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Actualité - Page 1904

  • Monde arabe : ne prenons pas nos désirs pour des réalités...

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    "La foule en liesse réunie sur la place Tahrir, symbole de la révolution, salue enfin le départ de Moubarak. Quelques jours plus tôt, c’était Ben Ali qui faisait les frais, en Tunisie, de la colère populaire. Depuis, la grogne, jusqu’alors sous-jacente dans les autres pays arabes, devient de plus en plus audible, faisant vaciller sur leurs bases des dictatures (sous couvert de pour bien installées. L’Algérie, le Yémen, Bahrein et même la Lybie connaissent actuellement leurs premières manifestations enflammées. Ca y est la démocratie est en marche et le Maghreb va connaître bientôt les joies de la démocratie…

    Partout, à la télévision et dans la presse écrite, les spécialistes et commentateurs politiques s’affolent, alternant hymnes à la liberté et protestations virulentes contre les dictateurs, oubliant d’ailleurs, pour certains, leurs manques de prise de position sur ce sujet avant que les hostilités ne commencent. Liberté chérie enfin retrouvée… Qui pourrait ne pas s’en réjouir ? Pas même moi qui pourtant reste on ne peut plus circonspect. Pourquoi ?"

    lire la suite ici sur Agoravox

  • Assassinat d'un prêtre en Tunisie

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    Message de l'archevêché d'Alger :

    "De la part de l'archevêque de Tunis, Mgr Lahham, et par l'intermédiaire de la Nonciature Apostolique à Alger, j'ai la grande tristesse de faire part que le Père Marek Rybinski, sdb, membre de la communauté des Salésiens de La Manouba, a été tué ce vendredi matin, 18 février. Son corps aurait été trouvé, presque décapité, vers midi.

    Dès ce même jour, une messe pour le défunt sera célébrée à 18h30 à Tunis, présidée par Mgr Lahham. Nous confions le Père Marek Rybinski à la tendresse de Dieu, et nous nous unissons à la peine et à la prière de ses proches."

    sur le Salon Beige, à 18H31

  • Une pétition circule pour que le motu proprio "Summorum Pontificum" soit maintenu dans son intégralité

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    Voir ICI pour découvrir la lettre adressée au pape et pour la signer, si vous le souhaitez.

    La liberté qui a été accordée par Benoît XVI de célébrer la messe suivant l'ordo de 1962 serait-elle menacée?

    D'après le "Suisse Romain", c'est une fausse rumeur: " Paolo Rodari (vaticaniste italien) a fait les vérifications nécessaires et il peut dire que, de sources vaticanes, ces nouvelles qui viseraient à noyer ou restreindre l'application du Motu Proprio sur la forme extraordinaire sont privées de tout fondement. Le décret ne noyera rien et soit Mgr Scicluna (procureur) soit le Cardinal Canizares ne travaillent pas en ce sens.

    La commission pontificale Ecclesia Dei, qui est aujourd'hui présidée par le préfet de la congrégation de la doctrine de la foi, le cardinal William Joseph Levada (USA) a déjà le texte du décret en question, et elle est en attente du travail de traduction qui sera terminé avant Pâques."

    Attendons la promulgation du décret pour voir...

  • Emeutes de la faim : Gabegie du Sud, climat et spéculation du Nord

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    Chems Eddine CHITOUR, professeur à l'École Polytechnique enp-edu.dz. explique pourquoi les pays industrialisés sont indirectement responsables de la faim. 

    « L'étude montrant que la spéculation ne conduit pas à l'augmentation du prix des matières premières au niveau mondial, je recommanderais une date pour la publier, le 1er avril. » Nicolas Sarkozy (au Forum de Davos)

    Nicolas Sarkozy, par ces phrases résume sa conviction que les pays du Sud sont victimes d’un autre fléau : la spéculation. Avec une régularité de métronome, les émeutes de la faim se rappellent à notre bon souvenir et permettent d’expliquer d’une certaine façon sous « contrôle » les pays du Sud dépendant pour leur survie d’un Nord opulent qui, à bien des égards est responsable de ces malheurs. Certes, le nord jette des miettes sous forme d’APD qui malheureusement demeure sans lendemain, les principaux pays du G8 ne respectant pas les 0,7% de leur PIB promis. Si on ajoute à cela l’hypocrisie des promesses du millénaire (réduire de moitié la faim d’ici 2015) nous avons un tableau complet de la mise en scène des pays industrialisés qui laissent en 2009 sur le bord de la route un milliard de personnes menacées par la faim.  

