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  • Bruxelles, Sainte-Catherine : Ecole d'Oraison

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    Ecole d’oraison à Ste Catherine – 16, 23, 30 novembre et les 14 et 21 décembre 2016

    Les mercredis 16, 23, 30 novembre et les 14 et 21 décembre 2016                                                                                      

    L’oraison c’est un coeur à coeur avec Dieu mais…comment faire oraison ?
    Thérèse d’Avila : « L’oraison mentale n’est à mon avis rien d’autre qu’un échange intime d’amitié où l’on s’entretient seul à seul avec ce Dieu dont on se sait aimé ».

    Jésus : « Si quelqu’un a soif,qu’il vienne à Moi… » (Jn7,37)
    « Venez à Moi, vous tous qui peinez…Je vous soulagerai. »(Mt11,28)

    Le Père plein de tendresse, le Dieu de qui vient tout réconfort (2Co1,3)

    « Plus de gens qu’on ne le croit seraient capables de faire oraison, mais personne ne leur a appris. Or, sans cette intériorité, les baptisés s’essoufflent, leur action devient cymbale sonore et même leur pratique religieuse, quand elle existe, se dessèche. »

    Jean-Paul II, 29 septembre 1982

    Une école d’oraison en 5 soirées

    A la Paroisse Sainte-Catherine
    Rue du Vieux Marché aux Grains, 21
    1000 Bruxelles

    Quand ? les mercredis 16, 23, 30 novembre et les 14 et 21 décembre 2016
    de 20H00 à 21H30

    Programme des soirées
    enseignement – témoignage – questions/réponses- oraison

    Animation

    par une équipe de prêtres et de laïcs
    sous la direction de l’abbé Jean Simonart,
    d’après la pédagogie du père Henri Cafarel

    Il est recommandé de suivre les 5 étapes

     Renseignements : www.oraison.net

  • 18-19 mars : Marche des pères centrée sur "saint Joseph, guide pour l'homme d'aujourd'hui"

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    Marche des Pères des 18 et 19 mars 2017

    La prochaine marche des pères de famille aura lieu les 18 et 19 mars 2017. Cette date est symbolique car elle correspond à la fête de St Joseph le 19 mars. C’est la raison pour laquelle nous souhaitons lui donner un éclat particulier. Le thème de cette année est en lien avec la date : « saint Joseph, guide pour l’homme d’aujourd’hui. » Notre objectif est de rassembler au moins 200 pères de famille à cette occasion !! Mobilisons-nous tous.

    Le Père Dominique Janthial sera notre prédicateur.

    Il est : Membre de la Communauté de l’Emmanuel et prêtre du diocèse de Malines-Bruxelles, Docteur en théologie, Curé de la paroisse universitaire S. François de Louvain-la-Neuve, Président de la Commission Nationale Catholique de contact avec le monde Juif (CNCJ), et il enseigne l’exégèse et la théologie biblique à l’IÉT. (Thèse de doctorat : L’oracle de Nathan et l’unité du livre d’Isaïe, Berlin-New-York, de Gruyter, 2004.) Il a publié, entre autres : L’Apocalypse : ce qui doit être engendré bientôt, Paris, Emmanuel, 2012; « Saint Paul, apôtre du Gender ? » in Gender, qui es-tu ?, coll. IUPG, Paris, Ed. de l’Emmanuel, 2012, pp. 259-268; « Le livre d’Isaïe ou la fidélité de Dieu à la maison de David », Cahiers Evangile 142, Paris, Cerf, 2007.

    Informations pratiques pour les pères de famille

    PROGRAMME (susceptible de modifications)

    Samedi 18/03/2017 :

    • 9h30 maximum : Rendez-vous au prieuré des frères de Saint Jean à Banneux (Rue de l’esplanade – 4141 Banneux) pour déposer les grands sacs.*
    • 10h00 : Déplacement vers le départ de la marche.
    • 10h30 :Messe d’envoi à Haute Desnié (4910).
    • 11h30 : Départ de la marche en chapitres.
    • Marche en alternance avec temps de méditation, prière et enseignement (environ 20 km).
    • 18h00-18h30: Arrivée au prieuré des frères de St Jean à Banneux. Installation dans les chambres du prieuré et de l’hospitalité du sanctuaire.
    • 19h00 : Apéritif.
    • 20h00 : Dîner.
    • 21h30 : Veillée, adoration et sacrement de réconciliation.

