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Belgique - Page 281

  • Les évêques de Belgique soulignent les enjeux du débat sur l'euthanasie

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    Réunis en Conférence épiscopale à Grimbergen, les évêques de Belgique, ont approfondi la problématique de la fin de vie, en présence d’experts en matière médicale, juridique, éthique et pastorale. (source)

    Fortement interpellés par la proposition de loi discutée actuellement à la Chambre sur l’élargissement de l’euthanasie aux aux enfants et aux jeunes mineurs, les évêques se demandent pourquoi légiférer en une matière aussi délicate, quand on sait qu’aux Pays-Bas une pareille loi existe depuis 2006, mais n’a pratiquement jamais dû être appliquée. Cette question les a poussés à creuser les enjeux sous-jacents à cette initiative et à les partager largement.

    Selon les évêques belges,  »Le premier enjeu est l’interdiction de tuer, qui est à la base de notre société. En ouvrant la porte à l’euthanasie des mineurs, on court le danger de vouloir l’étendre aux handicapés, aux personnes démentes, aux malades mentaux, et même à ceux qui sont fatigués de vivre. On risque ainsi de changer le sens de la vie humaine et d’accorder la valeur d’humanité seulement à ceux qui sont capables de reconnaître la dignité de leur propre vie. On introduit donc le doute sur la valeur de certaines vies humaines.

    Le second enjeu est le changement de la pratique médicale, lié aux grands progrès de la médecine. Mais quand la médecine arrive au bout de ses possibilités, on passe du tout au rien, et on est tenté de s’orienter tout de suite vers l’euthanasie. On oublie le rôle de la sédation, qui apaise la douleur, et l’importance des soins palliatifs, qui préparent sereinement à la mort. Le médecin et le personnel médical sont ébranlés dans leur pratique et se demandent quel est leur rôle, entre le « trop » de médecine et le « plus rien » de l’euthanasie.

    Le troisième enjeu nous renvoie à notre propre mort : comment la préparer et ne pas l’ignorer ? Avec qui en parler, quelles dispositions prendre, comment être entouré ? Comment éviter de faire de la mort un moment tabou ? Comment mourir dans la dignité, en respectant la valeur de la vie humaine ?

    Le quatrième enjeu est celui de la souffrance. 70% des Belges se disent favorables à une mort douce. C’est normal. Il faut à tout prix combattre toute forme de douleur et diminuer au maximum la souffrance. Mais quand celle-ci est malgré tout présente, chez le malade, comme chez les proches, ou parmi le personnel médical, comment peut-on l’assumer ? Comment être préparés à affronter la souffrance comme une épreuve qu’on peut partager et vivre ensemble ? Comment nous soutenir mutuellement pour traverser les moments de souffrance ?

    Le cinquième enjeu est celui de la spiritualité. Dans la question de l’euthanasie se joue tout le sens de la vie. Comment l’expérience chrétienne nous aide-t-elle à affronter la mort et la souffrance ? Quand nous fêtons la Pâque de Jésus, le vendredi saint nous fait vivre le drame de la souffrance ; le samedi saint, le mystère de la mort et de l’abandon; le dimanche, la force de la résurrection. Comment le mystère pascal inspire-t-il notre vie et éclaire-t-il toute vie humaine ? Comment les institutions chrétiennes peuvent-elles proposer une attitude éthique par rapport à ces défis ? »

  • Bulletin de l'I.E.B. (22/01/2013) : Télévie / Test Sanguin Trisomie/don d'organes

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    header_fr.jpgSommaire (cliquer sur les titres)

  • Euthanasie des enfants : les veilleurs toujours mobilisés

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    2564535_orig.jpglls étaient hier soir devant le Parlement; ils y seront encore aujourd'hui :

    "C'est pas parce qu'ils ne font qu’accélérer le mouvement, qu'on va se taire, hein! Donc, rejoignons les Veilleurs ce soir et les soirs suivants pour montrer notre contestation!! Allez, on se lève! Plus aucune excuse n'est permise, même pas les examens, ... RIEN! Nous sommes en train de légiférer une loi qui va permettre de tuer les enfants dans l'indifférence générale et nous allons nous taire? NON!" (http://www.jeunespourlavie.org/)

