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  • Les femen à Notre-Dame : une réprobation assez générale

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    Pris dans l'effervescence qui a suivi l'annonce du pape, nous n'avons pas relayé l'évènement scandaleux qui s'est produit à Notre-Dame au lendemain de la nouvelle de la renonciation de Benoît XVI, lorsque, précisément pour "fêter" cet évènement, les femen ont fait intrusion à Notre-Dame dans leur appareil habituel et se sont adonnées à leur cirque provocateur. Cet évènement a suscité une réprobation assez générale, y compris celle du maire de Paris et du ministre Valls; en témoigne cet article paru dans "Le Plus" du Nouvel Observateur :

    LE PLUS. Les Femen se sont exhibées seins nus et peinturlurés dans Notre-Dame de Paris pour "célébrer" le départ du pape Benoît XVI. La condamnation est unanime. Ce mouvement venu d'Ukraine a-t-il encore sa place en France après une provocation aussi nulle ? Pour Bruno Roger-Petit, la réponse est non.

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    Cependant, l'indulgence du traitement qui leur a été réservé étonne : les-femen-peu-inquietees-apres-leur-interpellation.php

  • Succession de Benoît XVI : les paris sont-ils déjà ouverts ?

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    En tout cas, La Vie présente une brochette de favoris :

    http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/qui-sont-les-favoris-pour-succeder-a-benoit-xvi-12-02-2013-36363_16.php

    ... mais Jean Mercier voit, dans les propos du pape à propos du "concile virtuel" qui aurait éclipsé "le concile réel" un avertissement adressé au monde journalistique pour ne pas succomber à la même tentation médiatique devant le conclave qui va se réunir :

    http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/les-cles-du-conclave-selon-benoit-xvi-15-02-2013-36597_16.php

  • Quand la CEDH va se prononcer sur l'adoption d'un enfant par le partenaire de même sexe

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    (Zenit.org) Europe: adoption de l'enfant du partenaire de même sexe
    La Cour européenne se prononce le 19 février - Grégor Puppinck

    Le 19 février, la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) va rendre son arrêt dans une affaire X  et autres c. Autriche (n° 19010/07) mettant en cause l’impossibilité pour une femme d’adopter le fils que sa compagne a eu d’une union antérieure avec un homme. Les jugements de la Grande Chambre fixent la jurisprudence de la Cour et ont vocation à s’imposer aux 47 Etats membres du Conseil de l’Europe. Cet arrêt est donc d’une particulière importance.

    Les deux femmes qui agissent en leur nom et au nom de l’enfant mineur, se plaignent de subir une discrimination fondée sur leur orientation sexuelle et invoquent le droit au respect de leur vie privée et familiale (art.8) ainsi que l’interdiction des discriminations (art. 14). Elles « estiment qu’aucun élément ne justifie de manière raisonnable et objective que l’on autorise l’adoption de l’enfant de l’un des partenaires par l’autre partenaire dans le cas d’un couple hétérosexuel, marié ou non marié, tout en interdisant pareille adoption dans le cas d’un couple homosexuel » (présentation des faits réalisée par la Cour).

    Cette affaire, portée par le lobby LGBT (ILGA, ECSOL FIDH, etc.), vise à faire établir un droit à l’adoption des enfants du partenaire de même sexe. C’est l’une des trois formes d’adoption revendiquées par les groupes LGBT, en plus de l’adoption par les célibataires homosexuels et par les couples homosexuels qui ont été respectivement abordées par la CEDH dans les affaires E. B. contre France en 2008 et Gas et Dubois contre France en 2012.

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  • Pas de "pape émérite"

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    (Zenit.org) Les conséquences juridiques de la renonciation du pape
    Il ne peut pas y avoir de « pape émérite » - Ann Schneible - trad. Oc. Le Gall

    Au lendemain de l’annonce historique du pape qu'il quittera sa charge pontificale le 28 février prochain, un expert en droit canon, Manuel Jesus Arroba, de l’Université pontificale du Latran (PUL), explique en quoi consiste cette renonciation du pape et quelles sont ses implications au plan juridique.

    Zenit - Professeur, qu’avez-vous ressenti en apprenant la nouvelle que le Saint-Père renonçait à sa charge ?

