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  • À quoi servent encore les monarchies ?

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    De Frédéric Rouvillois sur « FigaroVox » :

    840731247_B97784831Z.1_20130722193854_000_G981233RT.2-0.jpgFigaroVox: Le roi Juan Carlos vient d'abdiquer. L'occasion de revenir sur l'utilité de la monarchie constitutionnelle, jugée souvent comme un archaïsme dans notre monde contemporain. Que ce soit en Belgique, en Espagne, au Danemark, ou aux Pays-Bas, les souverains ne semblent avoir de pouvoir autre que symbolique: ont-ils un poids politique?

    Frédéric Rouvillois: Il convient tout d'abord de distinguer monarchie constitutionnelle et monarchie parlementaire. Dans les monarchies purement constitutionnelles, le roi conserve l'essentiel du pouvoir: c'est le cas du Prince de Monaco ou du roi du Maroc depuis la Constitution de 2011. En revanche dans les monarchies parlementaires de type européen, selon la formule de Louis-Philippe «le roi règne mais ne gouverne pas», c'est-à-dire qu'il ne s'occupe pas de la gestion quotidienne de l'Etat.

    Mais alors, à quoi servent ces monarques?

    Il me semble qu'ils répondent à quatre fonctions politiques essentielles.

    Une fonction de symbole : ils incarnent la stabilité, la continuité et l'unité d'un régime. Le roi est le père de la Nation, garant de son unité.

    Une fonction d'incarnation. Le Prince donne un visage à l'Etat, contribuant ainsi à réchauffer le «plus froid des monstres froids» naguère décrit par Nietzsche. Face au pouvoir sans visages de nos technocraties contemporaines, la royauté parait finalement un pouvoir très humain!

    Une fonction de garantie des droits et libertés. Depuis le XVIIIème siècle, il y a un lien profond entre monarchie parlementaire et Etat de droit. On en a eu un exemple frappant au XXème siècle dans le monde arabe où le déclin des libertés et des droits de l'homme a immanquablement suivi le passage de pays monarchiques à un système républicain. Ce fut le cas en Libye, en Tunisie, en Egypte, en Irak, en Afghanistan, où les monarchies tempérées ont laissé place à des Républiques radicales dirigées par d'une main de fer par des dictateurs. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, loin d'incarner l'arbitraire, le roi dans le cadre d'une monarchie constitutionnelle est bien souvent l'ultime recours pour le citoyen: sous l'Ancien Régime en France, et dans la tradition monarchique en général, il existe un droit de pétition et un droit de grâce dont le roi est le seul garant.

    Enfin, il exerce une fonction d'arbitre. C'est d'ailleurs ce rôle de modération et de tempérance que Juan Carlos a joué en 1979. Plus généralement, le roi est là pour appeler au peuple pour trancher quand il y a un conflit entre les pouvoirs.

    Finalement, la monarchie constitutionnelle est le régime le plus libéral au sens politique du terme. D'ailleurs en France au XIXème siècle, les libéraux comme Constant ou Tocqueville ne s'y étaient pas trompé et appelaient à la création d'une monarchie parlementaire, plus propre à préserver les libertés individuelles.

    Les rois, princes et princesses sont souvent réduits à la peoplisation. Ces régimes politiques sont-ils en train de se réduire à un simple folklore?

    La peoplisation touche l'ensemble des politiques, et même la sphère religieuse, avec la peoplisation récente du pape François. Mais les monarques ne sont pas réductibles au papier glacé de Point de vue : si c'étaient le cas, ils auraient été remplacés depuis longtemps par des stars de cinéma. S'il y a une telle persistance et une telle continuité de ces régimes, et un tel consensus au sein des populations, c'est bien qu'ils reposent sur un socle profond.

    On accuse souvent les monarchies parlementaires d'avoir un coût élevé pour le contribuable: est-ce une réalité?

