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Au rythme de l'année liturgique - Page 2

  • Ecce Deus adiuvat me (Introit du 16ème dimanche du temps ordinaire)

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    Introitus

    Ps 53
    6 Voici que Dieu vient à mon aide,
    le Seigneur est mon appui entre tous.
    7 Que le mal retombe sur ceux qui me guettent ;
    par ta vérité, Seigneur, détruis-les,
    Seigneur, mon protecteur.

    3 Par ton nom, Dieu, sauve-moi,
    par ta puissance rends-moi justice.

  • Ils étaient comme des brebis sans berger...

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    L'évangile du 16e dimanche "ordinaire" (Marc (VI 30-34) trouve un écho saisissant dans ces paroles de l'homélie prononcée par Benoît XVI, le 24 avril 2005, lors de la messe inaugurale de son pontificat :

    "... La sainte inquiétude du Christ doit animer tout pasteur: il n’est pas indifférent pour lui que tant de personnes vivent dans le désert. Et il y a de nombreuses formes de désert. Il y a le désert de la pauvreté, le désert de la faim et de la soif; il y a le désert de l’abandon, de la solitude, de l’amour détruit. Il y a le désert de l’obscurité de Dieu, du vide des âmes sans aucune conscience de leur dignité ni du chemin de l’homme. Les déserts extérieurs se multiplient dans notre monde, parce que les déserts intérieurs sont devenus très grands. C’est pourquoi, les trésors de la terre ne sont plus au service de l’édification du jardin de Dieu, dans lequel tous peuvent vivre, mais sont asservis par les puissances de l’exploitation et de la destruction. L’Église dans son ensemble, et les Pasteurs en son sein, doivent, comme le Christ, se mettre en route, pour conduire les hommes hors du désert, vers le lieu de la vie, vers l’amitié avec le Fils de Dieu, vers Celui qui nous donne la vie, la vie en plénitude. Le symbole de l’agneau a encore un autre aspect. Dans l’Orient ancien, il était d’usage que les rois se désignent eux-mêmes comme les pasteurs de leur peuple. C’était une image de leur pouvoir, une image cynique: les peuples étaient pour eux comme des brebis, dont le pasteur pouvait disposer selon son bon vouloir. Tandis que le pasteur de tous les hommes, le Dieu vivant, est devenu lui-même un agneau, il s’est mis du côté des agneaux, de ceux qui sont méprisés et tués. C’est précisément ainsi qu’il se révèle comme le vrai pasteur: «Je suis le bon pasteur... et je donne ma vie pour mes brebis» (Jn 10, 14 ss.). Ce n’est pas le pouvoir qui rachète, mais l’amour ! C’est là le signe de Dieu: Il est lui-même amour. Combien de fois désirerions-nous que Dieu se montre plus fort! Qu’il frappe durement, qu’il terrasse le mal et qu’il crée un monde meilleur! Toutes les idéologies du pouvoir se justifient ainsi, justifient la destruction de ce qui s’oppose au progrès et à la libération de l’humanité. Nous souffrons pour la patience de Dieu. Et nous avons néanmoins tous besoin de sa patience. Le Dieu qui est devenu agneau nous dit que le monde est sauvé par le Crucifié et non par ceux qui ont crucifié. Le monde est racheté par la patience de Dieu et détruit par l’impatience des hommes." ...

    source : www.vatican.va

  • Jésus, le vrai berger dont a besoin l’humanité déboussolée (16e dimanche B)

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    Homélie de l'abbé Christophe Cossement sur son blog  :

    Montrer le cœur du Père

    16e dimanche B (archive du 18 juillet 2021)

    Jésus, c’est lui le vrai berger. Il est le berger que le peuple d’Israël attendait. Il est le berger dont a besoin l’humanité déboussolée, l’humanité qui est soumise aux décisions de ceux qui cherchent surtout leur intérêt, celui de leur parti, de leur clan ou de leur multinationale. Jésus est le berger qui sait où il doit nous conduire et comment : il nous conduit vers le Père, il est le chemin, la vérité et la vie.

