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Bioéthique - Page 20

  • Anesthésier le foetus avant de l'avorter ?

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    Lu sur aleteia.org (Roberta Sciamplicotti) :

    Aux États-Unis, l’Utah impose l’anesthésie du bébé avant tout avortement

    En effet, 20 semaines après sa conception, le foetus pourrait ressentir la douleur.

    Le cas de l’Utah

    « Aux États-Unis, grâce à Dieu, il y a encore des gens qui considèrent l’avortement comme une véritable condamnation à mort. Et si la peine de mort est administrée sous anesthésie, pourquoi ne pas l’appliquer avec un enfant innocent dans le ventre de la mère ? » publiait le journal italien Notizie pro-vita en avril dernier.

    L’État conservateur de l’Utah a bien reçu le message, lui qui devient le premier des États-Unis à exiger par la loi l’anesthésie des enfants qui seront avortés après la 20e semaine. Avant cette réglementation, les femmes choisissaient si elles voulaient ou non subir une anesthésie générale. Le gouverneur de l’Utah, Gary Herbert, ouvertement pro-vie, a signé le 28 mars dernier une nouvelle loi exigeant des cliniques et hôpitaux d’anesthésier les bébés qui seront avortés. La proposition prescrit d’ « éliminer ou de soulager la douleur organique du fœtus » et prévoit des exceptions : risque pour la vie de la mère et les cas où le bébé ne survivrait pas hors de l’utérus ». Le gouverneur s’affirme radicalement « pro-vie » et veut « diminuer toute douleur susceptible d’être causée au fœtus », a déclaré un porte-parole dans un communiqué (Life News, 29 mars).

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  • En France : une campagne citoyenne d’alerte sur CRISPR-Cas9

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    « Stop Bébé OGM » : une campagne citoyenne d’alerte sur CRISPR-Cas9

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    Ce mardi 24 mai, l’association Alliance VITA lance « Stop Bébé OGM », sa campagne pour informer et alerter le grand public sur les enjeux éthiques liés à l’application de la technique de génie génétique CRISPR-Cas9.

    A partir de 12 heures, des stands d’information et de mobilisation seront tenus dans 75 villes par les équipes de volontaires d’Alliance VITA, proposant aux Français de signer sur le site Internet de change.org l’appel « STOP BEBE OGM » lancé le jour-même. 

    >> Pour signer la pétition : www.change.org/stopbebeogm 

    >> Pour mieux comprendre les enjeux et participer au débat : www.stopbebeogm.fr 

    Pourquoi Alliance VITA se mobilise

    La technique du CRISPR-Cas9, à la fois novatrice, prometteuse et risquée, laisse entrevoir des possibilités de traitements, notamment pour des maladies d’origine génétique, mais pose également de sérieuses questions éthiques quant à certaines de ses applications sur l’homme (embryon humain, cellules germinales).

    Certains pays comme la Chine, la Grande-Bretagne ou la Suède, ont déjà commencé à conduire des expérimentations en utilisant cette technique sur l’embryon humain, pour le moment voués à la destruction. Il est urgent de poser dès à présent des règles éthiques internationales avant qu’il ne soit trop tard. Il faut éviter toute instrumentalisation de l’embryon en s’abstenant de concevoir des embryons génétiquement modifiés. C’est la raison de notre appel citoyen : « Stop Bébé OGM » adressé au Président de la République, au ministre de la Santé et au ministre de la Recherche.

    La ligne de base de cette campagne, « Oui au progrès thérapeutique – Non à l’embryon transgénique »,  synthétise cet enjeu.

    Quelle menace ?

    Le risque majeur serait que l’embryon humain soit traité comme le « cobaye à vie » d’une expérimentation qui pourrait faire glisser l’humanité vers une manipulation génétique à hauts-risques sanitaires et éthiques. On cautionnerait le fantasme post-humain du bébé OGM zéro défaut, alors que les conséquences des modifications génétiques sur l’embryon sont à la fois méconnues et immaîtrisables, avec la perspective de conséquences en cascade transmissibles aux générations futures.

