Bioéthique - Page 23
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Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (29 octobre)
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Belgique : Simone a été euthanasiée parce qu'elle en avait "marre de vivre"
D’Annick Hovine dans « La Libre » de ce jour :
« La Commission fédérale de contrôle de la loi euthanasie a transmis un dossier à la Justice. C'est le tout premier cas depuis que l'instance de contrôle a été mise en place. En cause: un médecin n'aurait pas respecté les conditions imposées par la loi sur l'euthanasie du 28 mai 2002. La commission a pris cette décision à l'unanimité mardi soir.
Selon nos informations, le médecin en cause est le docteur Marc Van Hoey, médecin généraliste et par ailleurs président de "Recht op waardig sterven", l'équivalent en Flandre de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD). La patiente concernée, Simone, a été euthanasiée dans sa maison de repos à Anvers le 22 juin dernier, la veille, précisément, de son 85e anniversaire.
Transmis au parquet
Pour quelles raisons la déclaration d'euthanasie du docteur Van Hoey a-t-elle interpellé la Commission au point de renvoyer le dossier vers le parquet (d'Anvers probablement)? Les membres de la commission que nous avons contactés ont refusé de s'exprimer.
Mais la fin de vie de Simone a été filmée par un journaliste australien qui a tourné un documentaire de 52 minutes (diffusé sur la chaîne "SBS News") sur la pratique de l'euthanasie en Belgique (voir vidéo ci-dessous à partir de 38'35'').
On y voit Simone dans son home prendre son petit déjeuner, faire du vélo d'appartement, papoter avec les autres résidents qui sont pour beaucoup bien moins vaillants qu'elle.
Mais la vieille dame, qui a perdu sa fille 3 mois auparavant, veut mourir pour la rejoindre. "Le chagrin est une douleur insupportable", explique-t-elle au journaliste.
Simone ne souffre pas d'un problème physique particulier qui entraîne d'affreuses souffrances ni d'une maladie psychique. Face caméra, le docteur Marc Van Hoey, son médecin traitant, en convient. "Elle ne veut pas mourir parce qu'elle est dépressive. Non. Mais parce qu'elle en a marre". En avoir marre de la vie? Ce n'est pas un diagnostic médical qui entre dans les conditions de la loi de 2002.
Interrogé par le journaliste, le médecin explique qu'il va indiquer "dépression réactive" sur la déclaration d'euthanasie et préciser qu'elle était impossible à traiter. Là encore, on peut s'interroger: on ne fait pas son deuil en trois mois… A-t-on vraiment mis tous les traitements en œuvre?
Le médecin n'a pas davantage consulté un troisième confrère, comme l'exige la loi sur l'euthanasie quand le décès du patient n'est pas prévu avant brève échéance. Pourquoi? "Pas de problème", répond encore le docteur Van Hoey au journaliste australien. Comment en est-il sûr? "Mon expérience".
Le parquet pourrait en juger autrement. S'il n'a pas respecté les conditions de la loi sur l'euthanasie, le médecin risque d'être poursuivi pour assassinat. »
Ref. Simone a été euthanasiée parce qu'elle en avait "marre de vivre"
JPSC
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Belgique : le contrôle de la pratique de l’euthanasie de plus en plus ardu (bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique)
Belgique : le contrôle de la pratique de l’euthanasie
de plus en plus ardu
Sommaire
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Le 3eme sexe
Pour la première fois, un Français né sous l’état civil masculin a été reconnu "de sexe neutre". Quelle est la portée biologique, philosophique et juridique de l’intersexualité ? "Libre" examen : une chronique de Drieu Godefridi (photo) dans « La Libre » de ce jour.
"De l’efflorescence des études de genre aux travaux de Bernard Saladin d’Anglure sur "le troisième sexe" chez les Inuits, en passant par les toilettes transgenres réclamées à Berlin, le prix Pulitzer pour l’essai "Middlesex" de J. Eugenides, ou le triomphe critique du film "XXY" sur un ado de 15 ans intersexué, l’époque est à la réflexion sur les cas limites du genre et de la sexualité.
