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  • La papauté affaiblie ?

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    Le fidéisme est une attitude relevant d'une foi aveugle qui répudierait l'usage de la raison. Ces jours-ci, face à la renonciation du pape, on a comme l'impression que nombreux sont ceux qui succombent à cette tentation et se lancent dans des dythirambes plein d'exaltation pour célébrer une décision courageuse, prophétique, christique, suscitant l'admiration et excluant toute critique, voire toute réticence. Avouons que, dès que cette nouvelle a été connue, nous avons manifesté sur ce blog une certaine retenue contrastant avec le chorus entendu partout ailleurs, ou presque. N'importe-t-il pas de savoir raison garder? Faisons d'ailleurs remarquer que les mêmes qui célèbrent partout cette décision auraient été aussi ceux qui auraient défendu le pape avec bec et ongles s'il était resté sur le trône pontifical jusqu'au bout, malgré tout, comme l'avait fait Jean-Paul II. C'est pourquoi les propos du Professeur de Mattei reproduits ci-dessous nous paraissent marqués  au coin du bon sens.

    Le Professeur Roberto de Mattei redoute un affaiblissement de la papauté (source) :

    (source : www.formiche.net) "Je n'exclus pas qu'il puisse y avoir d'autres raisons, outre celle de la santé, qui ont poussé le pape à démissionner. Je suis surpris par le fidéisme du monde catholique qui devant un geste historique a réagi en se limitant à en souligner les aspects positifs, sans tenir compte d’éventuelles répercussions négatives". Ainsi s’exprime Roberto de Mattei, Président de la Fondation Lepanto et professeur d'histoire du christianisme à l'Université européenne de Rome. Grand respect pour le geste du pape, mais on ne comprend pas comment un tel homme n’ait pas évalué les répercussions négatives qu’un tel choix entraîne déjà sur la papauté.

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  • Cachez ces différences…

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    La « Libre » ex Belgique, postchrétienne et pluraliste, nous a habitués à la juxtaposition des thèses contradictoires et le temps n’est plus où le monde catholique donnait une image cohérente des principes moraux défendus par le magistère de l’Eglise. A ce propos,  M. Mutien-Omer Houziaux, ancien maître de conférence à l’Université de Liège, nous livre ici la réflexion qu’il a fait parvenir à la rédaction de « La Libre » :   

    « V’là qu’ils s’arrêtent entre eux maintenant, ça doit pas marcher ben fort ! On aura reconnu une des boutades qui foisonnent dans le scénario de La grande vadrouille. Rappelons, si besoin est en cette période où l’on célèbre le talent de Louis de Funès, les circonstances dans lesquelles ces paroles sont prononcées. Les fugitifs Stanislas et Augustin déguisés en militaires allemands, se font coffrer par des soldats du Führer. Un pêcheur observe l’arrestation, d’où son constat goguenard : V’là qu’ils… Au vu de certaines passes d’armes qu’accueille un même quotidien à propos du « mariage » homosexuel, on devine le profil politico-philosophique de ceux qui, dans nos démocraties avancées, joueraient le rôle du pêcheur. Que le sénateur Mahoux aille porter au Parlement français la bonne nouvelle des vertus de l’homoparentalité, qui s’en étonnera ? Il est dans la ligne du parti et du laïcisme militant. Mais on peut se demander si l’Université catholique de Louvain ne serait pas atteinte de schizophrénie quand œuvrent  en son sein deux philosophes défendant, sur un sujet sociétal majeur, des thèses diamétralement opposées (M. Ghins, « Quel bilan pour le mariage homosexuel en Belgique ? », LLB, 13-01-2013 et J. Leclercq, « Cachez cet homosexuel… et son T-shirt », LLB 07-02-2013).

    N’en déplaise à M. Jean Leclercq, qu’on croirait préposé à la distribution de T-shirts d’un certain modèle, les arguments avancés par son docte confrère, philosophe et physicien, sont tout autre chose que des « pétitions de principes » ou des « arguments d’autorité » (comme il l’a écrit dans plus d’un article de LLB). Sans vouloir me livrer ici à une exégèse des thèses avancées par les uns et les autres, je voudrais, en deux mots, souligner une incohérence dans l’argumentaire des (p)artisans d’un changement radical de paradigme sociologique : la conception même de la famille. On sait que, selon l’air de ce temps, il est bon d’affirmer que « la vérité est plurielle ». Il est cependant  des domaines éthiques où l’on ne devrait pas transiger. Ainsi en va-t-il du droit naturel de l’enfant, qui ne peut, dans une société civilisée, être mis en balance avec un droit « légalisé » à l’enfant, ce qui, à la limite, réifie celui-ci, le faisant passer du statut de sujet à celui d’objet. On transgresse gravement la Convention relative aux droits de l’enfant (ONU, 1989) quand on donne aux mots famille et parent des acceptions manifestement étrangères au cadre sémantique général et donc à l’esprit de ladite Convention. Il est d’ailleurs patent que des falsifications lexicales actuellement à l’œuvre conduisent à transgresser l’article 7.1  du texte onusien. Cet article dispose que  dès la naissance, l’enfant a « dans la mesure du possible, le droit de connaître ses parents et d'être élevé par eux ». Et l’article suivant indique clairement que les relations familiales définissent l’identité de l’enfant.