    Voici le but : notre Père, la source de notre vie, de notre joie, lui notre espérance, lui que nous cherchons. Aller vers Lui, c’est vivre. L’aimer, c’est trouver le bonheur. Lui unir notre vie, c’est avancer dans la paix, c’est avancer vers la victoire finale, quand il aura achevé son œuvre en nous, quand son amour nous aura rendus éternels, unis à Lui pour toujours.

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  • Sur KTO : Bienheureuses - La Véritable histoire des Carmélites martyres de Compiègne

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    De KTO TV :

    Bienheureuses - La Véritable histoire des Carmélites martyres de Compiègne

    17/07/2024

    Ce documentaire, s’appuyant sur les travaux récents de la recherche historique, propose de raconter la véritable histoire des Carmélites de Compiègne et de montrer l’écho actuel de leur offrande. Car ces religieuses, avant de monter à l’échafaud, ont prié et obtenu du Seigneur, la fin de la Terreur. Le film suit le travail de la petite équipe carmélitaine qui oeuvre à la cause de canonisation, et offre des témoignages de personnes touchées par les Bienheureuses. Une coproduction KTO/DE GRAND MATIN 2024 - Réalisée par François Lespés

  • Notre-Dame du Mont Carmel (16 juillet) : Ave Maris Stella

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    Ave maris stella,
    Dei mater alma
    Atque semper virgo
    Felix caeli porta

    Sumens illud ave
    Gabrielis ore
    Funda nos in pace
    Mutans Evae nomen

    Solve vincla reis
    Profer lumen caecis
    Mala nostra pelle
    Bona cuncta posce

    Monstra te esse matrem
    Sumat per te preces
    Qui pro nobis natus
    Tulit esse tuus

    Virgo singularis
    Inter omnes mitis
    Nos culpis solutos
    Mites fac et castos

    Vitam praesta puram
    Iter para tutum
    Ut videntes Jesum
    Semper collaetemur

    Sit laus Deo Patri
    Summo Christo decus
    Spiritui sancto
    Tribus honor unus

    Amen

    Salut, étoile de la mer
    Mère nourricière de Dieu
    Et toujours vierge,
    Bienheureuse porte du ciel

    En recevant cet ave
    De la bouche de Gabriel
    Et en changeant le nom d’Ève
    Établis-nous dans la paix

    Enlève leurs liens aux coupables
    Donne la lumière aux aveugles
    Chasse nos maux
    Nourris-nous de tous les biens

    Montre-toi notre mère
    Qu’il accueille par toi nos prières
    Celui qui, né pour nous,
    Voulut être ton fils

    Vierge sans égale,
    Douce entre tous,
    Quand nous serons libérés de nos fautes
    Rends-nous doux et chastes

    Accorde-nous une vie innocente
    Rends sûr notre chemin
    Pour que, voyant Jésus,
    Nous nous réjouissions éternellement

    Louange à Dieu le Père,
    Gloire au Christ Roi
    Et à l’Esprit saint,
    À la Trinité entière un seul hommage

    Amen

  • La fête liturgique de Notre-Dame du Mont Carmel, sa genèse et ses curiosités

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    De Veronica Giacometti sur ACI Stampa :

    La fête liturgique de Notre-Dame du Mont Carmel, sa genèse et ses curiosités

    15 juillet 2024

    Beata Vergine del Carmelo |  | Facebook

    Nous commençons un "petit voyage" parmi les festivités liturgiques de cet été. Nous avons des vacances, des jours de détente ou de loisir, mais en même temps, les mois de juillet et d'août sont caractérisés par d'importantes fêtes liturgiques.

    Qu'est-ce qu'une fête liturgique ? Selon Cathopedia, le terme "fête" est utilisé dans la liturgie pour désigner les célébrations des mystères de la vie du Christ ou des saints qui ont une importance liturgique moyenne. Les fêtes ont la priorité sur les jours de commémoration, tandis que les solennités et les dimanches sont "dépassés" par les solennités et les dimanches ; mais les fêtes du Seigneur ont la priorité sur les dimanches.

    La "fête liturgique" de la Vierge du Mont Carmel tombe le 16 juillet.

