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Bioéthique - Page 24

  • Pilule abortive, prélèvement d'organes, stérilet et patchs contraceptifs : le Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique vous informe (15 avril)

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    • Pays-Bas : la pilule abortive en vente chez le pharmacien ?

    Pour la première fois, un produit reconnu officiellement comme abortif pourrait bientôt être disponible en pharmacie aux Pays-Bas, sur simple présentation d’une prescription d’un médecin généraliste.
    Le Sunmedabon est une combinaison de mifépristone et de misoprostol assemblés dans un même conditionnement, et dont l’action conjuguée est depuis longtemps utilisée pour les avortements médicamenteux.
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    • France : prélèvement automatique d'organes sur une personne décédée ?

    "Qui n'a dit mot, consent" : tel était le régime (consentement présumé) autorisant le prélèvement d'organes sur une personne décédée. Celle-ci devait avoir signifié son refus de prélèvement. De plus, le médecin devait tenir compte ausi de l'avis de la famille. 
    Un amendement adopté en commission des affaires sociales, avait considérablement durci le dispositif en ne laissant que le registre national comme mode exclusif d'expression du refus. Il visait également à... Lire la suite...

    • Belgique : rembourser le stérilet et les patchs contraceptifs

    Affirmant que, si la contraception n’est pas efficace, c’est parce qu’elle est mal utilisée, le Dr. Anne Verougstraete, qui pratique elle-même des avortements, plaide pour desmoyens contraceptifs plus efficaces et fiables, et qui ne dépendent pas d’un oubli de la femme.

    Or, le stérilet (qui a un effet potentiellement abortif) ou le patch contraceptif coûtent environ...
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  • Des associations féministes réclament l'abolition de la gestation pour autrui

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    gpa-pma.jpgLu sur le site de la RTBF :

    La conférence de la Haye de droit international privé veut encadrer et permettre la reconnaissance de la gestation pour autrui (GPA). Plusieurs associations féministes dénoncent des dérives de plus en plus fréquentes et réclament l'abolition de cette pratique.

    Les débats furieux qui accompagnent la GPA, gestation pour autrui, autrement dit le recours à des mères porteuses, ressemblent à ceux qui entourent la pénalisation ou pas des clients de la prostitution. Ils divisent au sein de mêmes mouvements politiques, à gauche comme à droite, mais aussi parmi les féministes ou les militants des droits des homosexuels. Les uns et les autres argumentent au nom des mêmes valeurs : liberté individuelle, droit des femmes sur leur corps, intérêts des enfants.

    Le 23 mars 2015, des collectifs et associations féministes manifestaient leur colère contre l'autorisation de la GPA envisagée par la Conférence de la Haye de droit international privé. Cette organisation intergouvernementale dont la mission est d’unifier progressivement les règles de droit privé entre différents pays souhaite en effet un encadrement transnational de la Gestation pour autrui, afin de faciliter la "reconnaissance mutuelle des filiations issues de contrats de mères porteuses". Il ne s'agit en aucun cas de se prononcer sur la légalité ou le bien fondé de la GPA mais de permettre à des enfants nés dans de telles conditions d'acquérir une identité civile en conformité avec leur vie réelle.

    GPA à géométrie variable, enfants fantômes ou réels

    Ainsi en France, des enfants nés de mères porteuses, aux États-Unis, en Belgique ou en Inde, là où c'est autorisé, ne pouvaient devenir français. Jusqu'à ce qu'en juin 2014, la Cour européenne des droits de l’Homme condamne la France pour avoir porté atteinte à l’identité de trois enfants nés par GPA, en refusant de transcrire dans l’état civil français leur acte de filiation légalement établi aux États-Unis. Et en janvier 2015, la même cour estimait que l’Italie n’aurait pas dû séparer un enfant né d’une GPA à l’étranger de ceux qui souhaitaient devenir ses parents. Le couple avait agi dans l’illégalité, cette pratique étant interdite également en Italie.