    Dimanche 19/03/2017

    • 06h45 : oraison
    • 07h30 : laudes
    • 08h00 : petit déjeuner, rangement
    • 09h00 : départ de la marche vers Tancrémont. Marche en alternance avec temps de partage en chapitre et prière (environ 10 km). Enseignement à mi-parcours.
    • 12h00 : Arrivée au Sanctuaire de Banneux
    • 12h30 : Messe avec les familles
    • 13h45 : Bénédiction des familles à la source
    • 14h15 : Repas tiré du sac avec toutes les familles au prieuré St Jean
    • 16h00 : Fin de la Marche des Pères de Famille 2017. Retour dans les foyers.

    EQUIPEMENT ET SAC DU MARCHEUR

    Le climat dans cette région est très changeant en cette époque de l’année. Il neigeait début mars 2016 !!

    Prévoir de bonnes chaussures de marche (pas de tennis, ni de chaussures « bateau ») et de bonnes chaussettes; le petit sac (à dos) pour la marche du samedi avec le pique-nique et boisson pour le samedi midi et pour la marche, de quoi écrire et tout autre document vous aidant à méditer ou à prier. Un carnet d’accompagnement vous sera fourni, un vêtement de pluie, poncho ou autre; gants, écharpe, vêtement chaud sont recommandés;

    Le ‘grand’ sac à dos pour le soir : celui ci sera déposé le samedi matin au prieuré. Vous ne marcherez pas avec. pour le samedi soir : le dîner nous sera préparé chez les frères; de quoi dormir : duvet, affaires de nuit et de toilette; de quoi se changer à l’arrivée de la marche samedi soir (inclure chaussures); repas du dimanche : le petit déjeuner est servi chez les frères. Il est prévu que le repas de dimanche midi sera apporté par les familles et partagé avec les participants. Pour les « célibataires », les frères de saint Jean y pourvoiront.

    Informations pratiques pour les familles

    Les familles qui le veulent rejoignent les pères le dimanche en fin de matinée

    • 12h00 : Arrivée au prieuré saint Jean (rue de l’esplanade). Vaste Parking.
    • 12h30 : Messe au sanctuaire de Banneux.
    • 13h45 : Bénédiction des familles à la source.
    • 14h15 : Repas tiré du sac au prieuré Saint Jean.
    • 16h00 : Départ de Banneux.

    http://marchedesperes.be/marche-des-peres-2107/

     

  • L'unité des catholiques en péril ?

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    De Guillaume Bernard sur aleteia.org

    L’unité perdue des catholiques ?

    Certains, dans l’Église catholique, ne semblent pas avoir saisi la véritable nature du phénomène traditionaliste.

    L’incompréhension des prélats de l’Église face au phénomène traditionaliste conduit à des conflits où s’entremêlent enjeux de pouvoir, incompréhensions doctrinales et faux-semblants pastoraux. Cette division entre catholiques est d’autant plus troublante qu’elle vient, non de la base, mais de la tête supposée assurer la concorde. Elle rejoint une situation généralisée dans la société de distorsion entre le peuple et les élites dirigeantes.

    De récentes affaires, toujours en cours, montrent qu’il existe en France des prélats pour essayer de tourmenter les catholiques attachés à la célébration traditionnelle des sacrements et, en premier lieu, de la messe. Les textes pontificaux de 1988 et de 2007 ne laissent pourtant aucun doute sur l’obligation (et non la simple possibilité) des institutions catholiques d’accéder à la demande des fidèles réclamant la forme dite « extraordinaire » du rite romain, la messe « tridentine » n’ayant jamais été abrogée. Et pourtant, il semble que – par des moyens directs (intention, envisagée au moins un temps, de vendre un lieu de culte appartenant au diocèse) ou détournés (acceptation de la fermeture par la mairie propriétaire pour y réaliser des travaux) –, certains hauts dignitaires de l’Église soient prêts à semer la division et à prendre l’initiative d’ouvrir les hostilités.