Faisant suite à la parution de mon essai "La loi du genre" (Belles lettres), une revue canadienne de sciences sociales me demande un article sur le cas de l’intersexualité. De quoi s’agit-il ? Les personnes intersexuées présentent une ambiguïté sexuelle, provenant d’une anomalie dans les gonades (ovaires et testicules) ou dans les organes génitaux. On estime le nombre de cas, en France, à 200 par an, soit 1 pour 5 000 naissances ("Le Monde", 19/8/2013). L’idée est d’interroger la portée biologique, philosophique et juridique de l’intersexualité.
Ma thèse est nuancée. La récupération de l’intersexualité par une partie du mouvement LGBT (Lesbian, Gay, Bisexual, Transgender) pour dénoncer la binarité sexuelle me semble à la fois adroite, et totalement infondée. L’argument consiste à dire : voyez, tous ces individus qui ne naissent ni hommes ni femmes ! C’est la preuve que votre modèle sexuel binaire est tout culturel, idéologique, et pas du tout "naturel".
La récupération est adroite, car elle ancre dans la réalité naturelle, le rejet de la binarité sexuelle. Elle n’en est pas moins infondée. Rien de ce qui est naturel ne possède la pureté des mathématiques. Je veux dire : il n’y a pas une seule distinction biologique, qui ne doive s’accommoder d’anomalies statistiques, à la marge. Or, c’est bien d’une telle anomalie que nous parlons dans le cas de l’intersexualité : 200 naissances par an en France, 1 cas sur 5 000, il n’y a là rien que de très "normal". Si elle devait accéder à la pureté mathématique pour être reçue en science, aucune distinction biologique ne recevrait jamais le label scientifique. Si 1 personne sur 5 000 naît avec un sexe indéterminé, 4 999 personnes sur 5 000 naissent soit homme, soit femme. Ces deux catégories, honnies par des auteurs tels que Judith Butler et Anne Fausto-Sterling comme des impostures "culturelles", "hétéronormées", n’en sont pas moins la vérité scientifique du sexe.
La question juridique est plus intéressante. Elle est de savoir s’il faut imposer une détermination sexuelle H/F à la personne intersexuée à la naissance (lorsqu’il n’y a pas de réassignation médicale, voir point suivant), ou s’il est de droit "libéral" de créer une troisième catégorie : sexe indéterminé. C’est le chemin emprunté par l’Allemagne, sur une recommandation de son Conseil constitutionnel. Libre à la personne intéressée, à n’importe quel moment de son existence, d’opter ensuite pour le sexe masculin ou féminin. Cette option me paraît naître de réalités concrètes qui, pour être ultraminoritaires, ne doivent pas être niées, et répondre à d’authentiques préoccupations du respect de l’individu, de son autonomie. Car, par définition, si le sexe reste indéterminé à la naissance, il y a de l’arbitraire à classer en homme ou femme; pourquoi ne pas s’en remettre à la décision future de la personne intéressée ?
Plus délicate encore, la question biologique proprement dite, de la réassignation sexuelle. Faut-il intervenir d’emblée, par le moyen de la chirurgie et/ou de l’administration d’hormones, sur les personnes qui naissent intersexuées ? Cette question paraît si délicate qu’il est malaisé d’y répondre de façon générale et abstraite. Si le sexe d’un nouveau-né, dans ses différentes composantes, est majoritairement porté vers le masculin ou le féminin, pourquoi ne pas donner à la nature le petit coup de pouce qui, sans doute, évitera au sujet des problèmes d’identité ? (je suis conscient que cette phrase repose sur des présuppositions, je les assume). Mais quid de tous les autres cas, c’est-à-dire l’intersexualité au sens le plus fort du terme ? Une intervention chirurgicale lourde sur ce qui est une anomalie, à n’en pas douter, mais qui n’est pas une maladie, se justifie-t-elle ? Je n’en suis pas convaincu, et à cette dernière question je vous laisse répondre vous-même !"