    "Moi aussi, je porte le scapulaire du Mont Carmel sur mon cœur depuis si longtemps ! C'est pourquoi je demande à Notre-Dame du Mont Carmel d'aider tous les religieux et religieuses du Mont Carmel et les pieux fidèles qui la vénèrent filialement, à grandir dans son amour et à rayonner dans le monde la présence de cette Femme de silence et de prière, invoquée comme Mère de miséricorde. Mère de l'espérance et de la grâce". Ces paroles de saint Jean-Paul II témoignent de l'amour des papes et de l'Église pour la Vierge du Mont Carmel.

    La dévotion est très ancienne. Le Carmel est sans aucun doute la montagne où de nombreux prophètes ont adoré Dieu. Le principal d'entre eux fut le prophète Élie, qui eut un jour une vision de la Vierge, laquelle s'éleva comme un petit nuage de la terre vers la montagne, "apportant la pluie et sauvant Israël de la sécheresse". La fête du 16 juillet, quant à elle, commémore l'apparition mariale à saint Simon Stock en ce même jour de 1251. Elle lui a donné le scapulaire mentionné par Jean-Paul II, avec la promesse que celui qui le porterait serait libéré des douleurs du purgatoire.

    Le scapulaire de Notre-Dame du Mont Carmel a été officiellement reconnu par le pape Sixte V en 1587 et a ensuite été approuvé par de nombreux pontifes au cours des siècles. Aujourd'hui, l'ordre des carmélites - hommes et femmes - a une présence importante sur les cinq continents.

    Il est impossible d'énumérer les lieux dédiés à Notre-Dame du Mont Carmel. Il y a tant de dévotion dans le monde. Retracer toutes les fêtes italiennes dédiées à Notre-Dame du Mont-Carmel serait une tâche très ardue. Du nord au sud, de nombreuses églises et fêtes lui sont dédiées. La Vierge prétend assurer à ses fidèles, dans la vie, la protection contre les dangers et, dans la mort, la délivrance des peines du purgatoire.

  • Une méditation du XIIIe siècle sur le Coeur de Jésus

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    De saint Bonaventure, fêté aujourd'hui :

    saint bonaventure  3.jpg« Voyant que Jésus était déjà mort..., un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; il en sortit du sang et de l'eau » (Jn 19,33-34)

          Ils ont creusé non seulement ses mains et ses pieds (Ps 21,17), mais ont percé son côté et ont ouvert l'intérieur de son cœur très saint qui avait été déjà blessé par la lance de l'amour... Approchons-nous, et nous tressaillirons, nous nous réjouirons en toi, au souvenir de ton cœur. Oh qu'il est bon, qu'il est agréable d'habiter en ce cœur ! (cf Ps 132,2) Ton cœur, ô bon Jésus, est un vrai trésor, une perle précieuse, que nous avons trouvée en fouillant dans le champ de ton corps (Mt 13,44-45). Qui la rejetterait ? Bien plutôt, je donnerai tout ; en échange, je livrerai toutes mes pensées et tous mes désirs pour me la procurer, jetant toutes mes préoccupations dans le cœur du Seigneur Jésus, et sans nul doute ce cœur me nourrira.

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  • Un grand saint : Bonaventure

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    saint bonaventure  3.jpgOn trouvera ici : http://www.cosmovisions.com/Bonaventure.htm une biographie approfondie de Bonaventure, docteur de l'Eglise, confrère et ami de Thomas d'Aquin, supérieur général des franciscains.

    Extrait :

    "Dans son Commentaire sur lés quatre livres des Sentences et dans quelques autres de ses traités, Bonaventure expose et défend amplement les doctrines et les institutions du Moyen âge, et tout particulièrement les plus récentes : transsubstantiation, communion sous une seule espèce, et il fait l'apologie du célibat des prêtres et de la vie monastique, qu'il considérait comme le plus sûr moyen de grâce. Enthousiaste de la virginité, qu'il estimait une sorte de vertu théologale, il avait voué à Marie une grande dévotion(1), et il contribua puissamment à développer ce culte. Dans un chapitre général tenu à Pavie, il ordonna aux religieux de saint François d'exhorter le peuple à adresser à la sainte Vierge une prière, au son de la cloche du soir (Angelus). Les principaux de ses ouvrages mystiques sont l'Itinerarium mentis ad Deum et le traité De septem gradibus contenplationis. Il y décrit, d'après  Richard de Saint Victor. Le chemin qu'il faut suivre pour connaître Dieu dans la pureté de son essence et arriver au point suprême de l'intelligence, où, délivré de toute image et de toute notion, l'humain sort de lui-même pour ne plus voir que Dieu et le posséder dans l'extase d'une sainte contemplation."