    Mobiliser la France, pour alerter au niveau international…

    Destiné à mobiliser les autorités françaises au travers de la personne du Chef de l’Etat et des ministres les plus concernés, ceux de la Santé et de la Recherche, l’appel « Stop Bébé OGM » est une première mondiale en faveur de la réappropriation par les citoyens des enjeux éthiques de la technique du CRISPR-Cas9. Si Alliance VITA se mobilise d’abord en France, c’est que la France a un rôle clé à jouer pour contrer les dérives de l’utilitarisme anglo-saxon ou asiatique qui ne se donne pratiquement aucune limite dans l’instrumentalisation de la vie humaine.

     

  • "Ne nous éliminez pas !" ou quand une jeune trisomique anglaise s'adresse au ministre de la santé

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    Une synthèse de presse bioéthique de genethique.org :

    HEIDI CROWTER, JEUNE ANGLAISE ATTEINTE DE TRISOMIE 21 S'ADRESSE AU MINISTRE DE LA SANTÉ: "NE NOUS ÉLIMINEZ PAS !" 

    Un certain nombre de britanniques se lève contre les nouveaux tests prénataux non invasifs (DPNI) que le Gouvernement prévoit d’introduire dans le système de santé publique, et qui « visent à éliminer davantage de bébés porteurs de trisomie 21 », « ce qui signifie que davantage seront avortés », et l’impact à long terme est certain.

    La semaine dernière, rejoignant les lignes remarquées des jeunes internes en médecine, Heidi Crowter, une jeune femme de 20 ans atteinte de trisomie, s’est adressée directement au ministre de la santé sur un problème qui « relève probablement de la vie et de la mort plus que d’une affaire de contrats de travail ».

    En tant qu' « experte de la trisomie 21 », elle a assuré au ministre que sa vie était « simplement aussi importante et joyeuse que celle de n’importe qui », qu’elle pensait que tous avaient « une valeur égale, et devraient être évalués de manière égale », que les enfants porteurs d’un handicap « participaient aussi à la diversité et à la richesse de la vie ». Expliquant combien les parents d’enfants atteints de trisomie avaient besoin d’être accompagnés et rassurés sur « le potentiel de cette nouvelle vie humaine », sur « l’amour et la joie qu’elle peut avoir et apporter », elle a interpellé le ministre : « Jeremy Hunt, ne nous éliminez pas, travaillez avec nous à bâtir une société qui traite chacun avec toute la dignité, le respect, la compassion, et l’amour qu’il mérite ».

    Comme la comédienne Sally Phillips qui affirmait la semaine dernière que « la trisomie 21 n’est pas une maladie, mais un type de personne », Heidi regrette que les premiers concernés, à savoir les personnes trisomiques, n’aient même pas été consultés. Le Nuffield Council on Bioethics, qui a décidé de se pencher sur les questions éthiques soulevées par ces nouveaux tests, n’envisage pas de consulter une personne trisomique pour cela. Ils ont déjà recruté cinq « experts » légaux ou génétiques « de ces tests, pas des patients », dont deux sont ouvertement des promoteurs du DPNI.

    Pour aller plus loin :

  • La sédation en phase terminale, une euthanasie déguisée ? Une nouvelle fiche didactique proposée par l'IEB

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    La sédation en phase terminale, une euthanasie déguisée ? Nouvelle FICHE didactique.

    (Institut Européen de Bioéthique)

    La sédation en phase terminale, une euthanasie déguisée ?
    L’alimentation et l’hydratation ‘artificielles’, soins ou traitements?
    Des soins palliatifs aux soins palliatifs intégraux ?

    Force est de constater que le  débat autour des questions liées à la fin de vie n’est pas seulement un débat éthique. Il est aussi un débat sémantique.
    Ces questions  sont tellement  délicates - touchant à un interdit fondamental de nos états de droit et aux fondements même de la  mission du corps médical– qu’il est tout  aussi  essentiel de s’entendre sur  les mots et les concepts utilisés pour y répondre.