    Mais cette simple réflexion juridique équivaut à une légalisation de fait pour certaines associations féministes, lesquelles demandent aux Nations-Unies une "convention d’abolition du recours aux mères porteuses , sur le même modèle que l’abolition de l’esclavage". Une revendication née, pour les signataires de cet appel, de situations absurdes et inquiétantes qui surgissent avec cette pratique, telles des mères portant l'enfant de leur fils ou de leur fille…

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  • Sommaire du n° d'avril de La Nef

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    Sommaire du n°269 d'avril 2015
    SOMMAIRE DU N° 269 D’AVRIL 2015

    ÉDITORIAUX

    « Tu ne tueras pas » ?, par Christophe Geffroy
    Quand ce pays sera sans nous, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Convertir les Saoudiens ?, par Maurice Saliba
    Du nouveau à l’Institut Catholique de Toulouse, entretien avec 
    Andrea Bellantone, Aude Suramy et le P. Th.-D. Humbrecht
    À rebours : Libéral-libertaire ?, par Falk van Gaver
    Après les élections : reconstruire autrement, par Jacques    de Guillebon
    Géopolitique d’abord : Le règne des Faucons, par Paul-Marie Coûteaux
    Théologie de la libération : réhabilitation, par Falk van Gaver
    Série libéralisme (7) : Pour un juste libéralisme, par Charles Beigbeder
    Lettres toscanes : Le Calife ou le Christ, par Marc Fromager
    Chronique Vie : Procréation eugéniste, par Pierre-Olivier Arduin

    ENTRETIEN
    Remettre Dieu à sa place, entretien avec le cardinal Robert Sarah

    DOSSIER : VERS L’EUTHANASIE ?
    La culture de mort en marche, par Jacques de Guillebon
    La boucle est bouclée…, par Jean-Marie Le Méné 
    Euthanasie : ce qu’en dit l’Église, par Mgr Jacques Suaudeau
    Refuser de voir la mort en face, par Thibaud Collin
    Soins palliatifs : l’urgence, par Marie-Laetitia Girard
    « Oui, on peut agir ! », entretien avec Jean Frédéric Poisson
    Une légalisation déguisée, entretien avec Marion Maréchal-  Le Pen

    VIE CHRÉTIENNE
    L’oraison pour tous (5/5) : Le traitement qui sauve…, par l’abbé Éric Herth
    Question de foi : Miracles, prodiges et signes, par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Pierre Emmanuel, l’œil du cyclone, par Romaric Sangars
    Notes de lecture, chroniques Musique, Sortir, Cinéma,
    Internet, Livres jeunes
    Un livre, un auteur, entretien avec Paul Clavier
    Portrait : Grégor Puppinck, par Marine Tertrais

    BRÈVES
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  • Transmettre la culture de la vie

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    Les « marches » et autres manifestations « pour la vie » se succèdent,  avec des succès divers. La Belgique n’est pas, pour l'instant, à la pointe du succès sur ce point. Quoi qu’il en soit, dans la promotion de la culture de la vie, il est fondamental de ne pas abandonner la bataille de l’opinion publique. Sur le site "Didoc", Lucia Martinez Alcade nous rappelle quelques clés utiles pour réussir à transmettre le message:

    « Cela s’est vérifié aux Etats-Unis : bien que les médias les plus importants y soient pro choice (« pour le choix », c'est-à-dire en faveur de l’avortement), les pro life (« pour la vie ») ont réussi à entretenir le débat social jusqu’à obtenir un soutien majoritaire dans l’opinion publique.

    Avec une majorité de médias pro choice, 48% de la population des États-Unis se déclare pro life, face à 45% qui se déclarent en faveur de l’avortement, d’après l’enquête Gallup réalisée en mai 2013. Il a fallu quarante ans pour obtenir ce revirement de l’opinion publique, depuis que le Tribunal Suprême a éliminé les restrictions à l’avortement en 1973. Cela n’a été possible que grâce au dynamisme de la société nord-américaine.

    Avec ce panorama, comment communiquer la culture de la vie de façon efficace ? María Martínez Orbegozo propose six clés, qui tiennent compte des années de pratique de l’avortement dans la société occidentale et des différentes campagnes réalisées autour du sujet.

    Communication positive

    Dans des enquêtes réalisées auprès de femmes en âge de procréer et susceptibles d’affronter des situations induisant à avorter, on a constaté que les campagnes pro life négatives (par exemple, des photos de fœtus avortés) provoquaient un rejet. Il n’en va pas de même avec d’autres types de campagnes centrant leur message sur la femme, sur la valeur positive de la maternité, sur des clips mettant en scène des filles courageuses qui décident de garder leur enfant…

    « Les messages positifs t’inclinent à dire “oui” à ce qu’on te propose », signale María Martínez Orbegozo. Elle ajoute que les manifestations pro life produisent le même effet : on y voit de la joie, des familles, on y entend de la musique ; tout le contraire de l’attitude de féministes radicales qui manifestent de façon violente, en proférant des insultes et en posant des gestes grossiers.

