Qu’au premier jour des soldes une enseigne namuroise (voir ICI) propose aux cent premiers clients se présentant en sous-vêtements de recevoir gratuitement deux pièces d’habillement me met profondément mal à l’aise. Non pour l’offense à la décence que constituerait le fait d’évoluer en petite tenue mais pour l’atteinte qui est ainsi faite à la dignité des personnes. Cela revient à parier sur le dénuement de gens que la crise actuelle atteint gravement afin de les inciter à s’exhiber dans n’importe quel appareil pour quelques dizaines d’euros. Le recours à de tels procédés publicitaires trahit une absence totale de sens des valeurs à commencer par le respect dû aux personnes. Qu'aucun des organes de presse rapportant l'évènement ne s'émeuve d'un tel cynisme m'interpelle également.
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Indécent
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Légaliser le cannabis ?
Un de nos amis a réagi lors de l'émission "connexions" de la RTBF consacrée à la légalisation du cannabis. Sa réaction est passée intégralement dans l'émission qui, du reste, fut assez largement complaisante envers la légalisation. (lien vers l'émission : http://www.rtbf.be/info/emissions/article_connexions-cannabis-faut-il-ouvrir-des-coffee-shops-en-belgique?id=8168036&eid=5017893)Les propos de notre ami :La réponse est non, il ne faut pas légaliser le Cannabis
Le modèle hollandais de légalisation est un échec. Il n’a pas réussi à influencer significativement la consommation de cannabis, qui continue à y causer des nuisances et à alimenter les circuits les plus occultes de cette planète. De nombreux coffee-shops y ont d’ailleurs été fermés, et on y a diminué la possibilité de consommer et vendre du cannabis.
D’autre part, le cannabis actuel n’est plus la fumette de nos parents. Il est la cause de problèmes mentaux, cardio-pulmonaires, de fertilité et de nombreux enseignants témoignent qu’il est la cause d’innombrables décrochages scolaires. Il crée de plus une accoutumance physique et psychique et est la porte d’entrée vers des drogues dures.
Si la discussion se réduit à autoriser n’importe quelle bêtise qu’on ne peut contrôler ou que le voisin fait déjà, légaliser ne devient plus que l’échappatoire de la lâcheté politique. Une société saine ne peut qu’avoir l’ambition morale d’éradiquer ce fléau, et c’est dans cette seule optique qu’il est admissible de traiter de la question de la légalisation.
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Pour préserver la fonction actuelle de la chapelle des capucins à Mons
Une pétition adressée à Nicolas Martin Bourgmestre f.f. de la Ville de Mons pour préserver la fonction actuelle de la chapelle des Capucins a été lancée sur le Net; en voici le lien :
Voilà pourquoi, nous dit son promoteur, c'est important:
5 raisons principales :
- PATRIMOINE. Depuis 1650, la renommée de N_D de Belle Dilection dépasse largement les frontières de la Ville de Mons. Le lieu spirituel est renseigné dans de nombreux sites Internet. http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-34406696.html
http://www.clarissesval.ca/Celebrations franciscaines.htm
http://monasteresigolsheim.free.fr/include/Saint/pop.php?id=440 - MONS 2015. La chapelle est témoin privilégié de l'entrelacement de l'histoire locale et de l'histoire universellehttp://users.skynet.be/capucins-mons/histoire.htm#LES CAPUCINS A MONS DEPUIS 1863. Un tel site historique ne mérite-t-il pas son maintien dans ses conditions d'origine ?
- MONTOIS. Les Montois sont attachés à cette chapelle comme le montre le reportage de Télé MB d'octobre 2013 : http://www.telemb.be/06-09-2013-mons-la-chapelle-des-capucins-se-decouvre_d_10670.html ;
- VIVANT. La chapelle vit. Un lieu de culte vivant (chapelle pleine chaque dimanche matin) et fréquentation en semaine par une communauté de fidèles.
- SOCIAL. Les gens du peuple viennent y trouver un réconfort spirituel en confiant leurs peines à l'image de Notre Dame de Belle Dilection qui y est vénérée.
Pour signer la pétition : cliquer ici.