    C’est l’objet de  la présente fiche.

  • GPA : on aura beau se dorer la pilule, on n'évitera pas l'aliénation des femmes « porteuses »

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    Du Professeur Dominique Folscheid (philosophe, Université Paris-Est) sur le site "Bioethique.com" :

    La "gestation pour autrui" en débat

    La GPA ou gestation pour autrui n'est pas légalisée en France mais elle l'est dans d'autres pays. Quel est le problème éthique de cette technique simple de PMA ? Le professeur Dominique Folscheid, philosophe de l'Université Paris-Est, tente de donner des éclairages. 

    La définition de la « gestation pour autrui », désormais siglée « GPA »,  est la plus simple qui soit. Quelle que soit la situation des demandeurs — couples mariés ou pas, hétérosexuels ou homosexuels, ou personnes isolées —, il s'agit dans tous les cas de charger une femme, à titre onéreux ou gratuit, de recueillir en son sein, jusqu'à sa naissance, un embryon étranger préalablement conçu in vitro.

    Au point de vue strictement technique, la GPA ne pose aucun problème particulier. Alors qu'elle soulève une montagne de difficultés au niveau psychologique, psychique, symbolique, juridique, social, éthique, et pour finir politique. Mais les États récalcitrants sont soumis à de telles pressions qu'ils mènent peut-être un combat d'arrière-garde.

    Comment en est-on arrivé là ? Et pourquoi avoir remplacé la « mère porteuse » par la « gestation pour autrui » pour finir avec le sigle « GPA » ? Pour masquer une révolution anthropologique ?

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  • Le lancement de la fédération "Un de Nous" ("One of Us")

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    Lu sur le site de "La Croix" (Marine Lamoureux) :

    Défense de la vie : lancement de la fédération « Un de nous »

    Samedi 12 mars, près de 1 200 personnes se sont réunies salle Gaveau, à Paris, à l’occasion du premier forum européen « Un de nous » consacré à la défense de la vie.

    L’un de ses promoteurs, Jean-Marie Le Mené (1), président de la Fondation Jérôme Lejeune, en décrypte les enjeux.

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    Quels sont les objectifs de la fédération européenne « Un de nous », lancée le 12 mars à Paris, en présence de plusieurs personnalités (2) ?

    Jean-Marie Le Mené : L’idée de cette fédération est de poursuivre l’élan engagé en 2012, au niveau européen, en faveur de la défense de la vie et de la dignité humaine. À l’époque, une initiative citoyenne avait été lancée autour de deux requêtes : d’une part, l’arrêt des financements de l’Union européenne pour la recherche sur l’embryon ; d’autre part, la fin du soutien apporté par l’UE à certaines campagnes de promotion de l’avortement dans des pays en voie de développement, au mépris de la législation de certains États membres. Le succès avait été réel, avec deux millions de signatures recueillies. Et pourtant… rien ne s’est passé. Comme si l’Europe n’était pas prête à assumer les conséquences d’un processus de démocratie participative qu’elle avait elle-même promu… En organisant ce premier forum et en créant la fédération européenne < Un de nous >, nous souhaitons assurer une pérennité à cette mobilisation et montrer notre volonté de travailler ensemble – une trentaine d’associations est aujourd’hui impliquée. Le cadre national est trop étroit pour agir.

    Quelle est la suite ?

