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  • Nanterre : la procession mariale du 8 décembre a été agressée

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    De sur le site du Figaro :

    «Sur le Coran je vais t'égorger» : à Nanterre, des catholiques en procession victimes de menaces

    Dans la soirée du 8 décembre, une trentaine de fidèles de la paroisse des Fontenelles, à Nanterre, a été prise à partie par une dizaine de personnes au cours d'une procession aux flambeaux organisée en l'honneur de la Vierge Marie, célébrée par tous les catholiques en la fête de l'Immaculée Conception - et singulièrement aux Fontenelles, dont l'église paroissiale lui est dédiée. Au cours de cette vive altercation, des insultes et des menaces ont été proférées à l'encontre du clergé et des paroissiens présents, de sorte que les organisateurs ont dû renoncer aux stations prévues le long du parcours pour regagner plus vite le point d'arrivée de la procession.
    Sur Twitter, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a condamné des «actes inadmissibles». «La liberté de culte doit pouvoir s'exercer en toute sérénité dans notre pays. Soutien aux catholiques de France», a déclaré le ministre.

    Les fidèles traités de «kouffars»

    Un catéchumène de la paroisse a d'abord publié un récit sommaire des faits sur ses réseaux sociaux, qu'a confirmé au Figaro Jean-Marc Sertillange, diacre permanent au service de la paroisse. «Notre procession, qui a lieu chaque année le 8 décembre pour la fête de la paroisse, devait partir de l'église Saint Joseph pour gagner l'église Sainte Marie, dans le quartier Pablo Picasso. L'itinéraire d'à peine un kilomètre avait été autorisé par la préfecture après une déclaration déposée par mes soins.»

    «Mais peu après 19h, et alors que nous n'avions avancé que de quelques centaines de mètres, une bande d’inconnus sur le chemin s'en sont pris à nous verbalement au moment de la première station de prière». Le diacre mentionne trois meneurs principaux, et une dizaine de personnes, menaçantes, assistant en retrait à la scène. Selon lui, les fidèles auraient été copieusement insultés, traités de «kouffars» («mécréants»), et menacés. «Wallah sur le Coran je vais t'égorger» lance l'un des agresseurs en direction du prêtre qui ouvrait la procession. «Ils nous ont ensuite jeté de l'eau, puis ont arraché l'un des flambeaux qu'ils ensuite envoyé dans notre direction» ajoute-t-il.

    La police, qui s'était rendue au départ de la procession avant de quitter les lieux une fois celle-ci partie, est alors revenue voir les fidèles ; à leur vue les agresseurs ont pris la fuite. La procession a alors repris, mais sans faire de nouvelles stations, les organisateurs ayant jugé plus raisonnable d'attendre d'être parvenus dans les jardins de l'église paroissiale pour ce faire.

    Une plainte déposée lundi

    Jean-Marc Sertillange assure avoir signalé ces faits auprès de la préfecture et du commissariat, avec qui il discutera à l'avenir de l'adaptation du dispositif de sécurité pour les processions de la paroisse. Il portera plainte lundi contre les agresseurs. Une source policière confirme de son côté le témoignage recueilli par Le Figaro, indiquant toutefois ne pas connaître «la teneur des insultes», et indique que «ce jour (samedi 11), un dispositif de sécurisation des offices a été mis en place à Nanterre».

    L'évêque de Nanterre Mgr Rougé, qui a échangé depuis avec le diacre, lui a fait savoir qu'il se rendrait dans les prochains jours au contact des paroissiens. «Le diocèse a pris contact avec les autorités publiques pour que la sécurité des fidèles, légitimement inquiets, soit dès maintenant et à l'avenir pleinement assurée» précisait ce samedi soir un communiqué du diocèse de Nanterre.

  • "Action Vivre Ensemble" réagit à l'émission "Investigation"

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    De  sur cathobel.be :

    Action Vivre ensemble réagit au reportage sur l’asbl Rafaël

    Engagée elle-même dans la lutte contre la pauvreté, l’asbl , dont la campagne d’Avent bat son plein, attend des explications de la part de l’asbl Rafaël. Cette dernière, mise en cause dans divers médias, fait en effet partie des associations qu’ soutient.

