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  • L'idéologie transhumaniste, nouveau nom de l'eugénisme

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    De la synthèse de presse bioéthique de genethique.org :

    L’ « IDÉOLOGIE TRANSHUMANISTE », NOUVEAU NOM DE L’EUGÉNISME ?

    Jean François Mattei, membre de l’Institut et de l’Académie nationale de médecine, signe une tribune dans la Croix dans laquelle il explique le lien entre eugénisme et transhumanisme.

    « De tout temps l’homme s’est efforcé d’améliorer la qualité de l’espèce humaine. Soit en recourant à une procréation dirigée, soit en supprimant les sujets porteurs de handicaps ou maladies ». Dressant un bref historique des idéologies eugénistes, Jean François Mattei met en lumière le fait qu’il n’y a qu’un pas  entre « le contrôle de natalité » et « l’élimination des personnes considérées comme indésirables ». Il constate qu’après la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948,« l’idéal eugéniste demeure profondément ancré dans l’esprit humain ».

    Aujourd’hui, « la question revient en force sous la forme d’un eugénisme médical à visage compassionnel avec un diagnostic prénatal qui prend le chemin d’une sélection à grande échelle des enfants à naître ». Il dénonce alors « l’idéologie transhumaniste qui, sous de nouveaux habits, se substitue à l’eugénisme classique de mauvaise réputation ».

    Certes, « la science continue d’avancer », les performances des techniques génétiques en sont un exemple. « Mais qu’en est il des consciences ? »

    Sources: La Croix, 19/01/2016, (Jean François Mattei)

  • Quand la peste blanche décime la population française

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    C'est Pierre Chaunu qui, déjà en 1976, désignait sous le vocable de "peste blanche" le suicide démographique de l'Occident.

    De Denis Lensel sur France Catholique :

    2015 en France : moins de naissances et plus de décès

    Avec 19.000 naissances en moins et 600.000 décès, nombre inégalé depuis la Seconde Guerre mondiale, l’année 2015 s’est montrée particulièrement néfaste pour la France. Avec 800.000 bébés, elle a aussi été l’année la plus faible pour la natalité française depuis 1999, où l’on a compté 775.800 nouveau-nés. Une baisse jugée toutefois relative par l’INSEE, même si le taux de fécondité est passé en dessous de la barre symbolique de deux enfants par femme. On observe des mères toujours plus âgées, avec une moyenne de 30,4 ans. On remarque des possibles effets de la crise économique et des « coups de rabot » répétés du gouvernement dans la politique familiale. 

    Quant à la surmortalité, elle paraît due à trois phénomènes, un épisode grippal très long les trois premiers mois de l’année, responsable à lui seul de la mort de 24.000 personnes, surtout âgées, la canicule prolongée de l’été qui aurait causé – au moins – 2000 décès, et le refroidissement qui a suivi cet épisode au début de l’automne, en octobre.

    Fait impressionnant, l’espérance de vie a reculé, avec une baisse de 0,4 an pour les femmes et de 0,3 an pour les hommes par rapport à 2014 : en 2015, sur le plan statistique, une femme a une espérance de vie de 85 ans et un homme de 78,9 ans.

    Globalement, la population française a augmenté de 247.000 personnes au 1er janvier 2016, soit une progression de 0,4%, ce qui correspond à un solde naturel de 200.000, qui est le plus bas enregistré depuis 1976.

    C’est le moment que le gouvernement a choisi pour annoncer qu’il souhaitait rembourser à 100% tous les examens liés à l’avortement… Triste détermination.

  • Hongrie : Orban lance une politique nataliste

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    De Nicolas de Lamberterie sur Boulevard Voltaire :
     
    Viktor Orbán lance une politique nataliste en Hongrie
     
    Toute famille s'engageant à avoir trois enfants en dix ans obtiendra 10 millions de forints (soit environ 32.000 euros) en vue de l'achat d'un logement familial.
     
    Pour répondre à la faiblesse démographique de son pays, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán vient de lancer un programme de soutien à la famille inédit en Hongrie.

    Toute famille s’engageant à avoir trois enfants en dix ans obtiendra 10 millions de forints (soit environ 32.000 euros) en vue de l’achat d’un logement familial. Et un prêt de 10  millions supplémentaires à taux préférentiel. Enfin, le taux de TVA pour l’achat du logement en question sera considérablement réduit.

