Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 10

  • La poste luxembourgeoise émet un timbre pour commémorer le centenaire des apparitions de Fatima

    IMPRIMER

    490_0008_14742677_Der-396x1024.jpgau grand dam des laïcards...

  • Laisser aux conférences épiscopales le soin d'accorder des dispenses pour ordonner des hommes mariés ?

    IMPRIMER

    Lu sur le site du journal La Croix :

    Ordination d’hommes mariés : « La question doit être discutée au niveau des conférences épiscopales »

    Alphonse Borras, canoniste belge (1), vicaire général du diocèse de Liège :

    L’ordination presbytérale de viri probati (hommes à la foi éprouvée, d’âge mûr, mariés ou veufs, NDLR) est un scénario possible pour faire face à la précarité, dès lors que l’on y voit une question disciplinaire et non pas dogmatique. Mais il faut contextualiser cette question.

    Dans certains diocèses de vieille chrétienté, en Europe occidentale et en Amérique du Nord, où on est habitué à la célébration dominicale, on rencontre désormais de sérieuses difficultés pour offrir régulièrement l’Eucharistie aux fidèles. Or on ne peut pas tenir une ecclésiologie qui fait de l’Eucharistie « le lieu où l’Église prend corps » et ne pas veiller à ce qu’elle soit célébrée, même de manière assez lâche.

    A LIRE : Le pape François envisage une réflexion autour de l’ordination…

    Ma conviction est que la discipline de l’Église catholique latine en ce qui concerne un clergé célibataire représente un trésor, constitué au fil des siècles. Je ne plaide donc pas pour une remise en cause de cette discipline, surtout à une époque où certaines Églises de la Réforme (en Suède notamment) commencent à en redécouvrir la richesse. Mais, pour le bien des fidèles, il y a lieu d’envisager, de manière raisonnée, des exceptions au célibat sacerdotal.

    Je plaide donc pour que le pape, par un motu proprio par exemple, puisse déclarer qu’il ne se réserve plus les dispenses pour ordonner des hommes mariés et qu’il donne aux conférences épiscopales ou aux provinces ecclésiastiques le pouvoir d’accorder ces dispenses. Déjà dans son discours du 17 octobre 2015, le pape François avait suggéré que des questions de discipline, selon les besoins de l’Église locale, puissent être résolues par les Conférences épiscopales.

    Quels prêtres voulons-nous et pour quelles missions ?

    Une fois ces dispenses accordées, les évêques concernés pourraient réfléchir entre eux aux profils d’hommes mariés qu’ils voudraient voir ordonner. Dans certains diocèses très pauvres en moyens humains, les évêques se tourneront sans doute vers leurs diacres, qu’ils connaissent déjà et dont ils savent la foi et l’engagement pastoral. Ce qui suppose un solide discernement pour ne pas mettre un terme au renouveau du diaconat permanent. Il est donc important que tout cela soit discuté au niveau des conférences épiscopales ou des provinces ecclésiastiques pour éviter le cas par cas, avec des évêques qui viendraient présenter eux-mêmes à Rome leurs viri probati.

    Enfin, entre le moment où le pape prendrait cette décision et l’ordination du premier homme marié, il s’écoulera quelques années. Ce temps devrait être mis à profit pour s’interroger : de quelle présence d’Église avons-nous besoin ? quels prêtres voulons-nous et pour quelles missions ?… Bref, appeler tel ou tel homme marié à l’ordination presbytérale, en imaginant qu’un jour cela soit possible, ne devra pas se faire au détriment d’une réflexion générale sur l’Eucharistie.

    Recueilli par Claire Lesegretain

    (1) vient de publier : Quand les prêtres viennent à manquer, Médiaspaul, 206 p., 17 €.

  • François : "Je ne suis pas un homme exceptionnel"

    IMPRIMER

    De Radio Vatican :

    « Je n’ai pas l’impression d’être un homme exceptionnel », « je ne suis qu’un homme qui fait ce qu’il peut ». C’est ce que confie le Pape François dans un entretien accordé à l’hebdomadaire allemand Die Zeit et publié ce mercredi 8 mars 2017. Interrogé sur de nombreux sujets, liés intrinsèquement à l’Église, à la situation politique en Europe et à sa vie personnelle, le Pape répond sans ambages et directement au rédacteur en chef de la revue.