    Suite au reportage « Dons aux pauvres, l’étrange disparition » diffusé mercredi soir sur la RTBF dans le cadre de l’émission Investigation (la une) et dans divers médias, Action Vivre Ensemble s’est dit « choquée et indignée par les faits reprochés tels qu’ils ont été présentés dans l’enquête: malversations financières, abus de pouvoir, conditions d’occupation des personnes sans papiers. »

    Dans un communiqué publié ce jour sur son site, elle indique que l’asbl Rafaël a bénéficié de son soutien financier pour son travail auprès des personnes sans papiers, dans la ligne de son objet social. Action Vivre Ensemble a, par exemple, permis à cette asbl d’acheter une camionnette pour récupérer l’aide alimentaire. Et cette année, elle soutient, à hauteur de 5.000 euros, son projet de relogement des personnes sans papiers.

    « Le processus de sélection des projets et les vérifications quant à la mise en œuvre sur le terrain n’ont pas laissé paraître de signaux en lien avec les accusations telles que portées par le reportage », écrit Action Vivre Ensemble qui a cependant sollicité les responsables de Rafaël pour qu’ils apportent éclaircissements et justifications, dans un bref délai. En attendant, et jusqu’à nouvel ordre, Action Vivre Ensemble précise qu’elle n’apportera pas de nouveau soutien à cette asbl Rafaël.

    Action Vivre Ensemble tient, par ailleurs, à réaffirmer sa confiance dans le travail de nombreuses associations de lutte contre la pauvreté. « Elles font, en effet, un travail de terrain essentiel et dans des conditions très difficiles », insiste l’association qui affirme vouloir poursuivre avec une « même détermination sa mission rendue possible grâce à l’engagement des associations partenaires et de ses volontaires, donateurs, donatrices et salarié·e·s qui se battent au quotidien pour un monde plus juste ».

    Lire également : Projet Rafaël: l’autre enquête

  • Les fins dernières : un entretien avec Mgr Léonard

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    De larges extraits d'un article paru sur le site de Présent sont reproduits sur le Forum Catholique :

    Entretien avec Mgr André Léonard

    extraits

    — Monseigneur, nous avons quitté le mois de novembre, mois spécialement dédié aux âmes du purgatoire. Est-ce à dire qu’il n’est plus besoin de prier pour elles ?

    — Non ! La prière pour ceux qui nous ont précédés dans la mort ne doit pas se limiter au 2 novembre, jour de la commémoraison des fidèles défunts, ni même à la totalité de ce mois. Elle peut être quotidienne. C’est le cas, tout spécialement, lors de la célébration de la messe. Lors de chaque Eucharistie, le prêtre et l’assemblée prient pour les défunts. (...)

    — Le purgatoire est une réalité bien oubliée de nos jours. Pourquoi cette amnésie ? Comment réagissent les jeunes à qui vous en parlez ?

    — Cet oubli est pour une part lié au fait que l’on parle relativement trop peu des « fins dernières » dans la prédication chrétienne en Occident, sous le prétexte fallacieux que priorité absolue doit être accordée à nos engagements terrestres. Mais les fidèles, eux, s’interrogent toujours sur le sort de leurs chers disparus. Ils n’ont pas tort. Quant aux jeunes, cette question les taraude chaque fois que décède un de leurs compagnons. Certains cherchent des réponses dans des pratiques dangereuses de spiritisme. D’autres croient trouver une solution dans la réincarnation, sous prétexte que la vie sur terre est trop courte pour s’ajuster à Dieu, s’il existe… Mais c’est peine perdue. Car, même après de multiples vies en ce monde, les créatures seront toujours aussi peu ajustées à l’infinité de Dieu. Il en va tout autrement de la purification exercée en direct par l’Amour de Dieu, au-delà des vicissitudes de la vie terrestre.

    — Garde-t-on un lien avec nos proches passés dans l’autre monde ?

    — Assurément ! Mais la bonne méthode n’est pas le spiritisme ou l’évocation des esprits, comme le roi Saül s’en rendit coupable (cf. 1 S, 28, 3-20). C’est plutôt la prière pour les défunts lors de la messe et, surtout, au moment de la communion. Nous y sommes en profonde communion avec Jésus. Et nos défunts sont aussi en communion avec lui dans l’au-delà. Nous leur sommes donc unis dans une même communion au Seigneur ! (...)

    Pourquoi l’Eglise refuse-t-elle la crémation des corps des défunts en temps normal ?