    Mais ce sont surtout les conditions d’obtention de cette aide qui attirent l’attention.

    Outre le fait que le logement a vocation à devenir le foyer effectif de la famille, celui-ci doit être une construction neuve (achat d’un logement neuf ou construction neuve sur un terrain vierge). Ceci permettra de soutenir le secteur du bâtiment. Dores et déjà, des municipalités rurales favorables à ce projet se sont proposées de mettre à disposition des familles éligibles à ce programme des terrains constructibles.

    Par ailleurs, les parents désireux d’obtenir cette aide doivent répondre à plusieurs critères de probité, en particulier ne jamais avoir fait l’objet de condamnations lourdes, et avoir travaillé durant les dernières années.

    Sauf raisons médicales, la non-tenue de l’engagement d’avoir trois enfants dans les dix ans impliquera le remboursement à l’État des sommes indûment perçues.

    L’annonce de cette mesure en décembre 2015 est intervenue au terme d’une année où la Hongrie a vu plus de 400.000 clandestins traverser son territoire. Pour répondre à ce phénomène, Orbán a fait ériger une clôture aux frontières serbe et croate, ce qui a eu pour effet de détourner intégralement le flux migratoire de la Hongrie.

    En comparaison, l’Allemagne – principale puissance invitante des « migrants » – a dépensé en 2015 plus de 17 milliards d’euros pour l’accueil des migrants. Ceux-ci étaient plus nombreux que le nombre de naissances en Allemagne en 2015.

    Pendant ce temps, la France soumise à une vague d’attentats sans précédent s’interroge sur le sexe des anges, ou plus précisément sur la citoyenneté des terroristes. En outre, en 2015, elle a accordé une primo-délivrance de 212.365 titres de séjour, enregistré 79.126 demandes d’asile et procédé à 61.564 naturalisations.

    Chacun ses priorités.

  • Bruxelles, UOPC, 23 janvier (15H00) : Bernard Noirot-Nérin : "Vous aviez dit que j'allais mourir"

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    Librairie UOPC : Accès à la Librairie
    Avenue Gustave Demey 14-16 Métro : Ligne 5 station Herrmann-Debroux
    B-1160 Bruxelles Bus, Tram : 34 - 41 - 42 - 72 - 94
    Tel: 02/663 00 40 Bus Tec Lignes : C, E, 341, 343, 344, 345, 348, 349
    Fax: 02/648 61 72 Train : Delta

    Samedi 23 Janvier à 15h

       Bernard Noirot-Nérin   

    "Vous aviez dit que j'allais mourir!"

    Salle de conférence, 1er étage

    unnamed.jpgLigne après ligne, l’auteur nous livre le témoignage bouleversant du long combat de son épouse pour la vie. Itinéraire parsemé de doutes, de souffrances, d’épuisement. 

    Voie escarpée qu’ils gravissent avec courage et persévérance pour nous emmener là où conduisent les chemins les plus raides : vers la lumière et les paysages d’exception ; ceux qui nous font croire à la vie, à l’homme, à Dieu.

    Réservation:    event@uopc.be      ou       02/663.22.50

     

  • Fréquentation en baisse sur la Place Saint-Pierre

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    De Jacques Hubert-Rodier sur le site LesEchos.fr :

    Mais où sont passés les fidèles du pape François ?

    «  La lune de miel entre le pape François et les fidèles est apparemment terminée. » Selon « Politico », les chiffres publiés à la fin décembre par le Vatican font état d'une baisse de la fréquentation sur la place Saint-Pierre à Rome. En 2015, quelque 3,2 millions de fidèles se sont rendus à des célébrations de Jorge Mario Bergoglio, qui a été élu pape en 2013. Ce qui représente une forte chute par rapport aux 5,9 millions de visiteurs reçus au Vatican en 2014 et un effondrement par rapport aux 6,6 millions de pèlerins qui ont été au Vatican au cours des neuf premiers mois de son pontificat en 2013. Le Vatican a attribué la baisse, en partie, aux craintes de terrorisme.