    « Le manque de vocations est un problème que l’Église doit résoudre ». Dès le début de l’entretien, le Pape est confronté à l’une des crises les plus préoccupantes, au moins en Europe : celle des vocations. Pour l’affronter, il faut prier, ce qui nous manque, constate François. Il faut ensuite travailler avec les jeunes « qui sont les grands oubliés de la société moderne parce qu’ils n’ont pas de travail dans de nombreux pays ».

    Un autre obstacle apparait : celui de la natalité. « S’il n’y a pas de jeunes, il n’y aura pas de prêtres ». En outre, pour susciter les vocations, il ne faut pas avoir recours au prosélytisme, avertit François. « Aujourd’hui, affirme-t-il, il y a tant de jeunes et ensuite, ceux-ci ruineront l’Église parce qu’ils ne sont pas prêtres par vocation. La vocation est importante » explique le Pape. « L’Église fait l’eucharistie, mais l’eucharistie fait l’Église » résume-t-il.

    Concernant le célibat optionnel, François reconnait qu’il fait partie du débat, surtout là où il y a un grand manque de prêtres. « Mais le célibat optionnel n’est pas la solution » répète-t-il. Quant aux viri probati, ces hommes mariés qui deviennent diacres, c’est une possibilité reconnait-il. « Mais on doit aussi décider du type de tâches qu’ils doivent assumer, par exemple pour les communautés isolées ». Une chose est sûre pour le Pape François. Il ne faut pas avoir peur car la peur ferme les portes tandis que la liberté les ouvre.

    Attaques personnelles

    Revenant sur les affiches critiques à son égard qui ont été placardées dans les rues de Rome, le Pape préfère en rire : « le romanaccio (le dialecte romain NDLR) utilisé dans ces manifestes, c’était magnifique ». En revanche il n’a pas apprécié le faux numéro de l’Osservatore Romano envoyé aux membres de la Curie au sujet d’Amoris Laetita. Une chose est sûre : depuis qu’il a été élu pape, François n’a pas perdu la paix. Il comprend que sa façon d’agir ne plaise pas à tout le monde. Il confesse demander dans ses prières « le sens de l’humour » pour affronter toutes ces épreuves.

    A l’inverse de ces attaques et de ces critiques, il y a une sorte d’idéalisation dont fait l’objet le Pape pour ses prises de parole et son style. Le Pape François n’est pas pour autant à l’aise avec cela. Il reconnait volontiers être un pécheur. « Mais il ne faut pas oublier que l’idéalisation d’une personne est une forme subtile d’agression ». « Et quand on m’idéalise, je me sens agressé ».

    Die Zeit a abordé la crise qu’il y a eu entre le Saint-Siège et l’Ordre de Malte au sujet de l’ancien grand chancelier, Albrecht von Boeselager. François reconnait qu’il y avait des problèmes au sein de l’Ordre et qu’ils devaient être résolus, « c’est pourquoi j’ai nommé un délégué capable de les résoudre, avec un charisme que n’a pas le cardinal Burke », ce dernier restant toutefois patron de l’Ordre.

    Concernant les voyages à venir, il a confirmé des déplacements en Inde, au Bangladesh et en Colombie. Il aurait aimé se rendre au Congo-Brazzaville et coupler cette visite avec la République démocratique du Congo mais « avec Kabila, ça ne va pas ». Il a exprimé de nouveau son souhait d’aller en Russie, mais cela implique d’aller également en Ukraine. « L’important serait d’aller au Soudan du Sud », mais il reconnait que ce ne sera pas possible. Un voyage en Égypte serait aussi à l’étude.

    Crise de la foi

    Interrogé sur la crise de la foi que peuvent vivre les fidèles, le Pape admet que « la crise fait partie de la vie de la foi ; une foi qui n’entre pas en crise pour grandir, reste, en général, non ? infantile ». Reconnaissant avoir lui-même traversé des moments de doute, le Pape affirme que « la foi est un don, on te la donne ». « Je demande à Dieu et Lui me répond » poursuit-il, concluant : « la foi n’est pas un acquis ».