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  • BXL, 24 avril : "Nouvelles approches dans le traitement de l'infertilité" (NaProTechnology)

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  • BXL, mars-avril : cinq soirées de formation bioéthique à l'Université de la Vie

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     les lundis 9 mars, 16 mars, 23 mars, 30 mars

    et lundi 20 avril de 20h15 à 22h30

     

     

       
     

    Programme sur 5 soirées 
     une collaboration Institut Européen de Bioéthique et Vita International

     

     

     

     

     

    Le corps, de la vie à la mort.

     

     

       

     

     


    Programme des soirées : 

     
    1 : Corps en gestation : le temps du corps in utero

    Qui est mon corps ? | Les étapes clés du développement de l'embryon | La vie intra-utérine et la relation mère-enfant | De la gestation pour autrui à l'utérus artificiel


    2 : Corps fragiles, corps maîtrisés

    Vers le bébé zéro défaut ? | L'embryon entre congélation et expérimentation | Vivre le handicap | De la réparation à l'augmentation


    3 : Corps sexué et procréation

    Divorce entre le corps et le cœur | Un enfant si je veux : contraception, IVG | Un enfant à tout prix : PMA, FIV | FIV à 3 parents, clonage, dissociation genre - sexe : jusqu'où irait l'artificiel ?


    4 : Corps mortels

    Dépendance et vieillissement | Jusqu'à la mort : entre acharnement thérapeutique et soins palliatifs | Disposer de son corps : l'ultime liberté ? | La quête de l'immortalité


    5 : Au-delà du corps

    La spécificité de la main humaine | Les dérives de la marchandisation du corps | Le corps, creuset de la liberté intérieure | Corps social : tous membres les uns des autres ?

     

     

     

     

     

    Parmi les intervenants :
    Tugdual Derville, délégué général d'Alliance VITA
    Caroline Roux, déléguée générale adjointe, coordinatrice des services d'écoute d'Alliance VITA
    Docteur Xavier Mirabel, médecin cancérologue
    François-Xavier Bellamy, philosophe
    Professeur Emmanuel Sapin, l'un des pionniers de la chirurgie fœtale
    Sophie Lutz, mère d'une fille polyhandicapée, Philippine

     

     

     

     

     

    Plus de 70 villes participantes en France !

    Et aussi à BRUXELLES !

     

     

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     http://www

     
    .universitedelavie.fr/villes/bruxelles-formation-bioethique-en-belgique

     

     

  • La gestation pour autrui (GPA) : une atteinte directe aux valeurs fondamentales partagées au sein de l'U.E.

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    COMECE Press 23/02/2015

    La gestation pour autrui: une atteinte directe aux valeurs fondamentales partagées au sein de l’UE

     

    unknownLa gestation pour autrui est un sujet de préoccupation croissant dans le débat politique et juridique à travers toute l’Union européenne. Dans ce contexte, le Groupe de travail de la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté Européenne) sur l’éthique dans la recherche et les soins de santé a publié un “Avis sur la gestation pour autrui: la question de sa régulation au niveau européen et international” qui est présenté ce lundi 23 février au Parlement européen lors d’un conférence sous le patronage de l’eurodéputé Miroslav Mikolasik.

     

    L’avis explique pourquoi toutes formes de gestation pour autrui constituent une atteinte grave à la dignité humaine de ceux qui sont impliqués dans cet échange ; en particulier le fait  que cette pratique instrumentalise la mère porteuse (souvent piégée dans la pauvreté et trafiquée sans scrupules) et traite l’enfant comme un objet. C’est pourquoi on ne peut en aucune circonstance consentir à une telle pratique. Tout en prenant en considération les compétences de l’Union européenne en la matière, l’avis recommande, comme une première étape envisageable, d’évaluer la faisabilité du refus de transcrire les certificats de naissance établis dans les pays de naissance. Cela permettrait de juguler une pratique qui, comme l’avis le démontre dans une argumentation en 3 étapes, va à l’encontre des valeurs fondamentales auxquelles adhère l’Union européenne.

     

    Télécharger le texte de l'avis en pdf

  • Strasbourg : la cour européenne des droits de l’homme (CEDH) développe un droit prétorien en faveur de la GPA

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    s65_puppinck.gregor.jpgDe Gregory Puppinck , directeur de l’ « European Center for Law and Justice », sur le site « Figarovox » :

    « En juin dernier, la Cour a condamné la France dans les affaires Mennesson et Labassée, puis elle se prononça sur une affaire contre la Belgique en septembre, et condamna l'Italie fin janvier. Enfin, dès le 3 février, la Cour a rendu publique sa décision de juger trois nouvelles affaires de GPA contre la France.