    Pour éradiquer ce fléau il suffirait de seulement 30 milliards de dollars par an. En comparaison, le budget militaire de base du Pentagone est de 533,7 milliards de dollars pour l’exercice 2010. Par ailleurs, les institutions financières américaines vont distribuer pour cette année 2010 le chiffre record de 144 milliards de dollars en seul bonus, primes et stock-options à leurs dirigeants c'est-à-dire aux responsables de la crise économique mondiale. Ces seuls bonus (donc hors salaires) représentent quasiment l’équivalent de 5 ans d’aide financière totale pour l’éradication de la faim dans le monde, qui, rappelons-le, ne nécessite que 30 milliards de dollars par an, soit moins de 21% de ces bonus distribués par Wall Street en une seule année. Toujours en comparaison, les dépenses totales du PNUD pour l’année 2009 s’élevaient à environ 4,1 milliards de dollars, ce qui est ridicule au vu de l’ampleur de la tâche puisque le PNUD est présent dans 166 pays. chiffre représentant les trois quarts des nations dans le monde. Dernier chiffre significatif (on pourrait multiplier les exemples sans fin), en 1970, l’espérance de vie au Zimbabwe était de 55ans, en 2010 elle est de 42 ans.(1)

    Dans le même temps le marché de la publicité avoisine les 500 milliards de dollars et celui des armes les 1200 milliards de dollars. Cherchez l’erreur ! Jean Ziegler a raison de dire que « ceux qui laissent mourir les enfants – en effet, un enfant meurt de faim toutes les six secondes- sont des criminels » découvrir la suite de cet article ICI

     

  • PAKISTAN - Quiconque s’oppose à la loi sur le blasphème est « blasphème » et « ennemi de l’islam »

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    Lahore (Agence Fides) – Quiconque s’oppose à la réglementation controversée concernant le blasphème (à savoir les articles 295b et 295c du Code pénal pakistanais) « doit être considéré comme blasphème et ennemi de l’islam » : c’est ce qu’affirment les groupes radicaux islamiques qui entendent de cette manière rendre la loi irréformable et décourager toutes les voix qui s’élèvent pour en demander la révision ou l’abolition. La société civile pakistanaise enregistre avec une préoccupation extrême cette tendance qui, comme l’indiquent à l’Agence Fides des sources locales « placerait dans un angle les minorités religieuses, réduisant au silence tout désaccord ».

    C’est maintenant au tour de Sherry Rehman, la parlementaire du Pakistan People Party qui avait déposé une motion au Parlement afin de modifier la loi sur le blasphème, d’être victime de cette tentative. Un tribunal de Multan qui l’accuse et entend l’inculper cherche actuellement un commissariat de police en mesure de satisfaire cette intention et d’enregistrer un FIR (First Information Report), la plainte officielle déclenchant la procédure légale.
    « La situation s’aggrave. Les radicaux voudraient condamner à mort quiconque s’oppose à la loi sur le blasphème et personne ne semble vouloir les arrêter » déclare à Fides Joseph Nadeem, laïc catholique, responsable de la « Renaissance Education Foundation », une ONG qui gère des écoles à Lahore et promeut l’instruction pour des milliers d’enfants et de jeunes chrétiens et appartenant à d’autres minorités religieuses. « Nous espérons en l’aide de Dieu et dans les prières du Saint-Père Benoît XVI qui se montre proche de notre souffrance » ajoute-t-il.
    « Nous en sommes au paroxysme : qualifier de blasphème les personnes qui critiquent la loi sur le blasphème est absurde et devient une arme pointée à la tempe de nombreux chrétiens. Nous sommes indignés et préoccupés parce que l’extrémisme islamique hausse le ton » remarque, alarmé, en parlant à Fides Haroon Barket Masih, Président de la « Fondation Masishi » qui fournit l’assistance légale et matérielle à Asia Bibi et à sa famille.
    Le Père Bonnie Mendes, prêtre pakistanais (Coordinateur régional du Département Asie de la Caritas Internationalis) concorde sur le danger d’une montée de l’intolérance mais entend également signaler quelques notes positives : « Le dialogue interreligieux qui, malgré les tensions sociales, se poursuit à tous les niveaux ; le courage de certains musulmans. Par exemple, l’agent de police musulman blessé lors du guet-apens tendu aux frères Emmanuel en juillet 2010 – deux chrétiens accusés de blasphème et tués devant le tribunal de Faisalabad – a annoncé qu’il témoignera contre les meurtriers qui se trouvent encore en liberté ». (PA) (Agence Fides 18/02/2011)

  • Roger Vangheluwe exilé et déchu de ses fonctions ?