    Revenant sur la prière, le Pape rappelle une évidence : il faut « prier pour les bonnes choses ». François revient sur ce que Jésus a demandé au Père pour les apôtres : les protéger de l’esprit du monde, c’est-à-dire « l’esprit de l’orgueil, du pouvoir de dominer ». Faire le signe de la croix avant de tuer quelqu’un comme le font les mafiosi, « c’est une maladie » déplore le Pape. Mais ce qui le met en colère le plus, « c’est quand l’Église, la Sainte Mère l’Église, ma mère, mon épouse, ne témoigne pas de sa fidélité à l’évangile : cela me fait mal ».

    Le Pape est également interrogé sur les crises politiques qui secouent l’Europe. « Derrière les populismes, affirme-t-il, il y a toujours un messianisme. Il y a aussi une justification : l’identité du peuple ». Or, « le populisme est mauvais et à la fin, cela finit mal comme nous le montre le siècle passé », faisant explicitement référence au nazisme.

  • Le projet "Docteur Angélique"

    IMPRIMER

    Le projet de traduction de la totalité des œuvres de saint Thomas d'Aquin et leur mise à disposition sur Internet avance. http://docteurangelique.free.fr  

    L'Institut se présente :

    L’Institut Docteur Angélique est un institut privé de philosophie et de théologie catholique.

    Cet Institut vise à proposer une formation solide et complète à la lumière du saint concile Vatican II et de saint Thomas d’Aquin.

    Donnée entièrement par correspondance, elle se veut pratique et peu chère, adaptée à tous les francophones. Elle délivre un certificat d’étude de l’Institut équivalent à deux années de philosophie et deux années de théologie catholique. Les cours sont gratuits et dispensés par Internet (liste des cours). Les examens (organisés pour 100 euros par an selon les possibilités) sont oraux et sont soutenus par skype ou par téléphone. Les devoirs écrits sont envoyés par email.

    Se préparer à saint Thomas d’Aquin

    Vous trouverez sur ce site les œuvres complètes saint Thomas d’Aquin en français.

    Accéder à saint Thomas d’Aquin n’est pas facile à un débutant. Nous vous conseillons vivement de commencer par une formation philosophique aristotélicienne.

    Les oeuvres de saint Thomas d'Aquin

  • La Confession : un film qui détonne agréablement dans le prêt-à-penser de la production contemporaine

    IMPRIMER

    Lu sur aleteia.org (du Père Denis Dupont-Fauville) :

    Voici un film qui détonne agréablement dans le prêt-à-penser de la production contemporaine. Non seulement il adapte à nouveau un roman qui pourrait sembler commandé par des thématiques révolues, mais il le fait avec un grand respect des convictions qu’il décrit et des questions qu’il aborde.

    L’histoire est bien connue. Durant l’Occupation, un jeune abbé fascine le village dont il est nommé curé, au point que l’une des habitantes, communiste farouche, va le braver dans son confessionnal pour tenter de démasquer ce qu’elle considère comme une idéologie. Mais les réponses inattendues du prêtre provoquent un dialogue qui fera évoluer la jeune femme à l’inverse de ses prévisions jusqu’à entrer dans un amour véritable. De Dieu, de son représentant, des deux ?

    Très fidèle aux dialogues du roman, la confrontation est construite comme une grande inclusion délimitée par deux confessions : la première où Barny, l’héroïne, assaille l’abbé Morin sur le terrain des idées, la seconde où les deux protagonistes prennent congé l’un de l’autre en exprimant leur amour sous le regard de Dieu. Hormis quelques scènes obligées avec des collègues de travail ou l’occupant allemand, l’ensemble se présente comme une série de discussions en face-à-face, au long desquelles s’opère l’insensible retournement de la grâce.