    Avec les arrêts Mennesson et Labassée, la Cour a posé le principe de l'acceptation de la GPA à l'occasion d'affaires mettant en cause des couples hétérosexuels mariés ayant un lien génétique avec l'enfant conçu aux USA. Sur cette base, dans l'arrêt Paradiso et Campanelli, la Cour est allée plus loin en jugeant que l'Italie a violé le droit à la vie familiale d'un couple (dont la femme avait 55 ans) en leur retirant un enfant avec lequel ils n'avaient aucun lien génétique, produit sur commande et payé 49.000€ à une société moscovite spécialisée en GPA. En jugeant ainsi, la Cour a non seulement accepté une nouvelle fois la GPA, mais aussi entériné la production sur commande et la vente d'un enfant. Parce que cette production-vente d'enfant sans lien génétique avec les acquéreurs n'est en définitive qu'une forme particulière de GPA, l'acceptation de la GPA conduit nécessairement à celle de la vente d'enfant.

    Les trois nouvelles affaires concernent un couple vivant à Dubaï et ayant obtenu un enfant en Ukraine et deux hommes ayant chacun conçu des enfants par GPA en Inde avec des mères porteuses qui se présentent aussi comme les véritables mères biologiques. L'un d'eux reconnaît avoir versé 100.000 roupies à la mère (environ 1.300€, trois ans de salaire d'une ouvrière) et 60.000 roupies à l'hôpital. C'est une «GPA low-cost». L'autre requérant est pacsé avec un homme ayant aussi obtenu des jumeaux en Inde. Ce sera la première affaire de «GPA-GAY» traitée par la Cour, mais elle se refusera à tenir compte de cette circonstance au nom du principe de non-discrimination. Ainsi, l'acceptation de la GPA conduit aussi à celle des «usines à bébés» et de la «GPA-GAY».

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  • BXL (Parlement européen), 23 février : Conférence sur la maternité de substitution et la dignité humaine

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  • D'après Jacques Testart, la FIV "à trois parents" ouvre la voie au clônage humain

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    [TRIBUNE] JACQUES TESTART : LA FIV À "TROIS PARENTS" OUVRE LA VOIE AU CLONAGE HUMAIN

    Jacques Testart[1], biologiste de la procréation et critique de science, (expert Gènéthique), publie une tribune dans les pages de Libération. Il revient sur l'actualité au Royaume-Uni, en passe de voter définitivement la FIV "par remplacement mitochondrial" c'est-à-dire la fabrication d'un enfant avec trois parents (Cf. Synthèse Gènéthique du 4 février 2015).

    Face à la première manipulation génétique des lignées germinales de l'espère humaine, il s'agit de s'interroger un peu plus longuement sur les conséquences à terme. En effet, il explique que jusqu'à présent, "les mitochondries étaient transmises à tous les enfants par leurs mères depuis le début et jusqu'à la fin des temps".

    Jacques Testart pointe du doigt la multiplication des manipulations génétiques pour arriver à un"produit enfant" conçu par des "combinaisons d'éléments biologiques" : gamètes étrangères au couple, location d'utérus, remplacement mitochondrial.

    Enfin le biologiste fait une comparaison entre la FIV dite "par remplacement mitochondrial" et la technique de clonage employée pour la fabrication de la brebis Dolly, premier mammifère cloné. Dolly aussi présentait une "double origine du génome femelle" du fait de la substitution, par une donneuse, d'un noyau maternel de l'ovule. La seule différence entre ces deux méthodes est le moment où intervient la fécondation. "Plutôt que de transférer le matériel nucléaire d'un ovule à l'autre, il est possible de transférer dans un ovule réceptacle (ou dans une cellule d'un autre embryon pourvu des bonnes mitochondries) un noyau embryonnaire prélevé deux jours après la fécondation (stade de 4 cellules)". Et comme au stade de 4 cellules, toutes les cellules embryonnaires sont totipotentes et capable (chacune) de permettre le développement d'un enfant, la technique pourrait être plus efficace. Une nouvelle dérive que Jacques Testart déplore.

    Ainsi, derrière les appellations tantôt "obscure" (enfant à "trois ADN"), tantôt "anodine"("remplacement mitochondrial"), Jacques Testart comprend que le Royaume-Uni est peut-être sur le point d'"engager le débordement de l'unique engagement bioéthique international à ce jour : celui du clonage humain".

    Note de Gènéthique

    Jacques Testart est une voix d'autorité supplémentaire qui exprime sa grande réserve sur cette première mondiale (Cf. Synthèses Gènéthique du 5 février 20156 février 20159 février 2015 et Gènéthique vous informe du 3 février 2015).

