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  • Des clés de lecture pour aborder l'exhortation apostolique "Amoris Laetitia" sur la famille

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    De Nicolas Senèze sur le site du journal La Croix :

    Exhortation sur la famille, Rome envoie des clés de lecture

    Dans des documents envoyés aux évêques, le Synode des évêques explique que « Amoris Laetitia » n’entend pas « changer » mais plutôt « recontextualiser » la doctrine de l’Église sur le mariage et la famille. Il insiste sur un besoin de « conversion du langage » et de « discernement ».

    Alors que l’exhortation apostolique Amoris Laetitia sera publiée vendredi 8 avril, les évêques du monde entier ont reçu de Rome des clés de lecture pour ce document « de nature pastorale » qui, assure le secrétariat du Synode des évêques, n’entend pas « changer » mais plutôt « recontextualiser » la doctrine de l’Église concernant le mariage et la famille.

    Le secrétariat du Synode insiste sur un besoin de « conversion du langage » et de « discernement ».

    Selon l’agence romaine I.Media, les évêques ont aussi reçu une quinzaine d’extraits de catéchèses du pape François sur la famille, ainsi que des passages de catéchèses de Jean-Paul II de 1980 et 1982 sur la théologie du corps, datant de 1980 et 1982.

    Non pas « changer la doctrine » mais « inculturer les principes généraux »

    L’exhortation apostolique Amoris Laetitia, explique Rome, fera référence à ces textes, mais elle comportera également des parties entièrement nouvelles, certaines s’inspirant directement de l’Écriture sainte, « qui complètent un vaste tableau, très riche en indications et en inspirations pour la vie, la spiritualité et la pastorale familiale ».

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  • Le supérieur de la Fraternité Saint-Pie X a été reçu par le Pape au Vatican

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    Le Pape François a rencontré Mgr Fellay au Vatican

    (RV) La Salle de presse du Saint-Siège a confirmé la rencontre entre le Pape François et Mgr Bernard Fellay, supérieur de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX). La rencontre a eu lieu au Vatican le 1er avril a précisé le Saint-Siège, qui n'a pas fourni plus de détails sur cet entretien entre les deux hommes. La Fraternité confirme également cette rencontre, précisant que lee pape François avait souhaité une rencontre "privée et informelle". En décembre 2013, le Pape avait déjà brièvement salué Mgr Fellay à la Maison Sainte-Marthe, venu participer à une réunion de la commission pontificale Ecclesia Dei, l'organisme qui suit les relations entre Rome et les lefebvristes. Le lendemain matin, samedi 2 avril, Mgr Fellay a rencontré Mgr Guido Pozzo, secrétaire de la commission pontificale Ecclesia Dei, dans le cadre des relations habituelles de la FSSPX avec cette commission. 

    Mgr Pozzo a évoqué une rencontre de 45 minutes, "très cordiale et constructive qui représente un pas supplémentaire sur le chemin de la réconciliation que nous souhaitons" entre Rome et les lefebvristes. Le secrétaire de la commission Ecclesia Dei a précisé que le Vatican "continuait son travail pour clarifier des questions doctrinales et disciplinaires."

    Une main tendue du Pape François (Radio Vatican)

    Depuis le schisme de Mgr Lefebvre, les relations sont rompues entre la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X et le Vatican, mais les contacts se sont multipliés ces dernières années, en particulier sous l'impulsion du Pape Benoît XVI. Le 24 janvier 2009, la congrégation pour les évêques publie un décret levant l'excommunication des 4 évêques ordonnés en 1988 par Mgr Lefebvre. La décision provoque une vague de contestations sans précédent, à tel point que le Pape allemand doit écrire une lettre aux évêques pour expliquer sa décision, espérant, écrit-il "contribuer à la paix dans l'Eglise".

    Depuis l'élection du Pape François, les discussions de nature doctrinale entre le Vatican et les lefebvristes sont restées au point mort, mais le Pape argentin, dans la lignée de son prédecesseur, n'a pas caché son désir d'une Eglise réconciliée. La Fraternité St Pie X rejette toujours l'héritage du Concile Vatican II, et continue, dans ses déclarations de souffler le chaud et le froid. Mais dans une lettre transmise le 1er septembre 2015 au Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, à l'occasion de l’organisation de l'année jubilaire de la Miséricorde, François explique que «ceux qui, au cours de l’Année sainte de la Miséricorde, s’approcheront, pour célébrer le sacrement de la réconciliation, des prêtres de la Fraternité Saint-Pie-X recevront une absolution valide et licite de leurs péchés». La FSSPX salue alors "un geste paternel" du Souverain Pontife, un geste inédit. 

    L'avenir dira si cette année jubilaire permettra de relancer les discussions doctrinales entre Rome et la fraternité. Pour l'heure, il est encore trop tôt pour le dire. (OB, avec I.Media)

  • Quand Tugdual Derville évoque la soif de la Miséricorde dans les sociétés traversées par les atteintes à la vie

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    La soif de la Miséricorde dans les sociétés traversées par les atteintes à la vie

    (Discours de Tugdual Derville au Congrès apostolique mondial de la Miséricorde; source : aleteia.org).