- PATRIMOINE. Depuis 1650, la renommée de N_D de Belle Dilection dépasse largement les frontières de la Ville de Mons. Le lieu spirituel est renseigné dans de nombreux sites Internet. http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-34406696.html
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Les appointements de Mgr Léonard
Les appointements de Mgr Léonard faisaient hier la une de La Meuse (SudPresse) et, relayées par des agences de presse, ces informations furent reprises par les autres médias trop heureux, une fois encore, de prendre l'Eglise en point de mire. Info.catho.be avait consacré une note à cette question le 27 août dernier:
Les salaires de l'Eglise de Belgique
La question de plafonner les salairesanime actuellement les débats dans notre société. C’est l’occasion de mener plus loin la réflexion et de voir comment l’Eglise de Belgique conçoit la gestion des salaires.
Patrick Dubois, délégué épiscopal pour le Temporel dans le diocèse de Malines-Bruxelles, explique que l’Eglise a le souci de pratiquer une forme d’équité et de retenue par rapport aux questions d’argent. « C’est un équilibre permanent entre, d’une part, rémunérer des compétences nécessaires pour assurer la gestion des projets pastoraux, des évêchés ou des différentes activités et, d’autre part, ne pas tomber dans les excès que l’on rencontre dans le secteur privé ».
Le centre interdiocésain a établi pour l’ensemble des évêchés de Belgique des barèmes en fonction des responsabilités que chacun assume. Ces barèmes sont suivis par chaque diocèse afin de pratiquer une certaine forme d’équité entre les différents acteurs dans l’Eglise.
Des salaires calqués sur l’administration publique
Les prêtres sont rémunérés par l’Etat selon des barèmes comparables à ceux d’un chef de service dans l’administration. Un prêtre touchera un salaire net qui se situe entre 1.000 et 1.200 euros. Il peut également bénéficier d’avantages comme par exemple la mise à disposition d’une cure (ndlr: habitation d’un curé) par la fabrique d’église ou par la commune. Les prêtres qui célèbrent des messes peuvent recevoir également un complément de rémunération sous formes d’intentions de messe que l’on appelle le casuel. Cette rémunération supplémentaire est surtout représentative pour les prêtres retraités qui peuvent ainsi recevoir un petit complément à leur pension.
Les évêques sont eux aussi rémunérés par le ministère de la justice. Ils bénéficient d’un barème plus élevé que celui appliqué aux prêtres, correspondant à des responsabilités de chef de département dans l’administration soit environ 3000 euros bruts par mois.
L’archevêque, Mgr Léonard, touche 75.000 euros par an; une rémunération équivalente à un directeur dans l’administration publique, soit entre 5000 et 6000 euros bruts par mois. Patrick Dubois précise toutefois que Mgr Léonard ne thésaurise rien de sa rémunération: « Mgr Léonard fait chaque mois des dons et ne garde pratiquement rien du solde de sa rémunération nette. L’archevêque pratique vraiment la pauvreté que suggère notre Saint Père François« .
Du côté des laïcs, les assistants paroissiaux sont rémunérés selon des barèmes établis par le ministère de la justice. Ces barèmes sont publics et accessibles via le moniteur belge. Les laïcs engagés par les « asbl » de l’Eglise sont rémunérés en fonction des barèmes du centre interdiocésain.
MVL
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150.000 euros pour un promoteur de l'euthanasie
Lu sur le blog de J. Smits :
Belgique : 150 000 € pour un promoteur de l'euthanasie
S'engager pour rendre l'euthanasie socialement acceptable mérite bien une récompense. C'est ce qu'a estimé l'Université libre de Bruxelles (Vrije Universiteit Brussel, VUB) qui vient d'accorder une bourse de 150.000 euros au Pr Wim Distelmans pour son « engagement social en faveur d'une fin de vie digne ». Il y est déjà titulaire de la chaire « Pour le droit à une fin de vie digne »
Le site de la VUB exprime sa gratitude avec une naïve candeur :
« L'Université libre de Bruxelles désire ainsi exprimer sa reconnaissance à l'égard du travail de Wim Distelmans dans un domaine très important sur le plan idéologique et qui, jusqu'à une date récente, était difficile à défendre auprès d'un large public flamand. »
En d'autres termes, Wim Distelmans a su rendre l'inacceptable acceptable, il a fortement contribué à changer les codes moraux d'une population jusque-là enfoncé dans l'obscurantisme du refus de l'euthanasie, il a été l'un des artisans-clef de sa légalisation en Belgique il y a dix ans.Lire la suite sur le blog de Jeanne Smits
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Euthanasie des mineurs; le nouvel évêque de Liège prend position
Bertrand Henne recevait ce matin le nouvel évêque de Liège Jean-Pierre Delville.
