Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Belgique - Page 280

  • Euthanasie des mineurs : l'archidiocèse de Malines-Bruxelles lance un appel à la mobilisation des chrétiens

    IMPRIMER

    La proposition de loi qui étend aux mineurs l'accès à l'euthanasie, a déjà été votée par le Sénat et par la commission de la justice de la Chambre. Dans les jours à venir et bien avant que la présente législature ne prenne fin, elle sera soumise au vote des députés en séance plénière avant d'être proposée, si elle est adoptée, à la signature du Roi. Mgr Léonard et ses évêques auxiliaires appellent les chrétiens à se mobiliser avant cette échéance :

     

    Appel à une journée de jeûne et à une veillée de prière

    avant le vote sur l’euthanasie 

             Nous, votre archevêque et vos trois évêques auxiliaires, nous lançons un appel à tous les doyennés, ainsi qu’aux basiliques et sanctuaires de l’archidiocèse, à vivre le jeudi 6 février une journée de jeûne et, le soir à 20h, une veillée de prière, afin d’éveiller les consciences et de provoquer un ultime débat public au moment où notre pays risque de se donner une législation étendant la possibilité de l’euthanasie à des personnes mineures. Si le jour proposé ne pouvait vous convenir, vous avez, bien sûr, toute latitude pour organiser ce double événement à une autre date proche, car il y a urgence.

             Nous serions évidemment heureux si d’autres chrétiens, des croyants d’autres religions ainsi que des agnostiques ou des athées nous rejoignaient dans cette démarche, qui est d’abord d’ordre philosophique, selon des modalités adaptées à leurs propres convictions.

             Nous invitons nos concitoyens à réfléchir aux points suivants :