  • BXL, 24 et 25 janvier : Eucharistie et témoignage avec Nicolas Buttet

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    source

    NICOLAS BUTTET
    Jeune intellectuel promis à une belle carrière d’homme politique et d’avocat en Suisse, c’est finalement à Dieu que Nicolas Buttet a choisi de consacrer sa vie. Des couloirs du Vatican à la fondation de la Fraternité Eucharistein, où il accueille des personnes en grande difficulté, en passant par une vie d’ermite dans le canton du Valais, Nicolas Buttet nous livrera les fruits de sa riche expérience particulièrement centrée sur l’Eucharistie.

    EN SOIREE A L’EGLISE DE ST JOB
    Place St Job, 1180 Uccle
    Avec la participation du Père Jean-Djosir Djopkang
    Le vendredi 24 janvier 2014
    de 20:00 à 22:00 heures

    ET

    EN MATINEE A LA CHAPELLE DE LA GROTTE 
    DE NOTRE DAME DE LOURDES
    296, rue Léopold 1er, 1090 Jette
    Avec la participation du Père Jean-Luc Maroy
    et du Mouvement Pro Sanctitate
    Le samedi 25 janvier 2014
    de 10.00 à 12 :00 heures

    Nous vous attendons très nombreux pour ce témoignage unique et ce moment exceptionnel de partage eucharistique.

    PS. Il est possible de participer aux deux événements car les témoignages seront différents.

  • Les coups de griffe d'un vilain matou

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    Un bien vilain matou sort ses griffes aujourd’hui dans La Libre pour règler ses comptes avec notre archevêque. L’occasion lui en est fournie par la non-désignation du primat de Belgique au cardinalat. Il exploite ce qu’il interprète comme un désaveu de la part de Rome pour s’acharner contre Mgr Léonard avec une hargne qui s’apparente fort peu à la charité évangélique ou même à cet art de la correction fraternelle recommandée par saint Paul.

    Notre fin connaisseur des questions vaticanes écarte d’un revers de main les explications avancées par de nombreux observateurs pour expliquer pourquoi on ne verra pas la barrette cardinalice coiffer les titulaires de sièges qui y sont généralement associés (Venise, Lisbonne, Turin... et aussi Malines-Bruxelles) ni de représentants de pays aussi importants que la France ou même les Etats-Unis. Foin de tout cela : Mgr Léonard est mis dans le coin parce que le pape François ne porterait pas dans son cœur ce prélat conservateur tout à la dévotion du pape précédent, le méchant Ratzinger (le « panzerkardinal » avec lequel le nouvel évêque de Rome serait en froid). Pour renforcer sa thèse, notre rigoureux analyste n’hésite pas à mettre en relation d’autres actes qui manifesteraient la volonté de rupture de Jorge Mario Bergoglio tels que les baptêmes qu’il a administrés à deux enfants ne venant pas de couples traditionnels. On sait aujourd’hui que les raisons qui ont conduit le pape à le faire consistaient notamment à encourager une jeune femme célibataire qui a préféré garder son enfant plutôt que de l’avorter, mais Monsieur Mathoux n'y voit que ce qu’il veut bien y voir...

    Avant de conclure à un dissentiment entre le pape François et Mgr Léonard sur le plan éthique, il faudrait que notre journaliste-historien de service puisse produire un seul point où il y a divergence avérée, en paroles ou en actes, entre ces deux serviteurs de l’Eglise. Le pape a affirmé à plusieurs reprises son ferme propos de ne pas s’éloigner des positions de ses prédécesseurs, positions dont Mgr Léonard s’est toujours fait l’écho fidèle.