Bertrand Henne : Vous êtes le nouvel évêque de Liège et vous étiez jusqu’ici professeur d’histoire du christianisme à l’Université Catholique de Louvain. 2013, pour vous qu’est-ce que c’est ?
Jean-Pierre Delville : Un événement qui m’a marqué, c’est la visite du pape François à Lampedusa au mois d’août. C’était en pleines vacances, il faisait chaud, c’était un moment calme, il a dit : moi je ne prends pas de vacances mais je vais me rendre sur un lieu symptomatique, symbolique, cette île de la Méditerranée où échouent beaucoup d’Africains qui essaient d’arriver en Europe.
Avec un naufrage en octobre qui a fait près de 300 morts mais ce n’est qu’un naufrage parmi de nombreux naufrages…
Tout à fait et donc on peut dire que sa visite était un peu prophétique puisque justement l’endroit a été malheureusement illustre quelques mois plus tard et il disait là-bas : nous devons nous rendre compte de l’injustice qui est vécue par les Africains qui doivent tenter, au péril de leur vie, de passer la Méditerranée pour arriver en Europe, il n’y a pas vraiment un accueil correct, au contraire , il y a parfois cette condamnation à mort sur la Méditerranée donc nos législations doivent changer pour favoriser une certaine qualité d’accueil et je crois que c’est assez prophétique comme message.
Il y a deux choses dans cet événement que vous venez de pointer, il y a l’action du nouveau pape, dont on va parler un peu plus tard, mais pour rester sur ce qu’il a voulu dénoncer, est-ce que vous parlez d’un manque d’humanité finalement de l’Europe, cette Europe forteresse, c’est aussi quelque chose qui vous touche personnellement ?
Oui, c’est un risque ce manque d’humanité parce que vous vous rendez compte que l’Europe devient multiculturelle et elle l’est à la base, multiculturelle, or, la vitalité de notre société dépend de facto pas mal des étrangers qui arrivent et donc nous ne pouvons pas simplement dire qu’il y a trop d’étrangers, ils font partie du dynamisme culturel de l’Europe et on dit parfois : qui payera nos pensions plus tard ? Je réponds : s’il y a des jeunes qui travaillent et qui sont étrangers, ce sont eux qui payeront les pensions et donc il faut qu’il y ait un accueil par rapport à cette population jeune, dynamique mais qui est parfois bloquée.
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L'Académie pontificale pour la Vie préoccupée par les dérives éthiques en Belgique
Lu sur LaLibre.be :L’extension de la loi aux plus jeunes fâche le Vatican.Alors que le projet de loi sur l’extension de l’euthanasie aux mineurs doit encore entamer son parcours à la Chambre, l’Académie pontificale pour la Vie du Saint-Siège a exprimé sa grave préoccupation face à ce qu’elle appelle de "nouvelles dérives éthiques en Belgique".
Kerknet et Cathobel ont relayé au cours du week-end des propos très durs de Mgr Renzo Pegoraro, le chancelier de l’Académie. "Nous espérons que cette évolution peut être arrêtée parce que nous voulons que ce débat public aille plus loin. Les gens doivent se rendre compte que l’extension de l’euthanasie aux mineurs a de graves conséquences, parce que les enfants sont fortement influencés par les effets psychologiques et physiques d’une maladie. Pourquoi n’est-il pas possible de leur offrir de très bons soins palliatifs ?"
Mgr Pegoraro a aussi estimé que les enfants pouvaient moins facilement prendre de bonnes décisions. "La conviction universelle que les enfants sont plus vulnérables et fragiles et ont donc besoin d’un soutien supplémentaire, l’aide et les soins restent prédominants. Nous acceptons les restrictions et la nécessité d’accepter le fait qu’une personne meure. Mais nous ne comprenons pas pourquoi il est nécessaire d’anticiper ou de provoquer la mort."