    — A vrai dire, elle ne refuse pas la crémation. Mais elle la tolère, tout en ayant une nette préférence pour l’inhumation. Car le symbolisme de l’enterrement est plus éloquent et encourageant que l’incinération. Celle-ci évoque une disparition pure et simple du corps, qui se dissout en fumée et en cendres. Tandis que l’inhumation évoque la semence jetée en terre, qui meurt et porte du fruit. Même si ce qui se passe dans un cercueil n’est pas joli, Paul Claudel a voulu que soit inscrit sur sa tombe : « Ici repose la semence de Paul Claudel. » Je note au passage que les musulmans et les juifs refusent presque tous d’être incinérés. Ils sont plus cohérents et courageux que les chrétiens qui choisissent la crémation parce qu’elle coûte moins cher… (...)

    — Un thème qui prime dans notre monde actuel est le sauvetage de la planète, sujet fort bon en lui-même. Mais ne décèle-t-on pas une tendance à la déification de « Mère Nature » ?

    — Notre planète doit être traitée avec ménagement et sobriété, car nous n’en avons qu’une, si bien qu’il importe de transmettre aux générations qui nous suivront une Terre habitable. Mais ceci n’implique aucune « vénération » de la Terre-Mère. Car celle-ci est aussi une marâtre impitoyable. Elle appartient à ce monde déchu qu’évoque admirablement Paul dans sa lettre aux Romains (Rm 8, 18-27). Un monde livré à la vanité et à la servitude de la corruption, où les vivants sont voués à la mort et ne survivent qu’en tuant d’autres vivants, plantes ou animaux. Donc, de grâce, pas de vénération de la Pachamama, fût-ce en Amazonie. De tout temps, notre planète, qui nous nourrit et a ses beaux côtés, est aussi sauvagement meurtrière. De tout temps, elle est riche en moyens de nous détruire : tremblements de terre, tsunamis, éruptions volcaniques, inondations à répétition, virus dangereux, bactéries nocives, etc.

    Quel sera le sort de la nature, des animaux, par exemple, à la fin du monde ?

    — J’espère de toute mon âme que les cieux nouveaux et la terre nouvelle dont parle l’Apocalypse (cf. Ap 21, 1) comporteront un monde végétal et animal, et pas seulement un univers humain. Je rêve d’y retrouver, notamment, les animaux domestiques avec qui nous aurons eu un lien familier. Mais ne me demandez pas sous quelle forme précise ! Je n’ai pas encore été voir… Un peu de patience. Je sais seulement ceci : « Ce que l’œil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, ce qui n’est même pas monté dans le cœur de l’homme, voilà ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment » (cf. 1 Co, 2, 9).

  • Que reste-t-il du communisme en Occident ?

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    De

    «Ce qui reste du communisme en Occident»

    CHRONIQUE - Du marxisme aux différentes nuances de post-marxisme et de néoprogressisme, féministe ou racialiste, la gauche idéologique continue d’aborder le monde de la même manière.

    On commémorera dans quelques jours les 30 ans de la chute de l’URSS, dans une indifférence aussi générale que révélatrice. Alors qu’on ne cesse, à l’Ouest, de guetter toujours la renaissance du fascisme, quitte à se mobiliser contre son fantôme ou d’y assimiler des hommes n’ayant rien à voir avec lui, on semble croire que le communisme, lui, ait disparu sans laisser de traces.

    Dans la mémoire occidentale, il ne reste plus qu’un mauvais souvenir. On se souvient bien de Staline, de Soljenitsyne au goulag, et de la chute du Mur, mais tout cela est pour de bon classé dans l’histoire ancienne. Ce qui n’empêche pas quelques nostalgiques, peut-être plus nombreux qu’on ne le pense, de confesser quelques tendresses pour un empire qui, de leur point de vue, était porteur d’équilibre à l’échelle mondiale.

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  • Le "Club des Hommes en Noir" sur l'allongement des délais pour avorter et les questions sur la formation des prêtres

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Allongement des délais pour avorter et questions sur la formation des prêtres,
    suivez le Club des Hommes en Noir

    Allongement des délais pour avorter et questions sur la formation des prêtres, <br>suivez le Club des Hommes en Noir

    Retrouvez Le Club des Hommes en Noir pour sa troisième saison. Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc.

    Les députés ont voté l'allongement des délais légaux pour avorter enfonçant toujours plus la politique française dans un processus mortifère. C'est la parenthèse choisie par Philippe Maxence pour ouvrir ce Club des Hommes en Noir avec le Père Michel Viot, le Père J-F Thomas sj, l'abbé Celier et Guillaume de Thieulloy. Les invités du Club ont ensuite débattus plus longtemps sur la question des séminaires et de la formation des prêtres. Celle-ci est-elle encore adapté au XXIe siècle ?