    J-M. L : Nous allons miser sur trois types d’action. Tout d’abord, le lobbying européen, bien entendu. Le combat sur les valeurs passe par là. Une action en justice est d’ailleurs en cours pour contester la non-prise en compte de notre initiative citoyenne de 2012. Au-delà, les sujets ne manquent pas : le risque d’extension de l’euthanasie, l’eugénisme croissant via le diagnostic prénatal, la faible mobilisation des pouvoirs publics en faveur d’une baisse du nombre d’avortements, la promotion du gender, de la gestation pour autrui, etc. Ensuite, nous allons tenter de porter notre message dans des pays aujourd’hui moins mobilisés que l’Europe latine et les pays de l’Est, dans lesquels « Un de nous » a eu de l’écho. Je pense en particulier à l’Allemagne. L’histoire tragique de ce pays peut en effet être un moteur pour s’élever contre certaines pratiques comme l’eugénisme qui sévit aujourd’hui autour de la trisomie 21. L’idée serait par exemple d’organiser là-bas un nouveau forum. Enfin, troisième piste, unir nos forces pour organiser des marches communes pour la vie et la famille, qui sont trop dispersées à l’heure actuelle.

    Samedi, un prix a été remis à Pattaramon Chanbua​, jeune mère porteuse thaïlandaise, qui avait refusé d’avorter après un diagnostic de trisomie. Quel est le message ?

    J-M. L : L’histoire de cette femme est symptomatique des nombreuses dérives de notre monde. Elle illustre tout d’abord que la gestation pour autrui est liée à l’extrême pauvreté des femmes. Ensuite, nous avons voulu saluer le courage de cette mère qui a refusé d’avorter, - comme le lui demandait l’agence de GPA -, car un des jumeaux qu’elle portait était atteint de trisomie. C’est un message très fort concernant les enfants touchés par le handicap. La remise de ce prix, à Paris, a d’ailleurs été un moment très émouvant.

    Le forum a peu été relayé dans la presse. Pourquoi ce courant de pensée a-t-il tant de mal à se faire entendre ?

    J-M. L : Je crois que l’Europe a perdu sa vision humaniste. Il y a aujourd’hui un vide de valeurs, dont s’empare le marché. Il suffit de regarder ce qui se passe en France pour la trisomie 21 : le dépistage, chez la quasi-totalité des femmes enceintes, est financé par l’assurance-maladie, c’est un marché lucratif pour les laboratoires  ! Au bout du compte, plus personne ne s’interroge sur le fait que l’on préfère éliminer in utero toute une population plutôt que de consacrer des financements à la recherche pour soigner cette maladie.

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    (1) Les premières victimes du transhumanisme, éditions Pierre Guillaume de Roux, 172 p., 19,50 € (2) Parmi elles, des eurodéputés, Katalin Novak, ministre de la famille hongroise, Alberto Ruiz-Gallardon, ancien ministre espagnol de la justice, Philippe de Villiers, fondateur du Mouvement pour la France.

  • Vous avez dit : "projet parental" ?

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    Lu sur "Le coin des experts" du site de Gènéthique (Benoît Bayle) :

    LE PROJET PARENTAL LÉGITIME-T-IL LA VENUE DE L’ENFANT ?

    Introduit à l’occasion des lois de bioéthique successives, le « projet parental » devait au départ préciser les conditions d’accès d’un couple homme-femme à la procréation médicalement assistée (PMA). Au fil des années, ce concept s’est de plus en plus assimilé au désir d’enfant, qui légitimerait seul la dignité de l’embryon. Gènéthique fait le point avec le docteur Benoît Bayle. 

    Le projet parental est devenu une notion clé qui étaie l’édifice procréatique : « De l’avortement aux techniques de procréations [artificielles], c’est la toute-puissance du ‘projet parental’ qui fait le lien. Confrontée à une absence de projet parental ou, aussi bien, à un projet qui se révèle décevant, défaillant, une femme avorte. Animées par un projet parental que la nature refuse de servir, des personnes vont demander à la technique la réalisation de l’enfant rêvé »[1]. C’est également au nom d’un projet parental que le couple choisit d’avoir recours à la contraception, ou décide de l’arrêter. Le projet parental constitue un incontestable fil conducteur dans la gestion de l’engendrement. Très en vogue, prolongement du paradigme de l’enfant dit « désiré », il gouverne nos mentalités, car il procède d’une sorte d’arrangement sociétal, qui permet de justifier, non seulement la pratique de l’avortement comme le suggère le sociologue Luc Boltanski[2], mais aussi, plus largement, l’instrumentalisation de l’être humain conçu depuis sa première forme embryonnaire jusqu’à des stades prénataux plus tardifs.