Au Vatican, on parle d’"une miséricorde mal comprise, qui balaie l’idée que chaque vie est digne de respect".
Pour Renzo Pegoraro, le projet de loi belge est "parti d’une incompréhension, voire d’une perversion de la miséricorde".
"Nous offrons la miséricorde, de bons soins palliatifs et le contrôle de la douleur et de la souffrance. Les enfants méritent les meilleurs soins, mais aussi tout le soutien des parents. Il est difficile de comprendre pourquoi les parents qui souffrent parce que leur enfant est en train de mourir, anticipent la mort et tuent leur enfant. Les parents eux-mêmes dépensent normalemen t le maximum pour sauver des vies."
Le chancelier de l’Académie constate que la Belgique est décidément "sur une pente glissante"."L’avertissement donné il y a 10 ans devient, hélas, une réalité concrète. Aujourd’hui, l’euthanasie est également susceptible d’être utilisée sur des enfants. Nous sommes de plus en plus éloignés de l’idée que chaque vie est précieuse et digne de respect."
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Réfugiés afghans, euthanasie, avortement : Mgr Léonard se livre sur le plateau de la RTBF
Sur le site de la RTBF :
Mgr Léonard: "Je suis prêt à marcher" avec les réfugiés afghans
L'Indiscret du 22/12/2013: Mgr Léonard
Parlant de l'avortement, Monseigneur Léonard estime que l'on "a banalisé l'acte de faire mourir avant la naissance". Il est opposé à l'extension aux mineurs de la loi sur l'euthanasie, rappelle-t-il à la RTBF. A propose des réfugiés afghans, il déclare: "accueillir ces gens, c’est vraiment un acte de charité politique".
André-Joseph Léonard, l'archevêque de Malines-Bruxelles revient sur le plateau de L’Indiscret sur l'extension de la loi sur l'euthanasie aux mineurs, pour rappeler son opposition : "Il y a d’autres moyens de rencontrer la souffrance, le désarroi ou l’état dépressif d’enfants ou d’adolescents. Je crains que si l’on ouvre encore plus largement la porte, on va avoir finalement l’euthanasie pour tout et pour n’importe quoi : l’euthanasie pour cause de vieillesse, l’euthanasie pour cause de situation dépressive" explique-t-il au micro d’Olivier Maroy.
Pour Monseigneur Léonard, d’une certaine manière, on impose l’euthanasie "parce que si je requiers qu’on me fasse mourir, j’impose à toute une profession, médicale ou paramédicale, de changer de sens, d’oublier le serment d’Hippocrate et de transformer l’art de soigner".
Banaliser l’acte de faire mourir
Il salue par ailleurs le gouvernement espagnol pour sa décision concernant l'avortement. Vendredi, le gouvernement de Madrid a en effet adopté une nouvelle loi qui enterre le droit à l'avortement, en ne l'autorisant plus qu’en cas de danger pour la vie de la femme ou en cas de viol. C’est une décision courageuse, estime de son côté Mgr Léonard : "Nous avons banalisé dans beaucoup de pays l’acte de faire mourir quelqu’un avant sa naissance. Pourquoi sommes-nous nés, et pourquoi cette occasion, cette chance serait-elle refusée à d’autres ?"
"Il nous faut garder aussi un cœur qui est ouvert"
André-Joseph Léonard estime que la Belgique devrait être plus ouverte aux réfugiés afghans. Se référant aux personnes qui se rendent à pied de Bruxelles à Mons dans l’espoir de rencontrer Elio Di Rupo, il déclare : "C’est une cause à laquelle j’adhère totalement, je suis prêt à marcher avec eux. Renvoyer quelqu’un en Afghanistan, c’est extrêmement dangereux, ces gens méritent un accueil. Je pense que l’Europe est en retard par rapport à l’accueil que l’on trouve dans d’autres continents, que nous pourrions en accueillir un peu plus. Je sais bien que la Belgique ne peut pas accueillir tout le monde, mais parmi nos règlements il nous faut garder aussi un cœur qui est ouvert". Il se dit "heureux" que des chrétiens se mobilisent pour l’accueil des sans-papiers : "Accueillir ces gens, c’est vraiment un acte de charité politique, un engagement qui vaut vraiment la peine" conclut-il.