    Cette accusation est une blague! En effet en termes économiques, les monarchies rapportent bien plus qu'elles ne coûtent! Regardez le mariage de William et Kate, il a coûté plusieurs dizaines de millions de livres…mais en rapporté plusieurs centaines (tourisme, etc..). Sans parler de la principauté de Monaco, qui doit son essor économique à la famille royale…

    Quand on voit le prix exorbitant d'une campagne présidentielle (révélé dernièrement par l'affaire Bygmalion), on se dit qu'un roi héréditaire couterait presque moins cher..

    Justement, à vous entendre, on a l'impression qu'un régime politique ne pourrait survivre sans monarque. Est-ce le cas de la France également?

    Evidemment. Dans l'esprit du Général, la Vème République était conçue comme une «monarchie républicaine», où le Président jouait le rôle d'une «espèce de monarque». Il savait que les régimes où il n'y a pas d'incarnation suprême, type IVème République, sont les plus instables. Le président français est un monarque constitutionnel. L'article 5 de la Constitution de 1958 exprime clairement le rôle d'arbitre que j'évoquais, au dessus des pouvoirs, des partis, en lien direct avec le peuple. Voilà pourquoi la «présidence normale» est une aberration: un roi normal, ça n'existe pas!

    Dans ce cadre l'abdication signe-t-elle une forme d'échec politique, ou s'inscrit-elle logiquement dans les institutions?

    L'abdication est un «plus» pour la monarchie. Le roi, qui n'est pas soumis aux aléas politiques a une possibilité de renoncement. On l'a vu avec Benoit XVI, chef de la monarchie catholique, on le voit avec Juan Carlos: quand le roi se sent trop faible pour gouverner, quand il sent que rester en place pourrait nuire aux institutions, il peut renoncer à son trône. C'est ce qu'avait fait de Gaulle en 1969, preuve ultime qu'il se considérait bien comme un monarque.

    Réf.Espagne, Pays-Bas, Royaume-Uni à quoi servent encore les monarchies ?

    Frédéric Rouvillois est professeur de droit public et écrivain. Il a publié de nombreux ouvrages sur l'histoire des idées, notamment L'invention du Progrès, aux origines de la pensée totalitaire (CNRS éditions, 2010), ainsi que des essais sur la politesse, le snobisme et les institutions, et plus récemment Une histoire des best-sellers (Flammarion, 2011). Son dernier livre Crime et utopie, une nouvelle enquête sur le nazisme, a été publié chez Flammarion.

    JPSC 

  • Namur en mai : messe artistique et cadre traditionnel

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    2bad39ee-e9a3-11e3-a8c8-920eb2b15da6_original.jpg.h380 (2).jpgLa messe des artistes a été remise au programme de Namur en mai pour la 2e fois. Le rendez-vous était à l’église Saint-Loup. Extrait de "Vers l'Avenir":

    "Le marteau de taille de Bernard Tirtiaux a résonné hier matin à l’église Saint-Loup. Il n’était pas le seul artiste à avoir investi ce lieu de prière: chanteurs, accordéoniste, flûtiste, guitariste et même un joueur de cornemuse ont participé à la messe des artistes organisée dans le cadre de Namur en mai.

    La célébration dominicale était donc plus originale que les messes traditionnelles grâce aux prestations principalement musicales des artistes présents. Mais pour le père Charles Delhez, aumônier de l’Université de Namur, qui célébrait l’office, la particularité de la célébration ne se trouve pas uniquement dans cette invitation de l’art dans l’église. «L’originalité de cette messe, c’est qu’elle ne rassemble pas seulement des pratiquants. D’autres personnes qui ne sont pas croyantes y participent aussi. »

    Du chapiteau à l’église Saint-Loup

    Ce sont Dominique Ferir, le Père Charles Delhez et Jean-Félix et Nathalie Tirtiaux qui ont décidé de remettre la messe des artistes au programme l’an dernier. Ceux qui étaient présents se souviennent d’un office haut en couleur sous chapiteau avec notamment des jongleurs et pas mal de passage. Cette année, artistes et assemblée se sont installés dans un lieu plus traditionnel, l’église Saint-Loup.

