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Bioéthique - Page 19

  • Bruxelles, 28 novembre : "Le transhumanisme, parlons-en" avec Xavier Lombard

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    Lundi 28 novembre, 19H45

    Avenue de la Renaissance, 40 - 1000 Bruxelles

    Soirée d'échange et de formation : le transhumanisme, parlons-en

    par Xavier Lombard

    ... un conférencier à la pointe des sujets brûlants en bioéthique en Belgique, passionné par la question du transhumanisme. Il nous aidera à pousser la réflexion sur ce thème notamment à l'aide de vidéos nuancées.

    Un drink vous sera proposé à la fin de la soirée pour faire plus ample connaissance !

    Les "lundis de la bioéthique" sont une intiative de jeunes pour les jeunes (18-30 ans) ayant à coeur de se former sur les différentes thématiques de la bioéthique.

    Rendez-vous donc à 19h45 (précises) au 40, Avenue de la Renaissance, 1000 Bruxelles (station de métro Mérode).
    PAF suggérée: 3€

    N'hésitez pas à en parler à vos amis.
    Dans la joie de vous y retrouver,

    L'équipe des Lundis de la Bioéthique

    https://www.facebook.com/events/201976206914365/

  • France : La Manif pour tous maintient la pression

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     la-manif-pour-tous-veut-redescendre-dans-la-rue-le-16-octobre.jpgD’Antoine-Marie Izoard, Samuel Pruvot, Hugues Lefèvre (à Paris), avec Antoine Pasquie, ce soir sur le site de « Famille Chrétienne » :

    « Plus de 200.000 manifestants ont défilé dimanche 16 octobre à Paris à l'appel de La Manif Pour Tous. Dans le cortège, les journalistes de FC ont recueilli le témoignage des manifestants et sont allés à la rencontre des élus pour connaître les raisons de leur présence. Objectif commun : les élections de 2017.

    « Notre mouvement social fait une entrée en campagne fracassante pour la famille », s’est félicité Ludovine de La Rochère, présidente de la Manif pour tous à l'issue de la manifestation du 16 octobre à Paris où 200 000 étaient rassemblées. « Nous sommes la première force militante de France. Aucun parti ni candidat ne réussit à mobiliser autant », a-t-elle poursuivi, faisant implicitement référence aux meetings des hommes politiques qui, de gauche comme de droite, sont entrés en campagne depuis plusieurs semaines.

    Pendant 3 heures et demie, les manifestants ont défilé dans le calme avec enthousiasme et détermination entre la porte Dauphine et le Trocadéro. Ils étaient venus demander à François Hollande de stopper la déconstruction de la famille et de la filiation. C’est le cas de Philippe, 56 ans. Avec sa femme Jeanne, 49 ans, il a participé à toutes les manifestations depuis 2013. « On est ici pour exprimer ouvertement notre mécontentement sur ce qui se passe actuellement. Et on n’est pas au bout de nos surprises ! ». Ils sont venus avec leurs deux enfants. « Tout simplement pour leur apprendre ce que c’est que la citoyenneté, leur montrer qu’on peut dire « non » sans tout casser. On va sans doute voter à la primaire de la droite et du centre pour faire pression sur ce domaine précis. Car la politique n’est pas que l’économie ! ». « Je suis persuadé que l’on vaincra un jour", assurent de leur côté Philippe, ingénieur en région parisienne, et Jeanne, pédiatre. L’espérance chrétienne est plus forte que tout. Cette idéologie tombera ».

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  • Le "bébé aux trois ADN" : une avancée dont il faudrait se réjouir ? Louis Tonneau répond au Professeur Englert

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    Le 28 septembre, la Libre publiait Le "bébé aux 3 ADN" constitue une "avancée incontestable", une interview du Pr Yvon Englert de l'ULB. Louis Tonneau (juriste) réagit à cette prise de position :

    Ce “bébé aux 3 ADN” peut apparaître comme une prouesse scientifique mais ce n’est pas une avancée. C’est une dérive sur le plan éthique. Non seulement il s'agit d'une technique eugéniste  mais où reste la prudence nécessaire? Non, la fin ne justifie pas les moyens. Cette pratique est interdite sur le sol américain, ce n’est pas anodin et doit nous interpeller.