Ref. Le 3eme sexe
Essayiste, Docteur en philosophie (Paris IV-Sorbonne), masters en droit et philosophie (UCL) et d'un DEA en droit fiscal (ULB), Drieu Godefridi sera l’invité de l’Union des étudiants catholiques à l’Université de Liège, le mercredi 13 janvier prochain à 18h00 (salle des professeurs, bâtiment du Rectorat, 7 place du 20 août, 1er étage, parcours fléché), dans le cadre d’un lunch débat sur un tout autre sujet, l'écologie intégrale, pour répondre à cette question : un esprit libéral classique peut-il se retrouver dans les préconisations du pape François face à la crise écologique ? Rendez-vous à la salle des professeurs, bâtiment du Rectorat, 7 place du 20 août, 1er étage, parcours fléché.
Renseignements et réservations: tel. O4.344.10.89
ou email uniondesetudiantscatholiqueliege@skynet.be
JPSC
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Le bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (8 octobre)
Sommaire
Pays-Bas : nouvelle augmentation de 10% des euthanasies
Royaume-Uni : première autorisation pour une greffe d’utérus
UNESCO : le Comité International de Bioéthique (CIB) plaide pour la protection du génome humain
Journée mondiale des soins palliatifs : demande croissante de ressources en Europe
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Les cours hebdomadaires de l'Institut Européen de Bioéthique reprennent le 24 septembre
Cycle de formation
Questions de BIOETHIQUE
A partir du 24 septembre
Cours hebdomadaire
Les jeudis de 9h30 à 11h30 (congés scolaires exclus)
« Mères porteuse, euthanasie des personnes démentes, soins palliatifs, acharnement thérapeutique…. »
- Comment le citoyen peut-il se former pour participer au débat et exercer judicieusement certains choix difficiles?
- Quid de l’engagement en tant que catholiques ?
Ce cours est ouvert à tous, sans exigence d’une formation préalable.
Les cours ont lieu dans les locaux de l’Institut d’Etudes Théologiques (IET),
24 Boulevard St Michel,
1040 Bruxelles
PAF: 120 euros (60 pour les moins de 30 ans)
Coordonnées bancaires de l’asbl Sophia : Banque ING : 363-0055152-96
Infos : 0477 042 367 (Carine Brochier)
Inscriptions : institutsophia@yahoo.fr
Comprendre, penser, communiquer et agir !
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La directrice de l'Institut Européen de Bioéthique défend la "carte de fin de vie"
Sur le site de lalibre.be ("opinions"), Carine Brochier, directrice de l'Institut Européen de Bioéthique, défend la "carte de fin de vie" :
L’Institut européen de bioéthique lance une "carte de fin de vie" (à retrouver ici en PDF) qui refuse l’euthanasie et prône les soins palliatifs. (...)
Il est difficile de penser à notre propre mort. N’avons-nous pas peur d’aborder ce sujet avec nos proches et parfois notre médecin ? La "carte de fin de vie" permet, paisiblement, de réaffirmer notre confiance dans le médecin et de refuser autant l’acharnement thérapeutique que l’euthanasie. C’est aussi le respect de l’opinion de chacun. Un plaidoyer pour les soins palliatifs. Et un succès vu la demande.
Voici sept ans, l’Institut européen de Bioéthique lançait une "carte de dignité en fin de vie" (lire LLB - Débats du 29 avril 2008). Aujourd’hui, vous proposez au public une nouvelle "carte de fin de vie". Pourquoi ?
C’est le fruit d’une demande de personnes âgées, de leur famille mais aussi de médecins et de personnels soignants d’avoir un outil de communication paisible pour ceux qui veulent être accompagnés dignement jusqu’au bout sans qu’on provoque intentionnellement leur mort. Beaucoup sont saturés d’entendre parler de l’euthanasie comme la seule forme de mort sans souffrance. Ils cherchent autre chose.
Comment se présente et que contient cette carte ?