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    C'est du moins ce que laisse entendre l'agence Belga dans uné dépêche datée d'aujourd'hui et relayée par les médias de notre pays.

    "L'ancien évêque de Bruges Roger Vangheluwe pourrait recevoir l'ordre de Rome de quitter la Belgique, a expliqué Monseigneur Léonard lors d'une visite dans une école de Puurs, révèlent vendredi Het Laatste Nieuws et la Gazet van Antwerpen. Roger Vangheluwe pourrait aussi perdre ses fonctions au sein de l'Eglise. "C'est une peine très grave en droit religieux", a ajouté Monseigneur Léonard." (LaLibre.be)

    On attend la confirmation du Vatican.
    Evêque de Bruges de 1984 à 2010, Roger Vangheluwe a démissionné en avril dernier à la suite du scandale occasionné par ses aveux d'abus sexuels sur la personne de son neveu, mineur à l'époque des faits.
  • HAITI - La reconstruction ne décolle pas et la population vit dans l’insécurité alimentaire

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    1442192_3_8bf1_a-l-entree-du-santa-catelina-hospital-de.jpgPort-au-Prince (Agence Fides) – Haïti a besoin de près d’un milliard de dollars pour réaliser les projets de reconstruction approuvés par la Commission ad intérim pour la reconstruction d’Haïti (CIRH). C’est ce qu’a annoncé le Premier Ministre haïtien, Jean Max Bellerive, au cours d’une conférence de presse tenue au terme d’une réunion avec l’ancien Président des Etats-Unis, Bill Clinton, arrivé dans l’île en qualité d’Envoyé spécial de l’ONU. Il s’agit de projets préparés pour les huit prochains mois qui concernent l’instruction, la santé, les habitations, l’énergie, le ramassage des déchets, le travail et l’agriculture.

    Selon les informations parvenues à l’Agence Fides, la situation du pays demeure malheureusement difficile : les nombreuses ONG présentes ne réussissent pas à coordonner le travail commun à tel point qu’Evel Fanfan, Président de l’organisation Aumohd (Action des Unités Motivées pour une Haïti de Droit), une organisation d’avocats qui, depuis 2002, s’occupe de la défense des droits de l’homme et des droits civils de la population a indiqué : « Il est impossible que, bien qu’un milliard de dollars ait été dépensé pour Haïti, la situation soit encore celle que nous voyons et que l’épidémie de choléra ne soit pas encore contrôlée ». Selon une évaluation du Ministère haïtien de la Santé publique et de la population, 225.668 personnes seraient infectées par la maladie dont 121.883 ont demandé à être hospitalisées. A Haïti, on a par ailleurs enregistré 4.452 décès dus à l’épidémie de choléra qui afflige le pays depuis octobre dernier, un chiffre qui augmente à chaque nouveau rapport des autorités. Le dernier en date a été publié le 3 février.
    La région la plus touchée par l’épidémie continue à être Artibonite où était apparu le premier cas de choléra et où l’on compte 683 décès. Malgré les efforts faits pour contenir la diffusion de l’épidémie, cette dernière s’est propagée également dans la République dominicaine, qui partage avec Haïti l’île de La Espagnola. Sur le territoire dominicain, on compte plus de 325 cas et 3 décès ont pour l’heure été enregistrés : il s’agit d’un homme et de deux enfants, tous trois haïtiens.
    Plus de trois millions d’haïtiens, soit près d’un tiers de la population, vivent encore dans une situation d’insécurité alimentaire. C’est ce qu’indique un organisme haïtien, la Coordination nationale pour la sécurité alimentaire (CNSA), précisant que ce ne sont pas seulement les personnes déplacées à cause du séisme à souffrir de problèmes alimentaires mais également les populations du nord-ouest et du sud du pays. Selon la CNSA, le prix du riz a augmenté de 25% au cours des derniers mois, mais nombreuses sont les denrées alimentaires qui ont subi, elles aussi, une notable augmentation de leurs prix. Le marché a sûrement subi les répercussions de l’épidémie de choléra (de nombreux consommateurs et commerçants ont choisi d’éviter les produits provenant de la région centrale d’Artibonite, foyer de l’épidémie) mais il est également vrai que certaines terres sont exploitées par des consortiums étrangers en vue de productions destinées essentiellement à l’exportation. (CE) (Agence Fides, 18/02/2011)