    Selon ses initiateurs, cette nouvelle technique de procréation médicalement assistée évite des maladies dégénératives et se présente comme une thérapie de correction, pourquoi n’approuvez-vous pas?

    Parce que c’est une technique eugéniste. Lorsqu’on parle de « façon élégante d’éviter des maladies dégénératives », le langage est manifestement choisi mais travestit toutefois une réalité inquiétante: il ne s’agit pas de soigner la maladie dont serait atteint le futur bébé mais bien de manipuler le matériel génétique en présence en vue d’une procréation “non défectueuse”.  Lorsque l’on s’arroge le droit de juger de ce qui est digne ou non d’être vécu (“c’est le genre de vie qu’on ne souhaite à personne”) et de trier ainsi ceux qui vivront des condamnés à ne pas naître, c’est une gifle que l’on envoie aux enfants malades, aux personnes handicapées et à toutes celles qui souffrent d’une quelconque déficience. Quand l’acte médical se teinte discrètement d’eugénisme, il y a de quoi s’inquiéter.

    Le recours à cette technique a pour but de soulager la détresse d’une mère dont les tentatives d’avoir un enfant se sont soldées par des échecs répétés. Ne convient-il pas de tenter d’apaiser à tout prix cette souffrance?

    Il s’agit là d’une souffrance intolérable, qu’il faut pouvoir accompagner en humanité. C’est primordial. Mais pas à n’importe quel prix. Cela justifie-t-il pour autant d’avoir recours à une procédure contestable quant à sa dimension éthique ? Dans ce domaine, la plus grande prudence prévaut. C’est la seule attitude qui vaille lorsque la médecine interroge les limites de l’acceptable.

    Pourtant, pour les défenseurs, ce qui importe, ce n’est pas la technique utilisée mais bien ce que l’on fait.

    Il est difficile de ne pas y voir un manque de réflexion quant au caractère éthique de l’acte posé. Où est la prudence nécessaire ? Nous ne sommes ici pas loin du vieil adage “la fin justifie les moyens”.  Il est bon de le redire : lorsque la dignité de la personne humaine est en jeu et qu’on touche aux limites de ce qu’il est permis de faire avec la science, la fin ne peut justifier les moyens. C’est d’ailleurs pour cette raison que bon nombre de pays à travers le monde interdisent la pratique du transfert génétique du noyau. Devoir traverser une frontière comme le fit l’équipe du Pr Zhang (partie au Mexique) en raison de l’interdiction d’une telle pratique sur le sol américain n’est pas anodin. Cela doit nous interpeller.

    Ne pensez-vous pas qu’en l’espèce, le bénéfice médical est difficilement contestable puisqu’il évite la transmission d’une maladie mortelle?

    C’est un chemin dangereux, celui de la “pente glissante”, qui consiste à dire que celui qui met son doigt dans un engrenage dangereux risque tôt ou tard de se retrouver à transgresser toutes les balises que lui-même avait fixées lorsqu’il y inséra la première phalange. Force est de constater que, de manière systématique, l’histoire a donné raison à ceux qui, dès l’origine, nous avaient averti des conséquences à long terme qu’aurait un engagement sur des chemins trop glissants. En matière d’euthanasie par exemple, la loi de dépénalisation partielle nous a été vendue comme excluant les souffrances psychologiques et les mineurs d'âge, ce n’est plus le cas aujourd’hui. En matière d’avortement encore, la loi autorisant cette pratique présentait initialement une série de garde-fous (délai de réflexion, détresse de la femme, etc.) : ils sont actuellement remis en cause. Deux exemples, parmi d’autres.

