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  • Le sang de saint Janvier ne s'est pas liquéfié

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    Lu sur catho.be (Jean-Jacques Durré) :

    Le miracle de saint Janvier n’a pas eu lieu: sombre présage?

    Cela ne s’était pas produit depuis 30 ans: le 16 décembre 2016, le miracle de n’a pas eu lieu. A , la non liquéfaction du sang du saint, est perçu comme un sombre présage.

    Les rares fois où le sang ne s’est pas liquéfié, une catastrophe a éclaté dans l’année qui suivait: en 1939, par exemple, avant le début de la Seconde Guerre mondiale. Le 16 décembre à 19h15, dans la chapelle San Gennaro de Naples, l’ambiance était lourde, après que la substance contenue dans l’ampoule soit restée solide, rapporte la presse italienne. Mgr Vincenzo De Gregorio, abbé de la chapelle, s’est exclamé: « Nous ne devons pas penser à des catastrophes et à des calamités Nous sommes des hommes de foi, et nous devons continuer à prier ».

    Trois cérémonies dans l’année

    La présentation de l’ampoule contenant le sang est réalisée trois fois par année. Une première fois le samedi précédant le premier dimanche du mois de mai, date du transfert de la dépouille du saint de Fuorigrotta dans sa catacombe à Capodimonte, au début du IVe siècle, où le phénomène se produisit pour la première fois. Un second miracle a d’habitude lieu le 19 septembre, jour du martyre de saint Janvier. La liquéfaction se produit pour la dernière fois de l’année le 16 décembre, commémorant un épisode de 1631, où l’intercession du saint aurait bloqué, aux portes de Naples, une coulée de lave provenant du Vésuve. Les deux premières cérémonies se déroulent dans la cathédrale de Naples.

    Funestes précédents

    Le sang s’est liquéfié lors des deux premières présentations de 2016. Le miracle avait précédemment échoué, dans l’histoire récente, en septembre 1939, mais aussi quelques semaines après le début de la Seconde guerre mondiale, en septembre 1940, en correspondance avec l’entrée de l’Italie dans le conflit. Le sang de saint Janvier a également refusé de se liquéfier en septembre 1943, date de l’occupation nazie, et en septembre 1973, avant l’éclatement d’une épidémie de choléra à Naples, ainsi qu’en septembre 1980, un mois avant qu’un terrible tremblement de terre ne frappe Irpinia, près de Naples, faisant près de 3.000 morts.

    Véritable miracle ou canular?

    Officiellement, la liquéfaction du sang de saint Janvier n’est pas considérée par l’Eglise catholique comme un miracle, mais comme un « événement prodigieux ». L’authenticité du miracle est controversée. Certains détracteurs prétendent que l’ampoule contiendrait une substance chimique susceptible de se liquéfier sous l’effet de la chaleur ou du mouvement. Les autorités ecclésiastiques locales ont accepté qu’une analyse spectrographique du contenu de l’ampoule soit réalisée. Celle-ci a effectivement démontré que le récipient contenait de l’hémoglobine. L’Eglise s’est cependant toujours refusée à ouvrir le reliquaire pour que la substance subisse des examens chimiques.

    cath.ch/ag/rz

  • Dimanche 25 décembre 2016, 10h00 et 11h15 : messes de noël en l’église du Saint-Sacrement à Liège

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    Eglise du Saint-Sacrement

    Bd d’Avroy, 132 à Liège 

    nativité fra angelico.jpg

    MESSES DU JOUR DE NOËL

    DIMANCHE 25 DECEMBRE 2016

     

    10h00, messe en latin (missel de 1962)

    Chants grégoriens

    Kyriale de la Missa « Cum Jubilo »

    Propre de la messe du jour de Noël

    Motets polyphoniques anciens:

    In dulci jubilo (Noël d’origine allemande, XIV s. attribué au mystique dominicain Henri Suso, dans la ligne de la devotio moderna et popularisé dans tout l’Occident chrétien)

    Adeste fideles (hymne du XVIIe s.)