    Longtemps, et à juste raison, les homosexuels ont revendiqué le « droit à la différence ». L’exercice de ce droit n’entraînerait-il pas des conséquences naturelles ? Ne se trouve-t-on pas ici dans une confusion (volontaire) entre identité et égalité ?  L’homme et la femme sont égaux en droit et en dignité, mais toutes les contorsions sémantiques ne parviendront jamais à les déclarer identiques en matière de parentalité, quoi que fassent les idéologues du « gender ». Le slogan « le mariage pour tous !» est littéralement incompréhensible… sauf si l’on donne au mot mariage un sens qu’il n’a jamais eu et qui supposerait une indifférenciation des sexes. Bientôt, on réclamera « un utérus pour tous » et, partant, « des gynécologues pour tous«, ou encore « des attributs masculins pour tous » et, partant, « des andrologues pour tous ». Et pourquoi pas « l’hermaphrodisme pour tous » ? En l’espèce, cette dernière utopie annulerait la distinction entre identité et égalité.

    Dans son Exégèse des lieux communs, Léon Bloy observe : « Plus on est semblable à tout le monde, plus on est comme il faut. C’est le sacre de la multitude. » Il est des sacres qu’il faut avoir le courage de refuser : la pensée libre est à ce prix. »

    Mutien-Omer Houziaux, Auteur de À contretemps, Regards politiquement incorrects. Essai. Mols-DDB, 2010.

    Références :

    Quel bilan pour le mariage homosexuel en Belgique ?

    Cachez cet homosexuel...

  • Liège, 27 février : les droits de l'homme et la famille

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    Cycle de Débats 

    LES DROITS DE L'HOMME EN PERIL

     Dialogue entre Religions et Philosophies non confessionnelles

     

         Mercredi  27 février  2013 à 18h00 

       Les Droits de l'Homme et la Famille    

     

    Présentation par 

    Michel GHINS 

     

           Professeur à l'Université Catholique de Louvain (UCL), Institut Supérieur de Philosophie  

      

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du XX août, 7, 1er ét. (accès par la grande entrée : parcours fléché)

    Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h30. P.A.F : 10 €  (à régler sur place). Inscription obligatoire trois jours ouvrables à l’avance par e-mail adressé à info@ethiquesociale.org 

     

    RSVP  avant le 22 février  2013

    email : info@ethiquesociale.org

    site internet : http://www.ethiquesociale.org/

    Tel 04.344.10.89  

    Les textes de deux premières conférences du cycle 2012-2013 sont accessibles en cliquant ici:

  • Pourquoi l'auteur de "la merditude des choses" est fier d'être belge

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    Auteur d'un nouveau roman intitulé "L'entrée du Christ à Bruxelles", Dimitri Verhulst accorde un entretien à Guy Duplat dans La Libre. Flamand vivant à Huccorgne, il se positionne plutôt en défenseur de la belgitude. Malheureusement, pas celle qui nous plaît. Il déclare notamment. "Je préfère dire que je suis fier d’être belge quand je vois que l’on vient de l’étranger chez nous grâce à nos lois généreuses sur l’avortement et l’euthanasie. Nous avons eu de vrais débats et de vraies lois pour répondre à la souffrance des gens." Quand l'empathie dérape, elle cautionne malheureusement le n'importe quoi. Mais, s'il n'était pas rallié au politiquement et culturellement correct, cet auteur aurait-il droit aux plateaux de télévision et à des interviews dans la Libre ? Il est toutefois intéressant d'acter cette impasse qu'il signale: "Mon combat, mon idéal, ce n’est pas d’attendre un dieu, qui d’ailleurs ne viendra pas, mais de réaliser déjà ce monde meilleur, aujourd’hui. Pourquoi faudrait-il un retour des religions, avec leurs diktats et leurs "conseils" pour qu’on se préoccupe enfin des autres ? Je n’aurais jamais cru qu’en 2013, des siècles après les Lumières, on ait encore besoin de l’arrivée d’un dieu sur terre pour se préoccuper du bien des hommes. Mais il est vrai qu’aujourd’hui, l’égoïsme domine et que trop de gens, quand ils croisent un SDF à la gare centrale se disent qu’ils s’en foutent car de toute manière c’est de sa faute." Donc ?