    À la fin de la célébration, le père Charles Delhez et le président du festival Michel Binstok étaient d’accord pour dire que la messe sous chapiteau correspondait plus à l’esprit du festival Namur en mai. «Ici, à l’église Saint-Loup, des siècles sont rassemblés dans les pierres, commente le père Charles Delhez. C’est un lieu fort en histoire. Mais pour être franc, j’aimais beaucoup le chapiteau. » Et Michel Binstok d’ajouter: «On retrouvait plus l’esprit saltimbanque l’an dernier. »

    Que ce soit sous chapiteau ou dans l’église, la messe des artistes semble bien réinstaurée au programme de Namur en Mai."

    Ref. Namur en mai : messe artistique et cadre traditionnel

     Nous connaissons tous ce genre de célébrations « créatives », avec ou sans talents artistiques, c'est selon. La question qui importe est toujours la même : qui célèbre-t-on exactement ? JPSC 

  • Rome-Moscou : rien ne va plus

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    Les rapprochements esquissés entre le Patriarcat de Moscou et le Saint-Siège  sous le règne de Benoît XVI ne sont plus à l’ordre du jour. En cause : l’Ukraine. Pour le patriarche moscovite, l'Église catholique se livre à des activités politiques directes, ce qui jette « une ombre très mauvaise» sur les relations entre l’Église russe et le Vatican.

    Lu sur le site de « La Vie » :

    « Nous vous en avions parlé, les églises chrétiennes sont, qu'elles le veuillent ou non, au cœur du conflit ukrainien. 

    C'est le cas également de l'Église gréco-catholique du pays, dont l'histoire est jalonnée de contentieux historiques qui l'ont vu s'opposer à la Russie, mais aussi à l’Église orthodoxe russe. C'est ainsi que pendant quarante ans (jusqu'en 1989) elle a dû vivre dans la clandestinité après avoir été supprimée par Staline qui avait par ailleurs attribué une grande partie de ses biens à l’Église orthodoxe russe. Aujourd'hui, elle regroupe environ 8% de la population du pays. 

    Au regard de ce contexte et de la récente actualité, on comprend mieux pourquoi les gréco-catholiques craignent pour leur survie, et combien ils ont été inquiets suite aux derniers propos tenus par le patriarche orthodoxe Cyrille de Moscou lors d'une réunion au ministère russe des Affaires étrangères ce 28 mai. 

    « L'Église gréco-catholique d’Ukraine se livre à des activités politiques directes, malheureusement, en utilisant des slogans russophobes tranchants et en lançant de durs jugements contre l'Église orthodoxe russe dans ses déclarations publiques » a-t-il ainsi déclaré, estimant même selon l'agence APIC qu'un tel comportement « russophobe jette une ombre très mauvaise » sur les relations entre l’Église russe et le Vatican. 

    Depuis le début
     du conflit, l’archevêque gréco-catholique, Mgr Sviatoslav Shevchuk, tout comme son prédécesseur Lubomir Husar, ont pris une position très claire, appelant à l'intégration européenne, et invitant les pays occidentaux à intervenir activement en Ukraine. « Mgr Sviatoslav Shevchuk et le faux patriarche Philarète (chef de file de l’église orthodoxe ukrainienne dissidente de Moscou ndlr) sont même allés aux États-Unis pour se rendre aux bureaux du Ministère d'État, et demander aux États-Unis d'intervenir dans les affaires ukrainiennes», avait déjà dénoncé le métropolite Hilarion, chef du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou. 


    Alors que ce dimanche encore le pape François a invité les catholiques à « prier pour la paix », de tels propos du côté de Moscou ne risquent pas de lever les incompréhensions.

    Ref. Le patriarche Cyrille de Moscou s'en prend à l'Église gréco-catholique

     

    Mise à jour du 9 juin :

     

    Selon le site de l’hebdo « La Vie », le pape François aurait transmis oralement (via le directeur du Choeur de la chapelle Sixtine de passage en Russie) au patriarche orthodoxe de Moscou Cyrille 1er sa disponibilité à “le rencontrer n’importe où“, rapporte l’agence AsiaNews. Selon les sources du Patriarcat citées par AsiaNews, le patriarche, au cœur de l'actualité, se serait contenté de remercier son hôte pour cette disponibilité, “cadeau précieux“ des “amis de Rome“.

