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  • François : "Franchir la Porte Sainte nous engage à faire nôtre la miséricorde du bon Samaritain"

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    "Franchir la Porte Sainte nous engage à faire nôtre la miséricorde du bon samaritain"

    Homélie de la messe d’ouverture du jubilé de la miséricorde (texte complet)

    Rome, (ZENIT.org) Anita Bourdin

    « Franchir la Porte Sainte nous engage à faire nôtre la miséricorde du bon samaritain », déclare le pape François dans son homélie, de ce mardi 8 décembre, place Saint-Pierre, en la solennité de l’Immaculée Conception de Marie.

    Le pape a présidé la messe de l’inauguration du Jubilé extraordinaire de la miséricorde (8décembre 2015-20 novembre 2016) avant l’ouverture de la Porte Sainte.

    « Abandonnons toute forme de peur et de crainte, parce que cela ne sied pas à celui qui est aimé ; vivons plutôt la joie de la rencontre avec la grâce qui transforme tout », a dit le pape alors que les mesures de sécurité étaient renforcées.

    Quelque 50.000 personnes étaient présentes au début de la célébration, mais les foules n’ont pas cessé d’affluer jusqu’à l’ouverture de la Porte Sainte, prévue vers 10h30.

    Les intentions de prière ont été lues en chinois, en arabe, en français, en swahili.

    Voici le texte complet de l’homélie du pape François, dans une traduction officielle du Saint-Siège.

    A.B.

    Homélie du pape François

    Frères et sœurs,

    D’ici peu, j’aurai la joie d’ouvrir la Porte Sainte de la Miséricorde. Nous accomplissons ce geste, aussi simple que fortement symbolique, à la lumière de la Parole de Dieu que nous avons écoutée, et qui place au premier plan le primat de la grâce. Ce qui revient plusieurs fois dans ces Lectures, en effet, renvoie à l’expression que l’ange Gabriel adresse à une jeune fille, surprise et troublée, indiquant le mystère qui l’envelopperait : « Je te salue, comblée-de-grâce » (Lc 1, 28).

    La Vierge Marie est appelée surtout à se réjouir de ce que le Seigneur a accompli en elle. La grâce de Dieu l’a enveloppée, la rendant digne de devenir mère du Christ. Lorsque Gabriel entre dans sa maison, le mystère le plus profond qui va au-delà de toute capacité de la raison, devient pour elle motif de joie, de foi et d’abandon à la parole qui lui est révélée. La plénitude de la grâce est en mesure de transformer le cœur, et le rend capable d’accomplir un acte tellement grand qu’il change l’histoire de l’humanité.

    La fête de l’Immaculée Conception exprime la grandeur de l’amour de Dieu. Il est non seulement celui qui pardonne le péché, mais en Marie, il va jusqu’à prévenir la faute originelle, que tout homme porte en lui en entrant dans ce monde. C’est l’amour de Dieu qui devance, qui anticipe et qui sauve. Le début de l’histoire du péché dans le jardin de l’Eden se conclue dans le projet d’un amour qui sauve. Les paroles de la Genèse renvoient à l’expérience quotidienne que nous découvrons dans notre existence personnelle. Il y a toujours la tentation de la désobéissance qui s’exprime dans le fait de vouloir envisager notre vie indépendamment de la volonté de Dieu. C’est cela l’inimitié qui tente continuellement la vie des hommes pour les opposer au dessein de Dieu.

    Pourtant, même l’histoire du péché n’est compréhensible qu’à la lumière de l’amour qui pardonne. Si tout restait cantonné au péché, nous serions les plus désespérées des créatures, alors que la promesse de la victoire de l’amour du Christ enferme tout dans la miséricorde du Père. La Parole de Dieu que nous avons entendue ne laisse pas de doute à ce sujet. La Vierge Immaculée est devant nous un témoin privilégié de cette promesse et de son accomplissement.