    Mais, nous dit ce Monsieur qui se fait à présent théologien, c’est un principe de sexuation qui vicie la vision de l’archevêque de Malines-Bruxelles. En effet, ce prélat serait obnubilé par une vision ecclésiologique posant le Christ en principe masculin, époux de l’Eglise, tandis que celle-ci serait irrémédiablement enfermée dans une posture féminine. Là, notre auteur fait très fort parce qu’il semble tout ignorer de la tradition qui fait que dans l’Ancien Testament déjà, Dieu est présenté comme l’époux et le peuple choisi comme l’épouse (Osée) ; c’est saint Paul, le premier, qui reprend la même figure pour symboliser la relation « conjugale » entre le Christ et l’Eglise (« maris, aimez vos femmes comme le Christ aime l’Eglise ») et toute la tradition patristique s’en fera l’écho. (Une petite recherche sur google?) Il serait intéressant que Monsieur Mathoux analyse les écrits de François, avant et après son accession au Souverain pontificat, pour voir si le pape contredit cette vision on ne peut plus classique du rapport entre le Christ-époux et l’Eglise-épouse. A titre d'exemple, nous renvoyons notre savant polémiste à l'article 104 d'Evangelii Gaudium du pape François où il est affirmé : "le sacerdoce réservé aux hommes, comme signe du Christ Époux qui se livre dans l’Eucharistie, est une question qui ne se discute pas."

    Mais le polémiste va plus loin. Il prétend que «  cette conception d’une Eglise "sexuée" constitue un obstacle théorique de poids aux réformes que le pape François entend apporter au fonctionnement de la vieille institution romaine - que ce soit dans l’abandon progressif du célibat obligatoire des prêtres, ou peut-être demain, dans l’ordination de femmes… » Et ici, il triche parce qu’aucun discours du pape ne peut laisser penser qu’il entre dans ses intentions d’abandonner le célibat ecclésiastique ni bien sûr d’ordonner des femmes (les deux questions n’étant d’ailleurs pas du même ordre).

    Cette volonté d’instrumentaliser la non-désignation de Mgr Léonard au cardinalat pour en faire le gage d’une volonté de la part du pape de changer l’Eglise dans la direction où Monsieur Mathoux souhaiterait qu’elle évolue nous paraît procéder d’une lecture partisane et malhonnête. Dommage que l'abstention romaine ait donné à de telles gens l'occasion de s'acharner contre un prélat que le monde du politiquement et culturellement correct maltraite sans relâche.

  • Euthanasie des mineurs : les Veilleurs restent mobilisés

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    Photo
    Les discussions concernant l'élargissement de la loi sur l'euthanasie en Belgique sont en cours à la Chambre et on annonce un vote précipité sans avoir pris le temps d'écouter des experts.
    En signe de protestation face aux projets de loi visant à élargir cette pratique aux mineurs et aux personnes démentes, les Veilleurs debout se posteront devant le Palais de la Nation (Place de la Nation 1, 1000 Bruxelles - en face du Parc royal, rue de la Loi) ce 21 janvier dans la soirée.
    ATTENTION
    Ce n'est pas une manifestation! Les manifestations doivent obtenir un accord préalable de la police.
    Nous respecterons la norme légale d'une distance minimale de 3 mètres entre chaque veilleur debout. Ainsi, nous agirons en toute légalité en évitant l'effet de rassemblement.
    Merci de respecter la distance et le silence pendant toute la durée de la protestation (sauf pour parler individuellement avec les passants qui souhaitent être informés sur les projets de loi et sur la pratique de l'euthanasie dans notre pays). Si vous souhaitez discuter par après avec d'autres veilleurs debout, veuillez quitter les lieux le plus rapidement possible. Tout attroupement devant le Sénat est à proscrire absolument.

  • Les enjeux du prochain rectorat de l’UCL

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    Quelles « dimensions » culturelles, économiques, éducatives, philosophiques pour l’ UCL de demain ? Le tissu social d’une université est une réalité complexe, faite de partenariats et d’échanges, de reconnaissance et d’utilités, qu’il faut créer ou renforcer et nourrir.