    1. Beaucoup de personnes professionnellement proches des mineurs d’âge attestent que la demande d’euthanasie émanant de ces derniers est rarissime. C’est en tout cas le constat fait dans les Pays-Bas voisins, qui se sont pourtant dotés d’une législation ouverte à cette extension de l’euthanasie. Extension étonnante quand on sait que, en d’autres domaines de la vie, bien moins décisifs que la résolution de se faire euthanasier, les mineurs d’âge sont jugés incapables de décisions importantes pour leur vie économique ou affective ! De plus, en Belgique, où les demandes anticipées d’euthanasie d’adultes se multiplient dangereusement, le risque est grand qu’en élargissant l’offre aux mineurs, la loi projetée ne suscite artificiellement la demande. Et cela, alors que nous disposons de soins palliatifs performants, ainsi que de sédatifs adaptés et progressifs dans les cas de douleur rebelle, pour rencontrer, comme il faut le faire, l’immense détresse physique et psychique des personnes qui souffrent et s’approchent de la mort, même si ces moyens palliatifs ont pour conséquence d’abréger quelque peu la vie, ce qui est moralement acceptable. Mais une mort douce, paisible, dans la dignité, n’est pas synonyme de l’euthanasie, laquelle, de manière directe et en quelques minutes, provoque délibérément la mort ! Il y a un monde de différence entre les deux, tant dans l’intention que dans la procédure employée !                                              
    2. L’expérience a déjà montré que, dès qu’on transgresse l’interdit fondamental de toute société humaine, à savoir l’interdit de tuer un être humain innocent, il est impossible de refermer la porte que l’on a entr’ouverte. Au contraire, elle a tendance à s’ouvrir toujours plus largement. La loi déjà en vigueur concernant l’euthanasie excluait la prise en compte des mineurs d’âge. La loi aujourd’hui projetée l’inclut. Un mouvement s’est mis en route, qui risque de ne jamais s’arrêter. On finira, dans certains cas, par présumer le consentement qui n’a pas été donné ou n’a pas pu l’être. Par contre, nous nous refusons, comme certains osent le faire, à émettre l’hypothèse qu’on en viendra peut-être un jour à supposer ce consentement dans le chef de mineurs handicapés mentalement, dès lors qu’ils sont par définition incapables d’un jugement mûrement délibéré. Nous sommes fermement convaincus que jamais notre pays ne se laissera entraîner à une telle dérive. En revanche, à plus court terme, le risque n’est pas nul qu’on se demande un jour si une nouvelle loi ou une jurisprudence invoquant le principe de non-discrimination ne devraient pas faire cesser une discrimination, celle qui consiste à ne pas prendre en compte le critère de la souffrance psychique quand il s’agit de mineurs d’âge.                                                                                             
    3. D’autres projets de loi sont déjà prêts pour, à l’autre bout de la vie humaine, ouvrir l’euthanasie aux personnes démentes, n’ayant plus une conscience claire de leur identité personnelle, pourvu qu’elles en aient fait anticipativement la demande écrite. Redoutable perspective, qui va exercer une pression insidieuse sur les personnes âgées craignant de peser plus tard sur leur entourage ! Beaucoup de personnes âgées vont se convaincre qu’elles feraient preuve d’un grand égoïsme en ne faisant pas cette demande anticipée… C’est ainsi que s’effritera progressivement l’admirable solidarité qui unit les personnes démentes, leurs familles et tout le monde médical et paramédical qui entoure ces personnes de soins pleins d’humanité, de compétence et de tendresse. Comme solution aux inévitables fragilités de l’existence humaine, surtout quand elle arrive à son déclin, on n’offrira plus aux personnes démentes que la décision solitaire de prévoir à temps leur sortie de ce monde lorsque d’autres en jugeront le temps venu. Il n’est que trop prévisible qu’un élargissement ultérieur de la loi permettra de présumer raisonnablement le consentement de la personne démente, dès lors qu’il ne manque qu’une petite signature en bas d’un document… De plus, comme c’est déjà le cas, beaucoup de personnes âgées et potentiellement démentes, seront tentées de demander l’euthanasie pour ne pas être à charge de leur entourage, voire, à la limite, pour cause de vieillesse et de perte du goût de la vie. Ce sera alors une sorte d’« euthanasie » d’un autre genre, celle de la solidarité même qui doit unir les plus vaillants aux plus fragiles. Enfin, il n’est pas non plus exclu que des considérations d’économie en arrivent un jour à recommander indirectement l’euthanasie pour des raisons de finances publiques ou de solvabilité des institutions de soin.                   
    4. En dernier lieu, l’on entend souvent dire que la décision de se faire euthanasier est une simple question de liberté personnelle, de libre disposition de soi, et que la loi n’impose à personne d’y recourir. C’est oublier que cette prétendue décision purement individuelle exerce, surtout quand elle se multiplie, une redoutable pression sur la liberté de tous les soignants, ainsi que sur celle des institutions de soin qui sont opposées à l’euthanasie et, finalement, sur les personnes les plus fragiles de la société.  

             Nous osons donc dire à nos concitoyens, en payant de notre personne : « Il n’est pas trop tard, mais il est temps ! ». Secouons notre propre conscience et aussi, avec respect, celle de nos frères et sœurs en humanité. L’histoire ne sert jamais deux fois les mêmes plats ni les mêmes circonstances. C’est donc aujourd’hui qu’il faut agir. Nous comptons sur vous.

             Concrètement, nous voulons, outre l’appel au jeûne, organiser une  veillée de prière dans quelques lieux emblématiques et géographiquement centraux de l’archidiocèse (la Basilique nationale de Koekelberg à Bruxelles, la Collégiale Saint-Pierre de Leuven et la Basilique de Basse-Wavre), mais en demandant avec insistance aux doyens et aux recteurs de sanctuaires moins centraux, d’organiser, eux aussi, une veillée de prière dans leur église décanale ou leur sanctuaire, selon leurs possibilités. A Bruxelles et à Leuven, la veillée aura lieu le 6 février à 20h. Celle de Bruxelles sera présidée par l’archevêque. Celle de Leuven sera présidée par Mgr Kockerols, Mgr Lemmens étant retenu à Rome. A Basse-Wavre, elle sera reportée au 8 février à 20h et sera présidée par Mgr Hudsyn.

             Pour vous faciliter la tâche, nous joignons au présent appel un schéma pour la mise en œuvre de la veillée.

             Nous vous remercions de votre collaboration et vous disons avec insistance notre attente, en ce moment très grave où nous devons absolument en appeler, par un engagement résolu, au débat public et citoyen.

