Pourquoi les Belges n'iraient-ils pas participer au cycle de formation d'Alliance Vita à Lille (par exemple) ?
|
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Pourquoi les Belges n'iraient-ils pas participer au cycle de formation d'Alliance Vita à Lille (par exemple) ?
|
La Fondation publie un livret d’information très complet sur les problèmes éthiques de cette collecte destinée à financer la lutte contre les myopathies. (source)
A l'occasion de la 27e édition du Téléthon (6-7 décembre 2013), cette collecte de fonds destinés à financer « le combat contre des maladies génétiques, rares et lourdement invalidantes » (www.afm-telethon.fr), la Fondation Jérôme Lejeune publie un livret de 10 pages destiné à éclairer le discernement du grand public. Il contient notamment deux mises en garde importantes relatives à la recherche sur l’embryon et aux diagnostics avant la naissance.
L’Agence Française contre les Myopathies (AFM) qui organise le Téléthon finance des programmes de recherche utilisant l’embryon comme matériau. « Les demandes de fléchage des dons, qui permettrait de donner sans s’associer à ces pratiques contestables, ont toujours été refusées par l’association », déplore la Fondation Jérôme Lejeune.
Ce livret est un outil de décryptage à la fois éthique et scientifique mis à disposition des élèves, des professeurs, des parents, et plus largement, des citoyens.
Concernant la recherche sur l’embryon, la Fondation Lejeune regrette une pratique qui « n’est pas indispensable sur le plan scientifique ». Le livret de la Fondation explique la contestation et précise les alternatives à l’utilisation de cellules souches embryonnaires.
Or, il en va de même en Belgique où certains projets présentés pour le téléthon (le n° 10 en particulier) recourent à l'utilisation de cellules souches embryonnaires. Or, cette utilisation est d'autant plus critiquable qu'elle pourrait se passer des cellules souches embryonnaires : pour la modélisation des pathologies (ce qui est le cas dans ce programme) les cellules souches iPS ont les mêmes caractéristiques utiles que les embryonnaires.
Quant au diagnostic pré-implantatoire et au diagnostic prénatal, ils peuvent « conduire à la destruction d’embryons ou de fœtus ».
« Les bébés du téléthon qu’on nous présente en pleine santé sur les plateaux de TV ne sont pas des “bébés guéris” mais sont issus d’un tri embryonnaire », explique pour sa part l’abbé Pierre-Hervé Grosjean, de Padreblog, dans un article sur le sujet. « Celui-ci a permis de sélectionner – parmi des embryons conçus in vitro – ceux qui n’étaient pas porteurs de la maladie, et de supprimer les autres. Pour le dire encore plus clairement, pour supprimer la maladie, on a supprimé les malades… ».
« L’Eglise ne peut rester muette devant ces graves dérives qui posent de redoutables questions éthiques », poursuit-il. « Loin d’ignorer la souffrance des familles, elle veut accomplir sa mission, qui est celle d’interpeller les consciences, au service de la Vérité. Ce qui est techniquement possible n’est pas forcément moralement souhaitable ».
Il y a quelques semaines, Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, avait lui-même exprimé de fortes réserves, invitant les personnes qui s’interrogent sur l’opportunité de soutenir ou non le Téléthon à faire preuve « d’une grande prudence et d’un authentique discernement moral et spirituel » (cf. Aleteia).
|
...ou des bébés conçus pour soigner.
En réponse à une question orale de Mme C. Fonck, Mme Onkelinx a précisé que, après examen génétique préimplantatoire, seule l’UZ Brussel pratiquait la sélection et l’implantation d’embryons HLA (human leukocyte antigens) destinés à soigner un frère ou une soeur existant. Les cellules HSC (hématopoïétiques) du cordon ombilical du bébé donneur sont ainsi utilisées.
Environ 600 examens préimplantatoires (PGD) sont pratiqués chaque année en Belgique. Le nombre de demandes de traitement PGD-HLA ( Fiv en vue d'un embryon bébé-médicament ) est d’environ 25 par an et reste stable (38 en 2012).
Avant d’entamer la procédure, le couple prend l’avis du médecin traitant de l’enfant malade. Ensuite, ce couple est soumis à un entretien psychologique approfondi afin d’évaluer le contexte familial et la possibilité pour le futur enfant "sauveur" de décider lui-même du don, quand il sera en âge de le faire. Il est important que soit garanti le bien-être psychique du futur enfant, mentionne la Ministre. Si nécessaire, une commission interne de bioéthique se prononce sur la réalisation du traitement.
Actuellement, 35 enfants conçus dans cette perspective de sauver un(e) aîné(e) ont vu le jour en Belgique.
Le sang ombilical de 7 enfants et la moelle osseuse d’un bébé d'un an, ont été prelevés pour le traitement d’un frère ou d’une soeur malade. Le sang du cordon a été conservé en vue d’une utilisation ultérieure éventuelle ; un don de moelle pourra également être envisagé. La ministre signale que les traitements ont été "fructueux", sans plus de précisions. L'on ne sait donc pas quel est le nombre de guérisons de l'aîné ainsi obtenues.