    Lire la suite sur aleteia.org

  • La Commission européenne engagée dans le soutien des initiatives en faveur de la "sécurité de l'avortement"

    IMPRIMER

    LA COMMISSION EUROPÉENNE S'ENGAGE À SOUTENIR LES INITIATIVES EN FAVEUR DE LA "SÉCURITÉ DE L'AVORTEMENT"

     de genethique.org

    Intervenue lors de la Conférence « She decides » (cf. "She Decides" : Des fonds en panne pour financer l'avortement et "She Decides" : Obianuju Ekeocha demande à l'Occident des accouchements sans risque plutôt que des avortements sans risque), Neven Mimica, commissaire européenne chargée de la coopération internationale et du développement, a déclaré que la Commission européenne allait continuer à utiliser « nos fonds » pour les services de planification familiale à travers le monde, qui recouvrent les questions liées à « la sécurité de l’avortement ».

    Jusqu’ici, la Commission européenne avait toujours été prudente sur le sujet, insistant sur le fait qu'elle n'avait pas de « politique sur l'avortement » ou ne « favorisait pas l'avortement », respectant le cadre juridique des pays. La donne semble avoir changé. La commissaire Mimica a déclaré être « fière d'annoncer que nous continuerons à soutenir le travail de nos partenaires comme l'UNFPA, l'UNICEF, l'IPPF ». Alors même que l’IPPF fait l’objet d’une enquête pour trafic de fœtus avortés.

    Le commissaire s'est engagé, quant à lui, à mobiliser « des fonds supplémentaires pour combler les lacunes et soutenir les programmes de santé et de droits sexuels et reproductifs, de planification familiale, d'éducation, d'information et de santé préventive ».

    Sources: Agenda Europe (2017/03/07)

  • Italie : les naissances au plus bas

    IMPRIMER

    Lu sur le site de la Tribune de Genève :

    Les naissances sont au plus bas en Italie

    Démographie : 474'000 naissances en 2016, c'est le nombre le plus faible depuis l'unification de l'Italie en 1861.

    Le nombre de nouveau-nés en Italie est tombé à un point bas inédit l'an dernier, a annoncé lundi l'office national de la statistique, l'ISTAT. En parallèle, la population a diminué et son âge moyen augmenté.

    Il y a eu en 2016 12'000 naissances de moins qu'en 2015, soit un total de 474'000 naissances. C'est le nombre le plus faible depuis l'unification du pays en 1861. Le nombre de décès s'est élevé à 608'000.

    L'âge moyen en Italie est désormais de 44 ans et neuf mois, au lieu de 44 ans et sept mois en 2015. Au total, plus de 22% de la population est âgée de plus de 65 ans. Il s'agit du ratio le plus élevé des pays de l'union européenne.

    1,34 enfant par femme

    L'Italie compte 60,58 millions d'habitants, soit 86'000 de moins qu'en 2015, et ce malgré l'arrivée de migrants dont le taux de fécondité est plus élevé.

    Le taux de fécondité, de 1,34 en moyenne au niveau national, est très variable d'une région à l'autre. Ainsi, en Sardaigne, les femmes n'ont en moyenne que 1,07 enfant alors que dans la province de Bolzano dans l'extrême nord du pays, près de la frontière autrichienne, le taux de naissance a même augmenté et s'élève à 1,78 enfant par femme.

    Par ailleurs, le nombre d'Italiens, qui partent s'installer à l'étranger a augmenté de 12,6% d'une année sur l'autre pour atteindre 115'000. (ats/nxp)

  • Protégeons la dignité des femmes, prévenons l'addiction à la pornographie

    IMPRIMER

    Communiqué de presse de la FAFCE :

    Protégeons la dignité des femmes, prévenons l'addiction à la pornographie 

    Bruxelles, le 8 mars 2017
     
    Alors que la Journée internationale de la Femme est observée par les institutions politiques dans le monde entier aujourd’hui, la Fédération européenne des Associations familiales catholiques (FAFCE) souhaite attirer l'attention sur la dignité de la femme, souvent bafouée par la pornographie, où la femme est réduite à un objet. 

    En 2015, NBC News rapportait que, globalement, l’industrie pornographique a une valeur estimée de 97 milliards de dollars. Il y a un cercle vicieux entre la pornographie, l’exploitation et les abus sexuels, et la traite des être humains. 