    A l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers

     

     

    11h15, messe en français (missel de 1970)

    Chants grégoriens (Messe des anges)

    Noëls populaires : « les anges dans nos campagnes », « il est né le divin enfant », Hymne « adeste fideles »

    A l’orgue, Mutien-Omer Houziaux, (titulaire ém. des orgues de la cathédrale de Liège) et au violoncelle, Octavian Morea (orchestre philharmonique de Liège) 

     

    JPSC

  • Congo : le miracle escompté par Colette Braekman n’a pas eu lieu

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    L’analyse des vieux cultivateurs coloniaux l’emporte sur celle des politologues distingués : le miracle escompté par Colette Braekman dans le Soir  n’a pas eu lieu; c’est plutôt la prévision de « Belgicatho » qui se réalise : avec ou sans excommunication…

    Lu dans le « Soir » du 20 décembre :

    manifestations kinshasa.jpg« Le miracle n’a pas eu lieu : sans attendre le retour des membres de la Conférence épiscopale, qui avaient prévu de reprendre mercredi les négociations avec les derniers récalcitrants de l’opposition, Joseph Kabila, dans les dernières minutes de son mandat présidentiel, a nommé son nouveau gouvernement. Autrement dit, craignant peut-être le vide du pouvoir, il a pris de court les hommes de bonne volonté qui, suivant le conseil du pape François, essayaient encore de « construire des ponts ». Défiant l’opinion, il a ainsi adressé une sorte de pied de nez aux évêques qui, à sa demande d‘ailleurs, avaient entrepris une « négociation de la dernière chance ».

    Alors qu’il était jeune militaire dans les rangs de l’AFDL, (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo), un mouvement piloté par le Rwanda et qui finit par renverser Mobutu en 1997, Joseph Kabila, dans l’ombre de son père Laurent Désiré, apprit l’une des tactiques de base des rebelles auprès desquels il s’initiait au métier des armes : talk and fight. Parler, c’est à dire négocier, mais aussi combattre. Et ne jamais perdre de vue l’objectif final.

    Depuis les élections de 2011, contestées à cause de nombreuses fraudes et irrégularités, Joseph Kabila n’a jamais cessé de mettre en œuvre cette méthode éprouvée : faire mine de négocier mais aussi combattre afin de rester au pouvoir au-delà de délais prévus. C’est ainsi qu’il organisé en 2012 les « concertations nationales », vaste forum réunissant l’opposition et la majorité présidentielle, qui accouchèrent de résolutions qui ne furent jamais mises en œuvre. Le « dialogue politique » mené à la cité de l’Organisation africaine, avec l’appui du médiateur nommé par l’Union africaine, Edem Kodjo, eut la même finalité : réunir la majorité présidentielle et des membres de l’opposition dans une vaste palabre, distribuer généreusement indemnités financières et promesses de partage du pouvoir, convaincre tout ce beau monde de l’impossibilité matérielle d’organiser les élections à la date prévue. Evidemment : la Commission électorale se révélait sous financée, les listes n’étaient pas prêtes, les nouveaux électeurs n’avaient pas été recensés…La nécessité s’imposait donc d’ organiser une transition sur mesure, avec délai élastique. Autrement dit le «glissement », c’est-à-dire un maintien au pouvoir qui ne porte pas ce nom. Si le président demeure taiseux, ses proches s’expriment, promettent, tentent de rassurer, s’engagent à soutenir un gouvernement de transition associant une partie de l’opposition. Durant des semaines, le « talk » occupe le devant de la scène. Mais dans les coulisses, c’est le « fight » qui domine : les forces de sécurité reçoivent du matériel neuf, la garde républicaine est renforcée, les agents de renseignements redoublent d’activité et la répression se durcit.

    Cependant, on ne peut tromper tout le monde tout le temps : s’il devait se confirmer que, comme bien d’autres avant eux, les évêques eux aussi ont été roulés, il faut craindre le coup de crosse. Sinon pire. ».

    Ref. Talk and fight, négocier et combattre…

    JPSC

  • Bruxelles (Stockel), 12 janvier : conférence sur les Chrétiens d'Orient par Mgr Gollnisch

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  • Entrer dans La Compagnie des ombres et dialoguer avec les morts

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    22510100462370L.jpgSur le site de l'Homme Nouveau, Philippe Maxence s'entretient avec Michel De Jaeghere au sujet de son livre "La Compagnie des Ombres" *:

    Reprendre le colloque avec les morts

    Pour Michel De Jaeghere, à travers la lecture des grands textes, le dialogue avec ceux qui nous ont précédés est rendu possible pour nous permettre de déboucher sur la vie bonne. Propos recueillis par Philippe Maxence

    L’Histoire a-t-elle vraiment une utilité ?