     

  • Bruxelles : mobilisation contre la tenue de deux concerts d'Anna von Hausswolff dans l'église des dominicains

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    Concert Anna Von Hausswolff Bruxelles - Billet &amp; Place Eglise Saint  Dominique A Bruxelles - Lundi 13 Décembre 2021

    Voici, d'après un des promoteurs de cette mobilisation, ce dont il s'agit :

    "Lundi prochain, une artiste suédoise, Anna von Hausswolff , donnera deux concerts dans l'église des dominicains.

    ANNA VON HAUSSWOLFF | Botanique

    Cette dame, qui est proche de la mouvance gothique (une des caractéristiques de cette mouvance est d'avoir des accents anti-chrétiens, parfois proche des néo-nazis).  Je ne sais pas si on peut dire qu'elle est sataniste mais il y a quand même de sérieux doutes.  

    Des concerts avaient été programmés en France mais une mobilisation de fidèles (considérés par la presse comme intégristes, histoire de les discréditer) a permis d'annuler ces concerts.  Je n'ai pas suivi toute l'affaire mais au moins dans un cas, il a fallu que des fidèles manifestent devant une église pour tout arrêter.  Je ne voudrais pas qu'il soit nécessaire d'en arriver là à Bruxelles pour donner ainsi aux médias la possibilité de critiquer une nouvelle fois l'Eglise.

    Est-il nécessaire de rappeler le contenu du canon 1210 :

    "Ne sera admis dans un lieu sacré que ce qui sert ou favorise le culte, la piété ou la religion, et y sera défendu tout ce qui ne convient pas à la sainteté du lieu. Cependant l'Ordinaire peut permettre occasionnellement d'autres usages qui ne soient pourtant pas contraires à la sainteté du lieu."

    Pour votre information, un autre scandale a eu lieu il y a quelques mois dans la cathédrale de Tolède, qui a servi de décor au clip d'un rappeur espagnol. Après que le scandale a été dévoilé, le recteur du sanctuaire a présenté sa démission et l'évêque ses excuses.

    Alors que le pape François, parle tellement de synodalité, de participation des fidèles, il serait choquant de permettre qu'un tel spectacle ait lieu à Bruxelles."

    Il semble cependant que les dominicains soient déterminés à maintenir ces concerts : https://www.rtbf.be/info/regions/bruxelles/detail_maintien-du-concert-d-anna-von-hausswolff-dans-une-eglise-a-bruxelles-malgre-des-menaces?id=10895665

  • L'avortement : un combat mondial

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    Madame, Monsieur,

    Le combat pour la défense de la vie humaine se mène aujourd’hui sur tous les fronts ! En France, à la Cour suprême des États-Unis, à la Cour européenne des droits de l’homme, à la Cour interaméricaine des droits de l’homme, en Pologne, en Colombie, etc. Ce combat est de plus en plus dur, intense, et violent. Partout, quelques organisations puissantes, armées d’argent, de mensonge et de mauvaise foi, veulent faire de l’avortement un droit, un dogme, une pratique intouchable, presque sacrée. Partout, l’ECLJ et quelques autres organisations chrétiennes s’engagent et agissent pour défendre la liberté de conscience et le respect de la vie de millions d’êtres humains qui ne demandent qu’à grandir !

    Dans ce message, nous sommes heureux de vous annoncer que l’Assemblée nationale française a rejeté la proposition visant à supprimer la clause de conscience face à l’avortement. C’est une victoire importante. Merci à tous ceux d’entre vous qui ont contacté leur député !

    Toutefois, l’Assemblée a approuvé le prolongement du délai légal de l’avortement sur demande de 12 à 14 semaines ; le texte est à présent renvoyé au Sénat pour un examen en janvier qui pourrait coïncider avec la Marche pour la vie de janvier 2022. Pour ne rien lâcher, nous vous invitons à contacter votre sénateur ; n’hésitez pas, ils sont sensibles à nos appels ! (liste et contacts ici)

    Signer la pétition pour la protection de toute vie humaine

    C’est ensuite aux États-Unis que le combat le plus important est en train de se jouer devant la Cour suprême dans l’affaire l’affaire Dobbs c. Jackson Women’s Health Organization. L’ECLJ est intervenu devant la Cour pour démontrer qu’il n’existe pas de droit à l’avortement au titre des droits de l’homme et du droit européen (voir ici notre mémoire).
     