    Lire la suite sur aleteia.org

  • Liège : adoration eucharistique dans le cadre du Festival « Venite adoremus » 2016

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    Du 10 au 18 novembre prochains à Liège, les adorations se succéderont à la cathédrale Saint-Paul, à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy), à la basilique de Chèvremont (crypte Corpus Christi) à l’église du Sacré-Cœur (Robermont) et à l’église des sts Victor et Léonard (Thier à Liège) :

    Affiche-festival venite adoremus2.jpg

    Affiche-festival venite adoremus.jpg

    Plus d’informations :

    www.veniteadoremus.be

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/

    sursumcorda@skynet.be

    tel. 04.344.10.89

    JPSC

     

  • Bruxelles (UOPC), 17 novembre : présentation de "Mourir, c'est naître" par le Père Henri Boulad

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    Jeudi 17 novembre à 18H30

    à la Librairie UOPC

    Avenue Gustave Demey 14-16 - 1160 Bruxelles

    le Père Henri Boulad s.j.

    Philosophe, écrivain, éducateur

    Actuellement directeur du centre culturel jésuite d’Alexandrie 

    viendra présenter son livre

    « Mourir c’est naître »

    L’amour, la mort et l’au-delà

    Editions Médiaspaul 

    A la question : Pourquoi mourons-nous ?

    Henri Boulad offre une réponse apaisante et lumineuse: « Nous mourons parce que nous ne sommes pas encore advenus à nous-mêmes, aux autres, au monde, et à Dieu. Ces quatre aspects de la mort cachent quatre visages de la naissance »
    L’auteur traite aussi des questions qui intriguent la sensibilité moderne, comme la réincarnation, le jugement, la sexualité dans l’au-delà. Sa réflexion longuement mûrie nous convainc que nous n’avons pas à redouter la mort. Au contraire, nous pourrons dire avec Thérèse de Lisieux : 

    « je ne meurs pas, j’entre dans la Vie ».

     entrée gratuite  -  réservation souhaitée  -  event@uopc.be  -   02/663 00 40

  • Un tournant pro-life aux Etats-Unis ?

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    Lu sur le site de bfmtv.com :

    Trump va nommer un juge pro-vie à la Cour suprême

    Le nouveau président des Etats-Unis a réaffirmé sa position "pro-life", lors d'une interview télévisée accordée dimanche à la chaîne CBS.  

    Donald Trump nommera un juge anti-avortement à la Cour suprême, a-t-il affirmé, dimanche, dans un entretien accordé à la chaîne CBS.

    Sur les neuf juges, nommés à vie, une place est vacante depuis février dernier. Le Sénat avait refusé la nomination proposée par Barack Obama, laissant ainsi le choix au nouveau président. 

    "Voici ce qui va se passer. Je suis pro-life (anti-avortement) et les juges seront pro-life".

    La Cour suprême, dont le pouvoir sur les questions de société est déterminant, pourrait ainsi prendre une coloration très conservatrice.

    Lors du dernier vote sur l'avortement, en juin 2016, trois juges contre cinq avaient voté en faveur d'une loi anti-avortement, adoptée par le Texas en 2013.

    De plus, Donald Trump estime que le dernier mot devrait revenir aux Etats qui pourraient choisir leur législation sur l'avortement.

     

    D'où le dépit du lobby pro-avortement :

    «Atterrés. En colère. Avec le cœur brisé. Indignés. Choqués. Attristés. Ecœurés. Honteux. Découragés. Épuisés. Détruits.» C’est en ces termes que Richards a décrit l’état d’esprit de son organisation qui, depuis la mi-2015, est accusée de trafic d’organes et de l’utilisation de tissus de bébés avortés dans ses locaux.

    Planned Parenthood a investi plus de 30 millions de dollars dans la campagne présidentielle d’Hillary Clinton.

    Le 8 novembre, contre la plupart des pronostics des sondeurs, Donald Trump, du Parti républicain, a battu la favorite à l’élection présidentielle, la candidate du Parti démocrate et ancien secrétaire d’État de Barack Obama, Hillary Clinton. Le Parti républicain a également remporté la majorité au Sénat et à la Chambre des représentants.

    Au cours de ces dernières semaines, Trump a promis aux groupes catholiques américains pro-vie de défendre la vie, de couper les fonds destinés au planning familial et de nommer des juges pro-vie à la Cour suprême. Quant à Clinton, elle a réaffirmé dans le dernier débat présidentiel, le 19 octobre, sa défense de Planned Parenthood et de l’industrie de l’avortement aux Etats-Unis.