    L’exploitation sexuelle est la raison principale de la traite humaine dans l'Europe occidentale et centrale. Selon une étude du Parlement européen sur l’exploitation sexuelle et la prostitution de 2014 "la traite des êtres humains à des fins d'exploitation sexuelle serait l'une des activités illicites les plus lucratives d'Europe, les groupes criminels en retirant environ 3 milliards de dollars par an".

    Le marché de la prostitution est un phénomène hautement globalisé et "industrialisé", où des millions de femmes et d'enfants issus de milieux défavorisés partout dans le monde sont achetés et vendus par des cercles criminels à des macro-bordels qui peuvent exploiter des centaines de victimes à la fois.

    L'addiction à la pornographie crée une demande pour les formes les plus extrêmes de pornographie, conduisant à son tour à perpétuer l'exploitation et la traite de femmes et d'enfants, qui sont victimes de cette forme d'esclavage moderne. 
     
    Alors que l'Union européenne est en train de revoir sa Directive sur les services de médias audiovisuels, il y a une opportunité de renforcer la protection des mineurs des contenus nocifs, qui peut à son tour contribuer à prévenir l'addiction à la pornographie. L'exposition des enfants à la pornographie a un impact énorme sur leur compréhension de la sexualité et en particulier de la femme et de sa dignité, puisque les femmes sont souvent représentées comme des objets dans ce contexte.

    La FAFCE a lancé un appel aux Députés européens pour leur demander de protéger les enfants contre les contenus audiovisuels nocifs, tels que la pornographie et la violence. L'appel, qui est  encore ouvert, a déjà reçu l'appui de 14 organisations internationales et européennes. 
     
    Contact:
    Maria Hildingsson, Secrétaire Général
    Mob. +32 4 70 20 39 18
    info@fafce.org
    La Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe, FAFCE, détient un statut participatif auprès du Conseil de l’Europe, est membre de la Plateforme des droits fondamentaux de l’UE et représente les associations familiales de 15 Etats européens.
  • Bruxelles, 21 mars : la fondation Jérôme Lejeune organise une conférence au Parlement européen sur la recherche au bénéfice des personnes porteuses de trisomie 21

    IMPRIMER

    Recherche sur la trisomie 21 : la Fondation Jérôme Lejeune interpelle le 21 mars les responsables politiques européens

    - ACTUALITÉS, EVÉNEMENT, RECHERCHE SCIENTIFIQUE

    A l’occasion de la journée mondiale de la trisomie 21, la fondation Jérôme Lejeune organise le mardi 21 mars à 18h, une conférence ouverte à tous au Parlement européen à Bruxelles sur la recherche au bénéfice des personnes porteuses de trisomie 21. La fondation souhaite ainsi poursuivre son interpellation des responsables politiques européens sur la nécessité de développer des programmes de recherche à visée thérapeutique.

    Co-parrainé par deux députés européens, Miroslav Mikolášik (PPE, Slovaquie), et Marek Jurek (ECR, Pologne), cet événement offre l’occasion de susciter une volonté politique pour inscrire la trisomie 21 dans le calendrier budgétaire. Des personnes porteuses de trisomie 21 seront présentes pour échanger avec des eurodéputés sur l’état de la recherche. Des  chercheurs et des cliniciens de renommée internationale exposeront leurs travaux les plus en pointe. Des interventions porteront notamment sur les perspectives offertes par la recherche sur les pathologies croisées.

    Parmi eux, les cliniciens Juan Fortea (neurologue à Barcelone) et Clotilde Mircher (pédiatre à l’Institut Jérôme Lejeune à Paris), la chercheuse espagnole Mara Dierssen (présidente de la société savante « T21 Research Society ») ainsi que les français Yann Herault (président du conseil scientifique de la fondation Jérôme Lejeune) et Laurent Meijer, dirigeant d’une société de biotechnologie.

    L’ambition de cette conférence est de faire connaître aux responsables politiques européens l’état de la recherche thérapeutique pour la trisomie 21 et les inciter à répondre aux attentes des chercheurs dans ce domaine.

    • La conférence a lieu de 15h30 à 18h
    • Elle est ouverte à tous.
    • L’inscription est gratuite (mais obligatoire) via ce formulaire
      (un mail de confirmation vous sera envoyé avec les informations pratiques)

    Chaque personne d’un même groupe doit être inscrite nominativement.
    Pour des raisons de sécurité, une pièce d’identité sera demandée à l’entrée
    .