Sur cette carte qu’on garde dans son sac ou portefeuille, on indique son nom et prénom ainsi que le nom et le téléphone du médecin traitant. Dans le cas d’incapacité d’exprimer sa volonté par suite de maladie ou d’accidents, on affirme des directives pour sa mort. En substance, je donne ma confiance aux médecins afin qu’ils m’appliquent des traitements utiles et renoncent à ceux qui paraîtraient disproportionnés. Loin donc de l’acharnement thérapeutique. Ensuite je leur demande d’apaiser mes souffrances autant que possible et de me procurer tous les soins vitaux tels l’alimentation, l’hydratation, les soins de confort et d’hygiène et, au besoin, tous les soins palliatifs nécessaires. Enfin que les médecins respectent ma vie jusqu’à son terme naturel en se gardant de toute forme d’euthanasie. A côté de ce pan "directives pour ma mort", on peut aussi s’exprimer sur ses funérailles - inhumation ou incinération ? -, sur une éventuelle assistance spirituelle (quel ministre du culte ?), sur le prélèvement ou non d’organes après sa mort et désigner le cas échéant une personne de confiance qui pourra coopérer à la prise de décision médicale à mon égard. Les personnes intéressées peuvent télécharger cette carte sur notre site ou nous écrire pour en obtenir. Plusieurs même, comme nous l’avait demandé une dame âgée pour ses amis de la maison de repos, semaine dernière.
Imposer une euthanasie à une personne qui ne l’a pas demandée est illégal en Belgique. Vos détracteurs considèrent donc que cette "carte de fin de vie" qui refuse l’euthanasie ne sert à rien. Que répondez-vous ?
Elle sert à quelque chose et fait bien vu le grand nombre de personnes qui nous la demandent. Quelle meilleure preuve ? Cette carte permet de réaffirmer ses choix et de les communiquer dans une société démocratique où existe la libre expression de toutes les opinions. Ici, ce choix éminemment personnel est de dire non à l’acharnement thérapeutique, non à l’euthanasie et oui aux soins palliatifs. A côté, les soignants sont aidés. On réaffirme leur vocation de soigner et non de provoquer la mort intentionnellement. Combien de médecins sont mis à mal actuellement ! Ils se sentent des exceptions parce qu’ils refusent de pratiquer l’euthanasie. Alors que, rappelons-le, c’est l’euthanasie qui doit rester exceptionnelle. Or, voilà que, banalisée, elle devient aujourd’hui la bonne façon de mourir sans souffrir. Et là, notre devoir de citoyen est de remettre les pendules à l’heure. Non, l’euthanasie n’a pas le monopole de la meilleure façon de mourir. Et les associations qui le prônent trompent les citoyens. Parce que là, est la vocation des soins palliatifs.
Autre grief avancé : cette carte sous-entend l’existence de pratiques de fin de vie dans des centres de soins à l’insu de patients et crée donc la peur.
C’est l’inverse. Loin d’engendrer la peur et une défiance vis-à-vis des médecins, cette carte rassure et mise sur la relation de confiance entre les médecins, la famille et le patient, en mettant les choses au point. Oui, il est possible de mourir paisiblement et dignement avec les soins palliatifs et en étant entouré.
Est-ce une réaction à l’ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité) qui propose, elle, des déclarations anticipées d’euthanasie ?
L’ADMD doit-elle détenir le monopole de la communication sur la mort ? Doit-elle automatiquement et idéologiquement condamner ceux qui ne sont pas en accord avec la pratique de l’euthanasie ? Non. Plus loin, il ne faut pas toujours parler de l’euthanasie quand on veut parler de la mort. On nous sert de l’euthanasie partout. Les personnes sont saturées. Pourquoi ne pourrait-on pas parler des soins palliatifs ? Là nous avons tous une responsabilité. Médias compris.
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USA : 300 manifestations pour protester contre les pratiques du planning familial américain
De la synthèse de presse bioéthique de gènéthique.org :
ETATS-UNIS : 300 MANIFESTATIONS POUR PROTESTER CONTRE LES PRATIQUES DU PLANNING FAMILIAL AMÉRICAIN
La pratique d’avortements partiels et de prélèvements d’organes sur des fœtus, dont le cœur battait encore pour certains d’entre eux (cf. Synthèse Gènéthique du 21 août 2015), en vue de la vente a été dénoncée à travers des vidéo filmées en caméra cachée et mises en ligne par l’association Center for Medical Progress.
