Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • France : des dizaines de médecins signent une tribune contre l'euthanasie

    IMPRIMER

    Du Figaro (Vox) :

    «Non, nous ne pourrons pas provoquer délibérément la mort»: la tribune des médecins qui s’opposent à l’euthanasie

    FIGAROVOX/TRIBUNE - La proposition de loi visant à créer un droit à l’euthanasie doit être débattue jeudi à l’Assemblée nationale. Dans une tribune, 71 médecins s’opposent à cette pratique, jugeant qu’elle s’oppose au serment d’Hippocrate.

    La peur de la mort constitue l’un des piliers ontologiques de la condition humaine, mortelle. Combien de peurs rencontrées, bravées, combattues, dépassées au cours d’une existence humaine jusqu’à cette ultime peur, la peur de mourir*: peur de l’inconnu, peur du non maîtrisable, peur de l’anéantissement, mais surtout peur de la douleur, peur de la souffrance, peur de la dépendance, peur de l’asphyxie, peur de la solitude, de l’isolement… «Le pire ennemi du bonheur, ce n’est pas le malheur, c’est la peur. La peur de la mort qui crée la peur de vivre. La peur de souffrir qui engendre une souffrance plus grande encore.»**

    Certains pensent conjurer cette peur par la légalisation d’une «mort librement choisie, médicalement assistée», d’une mort en fait provoquée, en d’autres termes une euthanasie, ou un suicide assisté. «Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur du monde», affirmait Camus. Vous, promoteurs d’une telle loi, ayez au moins le courage, la franchise d’appeler les choses par leur nom.

    Nous, médecins, attachés à la sagesse déontologique et morale hippocratique, disons NON.

    NON, nous ne voulons pas abjurer notre serment professionnel.

    NON, nous ne transgresserons pas l’interdit.

    NON, nous ne pourrons pas provoquer délibérément la mort, la société dut-elle nous le demander. Provoquer la mort ne sera, pour nous, jamais un acte médicalement justifié. Soulager, oui. Tuer, non.

    Saluons Hippocrate d’avoir assigné les médecins à cet interdit fondateur : « Tu ne tueras pas ».

    Saluons l’intuition d’Hippocrate, près de 500 ans avant Jésus-Christ, d’avoir inscrit cet interdit dans le marbre de la déontologie médicale. Saluons Hippocrate d’avoir assigné les médecins à cet interdit fondateur: «Tu ne tueras pas». «Je ne remettrai à personne du poison, si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion», disait le sage grec. «Le médecin doit accompagner le mourant jusqu’à ses derniers instants, assurer par des soins et mesures appropriés la qualité d’une vie qui prend fin, sauvegarder la dignité du malade et réconforter son entourage. Il n’a pas le droit de provoquer délibérément la mort», tels sont les termes du Code de déontologie médicale (Article R.4127-38 du CSP) dont l’Ordre se fait le gardien et auquel nous voulons rester fidèles.

    Lire la suite

  • Le pape appelle les gouvernements à supprimer les restrictions d’accès au culte à cause de la pandémie

    IMPRIMER

    Dans son message Urbi et Orbi du jour de Pâques (extrait) :

    Pour la fin des restrictions sanitaires aux cultes

    Enfin, le Pape François a appelé les gouvernements à supprimer les restrictions d’accès au culte à cause de la pandémie. «Prions pour que ces restrictions, comme toute restriction à la liberté de culte et de religion dans le monde, puissent être supprimées et que chacun soit autorisé à prier et à louer Dieu librement.»

  • Le seul vaccin qui tienne

    IMPRIMER

    D'Ignace Demaerel sur Knack.be :

    Dans l'histoire de Pâques, nous arrivons à une vaccination spirituelle par le sacrifice du sang

    Ignace Demaerel
    Professeur de religion et auteur

    L'auteur et professeur de religion Ignace Demaerel fait le lien entre le récit de Pâques et l'actuelle campagne de vaccination qui doit nous délivrer du coronavirus.