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  • Rome : le « pacs italien » approuvé par le Sénat

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    De Solen De Luca sur le site du quotidien « La Croix »

    « Le gouvernement de Matteo Renzi a engagé jeudi 25 février sa responsabilité sur une nouvelle formule de la loi sur les unions civiles, notamment pour les couples homosexuels.

    D’un côté, le peuple du Family Day qui avait inondé le Circo Massimo, le 30 janvier, pour demander à Matteo Renzi de mettre un terme au débat au Parlement. De l’autre, les militants homosexuels qui avaient espéré dans le mariage égalitaire. Au milieu, une loi qui a été approuvée jeudi 25 février au Sénat italien, avant l’examen à la Chambre des députés. Si elle passe, elle reconnaîtra les unions civiles entre personnes de même sexe et entre couples hétérosexuels non mariés.

    Retrait de l’amendement sur l’adoption

    Le Parti démocrate de Matteo Renzi, président du Conseil, avait d’abord cherché le soutien du Mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo, à la tête de l’opposition, mais cette étrange alliance avait échoué la semaine passée. Il a dès lors tenté une solution contentant une autre majorité, dont des élus catholiques opposés à cette mesure et le Nouveau Centre droit, ancien parti de Silvio Berlusconi, dirigé par le ministre de l’intérieur, Angelino Alfano. Dans cet objectif, il a retiré un amendement visant à permettre à un homosexuel d’adopter l’enfant biologique de son propre partenaire et qui établissait l’obligation de fidélité au sein du couple.

    > Relire: L’Italie à l’heure du Pacs

    Le 25 février, au Sénat, le gouvernement a posé la question de confiance, au risque, en cas de rejet du texte, de devoir démissionner. Il espérait toutefois l’emporter avec une majorité confortable.

    Si elle est adoptée, la loi introduira une série de nouveautés : l’inscription au registre de l’état civil de l’union entre personnes de même sexe, mais aussi le fait d’établir que le couple a l’obligation de se prêter une assistance morale et matérielle et de vivre ensemble. Il peut partager un nom, établir une communauté de biens, obtenir une pension de réversion…

    Un texte qui ne va pas assez loin pour certaines associations

    Par ailleurs, le texte ne ferme pas la porte, comme le réclamaient nombre de centristes, aux demandes d’adoption déposées au cas par cas, déjà récemment validées par certains tribunaux au nom de l’intérêt supérieur de l’enfant à une « continuité affective ».

    Les réactions des associations homosexuelles sont contrastées. Certains se disent profondément déçus par un texte qui ne va pas assez loin : « Nous n’avons pas attendu trente ans pour ça », ont dénoncé dans un communiqué conjoint jeudi une trentaine d’associations de défense des homosexuels. D’autres espèrent que, comme en France, la reconnaissance de cette sorte de pacs ouvrira la voie au mariage égalitaire. »

    Ref. Rome : le « pacs italien » approuvé par le Sénat

    JPSC

  • Le Secrétaire Général de l'ONU ajoute l'avortement aux objectifs humanitaires

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    ONU : LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL AJOUTE L’AVORTEMENT AUX OBJECTIFS HUMANITAIRES

    Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, veut « ajouter de nouveaux objectifs pour inclure l’avortement et les droits des LGBT au plan de développement des Nations Unies ». Ces deux mesures permettraient selon lui d’« atteindre les objectifs humanitaires compris dans le nouveau programme de développement durable ». Il a pour cela publié un rapport intitulé : « Une humanité unique, une responsabilité partagée », qui servira de base de discussions entre les gouvernements lors du Sommet Humanitaire Mondial à Istanbul qui aura lieu en mai 2016.