    Cette Année Sainte extraordinaire est aussi un don de grâce. Entrer par cette Porte signifie découvrir la profondeur de la miséricorde du Père qui nous accueille tous et va à la rencontre de chacun personnellement. Ce sera une Année pour grandir dans la conviction de la miséricorde.

    Que de tort est fait à Dieu et à sa grâce lorsqu’on affirme avant tout que les péchés sont punis par son jugement, sans mettre en avant au contraire qu’ils sont pardonnés par sa miséricorde (cf. Augustin, De praedestinatione sanctorum 12, 24) ! Oui, c’est vraiment ainsi. Nous devons faire passer la miséricorde avant le jugement, et dans tous les cas le jugement de Dieu sera toujours à la lumière de sa miséricorde. Traverser la Porte Sainte nous fait donc nous sentir participants de ce mystère d’amour. Abandonnons toute forme de peur et de crainte, parce que cela ne sied pas à celui qui est aimé ; vivons plutôt la joie de la rencontre avec la grâce qui transforme tout.

    Aujourd’hui en franchissant la Porte Sainte, nous voulons aussi rappeler une autre porte que, il y a cinquante ans, les Pères du Concile Vatican II ont ouverte vers le monde. Cette échéance ne peut pas être rappelée seulement pour la richesse des documents produits, qui jusqu’à nos jours permettent de vérifier le grand progrès accompli dans la foi. Mais, en premier lieu, le Concile a été une rencontre. Une véritable rencontre entre l’Église et les hommes de notre temps. Une rencontre marquée par la force de l’Esprit qui poussait son Église à sortir des obstacles qui pendant de nombreuses années l’avaient refermée sur elle-même, pour reprendre avec enthousiasme le chemin missionnaire. C’était la reprise d’un parcours pour aller à la rencontre de tout homme là où il vit : dans sa ville, dans sa maison, sur son lieu de travail... partout où il y a une personne, l’Église est appelée à la rejoindre pour lui apporter la joie de l’Évangile. Une poussée missionnaire, donc, qu’après ces décennies nous reprenons avec la même force et le même enthousiasme. Le Jubilé nous provoque à cette ouverture et nous oblige à ne pas négliger l’esprit qui a jailli de Vatican II, celui du Samaritain, comme l’a rappelé le bienheureux Paul VI lors de la conclusion du Concile.

    Franchir la Porte Sainte nous engage à faire nôtre la miséricorde du bon samaritain.

    © Librairie éditrice vaticane

  • Aucune autre communauté religieuse ne souffre autant de la haine que la communauté chrétienne

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    Belgique, Bruxelles: une première au Parlement européen, une conférence sur la persécution des chrétiens (source)

    Le Vice-président: aucune autre communauté religieuse ne souffre autant de la haine que la communauté chrétienne

    Pour la première fois de son histoire, le Parlement européen a organisé une conférence sur la persécution des chrétiens.

    Comme l'agence de presse autrichienne Kathpress l’a indiqué, le vice-président du Parlement, Antonio Tajani  (Groupe du Parti populaire européen / des démocrates chrétiens (Conservateurs et réformistes européens (CRE)) a été l’initiateur de la réunion à Bruxelles.

    Selon ses dires, aujourd'hui, aucune autre communauté religieuse n’est plus exposée à la haine, à la violence et à l'agression systématique que les chrétiens.

    Le Président du Parlement de l'UE Martin Schulz (SPD) considère que le phénomène avait été jusqu’ici sous-estimé. Le Parlement européen devrait tout mettre en oeuvre pour protéger partout les chrétiens.

    Les droits fondamentaux sont désormais « gravement menacées »: « Et la persécution religieuse est une violation des droits fondamentaux ». Selon le service scientifique du Parlement européen, 70 % de chrétiens ont fui l'Irak depuis 2003. En Syrie, depuis 2011, 700.000 chrétiens ont été forcés de quitter leurs maisons. Le vice-président de la Commission européenne des évêques (catholique), l’évêque belge Jean Kockerols, a demandé, entre autres choses, de punir les crimes contre les chrétiens et de traduire les auteurs en justice.