    Lorsqu’il est difficile de faire passer dans l’opinion publique une loi ou une technique médicale dont on perçoit bien qu’elle sent le soufre, il est préférable de lui faire avaler par morceaux. 

    Il convient donc de ne pas se réjouir de cette avancée?

    En faisant la promotion d’une technique de manipulation génétique de l’être humain, en offrant à l’Humanité la possibilité de décider arbitrairement qui de nous est digne de naître à la vie et en ne reconnaissant qu’atouts et avantages à une technique controversée et déclarée illégale dans une large partie du monde, le Professeur Zhang, son équipe et leurs partisans nous engagent à prendre un chemin que nous pourrions bien regretter…

  • Large écho médiatique pour les actions anti-GPA de l'Initiative citoyenne pour l'interdiction de la gestation pour autrui

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    D'Action pour la Famille :

    Les actions anti-GPA de l'Initiative citoyenne pour l'interdiction de la gestation pour autrui ont eu un large écho. De nombreuses opinions en faveur d'une interdiction de la GPA ont été publiées. Un tout grand merci à celles et ceux qui ont soutenu ces actions !

    Mercredi 21 l’agence Belga et Catherine Fonck (députée fédérale CdH) étaient présentes. Voyez les photos sur Fb

    Samedi 24
        Sur la Première à 19H
        Sur RTL tvi 
        Sur la Une TV 

    Dimanche 25

         Sur le site de la rtbf

    Une vidéo de la manif de dimanche sur Youtube et sur notre page Fb.

    La TV privée flamande VTM était présente dimanche, mais a fait une présentation extrêmement tendancieuse en donnant la part belle aux représentants du salon MHB et en coupant ce que nous avons dit.

    Plusieurs articles et opinions contre la GPA dans la presse :

    - Dans la Libre : L’Action pour la famille manifeste contre Men having babies

    - Sur le site de la RTBF : Qui veut acheter un enfant ce week-end. Opinion d’Isabella Lenarduzzi, Patric Jean et Xavier Lombard

    - Sur le site de l’avenir.net : Manifestation citoyenne contre le salon pro-GPA « Men having babies »

    - Sur le site du Vif, après le rejet du rapport de Sutter par le Conseil de l’Europe à Paris mardi 21

    - Et aussi une opinion de Viviane Teitelbaum (députée MR) Conseil des Femmes (CFFB)

    - Gestation pour autrui en Belgique: aller d’une absence de cadre légal à une interdiction Aymeric de Lamotte, conseiller communal MR à Woluwe-Saint-Pierre

    - Quand les désirs font désordre. Opinion de Géraldine Mathieu. Maître de conférences à l’UNamur. Voir dans : La Libre

    Le Parlement européen « condamne la pratique de la gestation pour autrui qui va à l'encontre de la dignité humaine de la femme, dont le corps et les fonctions reproductives sont utilisés comme des marchandises; estime que cette pratique, par laquelle les fonctions reproductives et le corps des femmes, notamment des femmes vulnérables dans les pays en développement, sont exploités à des fins financières ou pour d'autres gains, doit être interdite et qu'elle doit être examinée en priorité dans le cadre des instruments de défense des droits de l'homme. » voir §115

    « Les États Parties [dont la Belgique]  interdisent la vente d'enfants (…), c’est-à-dire tout acte ou toute transaction en vertu desquels un enfant est remis par toute personne ou tout groupe de personnes à une autre personne ou un autre groupe contre rémunération ou tout autre avantage. »

    Protocole à la Convention relative aux droits de l'enfant. Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH)

    Suivez les actualités sur notre page Fb : https://www.facebook.com/actiegezinactionfamille/

    et notre site internet : http://www.actiegezin-actionfamille.be

     

  • Bruxelles, IET (6 octobre 2016 - 19 janvier 2017) : Questions de Bioéthique, un corps assumé ou augmenté?