    Dans ce rapport, il « insiste pour que la ‘priorité’ soit donnée afin ‘d’assurer aux femmes et aux adolescents des services complets de santé sexuelle et reproductive, sans discrimination’ », une expression qui est « comprise par le personnel de Ban Ki-Moon et certains Etats membres de l’ONU comme incluant l’avortement [1] ».

    Le programme de développement durable, « soigneusement négocié » par les gouvernements pendant trois ans et adopté par l’Assemblée général en septembre 2015, a déjà suscité la polémique concernant l’avortement (cf. ONU : L'avortement ne fait plus partie des objectifs de développement durable, Le programme de développement durable de l’ONU ne satisfait pas les partisans de l’avortement).

    L’« étape d’Istanbul » peut donner à Ban Ki-Moon « un moyen d’obtenir le consentement tacite général envers son approche des objectifs de développement durable dans un contexte où les nations qui résistent à l’avortement et aux droits des LGBT seront mises dans une situation désavantageuse »,analyse le C-Fam[2]. Ce sommet, convoqué par le Secrétaire général, est « entièrement contrôlé par son personnel » et ne fera pas l’objet de négociations « ni avant, ni pendant ».

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    [1] « La santé reproductive dans les nouveaux objectives onusiens renvoie à un accord historique de l’ONU de 1994 sur la population et le développement qui a expressément rejeté un droit à l’avortement en toutes circonstances, et ne permet l’avortement dans les programmes de l’ONU que là où il est légal ».

    [2] Center for Family and humain rights.

    Sources: C-Fam (20/02/2016)
  • "Un de Nous" ou quand des experts du droit, de la santé et de la politique s'engagent pour défendre l'embryon humain

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    "UN DE NOUS" : DES EXPERTS DU DROIT, DE LA SANTÉ ET DE LA POLITIQUE S’ENGAGENT POUR DÉFENDRE L’EMBRYON HUMAIN

     

    Alors qu’en 2014, la plus grande Initiative Citoyenne Européenne (ICE) Un de Nous était renvoyée par la Comission européenne. La Fédération Un de Nous invite aujourd’hui des experts de la santé, du droit et de la politique de toute l'Europe à signer une pétition pour appeller à un débat clé et légitime visant à limiter les financements européens aux seuls programmes éthiques. Ceux qui n'impliquent pas la destruction d'embryons.

    Carlo Casini est homme politique italien, ancien euro député. Il est Président d'honneur de la Fédération européenne Un de Nous[1]. Il présente pour Gènéthique, les enjeux de cet appel aux experts européens, qui doit être adressé aux Présidents de l’Union Européenne, du Parlement européen et de la Commission européenne.

    Gènéthique : Pourquoi avez-vous lancé un « Appel d’experts » ? Quel est l’objectif de cette mobilisation ?

    Carlo Casini : Le 27 mai 2014, la Commission européenne a décidé de ne pas promouvoir un débat parlementaire sur l'initiative citoyenne européenne Un de Nous, qui avait pourtant rassemblé 2 000 000 de citoyens. Cette initiative visait à demander à l'Union Eurpéenne de ne pas accorder ses fonds à la destruction d'embryons humains. Ce fut la première mise en action du nouvel outil de démocratie directe[2]. C’était la première dans l’ordre chronologique, mais aussi au vue du nombre d'adhésions. Ce refus a blessé la démocratie. Une blessure qui, à mon avis, a été causée par une gêne très profonde. Dans toute l'Europe, les institutions publiques essaient de ne jamais répondre à cette question fondamentale : l'embryon humain est-il une chose ou une personne, un objet ou un sujet ? Dit très simplement : l'être humain nouvellement conçu est-il l'« un de nous » ?