    [1] Jacques Testart vient de publier L'humanitude au pouvoir. Comment les citoyens peuvent décider du bien commun, Seuil, 2015.

    Source: 

    Libération (Jacques Testart) 11/02/2015

  • BXL, mars-avril 2015 : cycle de formation bioéthique avec Alliance Vita

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    BRUXELLES – FORMATION BIOÉTHIQUE EN BELGIQUE

    (organisée par l'institut europeen de bioethique et Alliance Vita)

    les lundis 9 mars, 16 mars, 23 mars, 30 mars et le lundi 20 avril

    de 20h15 à 22h30

    Pour participer à ce cycle de formation, l’inscription est obligatoire. Deux tarifs vous sont proposés :

    • tarif normal : 30€ pour les 5 soirées
    • tarifs réduit : 15€ pour les 5 soirées (tarif réservé aux étudiants sur présentation de leur carte les jours de l’événement)

    infos : http://www.universitedelavie.fr/villes/bruxelles-formation-bioethique-en-belgique/

  • Sur l'Eglise et sur la bioéthique : le ton nouveau du pape François

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    De l'abbé Christophe Cossement sur son blog donchristophe.be :

    Un ton nouveau

    Voici quelques mots récents du pape François, sur l’Église et sur la bioéthique, un regard profond qui va à l’essentiel. D’abord sur l’Église : « Séparer Jésus de l’Église serait vouloir introduire une dichotomie absurde. C’est véritablement l’Église, la grande famille de Dieu, qui nous apporte le Christ. Notre foi n’est pas une doctrine abstraite ou une philosophie, mais une relation vitale et pleine avec une personne : Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu fait homme, mort et ressuscité pour nous sauver et vivant au milieu de nous. Sans l’Église, Jésus-Christ finit par se réduire à une morale, une idée, un sentiment. Sans l’Église, notre rapport avec le Christ serait soumis à notre imagination, à nos interprétations, à nos humeurs. » (homélie de la messe du 1er janvier 2015).

    Puis sur les questions de bioéthique, à un groupe de médecins :

     « La pensée dominante propose parfois une “fausse compassion” : celle qui considère que c’est aider une femme que de favoriser l’avortement, un acte de dignité de procurer l’euthanasie, une conquête scientifique de “produire” un enfant considéré comme un droit au lieu de l’accueillir comme un don ; ou d’utiliser des vies humaines comme des cobayes de laboratoire en prétendant en sauver d’autres. En revanche, la compassion évangélique est celle qui accompagne au moment du besoin, c’est-à-dire celle du Bon Samaritain, qui “voit”, qui “a compassion”, qui s’approche et offre une aide concrète (cf. Lc 10, 33). Votre mission de médecins vous met quotidiennement en contact avec de nombreuses formes de souffrance : je vous encourage à les prendre en charge en “bons samaritains”, en ayant soin de manière particulière des personnes âgées, des malades et des porteurs de handicap. La fidélité à l’Évangile de la vie et au respect de celle-ci comme don de Dieu, demande parfois des choix courageux et à contre courant qui, dans des circonstances particulières, peuvent arriver à l’objection de conscience. Et aux nombreuses conséquences sociales que cette fidélité comporte. Nous vivons une époque d’expérimentation sur la vie. Mais une mauvaise expérimentation. Produire des enfants au lieu de les accueillir comme un don, comme je l’ai dit. Jouer avec la vie. Faites attention, car cela est un péché contre le Créateur : contre Dieu Créateur, qui a créé les choses ainsi. Alors que si souvent, dans ma vie de prêtre, j’ai entendu des objections. “Mais dis-moi, pourquoi l’Église s’oppose-t-elle à l’avortement par exemple ? C’est un problème religieux ?” — “Non, non. Ce n’est pas un problème religieux” — “C’est un problème philosophique ?” — “Non, ce n’est pas un problème philosophique”. C’est un problème scientifique, car il y a là une vie humaine et il n’est pas licite de tuer une vie humaine pour résoudre un problème. “Mais non, la pensée moderne...” — “Écoute, dans la pensée ancienne et dans la pensée moderne, le mot tuer signifie la même chose !”. Cela vaut aussi pour l’euthanasie : nous savons tous qu’avec autant de personnes âgées, dans cette culture du rebut, il existe cette euthanasie cachée. Mais il existe aussi l’autre. Et cela signifie dire à Dieu : “Non, la fin de la vie c’est moi qui la décide, comme je veux”. Un péché contre Dieu créateur. Il faut bien penser à cela. » (au Congrès des médecins catholiques, Rome, 15 novembre 2014)