A.L. avec O. Maroy
La video : http://www.rtbf.be/video/detail_l-indiscret-du-22-12-2013-mgr-leonard?id=1880368
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Le formatage des maîtres pour enseigner le gender se met en place
dans la dernière livraison de "Prof", "le magazine des professionnels de l'enseignement"
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Sur Euthanasie Stop (21.12.2013)
AUJOURD'HUI SUR EUTHANASIE STOP - 21/12/2013
Suite du parcours de Lucie.
Publié par Rachel DORCHAIN (Mère au foyer)
Lucie a toujours voulu vivre. Tous les ans, elle était hospitalisée pour une ou deux broncho-pneumonies. En 2003, son état se dégrade, grave pneumonie, on lui place une trachéotomie, elle reste 5 jours entre la vie et la mort, elle reprend doucement, et elle rentre à la maison. Après cet épisode, nous savions que la vie de Lucie était en sursis. Nous avons continué la vie normale, les vacances, l'école... Elle s'est toujours battu pour vivre. En sachant qu'elle ne parlait pas, ne mangeait pas (...
Lire « Suite du parcours de Lucie. »
Qui cette loi libèrera-t-elle ?
Publié par André du BUS (Sénateur)
Extrait de l'intervention au Sénat ce 12 décembre: (...) faisons-nous ici oeuvre utile ? Pour tenter d'y répondre, je reprendrai une expression fréquemment utilisée dans les travées d'un parlement, celle suivant laquelle « La loi libère ». La loi libère le plus faible de l'oppresseur. Ou d'une situation, d'un contexte opprimant. Elle fixe un cadre dans lequel viennent se déployer de nouveaux possibles. C'est là l'utilité de la loi. Appliquons ces questions à la portée de la loi que nous allo...
Lire « Qui cette loi libèrera-t-elle ? »
Comment espérer le respect de la loi tant que les médecins sont à la fois juge et partie ?
Publié par Pierre VAN de PUTTE (Cadre)
Il est question d'élargir les critères légaux permettant l'euthanasie (encore interdite sauf dans certains cas), mais cela me semble inutile : - le cadre actuel est déjà très large et librement interprété ; - la loi actuelle n'est pas respectée - les écarts pourtant connus ne sont pas poursuivis en justice. En effet : comment se fait-il qu'aucune des 5537 euthanasies déclarées depuis l'instauration de la loi n'ait entraîné de poursuite judiciaires ? Comment espérer le respect de la loi tant...
Lire « Comment espérer le respect de la loi tant que les médecins sont à la fois juge et partie ?"
Découvrez nos autres articles en Néerlandais :
Ik stel mij daar toch enkele vragen bij...
Publié par Marc VERMEULEN (Bediende, Brugge)
Demente personen. Wat is de huidige definitie van dementie? Hoe zal die definitie evolueren? Misschien is morgen iemand die niet akkoord gaat met dit of dat wetsvoorstel al dement? Wie zal er beslissen dat iemand dement is? Is het de familie samen met de arts of de familie of arts alleen? Zal men zeker kunnen zijn dat die arts volledig onafhankelijk is? Heeft de familie er belangen om een ander familielid dement te laten verklaren? Euthanasie voor minderjarigen Misschien is het nu pas vanaf...
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Mgr Léonard invité de La Libre ce samedi : une interview sans surprises
On pourra lire, sur La Libre, l'interview accordée par Mgr Léonard qui est l'invité de ce journal aujourd'hui. Une interview qui n'apporte guère d'éléments neufs mais qui confirme les positions bien connues d'un archevêque qui serait devenu plus prudent et qui coifferait volontiers le chapeau cardinalice :
"La liberté individuelle est capitale, mais elle a aussi ses limites."
A quelques jours de Noël, le Primat de Belgique évoque pour LaLibre.be et "La Libre" l’élargissement de la dépénalisation de l’euthanasie aux mineurs, le pouvoir d’influence politique de l’Église, sa stratégie de communication, la persécution de chrétiens dans le monde, ainsi que les grands événements de l’année écoulée et ses espoirs pour 2014.