    (1) Nous avons substitué "grande dévotion" à "dévotion exagérée" dans cet extrait.

  • Saint Bonaventure, le "docteur séraphique" (15 juillet)

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    CONTENT-1.jpgLe 3 mars 2010, Benoît XVI avait consacré une première catéchèse à saint Bonaventure; une semaine plus tard, il se penchait sur son oeuvre littéraire et sa doctrine. Le pape émérite est en effet un spécialiste de saint Bonaventure auquel il a consacré sa thèse (1957).

    Chers frères et sœurs,

    La semaine dernière, j'ai parlé de la vie et de la personnalité de saint Bonaventure de Bagnoregio. Ce matin, je voudrais poursuivre sa présentation, en m'arrêtant sur une partie de son œuvre littéraire et de sa doctrine.

    Comme je le disais déjà, saint Bonaventure a eu, entre autres mérites, celui d'interpréter de façon authentique et fidèle la figure de saint François d'Assise, qu'il a vénéré et étudié avec un grand amour. De façon particulière, à l'époque de saint Bonaventure, un courant de Frères mineurs, dits "spirituels", soutenait qu'avec saint François avait été inaugurée une phase entièrement nouvelle de l'histoire, et que serait apparu l'"Evangile éternel", dont parle l'Apocalypse, qui remplaçait le Nouveau Testament. Ce groupe affirmait que l'Eglise avait désormais épuisé son rôle historique, et était remplacée par une communauté charismatique d'hommes libres, guidés intérieurement par l'Esprit, c'est-à-dire les "Franciscains spirituels". A la base des idées de ce groupe, il y avait les écrits d'un abbé cistercien, Joachim de Flore, mort en 1202. Dans ses œuvres, il affirmait l'existence d'un rythme trinitaire de l'histoire. Il considérait l'Ancien Testament comme l'ère du Père, suivie par le temps du Fils et le temps de l'Eglise. Il fallait encore attendre la troisième ère, celle de l'Esprit Saint. Toute cette histoire devait être interprétée comme une histoire de progrès:  de la sévérité de l'Ancien Testament à la liberté relative du temps du Fils, dans l'Eglise, jusqu'à la pleine liberté des Fils de Dieu au cours du temps de l'Esprit Saint, qui devait être également, enfin, le temps de la paix entre les hommes, de la réconciliation des peuples et des religions. Joachim de Flore avait suscité l'espérance que le début du temps nouveau aurait dérivé d'un nouveau monachisme. Il est donc compréhensible qu'un groupe de franciscains pensait reconnaître chez saint François d'Assise l'initiateur du temps nouveau et dans son Ordre la communauté de la période nouvelle - la communauté du temps de l'Esprit Saint, qui laissait derrière elle l'Eglise hiérarchique, pour commencer la nouvelle Eglise de l'Esprit, qui n'était plus liée aux anciennes structures.

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  • Quand l'amour cherche des témoins (15e dimanche du T.O.)

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    De l'abbé Christophe Cossement sur son blog :

    L’amour cherche des témoins

    homélie du 15e dimanche B (archive du 11 juillet 2021)

    Dieu a créé le monde, l’univers entier, par amour. Il veut que nous le sachions, il veut que nous soyons guidés vers lui, vers son cœur. Comment peut-il faire sans nous contraindre ? Comment peut-il faire pour que ce soit par amour que nous allions vers lui, et non par peur ou par opportunisme ? Il a choisi d’envoyer des prophètes, c’est-à-dire des hommes qui acceptent de le servir en disant la parole qu’il leur inspire. Des hommes qui agiront par la persuasion plutôt que par la force, ce qui est une méthode qui correspond à l’amour qu’ils sont chargés d’annoncer. Et si parfois ils annoncent des malheurs et des punitions de la part de Dieu, ce n’est pas sous forme de contrainte, mais d’avertissement. Avertissement que ce n’est pas sans frais que l’on ferme le robinet de la vie et de la vérité, que l’on se détourne de la justice pour choisir l’injustice et le profit aveugle, que l’on met de côté la raison pour se lancer dans la course aux plaisirs passagers.