    Michel De Jaeghere : La grande vertu de l’Histoire a toujours été de nous permettre de dialoguer avec les morts, en nous mettant à l’écoute de ce qu’ils ont à nous dire pour nous faire profiter de l’expérience tirée de la pratique de notre condition. Notre époque a développé comme jamais la communication avec les vivants. Cela l’a conduit à un certain éloignement à l’égard de l’Histoire : au sentiment qu’il s’agissait d’un divertissement sans portée, sans application. Les avancées technologiques étourdissantes dont nous sommes les témoins (nous savons aussi bien aller dans l’espace que cloner le vivant) se conjuguent, dans nos sociétés occidentales, avec l’avènement d’un confort matériel tel que l’on n’en a jamais connu auparavant, l’accumulation des biens de consommation toujours plus sophistiqués, toujours plus performants pour nourrir un sentiment d’autosatisfaction qui fait douter de l’utilité de l’Histoire. Nos contemporains ne croient plus guère en effet que les hommes ou les sociétés du passé puissent être pour eux des exemples, puisqu’ils considèrent leur propre époque comme le théâtre d’un progrès non seulement insurpassable, mais infini.

    L’Histoire serait une victime de la modernité triomphante. Mais la science historique n’a-t-elle pas aussi une part de responsabilité ?

    Depuis la fin du XIXe siècle, l’Histoire est effectivement devenue scientifique en se détachant des seules sources littéraires qui constituaient l’essentiel du matériau avec lequel travaillaient jusqu’alors les historiens, pour désormais les croiser avec toutes sortes d’autres sources, les éprouver au feu de la technique moderne. Ils font ainsi intervenir nombre de sciences auxiliaires : l’archéologie, l’épigraphie, la numismatique, la biologie, la linguistique, l’anthropologie, la biologie, la médecine, les neurosciences, l’étude du climat, bien d’autres…

    Cette évolution a permis des progrès décisifs dans la reconstitution de plus en plus fine des évènements et dans leur contextualisation, mais elle s’est traduite aussi par une spécialisation à outrance. En devenant une science, l’Histoire a exigé des historiens qu’ils soient des spécialistes qui étudient le passé au microscope. Ils ont donc délaissé l’art de la synthèse, hésitant à s’aventurer en dehors des domaines dont ils sont devenus, au terme de longues années de travail, les experts. Parallèlement, s’est manifesté un certain scepticisme à l’égard de l’idée que l’on puisse trouver dans l’Histoire matière à enseignement pour les hommes de notre temps. En cernant le passé de manière plus précise, plus fine, on a acquis en effet une conscience aiguë de tout ce qui nous en sépare, on est devenu méfiant à l’égard de toute généralisation, et, plus encore, de toute analogie, de toute comparaison. À terme, c’est l’idée même de nature humaine qui a été mise en cause par l’idée qu’il y avait de telles différences entre les mentalités, les modes de vie, les références des hommes du passé et les nôtres qu’il était vain de penser pouvoir tirer des leçons de leur expérience. Or, telle était, depuis l’Antiquité, la raison d’être de l’Histoire : d’être pour les vivants une maîtresse de vie, magistra vitæ, disait Cicéron.

    Lire la suite sur le site de l'Homme Nouveau

    * Michel De Jaeghere, La Compagnie des ombres, Les Belles Lettres, 400 p., 14,90 €.

  • Quand Martin Scorcese porte à l'écran le terrible passé des "chrétiens cachés" du Japon

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  • Quand des psychiatres américains veulent agir contre la loi belge sur l'euthanasie

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    De Simon Demeulemeester sur le site du Vif.be :

    Des psychiatres américains veulent agir contre la loi belge sur l'euthanasie 

    L'Association américaine de psychiatrie (AAP), l'une des associations professionnelles de psychiatres les plus influentes du monde, souhaite agir contre les lois sur l'euthanasie en Belgique, aux Pays-Bas, et "partout ailleurs où l'on aide des patients psychiatriques qui ne sont pas en stade terminal à se suicider, ou qui sont littéralement tués à coup d'injections mortelles, souvent par leurs propres psychiatres traitants."

    Pour l'organisation, il est "immoral" pour un psychiatre d'assister au "suicide". "Un psychiatre ne pourrait pas prescrire ou effectuer d'intervention, qui a la mort comme conséquence, sur des malades qui ne sont pas en phase terminale", lit-on dans leur déclaration officielle. Pour l'association professionnelle américaine, tant "la mise à disposition de moyens (prescriptions, cuves à hélium...) que l'administration de l'injection mortelle" sont inadmissibles.