  • Le conclave aura-t-il lieu plus tôt que prévu ?

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    C'est ce que laisse entendre l'agence de presse I.Media comme on pourra le constater en consultant cette dépêche figurant sur son site : l-ouverture-conclave-pourrait-etre-anticipee-et-avoir-lieu-autour-10-mars (Nos moyens ne nous permettent pas de nous abonner aux agences de presse.)

  • Quand le ciel nous tombe sur la tête...

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    Un météorite vient de passer très près de la Terre, un autre a éclaté et a blessé de nombreuses personnes dans la région de l'Oural. Voici la réaction d'un métropolite orthodoxe (source : orthodoxie.com):

    Message du métropolite Théophane de Tcheliabinsk au sujet de la chute du météorite dans l’Oural

    Au sujet de la chute du météorite dans l’Oural, le métropolite de Tcheliabinsk Théophane a adressé le message suivant à ses fidèles :

    « Chers frères et sœurs ! Ce qui s’est produit nous rappelle que tout ce qui existe dans le monde est loin de se trouver au pouvoir de l’homme. Quelles que soient les observations que l’on mène sur les corps célestes, personne n’est en mesure de prévoir avec une précision absolue – quant au temps et au lieu – ce qui s’est passé. Nous savons par la sainte Écriture que le Seigneur, à l’aide des éléments, donne souvent aux hommes des signes et des avertissements. Je pense que non seulement pour les habitants de l’Oural, mais aussi pour toute l’humanité, la pluie de météorites est un rappel du fait que nous vivons dans un monde fragile et imprévisible. Mais un phénomène naturel n’est pas une occasion de panique et de découragement. En effet, aucune catastrophe naturelle, aucune maladie, voire même la mort, ne peuvent nous séparer de Dieu. Le seul mal véritable dans le monde est le péché. Et le danger qui est passé près de nous nous interpelle tous en quelque sorte : « Portez une attention particulière à votre monde intérieur, reconsidérez votre vie ! Rappelez-vous combien de fois vous priez, quand vous étiez la dernière fois à l’église, à quoi ressemble votre vie à la lumière des commandements de Dieu ! » Le grand Carême n’a pas encore commencé, mais il faut s’y préparer intérieurement dès aujourd’hui. Je vous demande dans les heures qui suivent à manifester de la sobriété spirituelle, l’unité dans la prière, et à vous accorder  mutuellement de l’aide psychologique. Il est encourageant que le Seigneur nous ait préservés de conséquences encore plus graves et nous devons Lui être reconnaissants pour cette miséricorde.
    Que le Seigneur garde notre troupeau de l’Oural du sud et nous tous des maux et malheurs, et qu’Il renforce en nous la foi, l’amour et la piété ».

    Source : Blagovest-info, traduit du russe pour Orthodoxie.com

  • Sur les écrans (16/2)

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    Dernières critiques (L'Ecran)
    Hôtel Transylvanie (libre accès)
    A partir de 6 ans. La dernière production de Sony Pictures précise d’emblée que son public, son cœur de cible en jargon marketing, ce sont les jeunes, les tout-petits, la marmaille qui, d’après les pontes du studio d’animation, n’aime que ce...
     
    Passion
    Delphine et Hippolyte ? Un ballet scabreux, produit des fantasmes d’un vieux De Palma en manque d’inspiration ? Que nenni. L’aspect de voyeurisme autour de deux lesbiennes masochistes est trompeur. C’est la touche inutile de son auteur, mais le film n’est pas...
     
    Turf
    Turf est un petit film assez sympathique qui construit ad hoc une bande de potes autour des rôles phares d'Edouard Baer et Alaint Chabat. Pour autant Philippe Duquesne et Lucien Jean-Baptiste s'en sortent très honorablement, comme la très jolie Vahina Giocante...
     
    Flight
    Un film techniquement soigné et réussi, avec un bon casting. La scène de l'avion est remarquable.

    Cependant, la morale du scénario est un peu bancale, et met à mal la cohérence, même...
     
    Les Misérables
    Basée sur la célèbre comédie musicale du même nom ainsi que sur une pièce de théâtre, elles-mêmes inspirées d’un des plus grands chefs d’œuvre de la littérature française du XIXème...
     

  • Comment revenir au Seigneur ?