    N'est-il pas étrange qu'il y a 2 000 ans, le jeune christianisme ait tenté de convertir le monde avec l'histoire d'un charpentier crucifié ? La crucifixion était connue dans tout l'Empire romain comme le châtiment le plus odieux, destiné aux pires ordures : il s'agissait clairement d'une torture sadique. Donc, si vous voulez proclamer "le salut du monde", vous pouvez sûrement trouver quelque chose de plus noble ou de plus élevé intellectuellement ? C'est tout simplement choquant et cela semble être la pire stratégie de vente possible, vouée à l'échec ! Comment un homme saignant, flagellé, crucifié, peut-il être le "sauveur de l'humanité" ? Paul a eu le plus grand mal à faire passer ce message dans l'agora d'Athènes, car les Grecs d'obédience philosophique s'attendaient à des réflexions élevées et rationnelles : selon eux, la connaissance devait sauver le monde.

    Il est donc nécessaire d'approfondir ici précisément cet aspect étrange de la foi chrétienne. Car il ne s'est pas avéré être une erreur après tout : il est devenu "viral" et s'est transformé en la plus grande religion du monde. Y aurait-il un secret dans son message, une sorte d'"anticorps" dont l'humanité a besoin, comme le vaccin qui est censé apporter la liberté ? Notre culture occidentale (post-moderne) est très éloignée de la culture hébraïque dans laquelle cette histoire est située: c'est pourquoi elle nous demande un effort mental supplémentaire pour sentir avec l'ancien mode de pensée oriental, qui semble à première vue primitif et barbare. Il est en tout cas libérateur et enrichissant de s'élever au-dessus de nos propres catégories culturelles : cela peut nous guérir de nos propres aveuglements.

    Einstein a dit un jour : "Le type de pensée qui résoudra les problèmes du monde sera d'un autre ordre que le type de pensée qui les a créés en premier lieu". Comment l'homme peut-il résoudre les crises du monde avec sa propre sagesse s'il les a provoquées avec son propre orgueil ? Comment pouvons-nous apporter la guérison alors que le virus est en chacun de nous ? Pour transcender les problèmes, il faut d'abord apprendre à regarder les choses différemment : il faut "le pouvoir de l'imagination" ! La foi est comme l'imagination au carré : ce n'est que lorsque nous pouvons regarder avec les yeux de Dieu que nous pouvons vraiment sortir des sentiers battus et trouver la sortie du labyrinthe.

    Pour revenir à Pâques : dans l'ancienne culture israélite, les sacrifices d'animaux étaient nécessaires pour le pardon des péchés : ils devaient mourir par procuration. Un sacrifice ne devait pas être bon marché : une vie pour une vie. Le sang des animaux devait couler pour sauver la vie des gens : pour montrer clairement que le péché avait un prix sérieux. Sur le mont Sinaï, lorsque Moïse a établi la grande alliance, la nation entière a même été aspergée du sang de taureaux sacrifiés.

    Le sang a aujourd'hui une double signification : d'une part, il est "sale", car il est associé au "sang sur les mains" ou au "carnage", au crime le plus terrible qui soit. D'autre part, le sang est biologiquement très précieux, riche en fonctions, essentiel à la vie. Verser son sang pour un autre est la chose la plus haute qui existe. Je suis un donneur de sang de la Croix-Rouge et je trouve fantastique qu'avec une poche de sang, je puisse contribuer à sauver (un peu) une autre vie. À propos, notre sang contient des anticorps vitaux contre de nombreux virus. Autre illustration dans ce contexte : lorsque le Dr Pierre Paul Émile Roux (1853-1933), bactériologiste français, cherchait un remède contre la diphtérie, il a infecté trente chevaux avec la bactérie, dont 29 sont morts. Un cheval a développé des anticorps, et avec le sang de ce cheval, qu'il a également abattu, il a sauvé 300 enfants. Il a fallu un sacrifice pour éliminer cette maladie mortelle.