  • Faire respecter partout dans le monde la liberté religieuse

    IMPRIMER

    De Radio Vatican

    Mgr Jurkovic rappelle la nécessité de défendre la liberté religieuse

    (RV) La liberté religieuse se détériore dans le monde entier. C’est l’alarme lancée ce mardi 7 mars 2017 par Mgr Ivan Jurkovic, observateur permanent du Saint-Siège près les Nations unies à Genève. Dans un discours lu à l’occasion d’une conférence intitulée « le respect mutuel et la coexistence pacifique comme condition d’une paix interreligieuse et de stabilité : soutenir les chrétiens et les autres communautés », et en présence du métropolite Hilarion, chef des relations extérieur du patriarcat de Moscou, Mgr Jurkovic a regretté les « assauts » lancés contre l’un des droits fondamentaux de l’Homme, la liberté religieuse.

    Dans la mesure où « le choix d’une foi a un impact à tous les niveaux de notre vie », « le choix et la pratique de sa foi doivent être libres de contrainte et de coercition » rappelle l’observateur du Saint-Siège. L’Église catholique s’efforce donc, dans ce contexte souvent dramatique dans certaines régions du monde, de maintenir vive l’attention sur le sort des communautés chrétiennes, principalement au Proche-Orient.

    Au-delà de l’évidente protection de cette liberté et des communautés religieuses, l’observateur insiste sur le fait que là où la liberté religieuse est bafouée, le niveau général éthique s’abaisse « au nom d’une fausse conception de la tolérance » et les croyants sont persécutés. Or, « nos riches traditions religieuses cherchent à offrir du sens et une direction », « elles appellent à la conversion, à la réconciliation, à se préoccuper pour le futur de la société, à sacrifice de soi pour le bien commun, à la compassion pour ceux qui sont dans le besoin ».

    Dans un contexte où des « formes modernes de tyrannie cherchent à supprimer la liberté religieuse ou à la réduire à une sous-culture sans droit à la parole dans la sphère publique, ou à utiliser la religion comme un prétexte pour brutaliser et haïr, il est impératif que les fidèles de ces différentes religions joignent leurs voix pour appeler à la paix, à la tolérance et au respect pour la dignité et les droits d’autrui » a proclamé Mgr Jurkovic. D’autre part, dans un monde globalisé où les différences s’estompent, « les religions ont le droit et le devoir d’affirmer qu’il est possible de construire une société » pluraliste.

    Dénonçant les persécutions religieuses, Mr Jurkovic souligne la nécessité d’agir en tant que « frères » afin de faire respecter partout dans le monde la liberté religieuse. Si le fossé entre les principes proclamés et les objectifs pour le moment atteints est encore trop grand, il n’y a pas le choix : il faut « continuer à travailler dans la direction d’une plus grande et efficace garantie de la liberté religieuse pour tous ». (XS)

  • Un nouvel esclavage pour les femmes

    IMPRIMER

    Lu sur zenit.org :

    GPA : un nouvel esclavage pour les femmes, tribune dans L’Osservatore Romano

    « Un nouvel esclavage pour les femmes », un acte « inhumain ». Dans L’Osservatore Romano en italien du 5 mars 2017, Lucetta Scaraffia ne mâche pas ses mots en régissant à la récente ordonnance de la Cour d’appel de Trente (Italie) reconnaissant deux hommes comme les parents de jumelles nées de mère porteuse. Devant les « fautes graves » et la tonalité « profondément misogyne » de la Gestation pour autrui (GPA), elle encourage à « lancer l’alarme ».

    « Pour une femme féministe comme moi, écrit Lucetta Scaraffia, il est frappant qu’en un moment … où tant d’énergies et tant de voix sont engagées à dénoncer, à juste titre, la violence sur les femmes, il y ait en revanche aussi peu de femmes pour dénoncer ce qui est en train de se produire contre elles sur le plan fondamental de la maternité. À savoir que la vente du corps féminin … se soit étendue à tout le corps de la femme, à son intérieur, à l’utérus, et pendant un temps long, les neuf mois d’une grossesse ».