Voir Fiche Didactique de l'IEB : "Diagnostic Préimplantatoire"
Les questions de Mgr Aillet au Téléthon (via Liberté politique)
Interrogé par ses diocésains sur le Téléthon, l’évêque de Bayonne soulève trois difficultés éthiques qui, sous réserve d’un changement de la politique de l’AFM, invitent à la plus grande prudence.
À l’approche de la 27e édition du Téléthon, qui aura lieu le week-end des 6 et 7 décembre 2013, quelques diocésains ont souhaité connaitre ma position et celle de l’Eglise catholique à propos de cet événement dans lequel certains d’entre eux sont parfois impliqués.
Je tiens avant toute chose à saluer le dévouement des bénévoles engagés dans la préparation du téléthon et bien entendu, la grande générosité des Français qui par solidarité vis-à-vis des personnes atteintes de myopathie et leurs familles, participent chaque année à cette formidable campagne médiatique de collecte de fonds au profit de la recherche médicale et de la lutte contre les maladies génétiques.
Au cours des dernières années, l’Église catholique n’a cependant pas manqué d’exprimer, par la voix de plusieurs évêques ou de ses responsables, ses réserves et ses inquiétudes à propos du Téléthon. C’est ainsi que le cardinal Ricard, alors président de la conférence des évêques de France, considérait dès le mois de décembre 2006, qu’il était « légitime qu’à l’occasion du Téléthon, beaucoup de catholiques s’interrogent sur l’affectation de leurs dons », ou que le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, estimait il y a quelques années, qu’on ne saurait « signer des chèques en blanc » en faveur du Téléthon. De même, un communiqué de presse du 2 décembre 2011 disponible sur le site du diocèse de Paris souligne qu’il est nécessaire de « s’engager résolument pour des recherches qui respectent pleinement la vie humaine ».
Publié par Jacques de Guillebon sur le blog du mensuel « La Nef » :
Si vous ne connaissez pas la dernière invention de nos Faust contemporains qui se déguisent sous le nom de généticiens, je ne saurais trop vous conseiller de jeter un rapide coup d’œil sur le site Généthique (en cliquant ici).
Il s’agit de la FIV à trois parents. Mais oui, Salomon est définitivement ringardisé. En gros, pour faire disparaître certains risques de maladie héréditaire, on injecte le noyau de l’ovule d’une femme dans le cytoplasme de l’ovule d’une autre. On n’arrête pas le progrès, c’est-à-dire le meccano humain. Tout va bien.
Ainsi, à l’avenir, rien ne nous empêche d’imaginer la situation suivante : deux hommes en couple désirent avoir un enfant. Ils louent le ventre d’une mère porteuse, et demandent à leur meilleure copine de prêter son ovule. Mais il se trouve que cette copine est susceptible de transmettre une maladie mitochondriale. Nos pères en herbe décident alors de recourir à la FIV à trois parents : le noyau de l’ovule de la copine est donc transféré dans le cytoplasme de l’ovocyte d’une autre donneuse. Pour corser l’affaire, les deux hommes sont stériles : un donneur est donc requis. L’enfant est conçu, couvé, il naît. Tout se passe bien.
Sauf que si l’on additionne les deux pères légaux, le donneur de sperme, la donneuse d’ovule malade, la donneuse d’ovule sain et la mère porteuse, notre lardon se retrouve avec six parents. Du moins six personnes ayant présidé à sa conception.
Il n’est pas non plus interdit de penser que les pères se séparent après quelques années, et se remettent en couple chacun de son côté. Ce qui nous fait la somme rondelette de huit adultes pour un enfant. Pratique pour les sorties d’école et les longs week-end d’hiver.
---
"Il exagère", dites-vous ? Cette situation n'est pourtant pas plus absurde que celle de deux jumeaux qui auraient la même mère mais deux pères différents, et vivraient séparés, chacun avec son père célibataire. Cette situation, elle, est bien réelle : ça se passe aux États-Unis, et c'est à lire en cliquant ici.
Réf. Les enfants de tout le monde
JPSC
Sommaire
Vous avez été nombreux à vous mobiliser cet été au service de l’initiative Un de Nous. Grâce à vous,
nous venons de dépasser LE MILLION de signatures en Europe !
BRAVO ET MERCI !
Attention toutefois : nous ne nous arrêtons pas là. Nouvel objectif de la rentrée : atteindre 1,2 million de signatures d’ici fin octobre 2013. Maintenant que la barre officielle est atteinte, nous devons collecter 200 000 signatures supplémentaires :
La recette
pour signer aujourd’hui en 3 min !
Je fais la promotion de l’initiative UN DE NOUS
➢ en diffusant le clip vidéo 30’
➢ en placardant l’affiche de la rentrée, à télécharger et à imprimer ici.