  • Une nomination surprenante à un poste important

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    braz.jpgLe 4 janvier 2011, l’archevêque de Brasilia, Joao Braz de Aviz a succédé au Slovène Franc Rodé à la tête de la Congrégation des Religieux. L’élu annonçait alors pouvoir prendre ses nouvelles fonctions à la mi-février. Mais qui est-il ? De plus près: L'écho-blog de la vie consacrée en Français l’a interviewé ici : ENTRETIEN AVEC MGR BRAZ DE AVIZ 

    Nous apprenons dans cette interview que le nouveau préfet n’est pas issu d’une congrégation religieuse. Prêtre séculier, il est proche du mouvement des « Focolari » et la communauté Sant’Egidio, qui ne sont pas des instituts de vie consacrée.

    Les Brésiliens disent qu’il ne vient pas au Vatican avec un agenda dense mais avec la volonté d’apprendre, ce qu’il confirme : j’ai été élu en partie parce que le Saint Père veut avoir un Brésilien. Voit-il une crise dans la vie religieuse depuis Vatican II ? Prudent : La question que Vatican II voulait poser aux ordres religieux reste toujours valable car nous vivons dans un monde très différent de celui où nous avons grandi et nous devons aussi reconnaître que les grands changements de notre temps affectent la vie religieuse. Mais ne pense-t-il pas que, depuis Vatican II, de nombreux ordres religieux sont devenus trop « progressistes » ? Beaucoup ont essayé de chercher une nouvelle lumière, une façon nouvelle de répondre aux circonstances changeantes, et cela est bon. Parfois, c’est mon impression,  on ne prête  pas beaucoup d’attention aux orientations du Saint Père : nous devons les regarder non comme une imposition de l’autorité mais comme une certaine lumière qui nous aide à percevoir ce que Dieu est en train de nous demander.

    L’entretien porte ensuite sur la dérive préoccupante des ordres religieux féminins aux Etats-Unis. Pour mémoire, la Leadership Conference of Women Religious (LCWR), principale organisation représentative des religieuses apostoliques américaines  (les contemplatives ont été à l’écart du maelström) s’est engagée depuis des décennies dans des évolutions qui inquiètent Rome. Dès 2001, le cardinal Ratzinger avait rappelé ces eligieuses à l’ordre et, devenu pape, il a lancé en 2008 une visite générale de leurs communautés tandis qu’en 2009 la congrégation pour la doctrine de la foi a engagé une évaluation doctrinale des positions de la LWCR.

    Mgr Braz de Aviz connaît-il les Etats-Unis ? Non. Je comprends très peu l’anglais et ne suis jamais allé au États-Unis. Est-il au courant de la visite apostolique aux religieuses américaines ? J’ai parlé récemment avec Mère Clare Millea, la Sœur américaine qui est en charge de cette visite. Elle va venir me voir. Mais, à par cela, je n’y connais pas grande chose. Va-t-il parler avec les Sœurs américaines sur la question, pour en faire une expérience constructive ? Nous devons engager le dialogue avec le monde et avec tout ce que les religieuses s’efforcent de mener à bien

    Et pour conclure : comment décrirait-il sa vision de la vie religieuse ? Chaque congrégation, chaque ordre est dans l’Église comme une belle fleur. Ensemble elles forment un jardin et nous devons avoir le souci non seulement de chaque fleur mais aussi du jardin dans son ensemble.

    Avec une fleur bleue au milieu ?

  • La sécularisation : une menace pour la vie religieuse dans l'Eglise

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    religieuses---copie-1.jpgZENIT.org (17/2) rapporte ce point de vue du Cardinal Rodé, ancien Préfet de la Congrégation des instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique (autrefois dénommée, plus brièvement, Congrégation des Religieux) :

    « La vie religieuse est en difficulté. Elle est menacée par la sécularisation particulièrement présente dans le monde occidental, a affirmé sur Radio Vatican le cardinal Franc Rodé. L'archevêque est revenu sur ses 7 années à la tête de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique.

    Dans cette interview, le prélat a toutefois évoqué « les nouvelles communautés religieuses » qui « se sont levées contre l'esprit de sécularisme » et qui « constituent une force de renouvellement dont l'Eglise a grand besoin ». Aujourd'hui, a affirmé le cardinal Rodé, « les religieux représentent plus ou moins 1,1 million d'hommes et de femmes et sont une présence jeune et dynamique en Amérique Latine, en Afrique, en Asie ».