    Mais l'hebdomadaire avance aussi une explication : « Ses points de vue relativement libéraux sur quelques sujets chauds comme les droits des gays ou encore le droit des catholiques divorcés à communier ». Certes, ces prises de position lui ont valu des appréciations positives dans les médias dans le monde, mais elles ont déplu aux catholiques les plus pratiquants. Cette relative désaffection est surprenante, aux yeux de « Politico ». Car le pape s'est présenté comme celui qui voulait renforcer l'Eglise catholique en s'adressant aux plus démunis et en s'affichant comme un combattant contre la corruption. Ses manières humbles lui ont gagné de nouveaux admirateurs. Mais une certaine désaffection le touche. Ainsi, d'après l'Union des athées et des agnostiques rationalistes en Italie, 47.726 catholiques, un record, ont souhaité être « débaptisés » en 2015. Mais il ne faut pas exagérer. Aux Etats-Unis, le taux d'approbation du pape est proche de 70 % d'après Pew Research Center. De quoi faire pâlir nombre de politiciens américains, Barack Obama en tête.

  • Taux de fécondité et vieillissement des populations : des problèmes mondiaux

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    Du Friday Fax (C-Fam) :

    La population mondiale continue de vieillir et cela continue de poser d’énormes problèmes à ceux qui créent les politiques. Pensez à une grand-mère. Elle n’est pas un moteur de croissance économique (elle n’achète pas de nouvelle voiture ou de nouveau lave-vaisselle), mais en revanche, elle est une grande consommatrice de ressources sanitaires. Maintenant, faites le calcul avec des populations entières et vous obtiendrez des problèmes économiques quasiment insurmontables. Stefano Gennarini nous informe sur les dernières prévisions de la population de l’ONU. On prévoit que la population de personnes âgées de la Chine grandisse de 12%, à l’heure actuelle, à 50% en seulement quelques années. Cela est un désastre, non seulement pour la Chine, mais pour le monde entier. Bravo aux contrôleurs de la population !

    Les funestes prédictions sur la population ne valent pas seulement pour la Chine (Stefano Gennarini)

    NEW YORK, 15 janvier (C-Fam). Le faible taux de fécondité et les populations vieillissantes sont des problèmes mondiaux, pas seulement chinois. Mais peu de gens le comprennent ou en sont même conscients.

    Le dernier travail du département de la population de l’ONU sur le vieillissement et le faible taux de fécondité saute aux yeux et prétend informer les créateurs des politiques des options sur lesquelles ils peuvent compter. Il inclut des prédictions de mauvaise augure sur les maladies économiques et sociales et montre que la crise est plus aigüe dans les pays les plus pauvres.

    John Wilmoth, responsable de la démographie au Département de la Population de l’ONU, a dit lors d’une réunion au siège de l’ONU, en novembre, que le « vieillissement de la population doit être compris et affronté par tous les pays ».

    Il mit en garde sur les évènements démographiques extrêmes, tels que le « vieillissement rapide », en expliquant qu’il s’agit désormais d’une constante démographique, bien qu’il invita les pays à maintenir le calme.

    La Chine est l’endroit où le pourcentage est le plus élevé.

    Le pourcentage des personnes âgées dépendantes en Chine passera de 12% à l’heure actuelle, à 50% en 2050, selon le Département de la Population de l’ONU. Le Parti Communiste a cité le vieillissement comme une raison pour remplacer la politique de l’enfant unique par la politique de deux enfants, en octobre. Le taux de fécondité a été tellement bas durant tellement de temps que même la nouvelle politique qui entre en vigueur le 1er janvier ne pourra seulement changer cette dépendance que de 5% au plus.

    Les données du département de l’ONU montrent que le reste du monde n’est pas bien mieux et que les gouvernements sont seulement en train de commencer à s’en rendre compte.

    Selon le Département de la Population de l’ONU, en 2030, 97 pays du monde feront l’expérience d’une fécondité en dessous du niveau de remplacement, c’est-à-dire, de moins de deux enfants par femme.

    Les défis sociaux et économiques que cela comporte n’ont pas de précédent, ils n’ont jamais été envisagés et sont d’une ampleur qu’il est difficile d’imaginer.