             La Belgique n’est pas souvent au centre de l’attention des médias de la planète. Mais, en cette circonstance, de manière frappante, de nombreux médias, dans plusieurs continents, ont les yeux braqués sur notre petit pays, en se demandant jusqu’où ira le laxisme de notre législation en une matière aussi déterminante pour la conception que toute une société risque, à long terme, de se faire de la vie, de la mort et de la liberté humaine.

    + André-Joseph Léonard, Archevêque de Malines-Bruxelles

    + Jean-Luc Hudsyn, évêque auxiliaire pour le Brabant Wallon

    + Jean Kockerols, évêque auxiliaire pour Bruxelles

    + Leon Lemmens, évêque auxiliaire pour le Brabant Flamand et Malines

     

    Intention spéciale pour la prière universelle des messes des 1er et 2 février 2014

    Dieu notre Père, c’est avec grande confiance que nous nous tournons vers Toi au moment où notre pays risque de se doter d’une législation élargissant, dans certaines conditions, la possibilité de l’euthanasie aux mineurs d’âge. Confrontés aux graves dérives qu’une telle loi peut entraîner dans son sillage, nous te supplions d’éclairer nos consciences et celles de tous nos concitoyens et de nos responsables politiques. Ne permets pas que, par une nouvelle transgression de l’interdit de faire mourir une personne innocente, une porte s’ouvre encore plus largement, que plus personne ne pourra refermer. Fortifie en nous et chez nos concitoyens cet amour, plein d’imagination et de tendresse, qui trouve d’autres solutions pour rencontrer la douleur rebelle et la profonde détresse de nos frères et sœurs souffrants, nous t’en prions, Seigneur.

  • Quand trois jeunes Verviétois partent combattre en Syrie

    IMPRIMER

    Lu sur "Sud Presse" :

    Trois jeunes Verviétois sont partis pour aller combattre en Syrie 

    Des Belges qui partent combattre en Syrie en revendiquant faire partie des « soldats d’Allah », il y en a de plus en plus. Jusqu’ici, on en parlait surtout pour Anvers et Bruxelles. Mais ce type de dérive existe aussi en Wallonie.

    C’est ainsi que trois Verviétois sont actuellement en Syrie : deux jeunes d’origine tchétchène et Redouane Hagaoui, 22 ans. Ce dernier devait logiquement prendre des vacances chez ses grands-parents au Maroc, mais n’est jamais arrivé à bon port. Lors d’un dernier contact avec sa famille, il était en Turquie et s’apprêtait à traverser la frontière syrienne. Son entourage est sous le choc.

    Que s’est-il passé pour qu’un jeune homme de 22 ans qui travaillait comme cuistot dans un restaurant de Verviers décide de prendre les armes, au nom d’un certain islam, pour aller combattre en Syrie ? Selon nos sources, personne ne se l’explique.

    L’entourage de Redouane Hagaoui est sous le choc. Ce jeune homme, bien sous tous rapports, aurait été radicalisé au sein d’une mosquée verviétoise quelques mois avant de partir. Ses proches n’auraient rien vu venir. «Il ne parle même pas bien l’arabe», s’offusque quelqu’un de son entourage qui pensait que Redouane Hagaoui était en vacances au Maroc.

    La police est prévenue. «Une enquête est en cours», nous confirme-t-on à la police sans vouloir s’étendre sur le sujet.

    Si cette soudaine envie de prendre les armes inquiète tant, c’est parce que non seulement le jeune Verviétois risque sa vie, mais aussi parce qu’un retour en Belgique comporterait des risques pour la sécurité intérieure du pays.

    Ce qui rejoint les préoccupations exprimées sur Radio Vatican :

    Le djihad des jeunes Européens

    (RV) Entretien – Le départ le 6 janvier de deux adolescents vivant à Toulouse, dans le sud-ouest de la France, pour faire le djihad en Syrie, avait provoqué une vive émotion parmi les Français. Ils découvraient l’ampleur de ce phénomène qui pousse des centaines de jeunes à tout quitter pour partir combattre aux côtés des djihadistes en Syrie. 

    Les deux adolescents de 15 et 16 ans ont finalement été retrouvés en Turquie et ont été rapatriés en France dimanche dernier. Mercredi, ils ont été placés en garde à vue à Toulouse par la direction centrale du renseignement intérieur français pour s’expliquer sur leur périple. 