    Manuel Jesus Arroba - Bien entendu, toute nouvelle que l’on apprend suscite de l’émotion, et dans le cas présent, la surprise fut considérable de même que l’émotion due à l’affection que j’éprouve pour la personne de Benoît XVI. En raisonnant froidement, intellectuellement, je dois dire que j’ai ressenti une certaine joie de voir se traduire en fait concret quelque chose qui est essentielle pour la vie de l’Eglise: les charges de responsabilité qui doivent gouverner l’Eglise ont l’occasion de se manifester comme un vrai service. Celles-ci n’existent pas pour les personnes : ce sont les personnes qui sont appelées à exercer, par leurs charges, la vocation à laquelle  le Seigneur les a appelées, bien entendu ici, à travers la médiation du Collège des cardinaux qui confie cette charge. Mais celle-ci n’a de sens que si l’on est dans les conditions de la poursuivre. De ce point de vue là j’ai admiré l’authenticité vocationnelle de Benoît XVI.

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  • Saint Claude de la Colombière s.J. (15/2)

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    Claude La Colombière, S.I. (1641-1682)

    source : http://www.vatican.va/

    Claude La Colombière, troisième enfant du notaire Bertrand La Colombière et Marguerite Coindat, naquit le 2 février 1641 à St. Symphorien d'Ozon dans le Dauphiné. La famille s'étant déplacée à Vienne (France), Claude y fit ses premières études, qu'il compléta ensuite à Lyon jusqu'aux classes de Rhétorique et de Philosophie.C'est alors qu'il se sentit appelé à la vie religieuse dans la Compagnie de Jésus; mais nous ne connaissons pas les motifs de son choix et de sa décision. Par contre, dans ses écrits, il nous a livré cet aveu: "J'avais une horrible aversion pour la vie que je choisissais". Cette affirmation se comprend facilement pour qui connaît la vie de Claude, dont la nature, sensible au charme des relations familiales et aux amitiés, était portée vers l'art et la littérature et attirée par tout ce qu'il y avait de plus digne dans la vie de société. Mais il n'était pas homme à se laisser guider par le sentiment.

    A 17 ans, il entre au Noviciat de la Compagnie de Jésus, installé à Avignon. C'est là qu'en 1660 il passe du Noviciat au Collège pour terminer ses études de philosophie. Il y émet aussi ses premiers voeux de religion. A la fin des cours, il est nommé professeur de Grammaire et de Littérature; tâche qu'il assumera pendant cinq ans dans ce Collège.En 1666 il est envoyé à Paris pour étudier la Théologie au Collège de Clermont; il reçoit à la même époque une charge de haute responsabilité. Sa compétence notoire pour les études d'humanités, unie à des dons exquis de prudence et de finesse, amènent les Supérieurs à le choisir comme précepteur des fils de Colbert, Ministre des Finances de Louis XIV.Ses études terminées et ordonné prêtre, il retourne de nouveau à Lyon: il y est professeur pendant quelque temps, et ensuite se consacre entièrement à la prédication et à la direction de la Congrégation Mariale.

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  • Benoît XVI, prisonnier volontaire au Vatican

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    Nous avons déjà abordé ce thème ici: Joseph Ratzinger est il un homme libre ? Jean Mercier y revient  sur le site de “La Vie”: Extraits.

     Benoît XVI a décidé de s'enfermer dans un petit monastère caché dans les jardins du Vatican. Une situation inédite, alors que de nombreuses questions restent sans réponse, sur un fond d'atmosphère surréaliste à Rome.

    Certes, les pèlerins font toujours sagement la queue pour entrer dans la basilique Saint Pierre. Mais une atmosphère surréaliste a gagné la Ville Eternelle. A la salle de presse du Vatican, c'est l'ébullition. Les journalistes accourus des quatre coins du monde font la queue pour leurs accréditations, devant un service de presse visiblement débordé depuis 24 heures. Les vaticanistes blanchis sous le harnais, qui se préparaient affectivement à une posssible disparition du pape en 2013, sont encore sous le choc de la démission du pape, qui inaugure une nouveauté fondamentale. (…).

    Que va devenir Benoît XVI ? Le 28 février au soir, à 20 heures, il ne sera plus pape. Mais comment peut-on ne plus être pape quand on l'a été à ce point ? Un certain flou règne sur son avenir canonique, car nous sommes face à de l'inédit. On ne sait pas si le pape conservera son titre, son nom, ni sa soutane blanche... « Vous imaginez bien que les choses sont trop fraîches pour qu'on soit fixés. Il nous faut un peu de tranquillité » se défend le père Federico Lombardi, le porte parole du Vatican, assailli de questions lors d'une conférence de presse, devant deux cents journalistes en rang compacts. On ne sait pas non plus qui veillera au quotidien sur lui.

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  • Quand Benoît XVI, à la veille de son départ, revient sur Vatican II

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    Lors de la rencontre de ce jeudi 14 février avec 4922 prêtres du diocèse de Rome, le pape a évoqué ses souvenirs relatifs à Vatican II. Frédéric Mounier (La Croix) rend compte des propos de Benoît XVI (voir aussi sur Vatican.va).