    C’est une grande joie autant qu’un honneur de m’exprimer devant vous aujourd’hui en tant que laïc, chrétien engagé au service de la vie dans son pays. Nous sentons tous qu’il reste encore beaucoup à découvrir et à partager du trésor de la Miséricorde, et je tenterai d’y contribuer à partir de mon expérience nourrie par la Parole.

    J’évoquerai d’abord les souffrances morales provoquées par les atteintes délibérées à la vie et spécialement l’avortement. (I)

    Je continuerai en explicitant les soifs que ces blessures font naître (II).

    Tout cela conduit à considérer l’annonce de la Miséricorde une priorité en matière d’évangélisation. (III)

    I – Les souffrances morales provoquées par les atteintes à la vie

    Nos cœurs se penchent avec Dieu sur les misères du peuple

    Quand j’essaie de saisir la nature de notre vocation chrétienne dans nos sociétés actuelles, je repense souvent à celle de Moïse. Choqué par la servitude de son peuple, Moïse avait d’abord réagi par la violence, allant jusqu’à tuer un Egyptien qui maltraitait l’un des siens, avant de fuir au désert. C’est là, au Buisson ardent, que la parole de Dieu l’appelle. Cette parole rejoint son propre regard : « J’ai vu la misère de mon peuple » (Ex 3, 7). Ce que Moïse avait vu, ce qu’il avait tenté de régler avec maladresse et brutalité, Dieu le voit, lui, parfaitement. Il l’appelle à agir, à négocier (« Je t’envoie auprès de Pharaon »). Il lui donne les clés de cette démarche : un bâton, un compagnon… Il souligne aussi le sens spirituel et communautaire de cette vocation de libération de ses frères : « Vous me célèbrerez sur cette montagne » (Ex 3, 12). Tout cela part d’un cœur à cœur brulant entre l’homme et Dieu penchés ensemble sur la misère du peuple. Miséricorde déjà !

    Le saint Père parle dans son encyclique Dieu est amour du « programme du bon samaritain » : « Un cœur qui voit ». Or, que voyons-nous ? Dieu merci, pas tout. Nous ne pourrions le supporter. Chacun d’entre-nous, là où il vit, est appelé à voir les misères qui touchent et appellent son cœur. Et c’est quand nos cœurs s’empierrent que nos regards s’en détournent. Chacun passe à côté de ceux qu’il ne veut pas voir. Nous en faisons tous l’expérience, amère comme un reniement. Permettez-moi cependant de vous confier un sentiment de solitude qui, parfois, nous étreint. Il étreint, je pense, beaucoup de membres de mouvements engagés au service de la vie. C’est aussi la solitude que peut ressentir toute personne qui essaie de répondre à des urgences sociales, humanitaires ou spirituelles. Nous avons parfois l’impression, comme dans un cauchemar, d’être les seuls à voir ce que nous voyons, à prendre conscience de l’ampleur d’un drame. C’est vrai pour la famine, la misère matérielle, la maltraitance et toute forme d’injustice. C’est vrai pour les atteintes à la vie et leurs conséquences.

    Nous écoutons, rencontrons et soutenons, au sein de Alliance VITA, de nombreuses personnes confrontées aux épreuves de la vie : fractures familiales, deuils anténataux et postnataux, drames du handicap, de la solitude ou de la fin de vie. J’insisterai ici sur la question de l’avortement, même si nous pourrions aisément transposer ces réflexions à d’autres atteintes délibérée à la vie ou à la dignité humaine comme l’euthanasie, le passage à l’acte suicidaire, la prostitution…

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  • Liège, collégiale Saint-Jacques, 10 avril : messe et concert par le Choeur Royal d'hommes de Roermond

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    Le choeur d’hommes Royal de Roermond (KRM)

    à la Collégiale Saint-Jacques

    le dimanche 10 avril à 11H00

    La direction musicale est assurée par John Derix, avec au piano/orgue Leon Dijkstra. Pendant la célébration eucharistique le choeur chantera, entre autres, la Messe Brève no.5 et le Magnificat de Charles Gounod et quelques chants traditionnels hébreux et de l'Europe de l'Est.
     
    Directement après la messe il y aura un petit concert profane lors duquel sera présenté un programme varié du vaste répertoire du choeur.

    Lieu : Église Saint-Jacques
    place Saint-Jacques 4000 Liège ( Centre-ville )

    Contact :
    Krit Pinxten
    tel : 042263913
    mail : cvrpinxten@hotmail.com

  • A l'église d'Ixelles, le 9 avril : Hopen en concert

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    HOPEN sera en concert à l'Eglise d'Ixelles le 9 avril !

    Ce groupe de musique catho, composé de 4 frères,

    Antoine, Camille, Armand et Charles Auclair,

    nous fera danser sur du son électro-pop.