    Leur exemple illustre ce que vivent des centaines, voire des milliers d’Européens, jeunes, issus des grandes villes pour la plupart, souvent en rupture sociale ou scolaire, et qui deviennent candidats au djihad, la « guerre sainte ». Ils seraient ainsi environ 250 Français à se rendre en Syrie, séduits par les discours bellicistes et radicaux de leaders charismatiques, et intimement convaincus de combattre pour une cause qu’ils estiment juste.

    Le phénomène n’est pas nouveau, -il était déjà observable au Mali, en Afghanistan, ou en Irak-, mais prend une ampleur inégalée avec le conflit syrien, ce qui n’est pas sans susciter l’inquiétude des gouvernements occidentaux.

    Interrogé par Manuella Affejee, Alain Rodier est directeur de recherche au Centre français de recherche sur le renseignement, spécialiste du terrorisme et de la criminalité organisée RealAudioMP3 

    Voir également : http://www.lalibre.be/actu/international/six-prieres-jour-et-nuit-pour-les-djihadistes-du-plat-pays-52ea82003570d7514c2d2753

  • BXL 18 février : Handicap du nouveau-né; faire vivre ou laisser mourir ?

    IMPRIMER

    2470543318.png

    L’Institut Européen de Bioéthique vous invite le

    Mardi 18 février à 20h à la conférence : 

    Handicap du nouveau-né : faire vivre, laisser mourir ? 

    par Laurence HENRY, Infirmière anesthésiste, Doctorante en Philosophie (Paris-Est Marne-la-Vallée), 
    auteur de l’essai « On ne peut imposer cela à personne » (Ed. Salvator, 2013) 

    Un drink sera offert à l’issue de la conférence.

    Lieu : Hôtel THON, rue de la loi 75, Bruxelles (Parking rue de Trèves)

    PAF : 5 euros à payer à l’entrée. 
    Inscription conseillée par mail secretariat@ieb-eib.org
     (nombre de places limitées)

    Face à un nouveau-né atteint d'un grave handicap, les soignants doivent-ils prolonger la vie à tout prix ? La tentation de l'euthanasie ou de l'eugénisme se profile-t-elle à l’horizon ? Les implications de ces décisions sont déterminantes : quel visage voulons-nous donner à notre civilisation et quel est le rôle dévolu à la médecine ? 

  • Euthanasie des mineurs : 38 pédiatres dénoncent une loi inutile et précipitée

    IMPRIMER

    Fin de vie des enfants : une loi inutile et précipitée (source)


    38 PÉDIATRES ONT SIGNÉ CE PAPIER POUR DÉNONCER LE PROJET DE LOI.

    Est-il souhaitable d’étendre la loi sur l’euthanasie aux mineurs d’âge si un grand nombre de soignants expérimentés, qui, jour après jour, prennent soin d’enfants gravement malades et sont capables de soulager leur douleur, n’y voient aucune plus-value ? Cette lettre est un appel lancé par des pédiatres jouissant d’une pratique quotidienne, et non un pur exercice de réflexion en chambre !

    Elle n’est pas une tentative de mise au frigo de l’euthanasie des mineurs, mais une demande de sursis pour une proposition de loi qui risque d’être adoptée dans la précipitation. Loin d’être un pamphlet politique ou idéologique, cette lettre ouverte propose une réflexion sereine émanant de soignants de terrain.

    1 - Cette loi ne répond à aucune réelle demande. La plupart des équipes médicales qui prennent en charge des enfants en phase terminale, à domicile ou en hôpital, doivent reconnaître qu’elles n’ont jamais été confrontées dans leur pratique à une demande d’euthanasie spontanée et volontaire exprimée par un mineur d’âge. Même les cas médicaux les plus complexes peuvent être résolus, dans le cadre juridique actuel, avec les moyens et l’expertise qui sont à notre disposition. Pour qui cette loi est-elle dès lors conçue ?