    06.12.2015 - Traduction eemni - IDEA

  • Belgique : le teaser des JMJ est sorti

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    Le teaser des JMJ pour la Belgique est sorti ! (source)

    L'Église catholique de Belgique vous invite en images à vous inscrire aux JMJ 2016 qui se dérouleront cet été à Cracovie.

  • 65 spécialistes dénoncent l'euthanasie pour souffrances psychiques

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    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Edition spéciale ! Non à l'euthanasie pour souffrances psychiques

    Belgique : deuxième alerte de spécialistes sur l’euthanasie pour souffrances psychiques

    Ce mardi 8 décembre 2015, 65 spécialistes ont publié dans le journal belge De Morgen, une carte blanche dénonçant l’euthanasie pour souffrances psychiques, pointant "l’impossibilité d’en objectiver l'incurabilité". «Nous voyons, par exemple, comment certaines personnes qui ont été déclarées incurables et qui, sur cette base, ont obtenu le droit à une euthanasie, y renoncent parfois finalement quand de nouvelles – et fragiles – perspectives se font jour. Ceci prouve paradoxalement que la maladie ne pouvait être qualifiée d’incurable. »

    Cette mise en garde n’est pas la première. Au mois de septembre déjà, une carte blanche publiée dans Le Soir par une quarantaine de professionnels avait défrayé la chronique. L’évènement déclencheur à l’époque, avait été le cas d’Emily, connue sous le nom de Laura, qui, à l'âge de 24 ans, avait obtenu le droit d’être euthanasiée. Cette dernière s’était finalement rétractée au dernier moment. Mais tout le processus était en place avec l’aval des médecins.

    Le cas de Laura a beaucoup secoué les professionnels de la santé, particulièrement dans le domaine psychiatrique, qui y voient une interprétation excessive de la loi. Pour eux, « le caractère inapaisable de la souffrance mentale ne peut être constaté ». Or, comme le montrent les chiffres d’une étude réalisée par des experts belges et publiée dans le Journal du Médecin de juillet 2015, les cas d'euthanasie pour souffrances psychiques ont tendance à se multiplier. Cette étude, portant sur 100 demandes d’euthanasie pour souffrance mentale entre 2007 et 2011, révèle ainsi que 48% des demandes d’euthanasie pour raison psychique ont été acceptées par les médecins.

    Et le cas récemment médiatisé du Docteur Van Hoey, filmé en train d’assister le suicide d'une de ses patientes, une dame âgée, déprimée à cause du décès récent de sa fille, n'a fait que renforcer l'inquiétude des professionnels. La Commission de contrôle de l’euthanasie a d'ailleurs décidé derenvoyer ce dossier devant le Parquet, ce qui constitue une première en Belgique et témoigne du malaise sur cette question.

    Ce vendredi 4 décembre aux cliniques Saint Luc, s’est tenu un colloque « Euthanasie et psychiatrie »au cours duquel Ariane Bazan, Professeur de Psychologie à l’ULB et signataire des deux cartes blanches, a pu développer ses inquiétudes sur la pratique actuelle de l’euthanasie pour motif psychique. Cette dernière a ainsi expliqué qu’un psychiatre ne peut jamais déclarer un patient définitivement condamné, puisque la dépression est par définition un trouble ou une souffrance subjective qui peut brutalement prendre fin, dans un contexte particulier ou au contact d’un professionnel particulier. Il y a en définitive autant de possibilité de traitements que de soignants. Insistant sur la spécificité du traitement psychiatrique, Ariane Bazan a ainsi affirmé qu'« il n’y a pas de patients intraitables, il n’y a que des thérapeutes incapables. »

    Au cours du même colloque, Francis Martens, Psychologue, Président du Conseil d’Ethique de l’APSY-UCL, a dénoncé la pratique de l’euthanasie envers les personnes dépressives, estimant qu’il s’agissait là d’une démission des politiques et de la société dans la résolution des problèmes sociétaux actuels. Il est en effet avéré que les deux principales causes de dépression sont la solitude et le chômage. Au lieu de résoudre directement ces problèmes, la société n’aurait pour seule réponse que le suicide et l’euthanasie ? C’est la question qu'a posée Francis Martens.