    Même les pays tels que la Corée du Sud, qui ont expérimenté un développement économique rapide ces dernières décennies, sont en train d’affronter de grands défis par manque de capacité fiscale et de prévision sociale pour prendre soin de leur population de personnes âgées.

    De plus, les conséquences économiques mondiales du vieillissement pourraient être néfastes.

    “Le vieillissement va être un poids pour la croissance mondiale”, selon Syud Amer Ahmed, qui présenta, lors de la réunion du mois de novembre, les découvertes du dernier « Rapport de suivi mondial », la publication majeure émise par la Banque Mondiale de manière biennale.

    De plus, le vieillissement aura “un impact terrible sur les moteurs économiques » des régions du monde où le taux de fécondité a été faible durant beaucoup de temps, a expliqué Ahmed. Ces pays développés comptent près de 80% du produit Intérieur Brut mondial.

    Les pays en voie de développement seront incapables de combler le déficit et feront l’expérience de leurs propres adversités, y compris le faible taux de fécondité et la fuite des cerveaux pour remplacer le peu de professionnels dans les pays développés.

    Les experts paraissent sceptiques sur le fait que la fécondité puisse être modifiée par les politiques publiques, spécialement celles qu’ils définissent comme « politiques natalistes ».

    Pour impulser la fécondité, certains de ces experts proposent d’arrêter de stigmatiser les naissances en dehors du mariage, une plus grande disponibilité des techniques de reproduction assistée et la reconnaissance des couples homosexuels. Mais le seul espoir réel que certains voient pour améliorer la fécondité réside dans des politiques à long terme qui ne soient pas sujettes aux changements politiques.

    Ils recommandent principalement d’augmenter la participation des femmes dans le travail, l’égalité des genres, l’immigration, la conciliation familiale et professionnelle, une politique du logement généreuse et toute une batterie d’autres droits, services sociaux et aides gouvernementales. Aucune stimulation à des politiques qui encouragent la formation des familles et la stabilité.

    Les résumés et présentations sur “Politiques en réponse au faible taux de fécondité » sont disponibles sur le site web du Département de la Population de l’ONU.

    Traduit par Laetitia de la Vega.

  • Bruxelles : une "bourse aux mères porteuses" en fin janvier

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    De la synthèse de presse bioéthique de genethique.org :

    UNE « BOURSE AUX MÈRES PORTEUSES » FIN JANVIER 


    Babybloom Homoparentalité organise une « bourse aux mères porteuses » les 29 et 30 janvier à Bruxelles, et le 31 janvier à Paris, dans le but d’« apporter une aide à l’information des couples en recherche de créer une famille ». L’information circule sur les réseaux sociaux, « discrètement » :« pour connaitre le lieu précis et s’inscrire, il faut envoyer un message privé ». Ce n’est pas une première : l’association américaine Men Having Babies avait organisé un colloque« vantant la GPA dans une logique purement commerciale » en mai dernier, à Bruxelles, suscitant l’« indignation générale ». L’association Babybloom « promet aux futurs papas gays de sélectionner la mère porteuse ‘parfaite pour vous’ (…) ‘des procédures plus rapides’ (…) ‘une garantie de succès de 100%’ » et « un contrôle total de votre budget »[1]. L’entreprise, « loin d’être désintéressée », contrôle tous les intermédiaires : mère porteuse, donneuse d’ovocyte, clinique de fertilité. Elle propose également ses « services » aux femmes qui sont alors « encouragées à déterminer exactement les critères importants à leurs yeux comme l’intelligence, l’apparence physique ou la personnalité… ». 
     
    [1] Les « homopapas » interrogés par la Libre annonçait en mai dernier un budget de 100 000 à 150 000 dollars.

    Sources: 
    La Libre (15/01/2016)
  • Les lobbys allemands à la manoeuvre dans la campagne de dénigrement montée contre la Pologne

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    Selon radinrue.com, l’attaque contre la Pologne serait diligentée par les lobbys allemands :

    Depuis plusieurs jours, la Commission Européenne joue avec le feu à l’encontre de la Pologne. Et ce, à tort. Le nouveau gouvernement du PiS (droite conservatrice et patriotique) est en réalité un grand ennemi de nombreux lobbys qui tournoient autour et dans le sein même de l’Union Européenne, l’arrivée du PiS aux commandes de la Pologne est pour eux une catastrophe...