    Google a révélé que le mot «avortement» a été le plus recherché en lien avec Trump et Clinton le jour du scrutin.

    Pour la présidente du Planning familial et ses partisans, il «n’y a pas assez de mots pour décrire nos sentiments à propos de ce qui s’est passé dans cette élection et de ce qui nous attend».

    Cependant, Richards a déclaré que «nous allons continuer le combat» et que les portes de ses cliniques d’avortement «resteront ouvertes».

    Plusieurs dirigeants pro-vie ont souligné que la victoire de Trump dans les élections a été une défaite majeure pour le Planning familial.

    La présidente et fondatrice de Live Action, Lila Rose[2], a déclaré dans un communiqué qu’après les élections, «il est essentiel que nous nous unissions pour pousser M. Trump à tenir ces promesses et à réduire le financement du Planning familial, à nommer des juges pro-vie à la Cour suprême et veiller à ce que le contribuable ne soit pas obligé de financer les avortements».

    Source
    https://www.aciprensa.com/noticias/planned-parenthood-estamos-devastados-y-enojados-por-victoria-de-trump-86625/

    [1] Planned Parenthood Federation of America (PPFA)

    [2] https://en.wikipedia.org/wiki/Lila_Rose

  • Le krach de la transcendance

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    Via Metablog :

    [verbatim] Philippe de Villiers, «Le krach de la Transcendance»

    téléchargement.jpgPhilippe de Villiers consacre un chapitre de son livre «Le Moment est venu de dire ce que j'ai vu» (2015) à ce qu’il nomme Le krach de la Transcendance. Voici le texte, repris du blog de Marc-Elie. Toute la première partie offre une similitude parfaite avec le constat de Michel Onfray que l'on re/lira ici: «J'ai vu les effets de Vatican II à la messe étant gamin...»

    J'avais grandi au rythme de la messe des anges et du credo grégorien. Je suivais les enfants de chœur du reposoir avec leurs paniers débordant de pétales de roses.Je tenais une petite bannière de sainte Thérèse, au milieu de la procession des Rogations qui implorait la clémence du Ciel, après les semailles, pour une juste récolte. Les surplis rouge et blanc tenaient les cordons du dais qui abritait l'ostensoir à paillettes dorées. C'était beau.

    En ce temps-là, la dévotion populaire était le terreau de la liturgie. On priait avec des gestes, avec son corps, on tombait à genoux, on joignait les mains pour supplier, on frissonnait en chantant le Lauda Sion immémorial.

    Au mois de mai, on marchait chaque soir d'une maison à l'autre, avec une Sainte Vierge portée à bout de bras sur un brancard. C'était le mois de Marie. J'aimais l'odeur d'encens et la plainte du requiem qui faisaient descendre en majesté un peu de ciel dans nos cœurs. Et puis la Fête-Dieu, les œufs de Pâques, la crèche, les pèlerins de Lourdes, les cloches du glas et du baptême, les croix de mission. C'était une société.

    Soudain, un dimanche, tout chavire. On nous exhorte à tutoyer Dieu, dans un nouveau Notre-Père. Les agenouillons ont été descellés dans la semaine. Ils ont disparu.

    On comprend que le remembrement ne s'est pas arrêté au porche de l'église, il est entré dans le chœur, en pleine messe.

    On a remembré les missels. On a voulu éloigner le faste et le triomphalisme. On a descendu les statues, les tentures, on a remisé le dais: il fallait du dépouillement, revenir aux pauvretés, aux austérités des origines, aux pieds nus des catacombes ; les accessoires chamarrés de la dramaturgie sacramentelle ont été placés «en dépôt» chez le «conservateur départemental des antiquités et objets d'art», ravi de l'aubaine. Bientôt le dépôt deviendrait un dépotoir.

    On nous avait expliqué, jadis, que l'autel était «orienté», qu'il devait regarder, avec les fidèles, en direction de l'est, vers le soleil levant qui triomphe de la nuit et symbolise le Christ ressuscité. Et voici qu'on installe une table à repasser au milieu du chœur, avec des tréteaux et des planches. Le curé nous regarde, convivial, collégial, «il faut participer». Il a congédié ses ornements et son calice. Il boit le vin consacré dans un verre à moutarde, il veut être comme tout le monde. Il a laissé la soutane et porte un débardeur marron. Selon le mot de Claudel, il dit «la messe à l'envers» pour «être à l'écoute des gens » et pour «faire église».