    Lire la suite

  • Quand Joseph Ratzinger évoque son saint patron

    IMPRIMER

    ANNEE DE SAINT JOSEPH : « SON SILENCE EST EN MEME TEMPS SA PAROLE »

    Benoît XVI se réjouit de l’année de saint Joseph.
    Une catéchèse du pape émérite sur son saint Patron

    Regina Einig - Tagespost (1 avril 2021) - Traduction de Benoît et moi

    Saint Père, le pape François a proclamé une année de saint Joseph et rappelle aux fidèles l’élévation de saint Joseph au titre de Patron de l’Eglise en 1870. Quels espoirs y voyez-vous ?

    Je suis évidemment particulièrement heureux que le pape François attire ainsi, avec force, l’attention des fidèles sur saint Joseph. Et j’ai donc lu, avec une particulière gratitude et un sentiment de profonde adhésion, la lettre apostolique « Patris Corde » que le saint Père a promulguée à l’occasion du cent-cinquantième anniversaire de l’élévation de saint Joseph au titre de Patron et Protecteur de l’Eglise. C’est un texte très simple, qui vient du cœur et qui parle au cœur et qui, précisément dans cette simplicité, recèle une très grande profondeur. Je pense que ce texte devrait être lu, relu et médité par les fidèles et qu’il devrait contribuer à une purification et à un approfondissement de notre vénération pour les saints en général et pour saint Joseph en particulier.

    L’Ecriture ne rapporte aucune parole de saint Joseph. Y a-t-il par contre un passage du Nouveau testament qui exprime particulièrement bien sa personnalité ?

    C’est vrai : l’histoire de saint Joseph dans le Nouveau Testament ne rapporte aucune parole qu’il ait prononcée. Mais il y a une correspondance entre la mission confiée par l’ange qui lui apparaît en songe et l’action de saint Joseph qui porte à l’évidence la marque caractéristique de sa personnalité. Dans le récit qui rapporte l’ordre donné en songe de prendre Marie pour épouse, sa réponse est donnée simplement en une unique expression : « Joseph se leva et fit comme l’Ange du Seigneur lui avait prescrit » (Mt 1, 24). Cette correspondance entre mission et action apparaît encore plus nettement dans l’histoire de la fuite en Egypte où les mêmes mots sont utilisés : « Il se leva, prit avec lui l’enfant et sa mère « (Mt 2, 14). Les deux mêmes termes sont utilisés une troisième fois à l’annonce de la mort d’Hérode et de la possibilité de retourner en Terre Sainte. Les deux termes, qui caractérisent saint Joseph, se suivent immédiatement l’un l’autre : « Il se leva, prit avec lui l’enfant et sa mère » (Mt 2, 21). L’annonce nocturne du danger que représentait Archélaus n’a pas la même autorité que les informations précédentes.

    La réponse que Joseph y donne par son action est exprimée beaucoup plus simplement : « Averti en songe, il se retira dans la région de Galilée » (Mt 2, 22). Finalement, cette même attitude fondamentale apparaît d’une tout autre manière dans le récit de l’adoration des mages venus d’Orient : « En entrant alors dans le logis, ils virent l’enfant avec Marie sa mère » (Mt 2, 11). Saint Joseph n’apparaît pas dans la rencontre entre les mages et l’enfant Jésus. Cette manière silencieuse de ne pas se montrer est elle aussi caractéristique et montre très clairement qu’en fondant la Sainte Famille, il a assumé un service qui requérait de lui, à un très haut degré, esprit de décision et capacité d’organisation, mais qui exigeait en même temps un très haut degré de renoncement. Son silence est aussi sa parole. Il exprime le « oui » à cet engagement qu’il a assumé par sa relation avec Marie et donc avec Jésus.

    Lire la suite

  • Le drame des chrétiens du Proche et Moyen Orient

    IMPRIMER

    D'Alexandre Del Valle et Alexandre Goodarzy sur Atlantico.fr :

    Alexandre del Valle évoque cette semaine la situation des Chrétiens d'Orient avec Alexandre Goodarzy, professeur d'histoire-géographie français et cadre de l'association SOS Chrétiens d'Orient, qui vient de publier "Guerrier de la Paix" aux éditions du Rocher.