    L’Etat de Droit en danger en Pologne ? Le jeu actuellement mis en place par la Commission Européenne peut lui coûter très cher. La Pologne contrairement à la Hongrie, par exemple, est une démocratie vivante et très fortement, solidement ancrée. Elle n’est pas en danger.

    Pourtant de nombreuses voix veulent faire croire que c’est le cas, notamment suite aux réformes totalement légales que Varsovie a décidée quant à la télévision et à la radio publique (LIRE ICI). La première ministre polonaise a répondu à ces accusations (LIRE ICI).

    L’hystérie des attaques trouve ses racines dans les commentaires de la presse allemande. Soutenue en cela par de nombreux technocrates de Bruxelles qui voient en Pologne l’arrivée d’une vision de la civilisation qui s’oppose à celle que l’Union Européenne souhaite imposer aux Etats, c’est aussi, pour la Commission Européenne l’occasion de tenter de faire peur à tous ceux, dans les 28 pays de l’UE qui mettent en avant l’indépendance des Etats par rapport à Bruxelles. Parallèlement à cela, Donald Tusk, qui est le chef du Conseil de l’Europe règle ses comptes; ancien Premier Ministre polonais du PO - Plateforme civique, il est dans l’opposition désormais et c’est de Bruxelles qu’il fomente ses attaques contre l’actuel gouvernement polonais, internationalisant ainsi des débats nationaux que les non-spécialistes ne peuvent pas comprendre.

    Ce jeu pourtant risque de coûter cher à la Commission Européenne et, au delà d’elle, à l’Union Européenne. La Pologne n’est pas la Grèce, il s’agit d’une nation importante, d’un grand pays, qui économiquement se porte mieux qu’une vingtaine d’autres membres de l’UE, et, dans ce pays, la majorité des citoyens possède une très grande notion du patriotisme. Autrement dit, si tous les Polonais ne sont pas en accord avec le gouvernement actuel, ils sont tous outrés par la manière arrogante avec laquelle la Commission Européenne traite depuis quelques jours la Pologne. L’opposition polonaise commence peu à peu à le comprendre, et elle devrait vite mettre des sourdines dans le débat, car la population ne va pas tolérer ces attaques internationales trop longtemps, et, très vite, une majorité importante de Polonais risque de se braquer contre l’Union Européenne toute entière.

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  • Quand des extrémistes israéliens appellent au meurtre des chrétiens

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    De JM Robine sur ihsnews.net :

    Le Patriarcat Latin de Jérusalem condamne un nouvel appel au meurtre des chrétiens

    Des graffitis contre le christianisme écrits en noir ont été découverts sur un mur de l’Abbaye de la Dormition lors d’une patrouille de police, qui a ouvert une enquête, a ajouté la porte-parole.

    Depuis des années, des activistes d’extrême droite ou des colons israéliens se livrent en Israël et dans les Territoires palestiniens, sous l’appellation du Prix à payer, à des agressions et des actes de vandalisme contre des Palestiniens, des Arabes israéliens, des lieux de culte musulmans et chrétiens.

    Trois semaines après les actes de vandalisme contre les Salésiens du couvent de Beit Gemal, un nouvel acte a eu lieu contre l’Abbaye du Mont Sion à Jérusalem, un lieu important pour le dialogue interreligieux entre le Judaïsme et le Christianisme.

    Quelques uns des slogans écrits sur les portes et les murs de l’Abbaye mentionnaient : « mort aux païens chrétiens, les ennemis d’Israël »« Que son nom (Jésus) et sa mémoire soit effacés », ou « les chrétiens en enfer ».

    Le Patriarcat condamne très fermement cette agression et rappelle que le seul remède face à un tel acte est de contrôler l’éducation donnée dans les écoles où ces jeunes ont été formés, et de surveiller ceux qui incitent à l’intolérance envers les chrétiens.

    La Patriarcat souligne à quel point il est regrettable que de tels épisodes de haine viennent 50 ans après « Nostra Aetate », qui a ouvert le dialogue interreligieux entre l’Église Catholique avec les autres religions, et tourné une nouvelle page entre l’Église Catholique et le Judaïsme.