    La GPA est « un nouvel esclavage », ajoute-t-elle : « Les douloureuses conditions légales imposées à la femme – comme d’accepter l’avortement si les donneurs d’ordre en décident ainsi, par exemple, ou bien d’avoir déjà des enfants afin qu’elle s’attache moins à l’enfant qu’elle porte en elle – ne font que révéler davantage le caractère inhumain de la transaction ».

    Un acte cruel

    Lucetta Scarafia décrypte aussi le choix de « ne jamais utiliser l’ovule de la mère qui loue, mais de l’acquérir d’une autre femme ». La figure maternelle est ainsi « définitivement détruite, réduite en morceaux », estime-t-elle en voyant « un acte profondément misogyne dans cette opération de type commercial, qui veut être magnifiée par un désir qui ne peut être considéré comme un droit pour personne ».

    « Tout le monde sait que deux pères ne remplacent pas une mère, de même que deux mères ne peuvent remplacer un père », assène-t-elle encore. « Si la vie impose parfois à des êtres humains de vivre dès l’origine avec ce grave manque, il faut chercher à y porter remède. Mais créer volontairement le manque – et en plus, protégé par la loi – uniquement pour exaucer le désir de deux adultes est vraiment un acte cruel ».

    « Et la culture qui nous entoure, qui insiste pour interpréter cette situation anormale comme un résultat du progrès qui avance, presque comme s’il était animé d’un esprit qui lui était propre, et donc non contrôlable, se rend coupable de fautes graves », conclut Lucetta Scaraffia : « Il faut au contraire lancer l’alarme et à haute voix. Et ce sont surtout les femmes, les plus lésées par ces manipulations absurdes, qui doivent lutter pour se défendre et défendre leurs enfants ».

    Avec une traduction de Constance Roques

  • Comment Eric-Emmanuel Schmitt a découvert qu'il était devenu chrétien

    IMPRIMER

    Lu sur presence-info.ca

    Éric-Emmanuel Schmitt à Montréal pour promouvoir son nouveau livre : «J’ai découvert que j’étais devenu chrétien» 

    De passage à la librairie Pauline de Montréal le 27 février afin de lancer son dernier ouvrage Plus tard je serai un enfant (Novalis), Éric-Emmanuel Schmitt a livré un vibrant témoignage dans lequel il est revenu sur son enfance et sur sa foi grâce aux questions de l’écrivaine Marie-Andrée Lamontagne.

    D’entrée de jeux, l’auteur a parlé de son enfance heureuse passée à Lyon dans les années 60. Né d’un père alsacien et d’une mère lyonnaise, il a vécu dans un milieu modeste. Son père était kinésithérapeute et sa mère professeure d’éducation physique. «Je n’ai pas la nostalgie de l’enfance, mais j’ai envie de garder l’esprit d’enfance, les qualités que j’avais lorsque j’étais enfant», a-t-il confié, faisant référence à l’étonnement, l’émerveillement et l’humilité et se permettant quelques clins d’œil à Platon.

    L’auteur, qui est également agrégé en philosophie, a répondu avec passion aux questions de l’animatrice, s’exprimant ainsi sur des sujets sensibles. Ce fut notamment le cas lorsqu’il a souligné l’importance pour une nation d’être fière d’elle-même. Une fierté nationale doit se nourrir d’un «roman national», de «des mythes fondateurs», de «fictions qui nous rassemblent». Pour autant, Éric-Emmanuel Schmitt reconnaît l’importance des historiens et de leurs travaux critiques.

    La langue française

    Son rapport avec la langue française a également été l’objet de belles envolées. «La langue française c’est la partenaire de ma vie. Je me bats et je fais l’amour avec elle tous les jours. C’est rarement moi qui gagne! Elle me surprend encore. J’ai vraiment une relation amoureuse avec la langue française. Elle est une maîtresse qui me domine. Cependant, à force de concentration la langue me sourit.»