    A l’étranger, il n’existe pas davantage de revendication d’un tel cadre légal. Une enquête récente auprès de pédiatres issus de 19 pays a montré que ni la population ni les pédiatres n’aperçoivent la nécessité d’un cadre légal en Autriche, Tchéquie, Danemark, Hongrie, Irlande, Israël, Italie, Norvège, Portugal, Slovénie et Suède. Les soins palliatifs prodigués dans le respect de l’enfant malade coupent parfaitement court à toute demande de mort provoquée. Seul un tout petit nombre de pédiatres en Australie, France, Allemagne, Espagne, Royaume-Uni et certains Etats des Etats-Unis réclame, à l’heure actuelle, la création d’un cadre légal au motif que les soins palliatifs seraient insuffisants dans des cas exceptionnels.

    2 - Dans l’état actuel de la médecine, les moyens pour apaiser la souffrance sont largement disponibles dans notre pays, bien plus que dans la plupart des autres pays. Il est évident aujourd’hui qu’aucun patient, et donc aucun enfant, ne devrait souffrir. Il doit aussi être renoncé à toute forme d’acharnement médical, moyennant une opportune et progressive désescalade thérapeutique, de façon à ne pas prolonger inutilement la vie dans des circonstances pénibles. Par ailleurs, nous sommes aujourd’hui en mesure de contrôler parfaitement la douleur physique, l’étouffement ou l’angoisse à l’approche de la mort. Les équipes de soins palliatifs pour enfants reconnues sont parfaitement aptes à soulager la douleur, tant en hôpital qu’à domicile.

    La proposition de loi concernant l’extension de l’euthanasie a été examinée beaucoup trop rapidement au Sénat et à la Chambre : récemment encore toutes les demandes formulées à la Chambre pour procéder à de nouvelles auditions d’experts en pédiatrie ont été rejetées. Nous pouvons donc difficilement parler d’un débat paisible et dûment éclairé. Cette précipitation politique crée l’impression que la situation est dramatique dans notre pays et qu’il faut agir de toute urgence. Nous opposons un démenti formel à cette fausse impression et affirmons que la situation dans notre pays est loin d’être dramatique. Sans doute n’est-il pas prêté une attention suffisante aux initiatives louables et efficaces de nombreux soignants. Leur travail ne pourra jamais être apprécié à sa juste valeur !

    Lire la suite

  • Euthanasie des mineurs : vote sans surprise à la commission de la Chambre

    IMPRIMER

    En Commission de la Chambre, le projet de loi sur l'euthanasie des mineurs a été voté. C'est un vote sans surprise; on connaît la détermination des partisans de cette loi auxquels seuls résistent les parlementaires cdH, CDNV et Vlaams Belang, auxquels est venue se joindre Marie-Christine Marghem (M.R.-MCC). Plus rien ne devrait empêcher le vote de cette loi avant la fin de la législature (avril).

    Sur le site de la RTBF : Le projet a reçu le soutien des socialistes, des libéraux, des écologistes et de la N-VA. Une voix a toutefois fait défaut dans cette majorité de circonstance. La députée Marie-Christine Marghem (MR) a voté contre le texte. "Je me sens profondément interpellée", a-t-elle expliqué. La membre du MCC, l'une des composantes du MR, a montré du doigt certains points du dispositif, en particulier la capacité de discernement du mineur que doit attester un psychologue ou un pédopsychiatre.

    Le cdH et le CD&V ont répété leur opposition au projet. La cheffe de groupe humaniste, Catherine Fonck, a regretté la façon dont le texte mélangeait des situations pourtant distinctes ou l'absence de la ministre de la Santé dans ce débat, alors que les professionnels de la santé devront le mettre en oeuvre. Et d'ajouter: "A titre personnel, je n'aurais pas légiféré". A l'instar d'Olivier Maingain (FDF), son collègue Christian Brotcorne a mis en garde la majorité contre le risque de conflits judiciaires qu'ouvrait ce texte.

    Dans la majorité, Karine Lalieux (PS) a fait remarquer que ce projet de loi était le résultat d'attentes exprimées sur le terrain. "Aujourd'hui, il y a un problème de sécurité juridique", a-t-elle souligné. "Nous dépénalisons aujourd'hui quelque chose qui peut être pénalisé", a répondu la ministre de la Justice, Annemie Turtelboom (Open Vld) à ceux qui mettent en cause la sécurité juridique du dispositif. A ses yeux, la sédation palliative et l'euthanasie doivent pouvoir coexister pour laisser le choix au patient de décider de sa fin de vie lorsque la souffrance est insupportable.