     Voir notre émission sur l’affaire Dobbs :

    Lire notre article : « Affaire Dobbs : l’ECLJ devant la Cour suprême des États-Unis »

    Nous avons aussi dénoncé l’hypocrise et la mauvaise foi d’experts des Nations unies qui sont intervenus auprès de la Cour suprême en se présentant comme neutres et impartiaux alors que ce sont des militants radicaux.

    L’une, Tlaleng Mofokeng, Rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à la santé, estime que l’avortement est « un acte radical d’amour de soi », le pratique comme médecin depuis des années, et dirige plusieurs organisations pro-avortement en Afrique. L’autre experte « indépendante », Mme Upreti, a travaillé pour l’organisation qui défend le recours devant la Cour suprême. Toutes deux sont financées par des fondations telles que Ford et Open Society.

    Lire nos portraits complets des experts de l’ONU agissant à la Cour suprême des États-Unis

    L’ECLJ a interrogé un ancien expert de l’ONU, le Dr. Alfred de Zayas, pour avoir son avis sur cette question. Il est ancien expert indépendant de l’ONU sur la promotion d’un ordre international démocratique et équitable. Le Dr. Alfred de Zayas, étant lui-même véritablement indépendant, a confirmé l’analyse juridique de l’ECLJ. Par ailleurs, concernant l’intervention de Rapporteurs spéciaux à la Cour suprême, il indique :

    « Il n’existe aucun traité ni aucune loi contraignante en matière de droits de l’homme imposant aux États l’obligation d’autoriser l’avortement. Au contraire, l’article 6 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques oblige les États à protéger le caractère sacré de la vie. »

    Lire l’interview intégrale du Dr. Alfred de Zayas pour l’ECLJ

    Dans de prochains messages, nous vous donnerons des nouvelles sur le front de la Pologne et de la Cour interaméricaine des droits de l’homme.
  • Saint Damase

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    saint_10.jpgSaint Damase 1er, Pape (source)

    (voir également : http://hodiemecum)

    Né à Rome vers 305, Damase fut diacre du pape Libère (352-366) qu’il accompagna en exil (355) ; retourné assez vite à Rome, il prit du service auprès de l’antipape Félix II (355-365) mais se réconcilia avec le pape Libère quand celui-ci fut autorisé à rentrer à Rome. A la mort de Libère (24 septembre 366) éclatèrent de violents désordres : les fidèles du défunt pape, réunis dans la basilique Julienne, élisaient le diacre Ursin à sa succession et le faisaient sacrer ; les autres où l’on voyait beaucoup de partisans du défunt antipape, choisirent Damase et soudoyèrent un bande de voyous qui firent l’assaut de la basilique Julienne où, pendant trois jours, on massacra des ursiniens. Le 1° octobre 366, après que ses partisans se furent emparé de la basilique du Latran, Damase fut sacré et, avec l’appui du préfet de la ville, fit chasser Ursin et ses fidèles de Rome d’où les derniers disparurent dans la prise de la basilique libérienne (26 octobre 366).

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  • Pour Fabrice Hadjadj, Harry Potter est une histoire profondémment christique

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    Du site "Présence" (Canada) :

    «Harry Potter est une histoire profondément christique»

    Entrevue avec le philosophe Fabrice Hadjadj

    Il y a vingt ans sortait Harry Potter à l’école des sorciers, le premier film adapté de la saga de J.K. Rowling. Le magicien à lunettes divisait alors les chrétiens: les uns y voyaient un corrupteur de la jeunesse, les autres saluaient un héros christique. Deux décennies plus tard, le philosophe Fabrice Hadjadj appartient clairement à la seconde catégorie.

    Par Christine Mo Costabella 

    C’est peut-être parce qu’il partage avec lui les binocles et la coupe échevelée que Fabrice Hadjadj est intarissable sur Harry Potter. Père de neuf enfants, il n’a pas pu échapper au phénomène. Et directeur de l’Institut Philanthropos, école d’anthropologie chrétienne à Fribourg, il porte un regard de philosophe sur ce véritable mythe moderne. Attention, divulgâcheur!

    Est-ce bien sérieux, pour un philosophe, de s’intéresser à Harry Potter?

    Fabrice Hadjadj: Il n’y a pas des choses philosophiques et d’autres qui ne le sont pas. De la fermeture éclair au bouton d’ascenseur, on peut tout interroger. Harry Potter peut être un objet de philosophie des plus sérieux. Aristote dit que le philosophe est un «philomythos», un ami des mythes. Ceux-ci posent des questions fondamentales : les mortels et les dieux, l’amour et le pouvoir, la liberté et le destin… Or, Harry Potter correspond à ce qu’on pourrait appeler un mythe contemporain, comme Don Quichotte est un mythe moderne.