Les manifestants, refusant de cautionner de telles « atrocités », ont réclamé la suspension des subventions versées à l’organisme (cf. Synthèse Gènéthique du 19 août 2015)
« Je pense que la majorité silencieuse se lève pour faire front » a déclaré Debbie Ramsey, une manifestante qui "regrette ses avortements passés". « Après avoir vu les vidéos, comment pourrions nous demeurer silencieux ? » interroge-t-elle.
Sources:The Courrier-Journal (Kirsten Clark), 23/08/2015
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USA : trafic d’organes de fœtus avortés au Planning familial International
Du bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :
Etats-Unis : trafic d’organes de fœtus avortés au Planning familial International
12/08/2015 - Début de vieAprès deux ans et demi d’enquête, un centre de recherche américain dénonce un immense trafic d’organes d’enfants avortés par le Planning Familial américain.
Aux Etats-Unis, le Planning Familial reçoit 500 millions de dollarsdes Etats par le biais de Medicaid, l'assurance publique d'Etat, et60 millions directement par l'Etat fédéral. Ce sont près de 2,7 millions de patients qui font, chaque année, appel aux services de l’International Planned Parenthood Federation (IPPF) aux Etats-Unis. Le tiers environ du 1.000.000 d’avortements annuels américains le sont dans une des 700 cliniques gérées par l’IPPF.
Mais c’est aussi au niveau international qu’agit l’IPPF via son réseau mondial de 151 associations qui se mobilisent, en accord avec des ONG locales, pour la promotion des droits en matière de santé reproductive (incluant le droit à l’avortement). L’ampleur de cette organisation, solidement financée, lui a permis de se développer de façon considérable en Europe et dans les pays en voie de développement, prenant aux côtés des gouvernements une place croissante en matière de politique sexuelle et reproductive. Un rapport de mars 2012 de l’Organisation Non-Gouvernementale European Dignity Watchexplique le fonctionnement du Planning Familial au niveau européen.
Or aujourd’hui, cette institution pro-avortement se trouve confrontée à un scandale inédit suite au travail et à l’enquête réalisée par le « Center for Medical Progress » (CMP). Sous couvert de l’identité de chercheurs ou d’une firme de biotechnologie, des « employés » du CMP sont entrés en contact avec certains hauts responsables de l’IPPF et ont pu filmer et enregistrer à leur insu ces entretiens : «Beaucoup de gens veulent des cœurs intacts. » « Toujours le plus de foies intacts possibles »… Le prix des organes de ces fœtus avortés ? « Probablement entre 30 et 100 dollars »
Depuis le 14 juillet 2015, plus de cinq vidéo ont été diffusées et mettent au grand jour un vaste trafic rémunéré d’organes de fœtus humains avortés dans les structures internes du Planning familial américain, et ce, malgré la prohibition formelle d’un tel marché par la loi fédérale.
Au fil des vidéos, le CMP détaille tout l’arsenal logistique et financier du Planning familial. Les images très choquantes de ces enregistrements révèlent les agissements de responsables hauts placés, dont le Dr Deborah Nucatola chef de file du Planning familial et le Dr Savita Ginda vice-présidente et directrice médicale du Planning familial.
On y voit comment sont analysés, disséqués, triés et négociés, les membres et organes vitaux des fœtus humains avortés. Les organes sont évalués, soupesés afin d’en déterminer la qualité, comme une simple marchandise. Les responsables de l’IPPF expliquent que pour obtenir des fœtus en bon état, il leur faut parfois changer les méthodes d’avortement afin de ne pas « écraser » ou « broyer » les organes choisis.
Le CMP, dont David Daleiden est le dirigeant, fait aujourd’hui l’objet de déni et de critiques virulentes, car le gouvernement américain soutient largement les diverses activités du Planning Familial. Un projet de loi a été déposé par des sénateurs afin de suspendre les financements du Planning Familial. Le président Barack Obama vient d’y opposer son véto.
Malgré l’opposition musclée de l’IPPF, soutenue aveuglément par certaines personnalités politiques très influentes et plusieurs procès intentés contre le CMP, David Daleiden a annoncé que la série des vidéos continuera pendant plusieurs mois, voire une année.