    Extraits : 

    Sur le mode de la « lectio divina », sans notes, durant trente minutes, le futur évêque émérite de Rome s’est adressé à ses prêtres, leur faisant part de son expérience personnelle durant le concile Vatican II. Il était alors l’assistant du cardinal Frings, archevêque de Cologne. À ce titre, il a participé aux réunions de la « fronde » de langue allemande, au Collège romain de Santa Maria dell’anima, à deux pas de la place Navone.

    Redevenant le pape enseignant, Benoît XVI s’est d’abord souvenu : « Nous sommes allés au concile avec joie et enthousiasme. Nous espérions une nouvelle Pentecôte, une nouvelle ère. » Le jeune expert d’alors « sentait que l’Église diminuait, semblait une réalité du passé et non porteuse du futur. On espérait que l’Église serait de demain. » Et puis sont arrivés les premiers heurts avec la Curie : « Nous ne voulions pas seulement approuver ce qui avait été décidé, mais nous voulions être les sujets de ce qui se passait. » Et donc, les Pères conciliaires, au premier rang le cardinal Frings, « subitement, ont dit : « Nous voulons élire nos propres représentants. ». Le pape prend soin de préciser : « Ce n’était pas un acte révolutionnaire mais un acte de conscience de la part des pères. »

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  • Qui va reprendre les clés de Pierre?

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    Sur son site « chiesa », Sandro Magister livre cette analyse pertinente (extraits) :

    « Les cardinaux qui, dans la matinée du lundi 11 février, avaient été convoqués dans la salle du consistoire pour la canonisation des 800 chrétiens d’Otrante qui furent martyrisés par les Turcs il y a six siècles ont été stupéfaits lorsque, à la fin de la cérémonie, ils ont entendu Benoît XVI leur annoncer, en latin, qu’il renonçait au pontificat.

    C’est à eux que reviendra, au milieu du Carême, la tâche de choisir son successeur. Le nouvel élu célèbrera sa première messe sur la place Saint-Pierre le 24 mars, dimanche des Rameaux, le jour où Jésus entra dans Jérusalem, monté sur une ânesse et acclamé aux cris de "béni soit celui qui vient au nom du Seigneur"(…).

    En 2005, l’éventualité d’une élection de Ratzinger n’est pas apparue à l'improviste, elle était déjà mûre depuis deux ans au moins et toutes les autres possibilités étaient tombées l'une après l’autre. En revanche, aujourd’hui, la situation est tout à fait différente. Et un élément inédit s’ajoute à la difficulté de distinguer les choix possibles : la présence du pape démissionnaire.(…)En dépit de sa promesse de se retirer dans la prière et dans l’étude, presque cloîtré, il sera difficile d’éviter que sa présence, même silencieuse, ne pèse sur les cardinaux convoqués au conclave, puis sur le nouvel élu. Il est indiscutablement plus facile de parler avec liberté et franchise d’un pape monté au ciel que d’un ancien pape présent sur la terre. 

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  • Que se passe t-il au ciel quand nous prions ?

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    Un message (venu d'Afrique) circulant sur le Net ne manque pas de pertinence :

    Que se passe t-il au ciel quand nous prions? 

    J'ai rêvé que j'étais au paradis et un ange me faisait visiter les lieux.

    Nous marchions côte à côte dans une grande salle de travail où s' activaient beaucoup d'anges.

    L'ange qui me guidait s'arrêta au 1er département dit celui de réception. Il m'expliqua que c'est ici que sont reçues toutes les requêtes faites à Dieu en prières.

    Je regardais tout autour et les anges étaient très affairés, sortant des volumineux classeurs, des requêtes écrites, venant du monde entier.

    Nous longeâmes un long couloir avant d'atteindre le second département. Et l'ange me dit: "Ici, c'est le département d'emballage et de livraison. Ici, sont traitées les grâces et les bénédictions demandées par les Hommes. Ensuite, elles leur sont livrées."

    Je remarquai aussi que les anges étaient très très affairés à cet endroit et cela à cause des milliers de requêtes de bénédictions à emballer et livrer sur terre.

    Finalement, plus loin à la fin du couloir, nous nous arrêtâmes à la porte d'une toute petite salle, et à ma grande surprise un seul ange y était assis, n'ayant pratiquement rien à faire.