    Malgré tout, « la vie religieuse est aujourd'hui en difficulté, il faut le reconnaître. La sécularisation a pénétré beaucoup de communautés et de consciences. Elle s'exprime par une prière sans recueillement et souvent formelle et cause du tort au concept d'obéissance en introduisant une certaine mentalité ‘démocratique', qui exclut le rôle de l'autorité légitime », a-t-il affirmé. « Avec la sécularisation, on court le risque de transformer des œuvres de charité en services sociaux, et cela aux dépens de l'annonce de l'Evangile : on préfère une société de bien-être plutôt qu'un signe eschatologique », a regretté l'ancien préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée.

    Le cardinal a estimé que ces signes de sécularisation étaient présents un peu partout, mais surtout dans le monde occidental. En traçant un bilan de son travail à la tête du dicastère, il a estimé qu'il avait cherché « à dépasser cette mentalité de sécularisation » et à « réaffirmer les valeurs fondamentales de la vie consacrée : en faisant des religieux et religieuses ce qu'ils devraient être, c'est-à-dire une force de renouvellement de l'Eglise ». « Dans mes efforts, je me suis appuyé sur les forces saines des congrégations traditionnelles - parce que ces forces existent - comme sur les nouveaux courants spirituels qui se manifestent dans l'Eglise », a-t-il ajouté.

    Il a évoqué les « nouvelles communautés religieuses », « nées en France, en Espagne, en Italie, au Brésil, au Pérou, aux Etats-Unis », qui « donnent une grande importance à la prière et à la vie fraternelle vécue en communauté » qui « insistent sur la pauvreté et l'obéissance » et portent « l'habit religieux, signe visible de leur consécration ». « Ces nouvelles communautés rappellent l'homme à son destin transcendant et constituent une force de renouvellement dont l'Eglise a grand besoin », a-t-il conclu ».

    Le Cardinal Franc Rodé (slovène) est sorti de charge le 4 janvier dernier. C’est l’archevêque de Brasilia, Mgr Joao Braz de Aviz qui lui a succédé. Cette nomination a surpris car il n’appartient pas à une congrégation religieuse (son prédécesseur était lazariste) et il n’a occupé, jusqu’ici, aucune fonction à la Curie. Le nouveau Préfet devrait s’impliquer dans des dossiers difficiles comme la réforme de l’Institut des Légionnaires du Christ (avec le cardinal Velasio de Paolis) ou la crise moderniste aigüe qui frappe  les congrégations de religieuses aux Etats-Unis.

  • Supprimer Wall Street ?

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    Pour l’économiste François Morin, la prochaine crise s’annonce déjà. Selon lui, il n’est de solution que radicale. Par Dominique Berns dans Le Soir du jeudi 17 février

    A la question : "Pour vous, la solution, c’est de supprimer Wall Street. Un peu radical, non ?"

    François Morin répond : "Il faut changer le système de financement de l’économie mondial. Wall Street – je veux dire par là : les grandes places financières – ne remplit plus sa fonction de financement des entreprises, de l’économie réelle. Depuis le milieu des années 90, les émissions nettes d’actions sont nulles, voire négatives dans la plupart des pays développés. En revanche, les crises financières se succèdent. Les marchés sont instables, notamment à cause de la spéculation sur les produits dérivés – une véritable folie ! Et l’Europe, face à une crise des dettes souveraines, est entrée dans un cycle infernal. En Grèce, l’Union et le FMI réclament désormais 50 milliards d’euros de privatisations d’ici à 2015, au lieu des 7 milliards sur trois ans initialement annoncés. Au Portugal, les taux d’intérêt n’ont jamais été aussi élevés. Et je n’imagine même pas les conséquences qu’aurait un défaut sur la dette espagnole… Je suis habité par un sentiment d’urgence. Je sens venir de nouvelles catastrophes, auxquelles les États ne pourront plus répondre comme ils l’ont fait"

    Plus loin, il déclare : "Les crises financières sont venues après cette folie qui a consisté à libéraliser les deux prix fondamentaux que sont les taux d’intérêt et les taux de change… Cette libéralisation a provoqué le développement des produits dérivés et des innovations financières, car il était devenu nécessaire de se couvrir contre les variations des parités et des taux. Mais elle a aussi provoqué l’émergence de très grands investisseurs institutionnels, qui ont pu exiger des entreprises des taux de rentabilité faramineux, dont on a vu les effets catastrophiques sur le monde du travail"

    découvrir tout l'article ICI

    Cette logique d'un capitalisme effréné dont il faut redouter les conséquences est dénoncée dans l'encyclique "Caritas in Veritate" qui mérite d'être lue et relue pour y découvrir les voies d'une sagesse économique et sociale, au service de l'homme et de sa dignité.