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  • Contraception : éclaircissement sur l'affaire des religieuses congolaises

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    Lu sur le blog « salon beige » :

    « Lors de la conférence de presse sur le vol de retour du Mexique à Rome, le pape François a ressorti l'histoire selon laquelle «Paul VI - le grand! - dans une situation difficile, en Afrique, a permis aux sœurs d'utiliser des contraceptifs pour les cas de violence». Et il a ajouté qu' «éviter une grossesse n'est pas un mal absolu, et dans certains cas, comme celui que j'ai mentionné du bienheureux Paul VI, c'était clair». Deux jours plus tard, le père Federico Lombardi a ajouté :

    «La contraception ou le préservatif, dans des cas particuliers d'urgence et de gravité, peuvent aussi être objet d'un sérieux discernement de conscience C'est cela que dit le pape. L'exemple qu'il a donné de Paul VI et de l'autorisation d'utiliser la pilule pour des religieuses qui couraient le risque très sérieux et continuel de viol(ence) par les rebelles au Congo, à l'époque de la tragédie de la guerre du Congo, fait comprendre que ce n'était pas dans une situation normale que cela devait être pris en compte»

    Cette déclaration laisse perplexe (voir l'article de Jeanne Smits sur le sujet), notamment parce qu'on ne voit pas bien le rapport entre des religieuses menacées de viol et le virus Zika, qui faisait l'objet de la question. L'Eglise enseigne en effet l'abstention en cas de risque sérieux dépendants des parents. Le risque de virus ne peut pas être comparé à celui de viol.

    Selon Sandro Magister, traduit par Benoît-et-moi, que Paul VI ait explicitement donné cette autorisation n'est nullement avéré :

    "Pour reconstruire comment cette histoire est née, on doit revenir non pas au pontificat de Paul VI, mais à celui de son prédécesseur Jean XXIII. C'était en 1961 [donc avant les éclaircissements d'Humante Vitae, NDMJ], et la question de savoir s'il était licite que des sœurs courant le risque d'être violées recourent aux contraceptifs, dans une situation de guerre comme celle qui faisait alors rage au Congo, a été soumise à trois théologiens moraux autorisés:

    • Pietro Palazzini, alors secrétaire de la Sacrée Congrégation du Concile et devenu par la suite cardinal
    • Francesco Hürth, jésuite, professeur à l'Université pontificale grégorienne;
    • Ferdinando Lambruschini, professeur à l'Université pontificale du Latran.

    Tous trois formulèrent simultanément leurs opinions respectives dans un article sur la revue émanant de l'Opus Dei (?) "Studi Catolici", numéro 27, 1961, pp. 62-72, sous le titre: "Una donna domanda: come negarsi alla violenza? Morale esemplificata. Un dibattito" ("Une femme demande: Comment se refuser à la violence. Morale illustrée Un débat"). Tous trois étaient favorables à admettre la licéité de cet acte, mais avec des arguments différents entre eux. Et cet avis favorable non seulement passa indemne l'examen tout sauf docile du Saint-Office, mais il devint une doctrine commune parmi les moralistes catholiques de toutes les écoles.

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  • Concert-veillée exceptionnel Family Alegria à Banneux le 20 février à 19H45

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    SAMEDI 20 FEVRIER 19H45

    Dans le cadre du WinterForum Emmanuel 18-30 ans auquel il y a déjà plus de 300 participants au Forum !!
    Sanctuaire Notre-Dame de Banneux (Liège-Belgium)

    Concert-veillée exceptionnel Family Alegria
    20 chanteurs, danseurs, témoins, musiciens, qui viennent de Paris rien que pour nous !

    Soirée ouverte à tous, avec priorité aux 16-30 ans. Bienvenue à vos cousins, filleuls, voisins, confirmants :-)

    PAIE TON TICKET SUR PLACE
    10 EUR Concert Alegria + veillée samedi 19:30-23.00
    Chapelle Saint-François, en plein coeur du Sanctuaire
    Rue Jean Paul II, 4141 Banneux
    Infos : winterforum.emmanuelyouth.be