    Un jeune paroissien avec une guitare, qui ressemble à Leny Escudero, entonne le chant que j'apprendrai par cœur:

    Si tu en as envie,

    Comme Jésus-Christ lui-même,

    Tu peux faire de ta vie

    Un... je t'aime.  

    C'est la religion de l'amour. Enfin! On n'est plus dans un règlement. On est dans l'amour. Et, si on tutoie Dieu dans le nouveau Notre-Père, c'est pour se rapprocher de lui. Ce n'est plus un Dieu de tonnerre et qui condamne. Il n'est plus au-dessus de nous, il est en nous, au milieu de nous, il chemine. C'est un voisin et non plus un Père. Si les agenouilloirs ont disparu, c'est que Dieu n'a pas besoin de ces théâtrales démonstrations d'obéissance où l'on se couvre de cendre jusqu'à s'anéantir. Dieu est Esprit. Une religion trop sensible perd l'esprit.

    C'est l'aggiornamento, la nouvelle Pentecôte, le temps du Renouveau et du retour aux sources.

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  • "Amoris laetitia" : quatre cardinaux appellent le pape à faire la clarté

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    De l'abbé Claude Barthe sur le site de l'Homme Nouveau :

    Ces cardinaux qui questionnent le pape :
    « Que votre oui soit oui ; que votre non soit non ».

    Evénement considérable : parmi les cardinaux qui ont fait part au Pape François de leur incompréhension d’Amoris lætitia, quatre ont aujourd’hui décidé de rendre publiques les questions qu’ils lui ont posées formellement et auxquelles il leur a fait savoir qu’il ne répondrait pas.

    On sait que l’exhortation post-synodale sur la famille a causé la plus importante commotion ecclésiale ayant ébranlé l’Eglise depuis le dernier concile, son chapitre VIII, selon le sens apparent des mots, exposant que, dans certains cas de « remariages » après divorce, les actes qualifiés de fornication et l’adultère pouvaient n’être pas des péchés graves, ou même être considérés comme répondant à la volonté de Dieu.

    Innombrables ont été les réactions dans le monde ecclésiastique (voir par exemple notre article : « Quelle est la critique exacte de 45 théologiens envers Amoris Laetitia ? ». Tous cependant gardaient les yeux fixés sur les cardinaux qui avaient clairement manifesté leur opposition préalable à cette mise en question de la doctrine du mariage – et par voie de conséquence de la pénitence et de l’eucharistie – à l’occasion des deux derniers synodes : Caffarra, Cordes, Eijk, Ruini, Sarah, Šev?uk, Urosa Savino, Cleemis, Duka, Meisner, Pell, Rouco Valera, Burke, Brandmüller, etc. Ces cardinaux qui signèrent Demeurer dans la vérité du Christ (Artège, 2014), ceux qui collaborèrent à Mariage et famille (Artège, 2015), les cardinaux et évêques d’Afrique co-auteurs de L’Afrique, nouvelle patrie du Christ (Ignatius Press, 2015), Onaiyekan, Ouedraogo, Souraphiel, Tumi, Sarr, Kleda, Kutwa, Arinze, mais aussi le cardinal Antonelli, ancien Président du Conseil pour la Famille, dans Crisi del matrimonio ed eucaristia, et d’autres encore dans des prises de position et interventions diverses.

    Ce 14 novembre, quatre des cardinaux opposés à la remise en question de la morale, le cardinal Walter Brandmüller, ancien président du Comité pontifical des Sciences historiques, le cardinal Raymond L. Burke, patron de l’Ordre de Malte, le cardinal Carlo Caffarra, archevêque émérite de Bologne, et le cardinal Joachim Meisner, archevêque émérite de Cologne, rendent publiques sur le site de Sandro Magister, les questions sans réponse qu’ils ont posées au pape. On sait par ailleurs que le cardinal Müller, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, s’était personnellement chargé de les présenter au pape, que tous les signataires de ces questions n’ont pas jugé opportun de faire connaître publiquement leur nom, et qu’elles ont été soutenues par d’autres interventions orales ou écrites de cardinaux de Curie.

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