Comment se porte l’Église catholique belge en cette fin 2013 ?Mieux qu’en 2010-2012... Nous avons finalement bien réagi à la manière de répondre aux scandales d’abus sexuels qui ont secoué l’Eglise par le passé. Il a fallu un peu de temps pour mettre en place une bonne procédure qui permette d’écouter, respecter et honorer les victimes, en particulier celles de faits prescrits. Puis l’Église belge a été marquée par le changement touchant de pontificat.
Lire la suite sur La Libre
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Le soignant n'est pas un technicien de la mort
Lu sur EuthanasieStop :
Ne transformons pas le soignant en un technicien de la mort
Alain de BROCA, Neuropédiatre, Philosophe
En tant que pédiatre responsable d'une équipe régionale ressource de soins palliatifs pédiatriques, en tant que philosophe, j'ai du mal à comprendre comment on peut valider éthiquement une telle loi. En tant qu'Européen, j'ai du mal à voir qu'un pays ami se targue d'être libéré car libéral en promouvant une mort donnée à autrui quand tant d'efforts doivent être pensés et pris pour aider chacun avec ses souffrances et ses pauvretés à s'accepter tout au long d'une longue vie et bien sûr être accueilli pour ce qu'elle ou il est avec ses différences ?
Enfin et ce n'est pas le moindre, comment peut on penser qu'il faille légiférer pour moins de 2-3 dizaine de personnes – enfants par an quand tant d'autres ne demandent qu'à vivre avec et malgré leur handicap. La Belgique a environ 125000 naissances par an et la mortalité entre 0-20 ans touchent moins de mille enfants par an au détriment de ne plus avoir comme seule réponse adaptée la mort d'autrui.
En 2011, les chiffres belges notent 944 enfants de 0-20 ans. Dont 45% avant un an, et 57 % avant la fin des 5 années. Il ne resterait donc que 403 enfants entre 5 et 20 ans dont plus des deux tiers n'ont pas de pathologies les faisant entrer dans le champ des soins palliatifs. Soit environ 130 enfants qui sont à accompagner par toutes les équipes de soins palliatifs pédiatriques pourtant sur le terrain. Si on s'accorde en France (7 fois plus de naissances par an et 7700 décès par an) et sur nos connaissances de terrain, on ne dénombre quasiment pas de familles nous demandant la mort de leur enfant. Le nombre de familles directement impliquées sera de1-3% soit de 15-30 familles quand tant d'autres demandent une aide toujours plus adéquate à leur problème. Répondre à une demande d'angoisse existentielle en abrégeant la question existentielle est une philosophie de l'exclusion et de l'inhumanitude.
Enfin en tant que spécialiste du développement de l'enfant, ce n'est pas parce qu'un enfant nous parle de mort qu'il demande une fin. Dès deux trois ans la question existentielle le fait raisonner autour de cette angoisse de la mort. Comment entendre leurs questions quand au contraire c'est bien la marque de la question de la vie qui se pose ?
En tant que spécialiste du deuil, (fondateur de Vivre son deuil Picardie dans les années1990) je suis surpris de voir combien les parents belges pourraient se sentir mieux d'une mort rapide et provoquée alors que l'accompagnement de tant de familles me montrent que la mort provoquée induit une souffrance surdémultipliée et donc un deuil bien compliqué. La loi voudrait –elle augmenter le nombre de personnes endeuillées pathologiques ?
Rendons au soignant le sens du soin, celui de la rencontre de l'accompagnement, et de la compétence thérapeutique pour le confort afin que chaque enfant donne ce qu'il a a donner malgré ses défaillances.
Ne transformons pas le soignant en un technicien de la mort, un nouveau type de thanatopracteur, autrefois décrit comme bourreau officiel.
Et ne nous renvoyez pas que nous aimons voir les enfants et leur famille souffrir. Ce serait trop simple. Que celle/celui qui en ferait la remarque accompagne une équipe de soins palliatifs pédiatriques pour savoir que la vie est la vie tant qu'elle est encore présente et qu'il y a en pédiatrie des traitements efficaces pour toutes les douleurs.
Amitié à toute la Belgique et en pensée avec les familles qui souffrent et toutes les équipes déjà présentes sur le terrain.
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