    Tout en se disant « alarmés par la banalisation croissante de l’accès à l'euthanasie pour seul motif de souffrance psychique », les 65 signataires de cette deuxième carte blanche insistent « pour que soit retirée de la législation actuelle la possibilité d’une euthanasie au  seul motif de souffrance psychique. »

    Source: RTBF, Le Journal du médecin, La Libre, Le Soir 

  • Monseigneur Léonard : adieu à la Belgique

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    Dans "La Libre" de ce lundi 7 décembre , le journaliste Christian Laporte a retenu ce passage de l'homélie prononcée par Mgr Léonard lors des messes célébrées ce week-end des 5 et 6 décembre à l’occasion de la fin de son mandat d’archevêque-primat de Belgique :

     « Mes frères et mes sœurs, mes fils et filles très chers, après le 13 décembre, ne comptez plus trop me voir en Belgique. Je tourne la page de 25 ans d’épiscopat dans notre petit pays, 25 ans de bonheur. Et là où je serai bientôt en France, si Dieu le veut, chapelain auxiliaire au Sanctuaire de Notre-Dame du Laus, sanctuaire voué à la miséricorde divine et au sacrement de la réconciliation, et vicaire dominical dans la paroisse où j’habiterai et dans les paroisses avoisinantes, ne pensez pas me retrouver facilement, si tant est que cela en vaille la peine, car je serai bien occupé par mes tâches pastorales, par la prière, la lecture et l’écriture, aussi longtemps que cela sera possible. Mais nous resterons en communion par la prière et l’amitié, des réalités qui ne passent jamais, en attendant de nous retrouver dans ces cieux nouveaux et cette terre nouvelle auxquels le temps de l’Avent nous fait aspirer avec tant d’ardeur : « Oh oui, viens, Seigneur Jésus ! » Oui, viens, et le plus tôt sera le mieux ! Alléluia !"

    Mais notre archevêque a dit aussi bien d'autres choses. Nous reproduisons ci-dessous le texte complet de l’homélie de Monseigneur :

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  • Liège : Eucharistie miséricordieuse

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    Eglise du Saint-Sacrement

    Bd d’Avroy, 132 à Liège

    église du st sacrement.JPG

    Mardi 8 décembre 2015

    Ouverture de l’année jubilaire de la Miséricorde

    En la fête de l’Immaculée Conception

     Horaires

    Adoration de l’Eucharistie miséricordieuse

    MPT_1328.jpg

    choeur de l'église du saint-sacrement: la vision de sainte Julienne de Cornillon

    (huile s/toile, Isidore Lecrenier, 1821-1899)

    17h00 : Vêpres grégoriennes

    17h45 : Lecture de l’évangile du jour, suivie du chant de l’Anima Christi

    18h00 : Chapelet

    18h30 : Chant eucharistique suivi des litanies du Sacré-Cœur et de la prière d’offrande de sainte Thérèse de Lisieux

    18h45 : Bénédiction du Saint-Sacrement suivie de l’Angelus et du chant de l’Alma Redemptoris Mater

    Confessions 

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    confessionnal droit: le Bon Pasteur

    (huile s/toile, Isidore Lecrenier, 1821-1899)

    De 17h00 à 18h45, un prêtre à votre disposition pour recevoir le sacrement du pardon et de la réconciliation.

     Renseignements: tel. secrétariat 04.344.10.89 ou email sursumcorda@skynet.be

    JPSC