    Nous espérons que les auteurs de cette agression seront arrêtés avant de mettre leurs menaces a exécution, rajoute-t-il.

    En effet, cette fois il s’agit de véritables appels au meurtre de chrétiens.

    Il faisait allusion au fait que l’abbaye, qui se trouve à Jérusalem-Est annexée par Israël, avait été déjà visée par des exactions. En mai 2014, du mobilier et des croix en bois avaient été brûlés par un incendie criminel.

  • Quand Pie XII menait une véritable guerre secrète contre Hitler

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    De George J. Marlin, traduit par Pierre, sur le site de France Catholique :

    La guerre secrète de Pie XII contre Hitler

    Tout le monde a dû tolérer la fallacieuse accusation — depuis la "première" de la pièce "The Deputy" de Rolf Hochhuth en 1963 — que le pape Pie XII était "le pape de Hitler". Les gens informés ont, des décennies durant, soupçonné que c’était un mensonge délibéré, mais on sait maintenant sans le moindre doute que de telles insinuations étaient non seulement infondées, mais qu’elles sont rigoureureusement contraires à la vérité.

    Quand le cardinal Eugenio Pacelli devint Pie XII en 1939, le chef nazi SS Heinrich Himmler chargea Albert Harti, prêtre catholique défroqué, de constituer un dossier sur le nouveau pape. Harti établit comment Pacelli s’était appuyé sur le Concordat qu’il avait négocié en 1933 au profit de l’Église avec le nouveau gouvernement de Hitler, pour se plaindre auprès de Hitler d’au moins cinquante-cinq entorses à ce Concordat.

    Pacelli avait également accusé l’État nazi de planifier l’extermination de l’Église et "incitait le monde entier à combattre le Reich". Pire encore, Pacelli prêchait l’égalité des races, condamnait "la superstition de race et de sang", et repoussait l’antisémitisme. Citant un officier SS, Harti concluait : « la question n’est pas de déterminer si le nouveau pape s’opposerait à Hitler, mais de quelle manière. »

    Pie XII tenait alors des réunions avec les cardinaux allemands pour traiter des questions "Hitler". Les archives révèlent que Pie XII relevait ces méfaits : « Les nazis s’opposaient à l’enseignement de l’Église, interdisaient ses associations, censuraient sa presse, étouffaient ses séminaires, saisissaient ses biens, licenciaient ses enseignants et fermaient ses écoles. » Il cita la vantardise d’un officiel nazi : « Après la défaite du bolchevisme et du judaïsme, l’Église catholique restera le dernier ennemi. »

    Le cardinal de Munich, S.E. Michael von Faulhaber, releva que les ennuis commencèrent suite à l’Encyclique de 1937 "Mit Brennender Sorge" ("Avec une brûlante inquiétude", publiée en allemand et non en latin). Le texte, rédigé en partie par Pacelli, mit Hitler en fureur. Le pape développa pour von Faulhaber : « La question Allemande est pour moi de la plus haute importance, je tiens à la traiter personnellement... Nous ne pouvons céder sur le principe... Quand on a tout essayé et qu’ils persistent à vouloir la guerre, nous devons nous y opposer... s’ils insistent, nous devons les combattre.

    Von Faulhaber recommanda "des démarches en coulisses". Il suggéra aux évêques allemands "de trouver une voie pour faire tenir à Sa Sainteté, à temps, des informations précises. Le cardinal de Breslau S.E. Adolf Bertram ajouta : « il nous faut agir secrètement. Descendant des remparts de Damas dans un panier, Saint Paul n’avait pas non plus l’autorisation de la police. » Le pape approuva.

    Alors fut élaboré un plan pour créer un réseau d’espionnage qui soutiendrait, entre autres, des plans d’assassinat de Hitler.

    Dans son ouvrage passionnant Church of Spies : The Pope’s Secret War Against Hitler |Église d’espions. La guerre secrète du Pape contre Hitler.] Mark Riebling fait appel aux archives du Vatican et à des procès-verbaux secrets récemment déclassifiés, décrivant avec brio la tactique de la dague sous la cape employée par Pie XII pour participer à l’effondrement du régime nazi.