    Marie-Andrée Lamontagne a profité de l’occasion pour l’inviter à commenter le slogan choisi par la France pour mousser sa candidature pour les Jeux olympiques de 2024 (Made for Sharing). «Insupportable! C’est d’une sottise! Et derrière ce slogan, il y a cette idée qui veut qui si l'on parle anglais, l'on parle moderne! C’est difficile pour moi de consentir à cette assimilation! Je comprends très très bien l’attitude défensive que vous avez face à la langue. Je trouve que nous ne sommes pas assez défensifs. Le Français n’est pas défensif. Il est beaucoup trop prétentieux pour l’être. La France se croit le centre du monde. Le centre du monde n’a pas à se défendre.»

    Obsédé par les évangiles

    Durant la soirée, Éric-Emmanuel Schmitt a aussi parlé de sa foi, lui qui est né dans une famille athée. Elle pratiquait, dit-il, «un athéisme presque militant». Paradoxalement, ses parents ont jugé important qu’il reçoive une éducation chrétienne. Il a donc été baptisé et a suivi les cours de catéchisme. Lorsqu’il entreprit ses cours de philosophie, il se rendit compte que de grands philosophes étaient croyants. «Tiens, se dit-il alors, on peut être intelligent et croyant!» Ses études en philosophie lui ont permis «non pas d’affirmer un athéisme, mais à affirmer un agnosticisme.»

    Puis, lors d’une nuit dans le désert où il s’était perdu, Éric-Emmanuel Schmitt vit une extase mystique qui bouleversera sa vie entière. «Cela m’a totalement changé. J’ai été obligé de me reconstruire.»

    Devenu croyant, il lit les œuvres de grands mystiques juifs, musulmans et chrétiens. Un jour, il décide de lire les évangiles. Autre choc fondamental. Il découvre la place de l’amour.

    «Parce que les quatre évangiles, c’est un récit sur quelqu’un qui est venu changer les rapports entre les hommes. Il est venu changer ces rapports d’intérêt, de peur, de violence par l’amour. C’est tellement incroyable de lire cela. C’est de la dynamite! Je deviens obsédé. Absolument obsédé par les évangiles.»

    Pendant sept ans, il cherche à comprendre les divers évènements de la vie de Jésus ainsi que sa mort sur la croix. Sa recherche s’apparentait à celle réalisée par un recherchiste qui planche sur un dossier. «À l’issue de ces sept années de réflexion, j’ai découvert que j’étais devenu chrétien. Cette obsession était devenue autre chose qu’une obsession.»

    Comme il l’a fait dans Plus tard je serai un enfant, Éric-Emmanuel Schmitt a précisé sa pensée au sujet de la foi. Pour lui, la foi est une vérité subjective qui n’a rien à voir avec le domaine de la raison. La foi n’est pas un savoir. C’est pourquoi lorsque quelqu’un lui demande si Dieu existe, il préfère répondre: «Je ne sais pas, mais je crois que oui».

    Le doute

    Pour lui, l’intégrisme et le terrorisme religieux découlent du refus de ne pas savoir. «Le problème c’est souvent la prétention de savoir. C’est cela le problème de la violence. La violence c’est le refus de ne pas savoir. Notre époque est traversée par cela, comme toutes les époques d’ailleurs.»

    L’intégriste, le terroriste, le religieux radical, qui est prêt à tuer celui qui ne pense pas comme lui, sont «victimes d’une maladie de la pensée. Ils refusent qu’au fond on puisse ne pas savoir et que l’on puisse penser des choses diverses. Le violent, c’est celui-là. C’est celui qui refuse de ne pas détenir la vérité. Le psychiatre Carl Gustav Jung affirmait que «le fanatisme est une surcompensation du doute».

    Lors de la période de questions, Éric-Emmanuel Schmitt en a surpris plus d’un en affirmant être ouvert à l’idée de publier un livre avec le célèbre philosophe athée Michel Onfray. «Il y a vingt ans, il m’a proposé que nous écrivions ensemble un livre portant sur le christianisme. J’ai refusé. Je pense que je vais l’appeler bientôt. Cela serait intéressant finalement. Je pense qu’il est suffisamment apaisé pour être dans un dialogue. Je pense qu’il ne l’était pas il y a vingt ans.»

    La soirée s’est terminée par une séance de signature de son nouvel opus.