    Le drame des Chrétiens d'Orient

    Alexandre Goodarzy, professeur d'histoire-géographie français descendant d'Iraniens et cadre de l'association SOS Chrétiens d'Orient, a répondu cette semaine aux questions d'Alexandre del Valle à l'occasion de la sortie de son ouvrage-témoignage, "Guerrier de la Paix"*, qui tire la sonnette d'alarme sur le drame en cours des chrétiens d'Orient.

    Alexandre Goodarzy, 37 ans, Choletais fils de persans baptisé catholique à l'âge de 9 ans, est directeur adjoint des Opérations - responsable Développement au sein de l'association SOS Chrétiens d'Orient. Il a vécu de 2015 à 2020 en Syrie, connaît très bien l'Irak et le Liban. Ses racines perses lui permettent de ne pas être totalement un étranger dans cet Orient compliqué, et en particulier en milieu chiite. En 2020, pendant 66 jours, il a été pris en otage en Irak avec trois de ses collègues de l’association SOS Chrétiens d’Orient. Il raconte son histoire et son calvaire dans son livre, paru tout récemment aux éditions du Rocher. Pour Goodarzy, les chrétiens d'Orient sont en train de disparaître dans l'indifférence de l'Occident et étouffés par la réislamisation radicale des pays musulmans où les expériences laïques baassistes-nationalistes ont été peu à peu remplacées par l'islamisme après avoir été combattues par les Occidentaux. Nous avons jugé opportun de lui donner la parole à ce professeur d'histoire-géo qui connaît autant la réalité de terrain que les données théoriques.

    Alexandre del Valle : Vous connaissez la plupart des pays du Moyen-Orient, que vous parcourez avec SOS Chrétiens d’Orient depuis des années. Vous avez connu la guerre en Syrie et l’enlèvement en Irak. Êtes-vous pessimiste pour les Chrétiens du proche et Moyen-Orient? 

    Alexandre Goodarzy : Oui j’avoue être pessimiste car leur nombre diminue ostensiblement ces dernières années. En Syrie, avant la guerre, on chiffrait cette communauté à environ deux millions de personnes. Aujourd'hui en 2021, ils seraient moins de 700 000, soit environ un tiers... En Irak, avant l’intervention américaine de 2003, ils étaient également deux millions. Aujourd'hui, ils seraient réduits à 200 ou 300 000 personnes. Les Chrétiens assuraient jadis l’unité et la paix avec toutes les autres composantes ethniques et confessionnelles de la région. En disparaissant, c’est le Bien commun qui est menacé.

    Lire la suite

  • Le formidable plaidoyer pro-vie d’une députée espagnole au Parlement européen

    IMPRIMER

    Du Salon Beige (Michel Janva) :

    Formidable plaidoyer pro-vie d’un député espagnol au Parlement européen

    Cette offensive du lobby de l’avortement a été troublée par l’intervention du député espagnol Margarita de la Pisa, membre de la Commission des droits des femmes et de l’égalité des genres (sic), pharmacienne et neuropsychologue de formation, membre du parti Vox, mariée et mère de huit enfants. Olivier Bault l’a traduite en français pour les lecteurs du journal Présent :

    «Un tel événement ne devrait pas avoir lieu. Il est contraire aux principes de neutralité et de pluralité qui régissent les règles du Parlement européen. Aucun des intervenants ne représente un point de vue pro-vie. Leur objectif est de stigmatiser, persécuter et attaquer ceux d’entre nous qui sont engagés dans cette cause, et nous ne nous cachons pas. Il ne répond pas non plus aux valeurs démocratiques. On nous refuse le droit à la liberté de pensée, la liberté de conscience et, bien sûr, le droit à la liberté d’expression. Le Parlement a cessé d’être le garant des droits de l’homme, avec l’interprétation totalement erronée qu’il en fait. Il a cessé de remplir sa fonction de lieu de débat. Vous avez transformé cet espace en un espace de propagande pour une vision unique et totalitaire.