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    Evangile du jour : Luc 5, 27-32

    Jésus remarqua un publicain (collecteur d'impôts) du nom de Lévi assis à son bureau de publicain. Il lui dit : « Suis-moi. » Abandonnant tout, l'homme se leva et se mit à le suivre. Lévi lui offrit un grand festin dans sa maison ; il y avait une grande foule de publicains et d'autres gens attablés avec eux. Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient en disant à ses disciples : « Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus leur répondit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je suis venu appeler non pas les justes mais les pécheurs, pour qu'ils se convertissent. »

     

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde - Homélies.fr - (Archive 2007)

    Mercredi nous nous sommes mis en route en réponse à l’appel du Seigneur : « Revenez à moi de tout votre cœur » (Jl 2, 12). Mais comment faire pour nous arracher à notre inertie ? Et même si nous le pouvions, où nous diriger ? Comment, pauvres aveugles que nous sommes, pourrions-nous retrouver le chemin qui conduit à Dieu ? Comme Lévi, le douanier, nous sommes assis non pas entre deux pays, mais entre deux appartenances.

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  • La dictature de l'éthiquement correct

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    C'est en Croatie, elle est interdite d'antenne pour avoir critiqué l'éducation sexuelle (Jeanne Smits) :

    Cette info nous arrive via l'observatoire de l'intolérance à l'égard des chrétiens, fondé par l'Autrichienne Gudrun Kugler : une présentatrice de télévision croate, Karolina Vidović-Krišto a été suspendue de ses fonctions pour avoir et présenté une émission critiquant le programme d'« éducation sexuelle » mis en place par le gouvernement de gauche de son pays.
     
    L'émission « Slika Hrvatske », destinée aux Croates de l'étranger et très suivie par ceux-ci, a été diffusée le 29 décembre dernier, à un moment où le sujet fait l'objet de larges débats. Karolina Vidović-Krišto y a donné la parole à ceux qui mettent en avant les points négatifs du projet gouvernemental.
     
    Dès le lendemain, la télévision publique HRT/HTV a présenté des excuses publiques en assurant que les opinions exprimées au cours de l'émission n'étaient pas les siennes : « En raison de violations graves des règles professionnelles et d'un abus de sa position, HRT prendra des mesures fortes » à l'égard de la présentatrice.
     
    De fait l'émission de Karolina Vidović-Krišto a été suspendue et elle n'exerce plus ses fonctions de rédacteur en chef auprès de HRT/HTV.
  • La guerre des deux conciles: le vrai et le faux

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    A son tour, Sandro Magister fait l’écho, sur son site « Chiesa » au discours d’adieu de Benoît XVI  aux prêtres de Rome : il  souligne ce qu’il appelle l’impressionnant acte d’accusation du pape contre l’interprétation politique de Vatican II donnée par les médias, pendant le concile et après :

    ROME, le 15 février 2013 – Benoît XVI a voulu proposer aux prêtres de son diocèse, qu’il rencontrait hier pour la dernière fois avant de les quitter, "une petite évocation du concile Vatican II, tel que je l’ai vu".

    En réalité la "petite évocation" a duré près de 40 minutes, devant un auditoire constamment très attentif.

    Joseph Ratzinger a improvisé, sans jamais consulter des notes.

    Il a procédé par grands chapitres, chacun d’eux étant consacré à l’une des principales questions traitées successivement par le concile : la liturgie, l’Église, la révélation, l’œcuménisme, la liberté religieuse, les rapports avec le judaïsme et les autres religions.

    Pour chacun de ces thèmes, il a indiqué quel était l’enjeu et il a raconté comment les pères conciliaires les ont traités. Avec des passages d’un grand intérêt à propos du concept de Peuple de Dieu et du rapport entre Écriture et Tradition.

    Mais à tout cela il a ajouté une introduction et une conclusion qui ont particulièrement impressionné son auditoire.

     Lire la suite ici : La guerre des deux conciles: le vrai et le faux

  • Syrie : deux prêtres enlevés par des rebelles

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    Nous lisons sur orthodoxie.com :

    Deux prêtres, dont un orthodoxe, ont été enlevés par des rebelles syriens

    En Syrie, comme l’a communiqué l’évêque arménien-catholique de la ville d’Alep Boutros Marayati, le prêtre de son diocèse Michel Kayyal et le prêtre du Patriarcat orthodoxe d’Antioche Maher Mahfouz ont été enlevés le samedi 9 février sur la route qui conduit d’Alep à Damas. Jusqu’à présent, rien n’est connu sur leur sort. On ignore également à quel groupuscule appartiennent les ravisseurs et quels sont les motifs de l’enlèvement. Les deux clercs voyageaient en autobus, lequel était plein de passagers. Avec eux se trouvait encore un prêtre salésien. À 30 kilomètres de Damas, l’autobus a été arrêté par les rebelles qui, après avoir vérifié les papiers des passagers, ont pris avec eux les deux prêtres. En partant, les rebelles ont déclaré qu’ils « communiqueraient leurs conditions » plus tard. Néanmoins, jusqu’à maintenant, ni la famille des prêtres enlevés, ni les représentants du diocèse, n’ont reçu de nouvelles, comme l’a mentionné l’évêque Marayati.