    Le PS, le sp.a, le MR (sauf Mme Marghem), l'Open Vld, Ecolo-Groen et la N-VA ont voté en faveur du texte. Le cdH, le CD&V et le Vlaams Belang ont voté contre. Il n'y a pas eu d'abstention. Le texte devrait venir en séance plénière dans 15 jours.

  • BXL, 1er février : Rosaire pour la Vie à Saint-Jacques sur Coudenberg

    IMPRIMER

    Foto
    Où ? : 
    Eglise Saint-Jacques sur Coudenberg
            Place Royale (Bruxelles)
    Quand ?
    tous les premiers samedi du mois à 16h30
    N'hésitez pas à transférer l'info!!

    Prochaine date: 1er février 2014 !

  • Gardons nos traditions

    IMPRIMER

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT
    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège
     

    1316118213bmx.jpg

     DIMANCHE 2 FEVRIER 2014

    FÊTE DE LA CHANDELEUR

    Présentation de Jésus au Temple et purification de Marie

    Présentation-de-Jésus-au-Temple.jpg 

    Cette fête est une des plus anciennes, sinon la plus ancienne des fêtes mariales. Célébrée à Jérusalem dès le IVsiècle, la fête de la Purification passa ensuite à Constantinople, puis à Rome, où on la trouve au VIIe siècle, associée, le 2 février, à une procession qui semble être antérieure à la fête de la Vierge. Plusieurs mélodies de cette solennité sont manifestement d’origine byzantine.

    10 heures, bénédiction et distribution des cierges suivies de la messe en grégorien (missel de 1962) 

    Antienne « Lumen ad revelationem gentium », Propre de la messe « Suscepimus », Kyriale IX « cum jubilo » (XIIe s.) chantés par la schola grégorienne. A l’orgue : Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers 

    11h15, bénédiction et distribution des cierges suivies de la messe en français (missel de 1970) 

    Antienne « Lumen ad revelationem gentium » et chants de la « messe des anges ». A l'orgue: Mutien-Omer Houziaux, au violoncelle: Octavian Morea.

    "05.jpgLes chrétiens sont toujours en fête ; ils ont pour chaque jour du calendrier un nouveau motif de se réjouir de la bonté et de la beauté de la création, chaque jour une bonne raison de fêter la puissance de la grâce du Christ. La Chandeleur est une de ces nombreuses fêtes qui émaillent le cycle de l'année liturgique. Et ces fêtes sont bien réelles ; elles ne sont pas de simples inventions de croyants, car la création est réellement très belle et les œuvres de la grâce encore plus belles.

    En cette fête de la Chandeleur, on porte un cierge en procession, symbole de la vraie lumière qui luit dans les ténèbres. Les visages se trouvent ainsi irradiés, des plus jeunes aux plus anciens, de toutes conditions, par ces flammes vacillantes qui pourtant éclairent et réchauffent.

    Lire la suite

  • Bulletin de l'IEB - 27 janvier 2014 - Décl. anticipées/Co-maternité/Vincent Lambert sauvé de la mort

    IMPRIMER

    header_fr.jpgSommaire

  • L'union fera-t-elle la force de l'ultra-gauche ?

    IMPRIMER

    Lu sur lesoir.be :

    Le Parti du travail de Belgique (PTB), la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) et le Parti communiste (PC) s’allient.

    Le PTB-GO vise à répondre à certains appels syndicaux, comme celui de la FGTB de Charleroi qui avait demandé le 1er mai 2012 un rassemblement autour d’une «alternative anticapitaliste à gauche du PS et d’Ecolo». Elle cherche aussi à concrétiser un «moment historique», a souligné le porte-parole du PTB Raoul Hedebouw, rappelant les bons résultats obtenus dans de grandes villes aux élections communales et provinciales de 2012. «On ne divise pas la gauche mais nous la renforçons, en apportant de l’espoir à une partie du peuple de gauche qui est désillusionnée», a souligné M. Hedebouw au cours d’une conférence de presse dans un bistrot du centre-ville bruxellois.