Source : Le Figaro
Lien vers les vidéos : Attention, ces vidéos comportent des images choquantes qui peuvent heurter les sensibilités -
L'Institut Européen de Bioéthique cherche un juriste pour un stage de 2 à 3 mois
Bruxelles
Stage pour un juriste à l’Institut Européen de Bioéthique
Qu’est-ce que l’Institut Européen de Bioéthique(IEB) ?
• Think Tank contribuant à l’élaboration d’une réflexion personnaliste fondée sur le respect et la promotion de la personne humaine depuis la conception jusqu’à la mort naturelle.
• Nous avons pour mission d’éclairer, de sensibiliser et d’informer les citoyens et décideurs politiques sur les questions de bioéthique.
• L’IEB est indépendant, aconfessionnel.Missions du stagiaire
• Veille juridique et suivi des législations nationales européennes en matière de bioéthique
• Automatisation de l’actualisation de celles-ci afin de tenir à jour le site internet de l’IEB.
• Recherches et analyse d’études au niveau belge et européen sur des thématiques bien spécifiques
• Décryptage de l’actualité en matière de bioéthique au niveau local et européen
• Aide à la rédaction des bulletins de l’IEB
• Rédaction de Dossiers thématiques.
• Soutien au déploiement de l’Institut.Profil et compétences
• Diplôme de Droit
• Formation en bioéthique ou en Droit biomédical
• Très bonne capacité rédactionnelle. Esprit d’initiative
• Bilingue français-anglais. (La connaissance du néerlandais est un plus).Conditions du stage
• Durée 2 à 3 mois
• Le stagiaire sera amené à travailler dans un environnement dynamique
Contact : Carine Brochier
carinebrochier@yahoo.frLien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Bioéthique, Défense de la Vie, Politique, Société 0 commentaire -
Fabuleux : la gestation d'un petit d'homme retracée en une video de 4 minutes
Du site Aleteia.org :
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La GPA en Belgique : un modèle singulier reposant sur le don d'une mère porteuse
De bfm.tv :
GPA: la Belgique, un modèle singulier qui repose sur le don d’une mère porteuse
Après la transcription de trois actes de naissance d’enfants nés de GPA à l’étranger, le débat autour de cette pratique est relancé en France. En Asie ou aux États-Unis, les mères porteuses sont un véritable business et les dérives sont nombreuses. Mais plus proche de chez nous, en Belgique, il existe une autre forme de gestation pour autrui. Sans argent, sans catalogue, sans file d’attente. Zoom sur un modèle singulier et méconnu.
GPA. Trois lettres qui font beaucoup de bruit en France. Régulièrement, les dérives liées à cette pratique en Inde ou aux États-Unis font la une de nos journaux. Et pourtant, tout près de chez nous, en Belgique, trois centres exercent depuis près de 20 ans la gestation pour autrui, sans qu’aucun abus n’ait été signalé.
Des conditions très strictes
La Citadelle de Liège, le CHU Saint-Pierre de Bruxelles et l’Hôpital universitaire de Gand, voilà les trois centres qui proposent la gestation pour autrui en Belgique. Mais pour y avoir recours, il faut à répondre à de nombreux critères. Tout d’abord, aucune GPA de confort n’est pratiquée. Autrement dit, des contre-indications médicales doivent obligatoirement être prescrites pour le couple demandeur, notamment pour la mère intentionnelle. Cette dernière doit être dans l’incapacité de porter son enfant (suite à une ablation de l’utérus ou à des fausses-couches à répétition par exemple).
Autre condition sine qua non: le couple intentionnel doit présenter une mère-porteuse dite "relationnelle". Le plus souvent, il s’agit d’une sœur ou d’une amie du couple infertile. Mais attention, cette femme, déjà mère et âgée de moins de 40 ans, ne doit être rémunérée. Un véritable don de soi exempt de toute contrepartie financière. Seuls les frais médicaux sont pris en charge par le couple commanditaire. Les parents intentionnels doivent obligatoirement être les parents génétiques en fournissant leurs gamètes. La mère-porteuse n’a, ainsi, aucun lien génétique avec l’enfant.