    Mon ange guide était gêné de me dire qu'ici, c'est le département de "la Reconnaissance"

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  • un regard sur le catholicisme mondial à la veille du prochain conclave :

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    Du Professeur Luc Perrin sur le site du « Forum Catholique » 

    À la veille du nouveau conclave, cet article trouvé sur le Washington Post [article de Max Fisher, 13/2/2013] remet nos pendules européennes à l'heure mondiale. Et l'ego catholique européen nombriliste surdimensionné se retrouve mis à sa juste place. Souhaitons que les cardinaux aient cette photographie de l'Église en devenir bien ancrée sous la rouge calotte (...) :

     « Pendant des siècles, l'Église catholique a été une institution européenne. La grande majorité de ses membres était en Europe, son pouvoir considérable était enraciné dans la politique européenne et, reflétant cet état de fait, ses papes étaient européens. Même quand les missionnaires et les colonisateurs ont répandu la foi à l'extérieur, le centre de gravité de l'Église demeurait clairement en Europe.

    Il y a juste un siècle, les 2/3 des catholiques étaient européens d'après les chiffres du Pew Forum on Religion and Public Life. Alors qu'en 2010, le pourcentage d'Européens dans la population catholique totale se réduit à tout juste 24%. Et pourtant encore 53% des cardinaux électeurs viennent d'Europe.

    Les cent dernières années ont connu une énorme redistribution de la population catholique à l'échelle du globe. La plus grande part des catholiques est désormais en Amérique latine tandis que la population catholique européenne ne cesse de diminuer et que les adeptes de l'Église dans l'Afrique sub-saharienne - déjà en nombre considérable - continuent de croître. Selon New Republic, il y aura plus de catholiques africains qu'européens en 2033.

    La question désormais est si - et comment - l'Église catholique réussira une transition de son pôle européen traditionnel vers une identité plus mondialisée. Elle va être confrontée à ce dilemme plus vite que prévu en devant choisir un nouveau pape - les observateurs s'interrogent sur les candidats possibles venant du Ghana, du Brésil et des Philippines - mais cette décision ne sera qu'un élément d'une plus vaste crise d'identité, une crise qui devrait s'étaler sur plusieurs générations." [traduit par mes soins]"

     Ici : un regard sur le catholicisme mondial

    Le Sacré Collège des Cardinaux compte actuellement 209 membres parmi lesquels 118 électeurs (âgés de moins de 80 ans). Parmi ces électeurs, 62 sont européens (dont 28 italiens), 33 américains (14 pour le Nord, 19 pour le Sud), 11 asiatiques, 11 africains, 1 océanien.

    Il ne faut pas être grand mathématicien pour constater que l’Europe (et en son sein l’Italie) continuera de peser de tout son poids (plus que majoritaire) dans l’élection du prochain pape. A cet égard, Benoît XVI n’a en rien modifié les équilibres géographiques qui se sont constitués au cours des cinquantaine dernières années (où la majorité italienne s’est transformée en majorité européenne) : au contraire, il les a plutôt renforcés, en réactivant même la présence des italiens au sein du collège cardinalice : après tout c’est parce qu’il est évêque de Rome ( « mère et maîtresse de toutes les Églises ») que le pape dispose d’un pouvoir universel dans l’Unique Eglise du Christ..

  • Quand Libé se surpasse...

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    Excellente charge d'un 'journaliste chrétien' contre une mauvaise gazette tombée bien bas : liberation-feuille-paroissiale-du-culte-bobo.html

  • Après le départ de Benoît XVI, comment cela va-t-il se passer ?

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    Voici un descriptif que l'on peut lire ICI :


    Le pape Benoît XVI a annoncé lundi sa démission qui prendra acte le 28 février à 20 heures. (Le pape quittera le Vatican à 17H00 après avoir pris congé de la Curie) Un conclave devra se réunir au milieu du mois de mars afin de désigner le nouveau Pape, pour le 31 mars.


    Dans son message de renonciation au ministère d’Evêque de Rome, Successeur de Saint Pierre, le Pape Benoit XVI a dit qu’ « à partir du 28 février 2013 à vingt heures, le siège de Rome, le siège de saint Pierre, sera vacant et le conclave devrai être convoqué par ceux à qui il appartient de le faire ».


    Deux hommes vont jouer un rôle déterminant pendant la vacance du Saint-Siège. Le secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone et le Doyen du sacré collège Angelo Sodano.


    Dans un délai de 15 à 20 jours à compter du 28 février; le conclave sera convoqué par le camerlingue. Pendant la vacance du Siège Apostolique (sede vacante) le secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone est le Cardinal «camerlingue». C’est-à -dire le cardinal qui gouverne quand le Saint-Siège est vacant. Dès le 28 février prochain, Tarcisio Bertone va s’occuper des affaires courantes.

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