    Geert Dom, président de l'Union professionnelle belge des médecins spécialistes en psychiatrie et membre du comité de l'Association européenne de Psychiatrie (EPA), n'est guère étonné. Pour lui, nous sous-estimons très fort le regard qu'on porte à l'étranger sur nos lois très progressistes à l'échelle internationale sur l'euthanasie. "Ce qui est possible n'est absolument pas évident."

    Il appelle à prendre leur déclaration au sérieux, surtout au vu de l'influence de l'AAP. "Par exemple, l'association professionnelle américaine publie le DSM (Manuel diagnostic et statistique des troubles mentaux, NDLR), notre bible diagnostique. Cette position peut donc certainement susciter le débat et j'espère qu'on pourra le faire sans paniquer."

    La ministre de la Santé, Maggie De Block(Open VLD), n'est guère émue par la prise de position américaine. "Chacun a le droit d'avoir une opinion. Le parlement a mené un débat de fond sur la loi sur l'euthanasie. Et notre loi en est le résultat final. Je ne vois pas ce que les Américains viennent faire dans ce débat."

  • Les chrétiens indiens victimes de violences à l'approche de Noël

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) :

    INDE : violences envers les chrétiens à l’approche de Noël

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    De nouvelles violences à l’approche de Noël suscitent la préoccupation et le trouble au sein de la communauté chrétienne indienne, alors qu’un groupe de chrétiens vient d’être attaqué par des militants hindouistes, au Rajasthan.

    Selon des informations recueillies par Fides, le 14 décembre, un groupe de quelques 30 militants hindouistes a attaqué un groupe de catholiques à Tikariya, village sis juste en dehors de la ville de Banswara, dans l’Etat du Rajasthan, frappant le Père Stefphan Rawat, les femmes et les autres membres du groupe. Selon le Président du Conseil global des chrétiens indiens (GCIC), Sajan K George, les catholiques, comme ils le font traditionnellement, parcouraient les rues du village en chantant des chants de Noël, en une mini procession ayant débuté à la fin de la Messe. Les extrémistes, armés de bâtons et de matraques, les ont rejoints et roués de coup avec violence, au mépris de la liberté de culte garantie par la Constitution.

    Parmi les autres récents actes de violence injustifiés, se trouve celui perpétré au début du mois de décembre sur une chrétienne de 55 ans, Samari Kasabi, habitante du village de Dokawaya, dans l’Etat de Chhattisgarh. Cette dernière a été tuée dans le cadre d’une attaque brutale ayant contraint d’autres chrétiens à se convertir à l’hindouisme par crainte d’être assassinés. Samari Kasabi a été dénudée, frappée à mort puis brûlée par ses voisins au cours d’une nuit de terreur. La foule de militants était à la recherche de son fils, Sukura, âgé de 35 ans, et de sa famille mais, ne les trouvant pas, elle a décidé de tuer Samari Kasabi. La police locale a arrêté le chef du village pendant deux jours avant de le relâcher sans même l’inculper. Par le passé, d’autres membres de cette même famille avaient été enlevés par les guérilleros maoïstes alors qu’ils priaient pour les malades et les nécessiteux dans leur village. Les membres de la famille racontent avoir été persécutés de manière répétée.

    Le Conseil global des chrétiens indiens (GCIC) documente actuellement une série d’incidents et de violences perpétrée sur des chrétiens en Inde, en particulier dans les Etats de Karnataka et de l’Orissa, justement à l’approche de Noël. C’est pourquoi il demande aux forces de sécurité de garantir la protection nécessaire afin que « la petite communauté chrétienne, par ailleurs vulnérable, puisse prier et célébrer en paix et dans la sécurité ce saint temps de Noël ».

    En Inde, les chrétiens représentent 2,5% de la population alors que 80% des 1,3 milliards d’habitants du pays se professent hindous. La conversion au Christianisme est expressément interdite par la loi dans cinq Etats de la fédération. Le gouvernement fédéral, guidé par le Bharatiya Janata Party (BJP), parti nationaliste hindou, est accusé de fermer un œil sur les attaques perpétrées à l’encontre des minorités religieuses dans le pays.

    Source: Agence Fides

  • Le pape a passé le cap des 80 ans : spéculations sur un possible départ à la retraite

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    Ce qu'un commentateur on ne peut plus bienveillant à l'égard du pape dit à ce propos : https://www.cath.ch/retraite-guette-desormais-pape-francois/