    Les cinq candidats au prochain rectorat de l’UCL sont aujourd’hui connus et, dans les semaines qui viennent, ils auront l’occasion de présenter leur vision de l’université et le programme qu’ils entendent réaliser. Le mandat de recteur de l’UCL, actuellement exercé par Bruno Delvaux, se terminera le 31 août prochain. Son successeur sera choisi par le personnel et les étudiants, et la liste des candidats a été publiée officiellement mercredi dernier. Sous réserve de recours, cinq personnes dont l’ancien recteur Bernard Coulie, qui exerçait cette fonction avant Bruno Delvaux, sont candidats pour le poste. Les quatre autres sont Vincent Blondel (doyen de l’école polytechnique de Louvain : il souhaite «  une internationalisation accrue et des campus multilingues axés sur le développement durable » ), Michel Devillers (vice-recteur de secteur : il entend concilier excellence et pragmatisme »), Benoit Macq (prorecteur "service à la société et à l’international » : il veut « trouver un chemin au milieu des paradoxes du monde contemporain et agir dans le respect des valeurs" portées par l’alma mater louvaniste) ,Vincent Yzerbyt (prorecteur à la recherche : il désire « sortir l’UCL de l’univers étriqué qu’on a parfois voulu lui imposer »)

    L’élection est prévue en deux tours : le premier aura lieu du 24 au 26 février, et le second du 19 au 21 mars. L’annonce du résultat du vote sera faite le 22 mars. Durant cette procédure, 5.600 membres du personnel de l’Université et 29.000 étudiants auront la possibilité de voter. Le nouveau recteur prendra officiellement ses fonctions le 1er septembre 2014.

    Voici l’opinion (prudente) de Michel Molitor sur les enjeux de cette élection, parue dans « La Libre » du 17 janvier :

    « L’UCL sort d’années difficiles. Elle a connu une restructuration importante, décidée dans un contexte tendu sous le rectorat précédent de Bernard Coulie et mise en œuvre ces cinq dernières années. Faute de recul suffisant, il est trop tôt pour évaluer les acquis dès cette réforme. Beaucoup espèrent que cet investissement appartient désormais au passé et que l’université prendra le temps nécessaire pour stabiliser la nouvelle organisation avant de proposer les révisions qui pourraient s’imposer. L’organisation interne de l’UCL ne devrait donc pas constituer un enjeu particulier du prochain rectorat.

    L’UCL sort également d’une autre expérience qui l’a sensiblement marquée : l’échec fin 2010 de la création d’une nouvelle institution - l’UCLouvain - par l’intégration des quatre institutions composant l’Académie Louvain, issue de la réforme de Bologne en 2004 en une entité nouvelle. Ce n’est pas le lieu d’épiloguer ici sur l’échec de ce projet; il faut considérer qu’il ne constitue pas non plus un enjeu du prochain rectorat. Ces péripéties n’ont pas interrompu le projet de restructuration du paysage de l’enseignement supérieur entrepris par le Ministre Marcourt et abouti en 2013. En ces matières, les décisions sont prises; il s’agit maintenant d’opérationnaliser ce programme exigeant qui absorbera beaucoup d’énergies, mais qui ne constitue pas un enjeu politique lors d’une élection rectorale.

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  • Vient de paraître : Vérité et Espérance/Pâque Nouvelle, 4e trimestre 2013

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    SOMMAIRE

    Editorial : Une Parole dans la nuit 

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    Liturgie : embrouilles sur la traduction du « Notre Père »

    « Evangelii gaudium » : le pape François persiste et signe

    Europe : le Parlement rejette le « rapport Estrela »

    Belgique : la culture de mort se porte bien

    Des bourgeons sous la neige ? 

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    Projet d’amour fou : le tout-puissant se fait tout-petit

    Esotérisme et mystère chrétien

    L’Eglise et les personnes divorcées remariées

     Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien sont reçus au compte IBAN:  BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

     JPSC

  • Manifestation pour la Vie : des Belges à Paris

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    Un ami est allé manifester à Paris hier; son témoignage :

    Il est 9h30 ce dimanche 19 janvier 2014. Notre autocar en partance pour Paris démarre de la basilique de Koekelberg. Un petit détour par Nivelles, puis Valenciennes, un court arrêt le long de l'autoroute, et nous voici dans la capitale française vers 14 h.