     

    JPSC

  • Sacré Charlemagne !

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    katschhof-joerg-hempel.jpgTrois expositions à  Aix-la-Chapelle en 2014

    Aachen en Rhénanie-Westphalie du Nord

    Le 28 janvier 814, Charlemagne (Karl der Große) mourait à Aix-la-Chapelle. À l'occasion du 1200e anniversaire de sa mort, la ville d'Aix-la-Chapelle propose du 19 juin jusqu'au 21 septembre 2014 trois expositions pour découvrir sa vie et ses exploits.

    Charlemagne. Pouvoir, Art, Trésors

    Karlsbueste-Andreas-Herrmann.jpgLe roi des Francs et des Lombards, devenu un empereur d'Occident en l'an 800, est considéré comme un personnage historique fondateur tant en France qu'en Allemagne. Il fut l'un des précurseurs de l'Europe. L'empire qu'il a bâti s'étendait de l'Elbe aux Pyrénées et de la mer du Nord au centre de l'Italie. C'est de sa partition que naîtront au fil de l'histoire des pays comme la France, l'Allemagne, mais aussi les pays de l'actuel Benelux ou encore l'Italie. Charlemagne a introduit une réforme de l’éducation qui est qualifiée de "Renaissance carolingienne" depuis le 19e siècle. Sous son règne, la culture et le patrimoine culturel de l’Antiquité ont été redécouverts et régénérés. Charles fit venir de nombreux savants à sa cour et il encouragea la création d’écoles dans les abbayes et les évêchés. L’engagement de Charlemagne au profit de l’éducation, de la littérature et de l’art sont à l’origine de la culture européenne. Il créa également une administration avec une législation et une monnaie uniques. L'exposition présente de nombreux trésors artistiques et historiques de l'époque carolingienne venus de nombreux musées, tant allemands, tant étrangers en plus des trésors qu'Aix-la-Chapelle, la capitale de Charlemagne abrite déjà : La cathédrale, le tombeau de Charlemagne, la salle du couronnement de l'Hôtel de ville d'Aix-la-Chapelle ou encore le Centre Charlemagne.

    Informations pratiques

    Lieux d'exposition 

    Krönungssaal Rathaus / Salle du couronnement de l'Hôtel de Ville
    Aachener Rathaus, Markt 

    "Lieux de pouvoir"
    L'exposition retrace la vie de la cour de Charlemagne à l'époque carolingienne.

    Centre Charlemagne
    Le Centre Charlemagne a ouvert ses portes dès le 14 janvier 2014, l'exposition aura lieu à partir du 19 juin 2014.
    Katschhof (entre Hôtel de Ville et Cathédrale)
    "L'art sous Charlemagne"
    Des ivoireries, orfèvreries et manuscrits d'une valeur inestimable de l'époque carolingienne et es œuvres d'art provenant de l'École Palatine" de Charlemagne.


    Domschatzkammer / Trésor de la cathédrale
    Johannes-Paul-II.-Straße
    "Trésors perdus"
    Certains objets du trésor de la cathédrale d'Aix-la-Chapelle datent de l'époque de Charlemagne comme sarcophage dans lequel Charlemagne fut inhumé.

    Expositions du 19 juin jusqu'au 21 septembre 2014

    Prix d'entrée

    Pour les trois expositions

    Adultes : 14 €
    Tarif réduit : 10 €
    Carte famille : 32 €

    Horaires d'ouverture

    Tous les jours de 10 à 18 heures
    Jeudi de 10 à 21 heures

    Point Info Haus Löwenstein 
    Markt 39 
    Ouvert tous les jours 
    de 10 à 13 et de 14 à 18 heures
    www.karldergrosse2014.de 
    www.route-charlemagne.eu