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  • Défends-moi, Seigneur, comme la prunelle de l'oeil (graduel du 15e dimanche du T.O.)

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    Graduale Graduel
    Ps. 16, 8 et 2 Ps. 16,8 et 2
    ℟. Custódi me, Dómine, ut pupíllam óculi: sub umbra alárum tuárum prótege me. ℣. De vultu tuo iudícium meum pródeat: óculi tui vídeant aequitátem. ℟. Défends-moi, Seigneur, comme la prunelle de l'oeil, protège-moi à l'ombre de Tes ailes. ℣. Que mon jugement procède de Ta face ; que Tes yeux voient l'équité.
  • Le 14 juillet, c'est la fête de saint Camille de Lellis

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    Image

    De Vatican News :

    SAINT CAMILLE DE LELLIS, PRÊTRE, FONDATEUR DES CAMILLIENS (CLERCS RÉGULIERS DES INFIRMES)

    Né à Bucchianico, dans la province de Chieti, le 25 mai 1550 et mort à Rome le 14 juillet 1614, Camille est une figure emblématiquement liée à la croix rouge qu’il obtint du pape Sixte V, le 20 juin 1586, de porter cousue sur son habit religieux. En particulier, comme le souligne en 1620 le Père Sanzio Cicatelli, premier biographe du Saint, « c’est pour trois raisons qu’il plut à notre père que nous portions la Croix sur notre vêtement, comme notre entreprise et symbole. La première, pour faire la distinction par rapport à l’habit de la Compagnie de Jésus. La deuxième pour faire connaître au monde que nous tous marqués de cette empreinte du Christ, nous sommes comme des esclaves vendus et voués au service des malades pauvres. Et la troisième, pour démontrer que celle-ci est religion de croix, c’est-à-dire de la mort, de souffrances et de fatigue, pour que ceux qui voudront suivre ce mode de vie sachent d’avance qu’ils viennent embrasser la croix, se renier eux-mêmes et suivre le Christ jusqu’à la mort».

    Les Serviteurs des Infirmes

    La grâce de Dieu rejoint Camille en 1575. Au cours d’un voyage au couvent de San Giovanni Rotondo, il rencontra un frère qui le prit à part pour lui dire: «Dieu est tout. Le reste n’est rien. Il faut sauver son âme qui ne meurt pas…». Il demanda à devenir capucin, mais à deux reprises, il a été renvoyé du couvent à cause d’une plaie ouverte à la jambe, qu’il a eue lors de ses campagnes militaires. C’est pour cette raison qu’il fut hospitalisé à l’hôpital romain saint Jacques. C’est là qu’il eut cette intuition: «unir la discipline militaire à la charité chrétienne en fondant ‘Les Serviteurs des infirmes’» . Il faut quatre vœux pour en faire partie: obéissance, pauvreté, chasteté, service des malades.

    Un grand réformateur

    Il est considéré comme le plus grand réformateur de la profession d’infirmier et de l’organisation d’assistance dans les hôpitaux. Au-delà des soins au corps, celui qui assiste le malade, selon Camille, devrait prendre aussi en charge l’esprit. Ce qui est radicalement différent par rapport à ce qui se passait dans les hôpitaux de l’époque, où les malades étaient abandonnés à eux-mêmes. Homme éminemment pratique et simple, pas sans culture ni intérêts, il ne rechercha pas, dans son apostolat éducatif, les délicatesses théoriques. Peu de lignes directives étaient suffisantes. Puis un discernement aigu des cœurs dont il fut exceptionnellement doué, et un grand bon sens associé à une douceur paternelle.

    Lire : les derniers jours de la vie terrestre de saint Camille de Lellis