    L'après-midi est placé sous le thème de l'Espagne, qui a récemment légiféré dans le but de limiter le nombre d'avortements et en tout cas, de ne jamais le considérer comme un droit! On voit flotter ici et là des drapeaux espagnols, alors que bon nombre de manifestants sont habillés de jaune et de rouge!

    La foule commence à affluer, mais ce n'est que peu après 15h que le cortège démarre.

    Au cours de la marche, les organisateurs mettent le public en garde par rapport au projet de loi qui se prépare en France, et qui comporterait deux clauses inacceptables: l'une tend à exclure la clause de "détresse" que toute femme voulant avorter doit invoquer jusqu’à présent, héritage de la loi Veil de 1975; en faisant sauter ce dernier petit verrou, la porte à l'eugénisme est grande ouverte: qui pour choisir le sexe de l’enfant, qui pour éliminer un embryon malade ou choisir la couleur des ses yeux. L’horreur n’a pas de limite! La seconde clause qui se prépare consiste à étendre la notion d'entrave à l’avortement: elle pourrait se traduire par l'interdiction pure et simple des manifestations comme celle à laquelle nous participons. Incroyable dans un pays où, semble-t-il, règne encore la liberté d’expression...

    Après deux heures, la place Vauban constitue le point ultime de notre marche et quelques bonnes surprises nous y attendent: le discours d'un député espagnol, suivi par l'apparition des hommens, qui se manifestent d'abord par leurs torches lumineuses avant de se rassembler sur un podium inondé de fumée rouge. Ils font place à un autre discours, sur un autre podium: celui de Jean-Marie Le Méné de la fondation Jérôme Lejeune. Il souligne que la manifestation est soutenue par l’ex-féministe Jane Roe, qui après avoir fait légaliser l’avortement aux Etats-Unis en 1973, s’est convertie au christianisme et pèse de tout son poids pour aider les associations qui luttent pour la vie.

    Jean-Marie Le Méné est convaincant dans son discours: « Peu importe à quel point une personne ou toute une nation se perd dans l’obscurité de la culture de l’avortement, la rédemption est possible, les choses peuvent changer, nous ne devons jamais perdre cette conviction et nous devons sans cesse nous renforcer dans la lutte pour la vie! » Et de reprendre un extrait de la lettre de Jane Roe: « L’exemple du Professeur Jérôme Lejeune m’inspire comme je sais qu’il vous inspire aussi et je prie pour que nous recevions tous la force de la leçon de sa vie. Et rappelez-vous: nous ne travaillons pas seulement pour la victoire, nous travaillons à partir de la victoire, parce que la vie a déjà triomphé de la mort ».

    Cerise sur le gâteau: nous apprenons des organisateurs le nombre officiel de participants: 45.000 personnes, un record! Nous y aurons participé très modestement, avec notre groupe d’une trentaine de personnes. Mais c’est une nouvelle fois le coeur léger que nous quittons Paris vers 18h30 pour nous retrouver à Bruxelles vers 23h.

    Album photos

    Voir également :  http://www.hommenouveau.fr/898/societe/forte-mobilisation-ce-dimanche-lors-de-la-marche-pour-la-vie.htm

  • S'abonner au Bulletin d'information de l'Institut Européen de Bioéthique

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    Bioéthique : Bulletin d'information - Bruxelles.

    Le travail, au sein de l’Institut Européen de Bioéthique (IEB) de Bruxelles, est de veiller, synthétiser et de décrypter l’information en matière de bioéthique pour qu’elle soit accessible en un clic.

    Plus de 5.000 personnes en Belgique reçoivent gratuitement tous les 10 jours le Bulletin d'information: court, synthétique, interpellant.

    Vous pouvez aujourd'hui  vous inscire dans la liste de distribution en cliquant ICI.

    Le site 

    vous renseigne sur la charte de l'IEB, le Comité scientifique et les collaborateurs de l'Institut.