    PAF : 10€.

    Pour ceux qui n'ont pas eu l'occasion d'acheter leur ticket en ligne, il sera possible de le faire au même prix sur place, le jour même !

    "Nous croyons en l’amour de Dieu pour tous les hommes. Nous partageons la joie d’appartenir au Christ. Nous voyons une génération réunie en Son Nom. Nous savons que la louange jamais ne s’arrêtera. Nous voulons mettre notre talent au service de l’Eglise pour redonner à notre génération le gout de la Foi et de l’évangile."

    réservations en ligne : https://www.weezevent.com/concert-hopen-3

  • Le pape François nous invite à méditer sur le silence préservant le mystère de l'Annonciation

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    schehade-image.jpg« Le silence préserve le mystère de notre rencontre avec Dieu »

    (Radio Vatican) Le mystère de notre rencontre avec Dieu se comprend par un silence qui ne cherche pas de publicité. Seul le silence préserve le mystère du chemin que l’homme entreprend avec Dieu. C’est en substance ce qu’a affirmé le Pape durant la Messe de ce vendredi matin (en décembre 2013) en la chapelle de la maison Sainte-Marthe au Vatican. Le Seigneur, a ajouté le Pape, « nous donne la grâce d’aimer le silence », qui a besoin d’être « gardé » loin de toute « publicité ».

    Dans l’histoire du salut, ce n’est pas la clameur et la théâtralité mais l’ombre et le silence qui sont les « lieux » où Dieu a choisi de se manifester à l’homme. Des frontières évanescentes d’où son mystère a pris au fur et à mesure une forme visible, a pris chair. La réflexion du Pape François porte sur l’Annonciation, en particulier le passage où l’Ange dit à Marie que la puissance du Très-Haut la « préservera de son ombre ». Comme, au fond, le nuage est fait de la même substance que l’ombre, avec lequel, rappelle le Pape, Dieu avait protégé les hébreux dans le désert :

    « Le Seigneur a toujours pris soin du mystère et a gardé le mystère. Il n’a pas fait de publicité du mystère. Un mystère qui fait de la publicité n’est lui-même pas chrétien, ce n’est pas le mystère de Dieu : c’est un semblant de mystère ! Et c’est ce qui est arrivé à la Vierge, lorsqu’elle reçoit son Fils : le mystère de sa maternité virginale est préservé. Il est préservé pour toute la vie ! Et elle le savait. Cette ombre de Dieu, dans notre vie, nous aide à découvrir notre mystère : notre mystère de la rencontre avec le Seigneur, notre mystère du chemin de la vie avec le Seigneur ».

    Le silence, comme un nuage qui préserve le mystère

    « Chacun d’entre nous, affirme le Pape François, sait comment le Seigneur opère mystérieusement dans notre cœur, dans notre âme ». Et il ajoute, c’est « le nuage, la puissance, comme l’est le style de l’Esprit Saint pour garder notre mystère »:

    « Ce nuage en nous, dans notre vie, s’appelle le silence : le silence est justement le nuage qui garde le mystère de notre rapport avec le Seigneur, de notre sainteté et de nos péchés. Ce mystère que nous ne pouvons expliquer. Mais lorsqu’il n’y a pas de silence dans notre vie, le mystère se perd, s’en va. Garder le mystère avec le silence ! Ceci n’est pas le nuage, c’est la puissance de Dieu pour nous, ça, c’est la force de l’Esprit Saint ».

    Marie, une icône parfaite du silence

    La Mère de Jésus a été l’icône parfaite du silence. De l’annonce de son exceptionnelle maternité jusqu’au Calvaire. Je pense, observe le Pape François, à « toutes les fois où elle s’est tue et toutes les fois où elle n’a pas dit ce qu’elle ressentait pour préserver le mystère du rapport avec son Fils », jusqu’au silence le plus cru », « au pied de la Croix » :

    « L’Évangile ne nous dit rien : si elle a dit quelque chose ou pas… Elle était silencieuse, mais dans son cœur, que de choses disait-elle au Seigneur ! Toi, ce jour-là- c’est ce que nous avons lu- tu m’as dit qu’il sera grand ; tu m’as dit que tu lui aurais donné le trône de David, son père, qu’il règnerait pour toujours et maintenant, je le vois ici ! La Vierge était humaine ! Et peut-être avait-elle envie de dire : Mensonge ! j’ai été trompée !: Jean-Paul II disait ceci, en parlant de la Vierge à ce moment-là. Mais elle, par son silence, elle a gardé le mystère qu’elle ne comprenait pas et par ce silence, elle a permis que ce mystère puisse croître et fleurir dans l’espérance ».

    « Le silence est celui qui préserve le mystère », pour cela, le mystère « de notre rapport avec Dieu, de notre chemin, de notre salut- répète le Pape François- ne peut pas être dévoilé, publicisé. Que le Seigneur nous donne à tous la grâce d’aimer en silence, de le chercher et d’avoir un cœur préservé par le nuage du silence ».