  • Vatican : Signification politique de la visite de Medvedev

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    "Benoit-et-moi" nous livre un intéressant point de vue de Robert Moynihan, directeur de la revue Inside the Vatican (18/2/2011) : 

    Une nouvelle ère des relations entre la Russie et l'Eglise catholique,

    "La visite de jeudi du président russe Dmitri Medvedev à Benoît XVI représente un nouvel élément de la confirmation de la nouvelle ère de collaboration qui s'est ouverte entre la Russie et l'Eglise catholique, affirme Robert Moynihan, fondateur et éditeur du mensuel "Inside the Vatican": selon lui, cette nouvelle relation intéresse autant les représentants politiques, que, surtout, l'Eglise orthodoxe russe, et doit permettre une collaboration sur les questions culturelles et sociales, telles que le soutien au mariage et à la famille..." la suite à découvrir ICI

  • La crise belge vue par "Sud-Ouest"

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    "Belgique, la crise record", une lecture française...

    «Enfin champions du monde ! » La manchette du quotidien « De Standaard » prouve qu'on sait encore rire dans le pays naufragé qui s'appelle toujours « Belgique ». 250 jours après les législatives de juin 2010, il n'y a pas plus de gouvernement fédéral à Bruxelles que de beurre en broche. Record du monde irakien battu ! Le record d'Europe des Hollandais - 208 jours de crise politique - est depuis longtemps dans le rétroviseur. Oui, la Belgique est la championne de l'immobilisme, elle dont le dernier Premier ministre, le bien nommé Yves Leterme, a démissionné il y a 300 jours.

    En Flandre et en Wallonie, l'humour est la politesse du désespoir. Devant l'impuissance de leurs politiciens à trouver une issue, des citoyens en appellent à la « révolution des frites ». Ils n'exigent pas, comme dans une dictature arabe, le départ de leurs dirigeants. Au contraire, ils les supplient d'arrêter de se refiler lâchement le mistigri. Qu'inventer pour qu'ils se responsabilisent ? Ne plus se raser, comme le suggère l'acteur Benoît Poelvoorde, qui rêve d'un « pays au poil » ? Faire la grève du sexe, comme le suggère une sénatrice ? Demander asile au Luxembourg, comme ont commencé à le faire des centaines de frontaliers ?

    À vrai dire, personne ne sait comment en sortir. Le roi Albert, seul trait d'union d'une nation schizophrène, est l'alibi d'un pays aussi incapable de s'unir que de couper les ponts. Pour son malheur, la Belgique montre dans la crise un pouvoir de résilience stupéfiant. Administrée depuis longtemps au niveau régional, sa capacité à vivre sans État central, armée de pragmatisme et de son seul humour, semble quasi illimitée. On finit par se demander à quoi peut bien lui servir un État, puisque personne n'a plus envie de l'incarner.

    Devant l'inextricable puzzle qu'ils forment depuis 1831, on comprend que les Belges refusent de choisir entre la peste de l'unité et le choléra de la scission. Mais faire chambre à part impose au minimum d'établir un contrat permettant de régler la facture des parties communes de la maison. Faute de quoi, le toit finira par s'écrouler. Abritée sous deux parapluies - l'un monarchique, l'autre européen -, la classe politique belge se croit encore dispensée de faire son devoir. Elle se trompe. Les nuages s'amoncellent. Le pays a un besoin urgent de réformes. Oui, la « révolution des frites » s'impose. christophe lucet c.lucet@sudouest.fr


    "Le Progrès", dans un article intitulé : "La Belgique en pilotage automatique est le bon élève de la zone euro" ajoute :

    "En attendant, le pays continue à être dirigé par le Premier ministre sortant Yves Leterme, chargé d’expédier les affaires courantes non sans succès puisque la Belgique affiche le meilleur taux de croissance de la zone euro. Hier, Robert Mnookin, professeur de droit de Harvard (Etats-Unis), a toutefois suggéré d’envoyer le Prix Nobel de la Paix finlandais Martti Ahtisaari, qui a exercé ses talents de diplomate notamment au Kosovo, en Namibie et en Irlande du Nord. Et cela non plus n’est pas une blague !"

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