    Après l’invasion de la Pologne par Hitler en 1939, le pape réagit aux récits d’atrocités commises contre des juifs et des catholiques. Son Encyclique "Summi Pontificatus" rejetait le racisme selon le principe de l’unicité de la race humaine en Dieu. Et il dénonçait les attaques contre le judaïsme.Le pape était universellement acclamé pour ceci — à la Une du New York Times « le Pape condamne les dictateurs, le non-respect des traités, le racisme. » — mais il ne pensait pas que c’était assez.

    Persuadé que le régime nazi répondait aux conditions du tyrannicide prévues dans l’enseignement de l’Église, il autorisa les Jésuites et les Dominicains, qui relevaient de son autorité directe, à couvrir des actions clandestines. Son Assistant Opérationnel — la Gestapo l’avait surnommé "le meilleur agent secret du Vatican" — était Joseph Muller, un avocat, héros de la première guerre mondiale. Muller organisa un réseau de complices, amis ancien militaires ou camarades d’études ou anciens de la Fac de droit susceptibles de toucher des officiels nazis travaillant dans la presse, la banque, et même au sein des SS. Ils procurèrent au Vatican des informations précieuses, y-compris des plans de bataille, transmis aux Alliés en 1942. Muller organisa l’accès au Vatican de Dietrich Bonhoeffer [NdT : pasteur Luthérien allemand résistant au régime nazi.] pour créer des liens inter-religieux de coordination dans la lutte contre Hitler.

    Les tentatives d’assassinat de Hitler échouèrent, Muller appela ces échecs "la veine du Diable". Mais Riebling commente ces efforts : « En vérité tous les chemins mènent à Rome vers un bureau surmonté d’un crucifix, surplombant les fontaines de la Place Saint Pierre. »

    Suite à l’échec du complot Walkyrie en 1944 Muller fut arrêté par la Gestapo, qui découvrit un document à en-tête du Vatican : un assistant du Saint Père, le Père Leiber y avait noté « Pie XII assure la paix éternelle à qui éliminera Hitler. »

    Muller fut expédié à Buchenwald. Le 4 avril 1945 Muller fut transféré à Flossenburg en compagnie de Bonhoeffer. Ils furent condamnés à mort à l’issue d’un simulacre de procès.Bonhoeffer fut aussitôt exécuté. Mais craignant l’approche des troupes Américaines, les SS transférèrent Muller et d’autres prisonniers à Dachau, puis en Autriche et enfin en l’Italie du Nord. Ils furent libérés par la 15ème Armée U.S.

    Des Officiers de Renseignement Américains emmenèrent Muller au Vatican. Profondément ému le Pontife l’embrassa, disant qu’il éprouvait "comme le retour d’un fils échappé à un terrible danger".

    Riebling révèle que lors de la visite de Muller au Vatican le diplomate Américain Harold Tillman demanda pourquoi Pie XII ne s’était pas exprimé davantage pendant la guerre :

    « Muller dit que pendant la guerre son organisation anti-nazi en Allemagne avait toujours insisté lourdement pour que le Pape s’abstienne de déclarations publiques désignant et condamnant spécifiquement les nazis et avait recommandé que les remarques du Pape soient limitées à des généralités... si le Pape avait été plus net, les Allemands l’auraient accusé de soutenir les autres puissances et les catholiques Allemands auraient été encore plus suspects qu’ils l’étaient déjà ; leur liberté d’action dans leur résistance aux nazis aurait été lourdement handicapée.Le Dr. Muller disait que pour la résistance catholique en Allemagne la meilleure politique était que le Pape se tint à l’écart tandis que la hiérarchie catholique Allemande menait le combat contre les nazis en Allemagne. Le Dr. Muller précisa que le Pape avait suivi ce conseil tout au cours de la guerre. »

    Grâce aux recherches exhaustives de Riebling on peut désormais enterrer à jamais les déclarations absurdes concernant Pie XII. Il n’était pas "le Pape de Hitler". Il en était la Conscience.


    Note du traducteur : les Européens, bien avant 1963, étaient assaillis par les hiérophages (bouffeurs de curés) qui, malgré les témoignages, en particulier des juifs ayant survécu grâce au Vatican, s’acharnaient contre la mémoire de Pie XII.

    Source : http://www.thecatholicthing.org/201...