    Quoi qu’il en soit, je vous remercie. Merci, du fond du cœur, de nous avoir donné l’occasion de défendre la vie pour la Journée de la vie. Vous avez très bien choisi la date. Et je lève la main. Pour moi-même et au nom de millions de personnes qui prennent fièrement cette grande responsabilité. Et nous pouvons être fiers de ce que nous défendons.

    Il y a toujours de la lumière et de la beauté à défendre une femme enceinte, à aider à comprendre une réalité qui, bien que toute petite, existe déjà à l’intérieur de son ventre, à défendre ce bébé, cette personne, dont nous ne savons pas encore qui elle deviendra. Ça aurait pu être n’importe lequel d’entre nous. Nous avons tous été microscopiques un jour, nous avons tous été un bébé dans le ventre de notre mère un jour. En vérité, les pro-vie défendent tout le monde, toutes les vies, y compris la vôtre.

    Nous sommes les fruits de la générosité de parents. La femme enceinte est dans une situation délicate. Avec des sentiments mitigés. C’est normal. C’est bouleversant d’avoir une personne à l’intérieur de soi. C’est bouleversant de penser que cette personne dépend de soi. C’est pourquoi la femme enceinte a besoin de tendresse, de soutien, de compréhension. Elle a besoin de savoir qu’elle-même et ce bébé sont les bienvenus dans ce monde, dans son environnement le plus intime.

    La vie est toujours une opportunité. Nous ne contrôlons pas toujours son cours. Nous ne la comprenons pas toujours. Mais oui, c’est à nous d’appréhender le devenir avec confiance. La vie ne nous appartient pas. Ceux qui promeuvent l’avortement, sèment la peur chez les femmes. Ils ne font que leur transmettre des préoccupations. Ils veulent lui faire voir qu’elle n’en est pas capable, qu’elle ne peut pas. Vous ne faites que manquer de confiance en la femme. Vous dites que vous l’aidez, mais vous ne lui proposez qu’un avortement. Vous lui faites renoncer à ce qu’elle a de plus précieux, vous lui faite renoncer à son bébé.

    Et vous dites que c’est une décision libre. Il n’y a pas une seule femme qui regrette d’être devenue mère, et il y a beaucoup de femmes qui regrettent d’avoir avorté. Cette décision est irréversible. En plus, vous nous trompez avec des mots, vous parlez d’interruption. Ce n’est pas vrai. On met fin à la vie d’un être unique, singulier, inimitable. Que peut-il donc bien se passer chez quelqu’un pour qu’il ne soit pas capable de s’émouvoir de la beauté d’un nouveau-né, de l’illusion d’une vie nouvelle, et de s’ouvrir à l’espoir ?

    Et c’est ma question aujourd’hui: Qu’est-ce qui ne va pas chez vous ? Qu’est-ce qui ne va pas chez vous, mesdames et messieurs ? Vous voulez détruire ce qu’il y a de plus beau, en nous donnant une version négative de la féminité, de la maternité, de la famille?

    Pour nous, les pro-vie, c’est clair: cela vaut la peine de donner un coup de main, d’apporter son soutien pour qu’aucune femme ne traverse sa grossesse seule. De leur montrer leur bébé à l’échographie, de leur garantir qu’elles seront bien écoutées, protégées, soignées. Chaque mère mérite cette aide, cela vaut la peine de préparer les berceaux, les couches, les nuits blanches. Cela vaut la peine d’être la voix de ces tout petits, qui sont des nôtres. Oui, tout cela, c’est ce que font les associations pro-vie et nous en sommes très fiers car nous savons ce qui nous anime. Ce qui nous anime, c’est la gratitude et la générosité. Nous ne sommes pas empêtrés dans des questions matérialistes, nous ne sommes pas mus par des intérêts liés à l’argent ou au pouvoir.

    Peut-on en dire autant des organisations pro-avortement ? Pouvez-vous nous parler des sources de financement de ces mouvements ? Comment se fait-il que les mouvements pro-avortement puissent recevoir de l’argent de l’Union européenne et qu’il soit suspect que les pro-vie en fassent autant ? Je constate en outre qu’il s’agit pour les premiers de montants beaucoup plus élevés. Merci beaucoup.»