    Ref. ici : Sacré Charlemagne Trois expositions à Aix-la-Chapelle en 2014

    JPSC

    Le règne de Charlemagne était aussi au coeur de la "nuit de la cathédrale" de Liège learton5 (1).png samedi 31 mai, avec une conférence intéressante de Florence Close, chargée de cours à l'Université de Liège. Le règne de Charlemagne fut, entre autres,  celui de l'efflorescence d'un chant liturgique nouveau, né de la fusion des psalmodies gallicanes et romaines: le chant grégorien. Pour la circonstance les vêpres et les complies qui encadraient la soirée lui ont été entièrement dédiées, avec le concours d'une quinzaine de choristes issus de l'académie belge de chant grégorien http://www.gregorien.be

  • Histoire vécue

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    De notre ami Jean-Pierre Snyers :

                                 Histoire vécue

    Vous ne me croirez peut-être pas, peut-être même hausserez-vous les épaules... Tant pis ! L'histoire qui va suivre me bouleverse encore aujourd'hui. Par discrétion, j'ai simplement changé le prénom des deux personnes concernées. Sans plus !

    Dans le coma

    Il y a une dizaine d'années, un ami a fait un infarctus. Ecroulé subitement à son travail. Transporté d'urgence à l'hôpital en soins intensifs, tombé dans le coma, sa vie ne tenait plus qu'à un fil. Durant les jours et les semaines suivantes, j'ai eu souvent des nouvelles de lui par l'intermédiaire de son épouse. Toujours les mêmes : inconscient. Aucune amélioration, au contraire. Pratiquement plus aucun signe de vie. Bref, selon les médecins : plus rien à espérer. Selon eux, une chose restait à faire : débrancher. Son épouse n'avait, elle non plus, aucune illusion. D'ailleurs les funérailles étaient déjà préparées  et l'endroit de sa sépulture était lui aussi prévu. D'heure en heure, je m'attendais à un coup de fil qui m'apprendrait que « C'est fini ! ».

    Par hasard ?

    Et puis, je ne sais pas pourquoi, pensant fortement à lui, j'ai pris un livre dans ma bibliothèque (qui en compte environ 3.000). Je ne l'avais jamais lu. Thème de cette ouvrage : « Les apparitions de la Vierge Marie à Turzovka » (Slovaquie), survenues en 1958 à un garde-forestier. Ouvrant ce livre au « hasard », je tombe immédiatement sur une page où il est raconté qu'une dame depuis longtemps dans le coma s'est subitement réveillée (et fut entièrement guérie) grâce à la prière d'une amie. Qu'avait dit cette amie ? Simplement ceci : « Au nom de Notre-Dame de Turzovka, réveille-toi  'Florence' »

    Quelques secondes après, j'ai formulé ces mêmes mots en mentionnant, bien sûr, le prénom de cet ami. Trois heures après : coup de téléphone. Tremblante d'émotion, son épouse me dit : « Jean-Pierre, c'est extraordinaire, 'Stéphane' s'est réveillé, il m'a parlé et a déjà commencé à manger. Tous les médecins furent stupéfaits ! Personne ne comprend rien ! Une dizaine de jours plus tard, il sortait de l'hôpital et à l'heure où j'écris ces lignes, il bénéficie toujours d'une santé éblouissante.

    Une chose est sûre (si Dieu me prête vie) : un jour j'irai à Turzovka.  Je sais, c'est loin et les kilomètres en voiture ne sont pas ma tasse de thé. Seulement j'y tiens et je crois que notre Mère du ciel m'y attend.

    Jean-Pierre Snyers (Adresse blog : jpsnyers.blogspot.com)

  • Les intentions de prière du pape pour juin 2014

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    INTENTIONS DE PRIERE POUR JUIN

    Cité du Vatican, 30 mai 2014 (VIS).

    L'intention de prière générale du Saint-Père pour juin est:

    "Pour que les chômeurs reçoivent le soutien ou l'emploi nécessaires pour vivre dignement".

    Son intention missionnaire est:

    "Pour que l'Europe redécouvre ses racines chrétiennes grâce au témoignage de foi des croyants".