    P.S. Pour les étudiants et leurs professeurs: voyez les Fiches Didactiques de l'IEB

     

    L'équipe de l'IEB

  • Golgotha picnic à Liège

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    De janvier à mars, le Théâtre Proscenium de Liège présente la pièce de Rodrigo Garcia "Golgotha picnic" qui a suscité de nombreuses manifestations de protestations lorsqu'elle a été présentée en France. "Ce texte sulfureux, dit le metteur en scène, s'attaque aux déviances de 2000 ans de christianisme". Il le fait de telle façon que la présentation par le Théâtre Proscenium se sent obligée de prévenir : "ce spectacle comporte des propos et des images qui pourraient heurter certaines sensibilités".

    C'est l'occasion, pour nous, de publier à nouveau cette belle lettre du Père Daniel Ange adressée en 2011 aux auteurs, acteurs et promoteurs de Golgota Picnic :

    « Nous devons subir en silence les absurdités de ceux qui dénigrent, déforment, ridiculisent nos convictions… Faudrait-il se laisser égorger en silence ?

    Est-ce faire de la politique que de crier son désarroi devant la terreur ? »

    (Pierre Claverie, évêque d’Oran, assassiné le 1.09.96)

    J’ose être franc avec vous. Permettez-moi quelques questions. Je le fais au nom d’un grand nombre. Pourquoi ? Mais pourquoi donc ce déchaînement de christianophobie ? Ce besoin irrationnel de détruire le christianisme par le biais de la dérision, du cynisme, de l’ironie.

    Peut-être n’est-ce pas du tout votre intention explicite. Peut-être n’en n’avez-vous pas conscience. Mais que vous le vouliez ou non, vos œuvres sont tellement provocantes qu’une multitude en est heurtée, blessée, bouleversée. Des chrétiens biens sûr, toutes églises confondues, mais aussi des croyants d’autres religions et simplement des hommes et des femmes, souvent non croyants, mais qui gardent encore un certain sens du respect, de l’honnêteté, de la dignité humaine. Et même des artistes, qui savent encore ce que signifie l’art.

    Non et non ! On ne peut faire tout passer sous ce label. Cessons de prostituer la beauté.

    La plupart sont des gens simples, des pauvres, des petits, qui en tant que tels méritent encore un plus grand respect.

    Pourquoi, mais pourquoi ainsi les blesser dans ce qu’ils portent de plus intime, de plus profond, de plus vrai en eux-mêmes ?

    Le saviez-vous ? Pour nous, pour une multitude, la personne de Jésus est ce que nous avons de plus précieux au monde. Il est tout pour nous. Il a transformé notre vie, illuminé notre existence, transfiguré nos souffrances. Il est Celui qui a livré sa vie pour nous ouvrir à tout jamais la Vie après la mort, nous donner ce Ciel dont vous vous moquez, mais qui demeure notre unique avenir. Un jour, vous le saurez… lorsque vous frapperez à la porte…

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  • Chronique de la cathophobie ordinaire

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    Un ami nous écrit :

    Sans titre.pngChronique de la cathophobie ambiante…

    En ce moment beaucoup de personnes, notamment dans la classe politique française et belge, sont particulièrement émus par les propos de Dieudonné: il faut interdire tout ce qui peut choquer l’une ou l’autre sensibilité. Vraiment?

    En visite au musée de la photographie à Charleroi, je suis tombé aujourd’hui (12/01/2013) sur l’exposition temporaire d’un « artiste » dont je n’avais jamais entendu parler jusqu’ici, Marcel Mariën (1920-1993). De toute évidence, un amateur de la provocation, puisque parmi ses « oeuvres », l’une d’elle s’appelle « La Sainte Famille »: on trouve un relief de Marie et Jésus sur lequel a été ajouté un dessin pour le moins obscène.

    Après ma polie protestation, la préposée aux caisse m’a fait savoir que j’étais le premier à réagir, mais que je pouvais toujours me plaindre auprès du musée, ce que je n’ai pas manqué de faire. Si comme moi, vous souhaitez réagir, voici leur adresse électronique: mpc.info@museephoto.be