    Les intervenants ont souligné leur opposition aux votes du PS et d’Ecolo en faveur du traité budgétaire européen (TSCG), ou aux durcissements des règles d’accès au chômage. «Ce parti a évolué», a affirmé l’ex-sénateur Ecolo Josy Dubié, relevant la place qu’occupait désormais l’écologie au PTB. La philosophe Isabelle Stengers (ULB) a elle insisté sur la «nécessaire insoumission par rapport à ceux qui disent que la crise n’est qu’un mauvais moment à passer».

    Le journaliste Hugues Le Paige, le syndicaliste hennuyer Carlo Briscolini (FGTB), l’ancienne syndicaliste chrétienne Irène Petre, ont apporté leur soutien parmi d’autres à cette union de la gauche radicale.

    Ou comment les masques tombent et où l'on voit se confirmer les véritables affinités idéologiques d'un certain nombre de gens parmi lesquels on ne s'étonnera pas de voir figurer d'anciens journalistes de la RTBF ni, bien sûr, la virago de l'anticléricalisme le plus agressif, Anne Morelli...

  • Est-il permis, dans l’Eglise catholique, de faire ce qui est interdit par l’Eglise catholique ?

    IMPRIMER

    A l’occasion de la « semaine de l’unité des chrétiens », voici qu’on reparle, ici et là, de la célébration de « messes œcuméniques » : un vocable tendance chez les clercs mais pas toujours très clair. Le site web « Riposte Catholique » met les points sur les « i » :

    « Voici la règle, tirée du directoire sur l’oecuménisme :

    ‘Pour la liturgie eucharistique catholique, l’homélie, qui fait partie de la liturgie elle-même, est réservée au prêtre ou au diacre, car elle est la présentation des mystères de la foi et des normes de la vie chrétienne en accord avec l’enseignement et la tradition catholiques’.

    Or, nombreuses sont les messes en France où l’on fait prêcher des pasteurs protestants, notamment dans le diocèse de Belfort-Montbéliard. Et cela a commencé il y a au moins quarante ans, du fait que le pays de Montbéliard fut jadis à majorité protestante. En voici un exemple, à Héricourt, le 12 janvier, à la paroisse Saint Barnabé. Mais aussi et surtout à la cathédrale Saint Christophe de Belfort.

    Ce serait l’évêque lui-même, Mgr Claude Schockert, qui aurait « présidé » cette « messe ». Le site du diocèse est d’ailleurs étrangement muet sur cette célébration. Mgr Schockert aura 75 ans le 6 janvier 2015.

    Alors, est-il permis, dans l’Eglise catholique, de faire ce qui est interdit par l’Eglise catholique ? Le diocèse de Belfort est-il en ‘pleine communion’ avec l’Eglise catholique ? Ne doit-on pas plutôt parler de communion imparfaite, comme pour la Fraternité Saint Pie X ? ».

     Réf. Est-il permis, dans l’Eglise catholique, de faire ce qui est interdit par l’Eglise catholique ?

    A noter que les messes de la Fraternité Saint-Pie X sont illicites mais valides (comme le sont les liturgies eucharistiques orthodoxes), tandis que les "saintes cènes" et autres services du genre célébrés par des pasteur(e)s protestant(e)s sont illicites et invalides. JPSC

  • L'Institut Européen de Bioéthique vous propose une Carte de fin de vie

    IMPRIMER

    L'IEB vous propose la Carte de fin de vie.

    Carte de fin de vie

    Il est toujours difficile de penser à notre propre mort. N'avons-nous pas peur d'aborder ce sujet avec nos proches et parfois notre médecin ?

    Cette Carte permet de réaffirmer notre confiance dans le médecin et de refuser autant l'acharnement thérapeutique que le comportement euthanasique.

    Une Carte à garder sur vous. Découvrez-la (en la téléchargeant sur le site) et n'hésitez pas à la faire connaître autour de vous.

    Pour obtenir des exemplaires de cette carte, merci de nous envoyer une enveloppe pré-adressée et timbrée à votre nom à l'Institut Européen de Bioéthique - 205 chaussée de Wavre - 1050 Bruxelles