    Comment avez-vous commencé à vous y plonger?

    En voyant l’engouement de mes filles pour ces gros livres de plusieurs centaines de pages. J’y ai vu un lieu pour «penser avec» mes enfants. De manière analogue, j’ai regardé la série des Avengers – Marvel – avec mes garçons. On peut en faire une lecture qui donne à s’interroger sur la condition humaine. L’éducation ne consiste pas de réduire les contacts de nos enfants avec le monde. Elle invite à se confronter à la culture commune des jeunes et à l’interpréter, à y discerner ce qui est bon. Dieu est toujours à l’œuvre, partout, dans toute la création. Il faut apprendre à le voir. A l’inverse, des œuvres bien estampillées «catho» peuvent s’avérer très mauvaises.

    Qu’est-ce qui vous a séduit dans la saga de J.K. Rowling?

    Rowling est un très bon écrivain. Elle assume trois grands genres de la littérature anglaise: l’humour, le roman gothique (les monstres, les vampires…) et le roman policier. Outre le burlesque, l’épouvante et le suspens, elle a le sens de la composition, sait nous mettre sur de fausses pistes pour nous découvrir l’évidence cachée.

    Et vous y avez décelé des valeurs chrétiennes?

    Je ne sais pas très bien ce qu’on entend par «valeurs chrétiennes». Dans la lettre aux Colossiens, saint Paul affirme: «Tout subsiste en lui.»

    Une œuvre est chrétienne dès qu’elle nous met en contact avec la réalité.

    Justement, le monde de la magie, ce n’est pas la réalité…

    Oui, ça a pu faire se cabrer un certain nombre de chrétiens, qui y voit le recours à l’irrationnel ou aux démons… Mais Harry Potter est un conte, pas un roman naturaliste. Et puis, d’emblée, l’amour y est présenté comme une force plus puissante que la magie. Si Harry est un survivant, s’il a échappé, bébé, à un sortilège de mort, c’est que l’amour de sa mère l’a protégé, on ne sait trop comment.

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  • KTO : « Deo et débats », un échange sur l’actualité tourmentée de l’Eglise de France

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  • Le cardinal Müller critique la restriction de la liturgie romaine traditionnelle du pape François

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    De Kath.Net/News :

    Le cardinal Müller critique la restriction de la liturgie romaine traditionnelle par François

    9 décembre 2021

    Le préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la foi : il n'y a "pas de rupture entre la tradition existante jusqu'aux conciles de Trente et de Vatican I et Vatican II".

    Selon un communiqué de la maison d'édition "Renovamen-Verlag", le cardinal Gerhard Ludwig Müller, préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a critiqué dans un nouveau livre le Motu proprio Traditionis custodes du pape François. Selon le cardinal, ce document contient "des affirmations et des évaluations discutables dans son contenu et sa forme". Ainsi, "il n'y aurait pas de rupture entre la tradition existante jusqu'aux conciles de Trente et de Vatican I et jusqu'à Vatican II". Avec ce document, le pape avait fortement limité l'utilisation de la forme de la liturgie telle qu'elle était en usage avant le Concile Vatican II et à nouveau autorisée par Benoît XVI.

    Le cardinal de Curie fait remarquer que l'autorité ecclésiastique rend un mauvais service à l'Eglise en "insistant de manière rigide sur une obéissance aveugle, contraire à la raison de la foi chrétienne et à la liberté d'un homme chrétien".

    La critique du style de la conduite du ministère de certains papes ou évêques et de la qualité technique et théologique de leurs décisions et textes n'est donc pas non plus en contradiction avec "la fidélité indéfectible d'un vrai catholique au pape et aux évêques", déclare le cardinal dans la préface de l'édition allemande de 'Tradition et magistère vivant' de l'évêque brésilien Fernando Arêas Rifan.

    Bischof Fernando Arêas Rifan: Tradition und lebendiges Lehramt | Renovamen- Verlag

    Selon lui, la tâche la plus urgente du pape et de tous les évêques est aujourd'hui de "surmonter l'opposition insensée et la lutte pour le pouvoir des soi-disant traditionalistes et progressistes et, au lieu de jeter de l'huile sur le feu, de faire leurs preuves en tant que médiateurs de la paix et serviteurs de l'unité dans l'Eglise".