qui a pourtant secoué le Vatican pendant des mois, se dit «ni perdu, ni fatigué après Vatileaks».

    Benoît XVI ajoute à propos de Paolo Gabriele, son ex-majordome, condamné à la prison puis gracié par lui avant Noël: «En voyant sa personne, je ne peux comprendre ce qu'on peut en attendre. Je ne parviens pas à pénétrer cette psychologie». Il note également qu'il était important que soit «garantie l'indépendance de la justice et qu'un monarque [le Pape en l'occurrence NDLR] ne dise pas ‘à présent, je prends les choses en mains'».

    «Je suis un vieil homme et mes forces diminuent»

    Interrogé, donc il y a plus de six mois, sur les perspectives à attendre de son pontificat, Benoît XVI précise: «Qu'attendre de moi? Pas grand-chose. Je suis un vieil homme et mes forces diminuent. Je crois que ce que j'ai fait peut suffire». Ce qu'a confirmé la déclaration qu'il a lue devant les cardinaux  le 11 février pour expliquer sa démission (…).

    Lire tout l’article ici : Benoît XVI n'a pas démissionné à cause de l'affaire Vatileaks

    et aussi : http://benoit-et-moi.fr/2013-I/articles/peter-seewald-dans-focus.php