  • Message du pape pour la 48e journée mondiale des communications sociales

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    MESSAGE DE LA JOURNEE DES COMMUNICATIONS SOCIALES

    "La communication au service d’une authentique culture de la rencontre", tel est le titre du message du Pape François pour la 48 Journée mondiale des communications sociales (1 juin). Voici le texte portant la date du 24 janvier, fête de saint François de Sales, patron de la presse catholique:

    "Nous vivons dans un monde de plus en plus petit où il semblerait alors facile de se faire proches les uns des autres. Le développement des transports et des technologies de communication nous rapprochent, nous connectant toujours plus, et la mondialisation nous rend interdépendants. Cependant, au sein de l'humanité persistent des divisions, parfois très marquées. Au niveau mondial, nous voyons l'écart scandaleux entre le luxe des plus riches et la misère des plus pauvres. Souvent il suffit d'aller dans les rues d'une ville pour voir le contraste entre les personnes vivant sur les trottoirs et les lumières étincelantes des boutiques. Nous y sommes tellement habitués que cela ne nous frappe plus. Le monde souffre de nombreuses formes d'exclusion, de marginalisation et de pauvreté, ainsi que de conflits où se mélangent les causes économiques, politiques, idéologiques et, malheureusement, même religieuses. Dans ce monde, les médias peuvent contribuer à nous faire sentir plus proches les uns des autres; à nous faire percevoir un sens renouvelé de l'unité de la famille humaine, qui pousse à la solidarité et à l'engagement sérieux pour une vie plus digne. Bien communiquer nous aide à nous rapprocher et à mieux nous connaître les uns les autres, à être plus unis. Les murs qui nous divisent ne peuvent être surmontés que si nous sommes prêts à nous écouter et à apprendre les uns des autres. Nous avons besoin de régler les différences à travers des formes de dialogue qui nous permettent de grandir dans la compréhension et le respect. La culture de la rencontre exige que nous soyons disposés non seulement à donner, mais aussi à recevoir des autres. Les médias peuvent nous aider dans ce domaine, surtout aujourd'hui, alors que les réseaux de communication humaine ont atteint une évolution extraordinaire. En particulier, l'Internet peut offrir plus de possibilités de rencontre et de solidarité entre tous, et c'est une bonne chose, c’est un don de Dieu. Il y a cependant des aspects problématiques: La vitesse de l’information dépasse notre capacité de réflexion et de jugement et ne permet pas une expression de soi mesurée et correcte. La variété des opinions exprimées peut être perçue comme une richesse, mais il est également possible de s’enfermer dans une sphère d'informations qui correspondent seulement à nos attentes et à nos idées, ou même à des intérêts politiques et économiques déterminés. L'environnement communicatif peut nous aider à grandir ou, au contraire, à nous désorienter. Le désir de connexion numérique peut finir par nous isoler de notre prochain, de nos plus proches voisins. Sans oublier ceux qui, pour diverses raisons, n'ont pas accès aux médias sociaux, et risquent d'être exclus. Ces limites sont réelles, pourtant elles ne sauraient justifier un rejet des médias sociaux. Elles nous rappellent plutôt que la communication est, en définitive, une conquête plus humaine que technologique. Par conséquent, qu’est-ce qui nous aide dans l'environnement numérique à grandir en humanité et dans la compréhension mutuelle ? Par exemple, nous devons retrouver un certain sens de la lenteur et du calme. Ce qui demande du temps et la capacité de faire silence pour écouter. Nous avons également besoin d’être patients si nous voulons comprendre celui qui est différent de nous : la personne s'exprime pleinement non pas quand elle est simplement tolérée, mais lorsqu’elle se sait vraiment accueillie. Si nous désirons vraiment écouter les autres, alors nous apprendrons à regarder le monde avec des yeux différents, et à apprécier l'expérience humaine comme elle se manifeste dans différentes cultures et traditions. Mais nous saurons également mieux apprécier les grandes valeurs inspirées par le christianisme, comme la vision de l'homme en tant que personne, le mariage et la famille, la distinction entre la sphère religieuse et la sphère politique, les principes de solidarité et de subsidiarité et bien d'autres.

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