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  • Euthanasie pour un mineur en Belgique : toujours plus loin

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    les moutons de panurge.jpgVox clamantis in deserto , à ce jour, une seule voix discordante dans le marais de la société belge, tous partis politiques et toutes religions confondues. Lu sur le site Figarovox :

    « FIGAROVOX/TRIBUNE - Pour la première fois en Belgique, une euthanasie a été pratiquée sur un mineur. Pour le sénateur belge Alain Destexhe, la frénésie législative en matière sociétale ne semble pas avoir de limites alors que les abus sont nombreux.

    Alain Destexhe est sénateur belge. Ancien secrétaire général de Médecins sans frontières (MSF) et ex-président de l'International Crisis Group, il est, entre autres, l'auteur de Mouvement flamand expliqué aux francophones et Lettre aux progressistes qui flirtent avec l'islam réac. Lire également ses chroniques sur son blog.

    La Belgique vient d'inscrire un nouveau curieux record au Livre Guinness. Il y a quelques jours, elle devenait le premier pays où une euthanasie était légalement pratiquée sur un mineur. Cette possibilité, ouverte par l'extension d'une loi de 2002 sur l'euthanasie, n'avait toujours pas été saisie depuis son adoption en 2014.

    À lire une partie de la presse belge, il y aurait lieu de s'en réjouir. Le journal francophone Le Soir écrit «cette loi est une richesse. Préservons-la. Et sachons en forger d'autres, en gardant le souffle éthique qui l'a inspirée». Et l'Association pour le droit à mourir dans la dignité (l'ADMD, qui est aussi active en France) souligne, avec lyrisme, «le courage du médecin qui a ouvert la voie à une autre ère».

    On peut légitimement se demander de quelle ère il s'agit alors qu'aucune demande sociale ou individuelle n'avait motivé l'extension de la loi aux mineurs. Le Docteur Sariban, pédiatre et cancérologue réputé du principal hôpital pour enfants de Bruxelles, avait à l'époque publié un texte pour dénoncer la future législation. Alors qu'il avait soigné 1250 enfants cancéreux dont 260 étaient décédés, jamais il n'avait sur toute sa carrière été confronté à la situation envisagée par la proposition de loi. Cette dernière n'était donc, selon lui, qu'une «mascarade» au regard des progrès des soins palliatifs et de la sédation de la douleur qui permettaient de faire face à ces situations. Et d'accuser les parlementaires à l'origine de la loi de permettre «à des gens de se poser en défenseurs de la veuve et de l'orphelin en utilisant des prétextes fallacieux».

    L'autorisation de la pratique de l'euthanasie sur les adultes puis les mineurs que la Belgique est la seule au monde à autoriser, s'inscrit dans la droite lignée d'autres réformes «progressistes» et de lois «éthiques» que la Belgique a adoptées avec entrain à partir de 1999, après l'éviction pour la première fois depuis la Seconde guerre mondiale des partis d'inspiration catholique de la coalition gouvernementale. Le mariage et l'adoption homosexuelle ont été coulés dans la loi, la recherche sur les embryons autorisée, et la PMA et la GPA tolérées avec, depuis, le défilé permanent de Françaises qui viennent se faire inséminer dans les meilleures cliniques de la capitale belge. Le PS belge qui se veut «créateur de progrès» a fait de ces lois éthiques un étendard et «entend défendre ses victoires, notamment en matière d'euthanasie des mineurs, et se battre afin que les avancées engrangées ne faiblissent pas devant la résurgence de positions conservatrices».

    La Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie se contente dans les faits d'enregistrer les cas déclarés.

    Une Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie est censée, comme son nom l'indique, contrôler les euthanasies et empêcher les abus. Composée en majorité de personnes et d'associations favorables à la pratique, dont la très active Association pour le droit de mourir dans la dignité, elle se contente dans les faits d'enregistrer les cas déclarés. Aider un patient atteint d'une maladie incurable, souffrant atrocement et souhaitant mettre un terme à sa vie, reste souvent un acte pratiqué - faut-il s'en plaindre? - dans l'intimité de la relation entre le médecin, le patient et sa famille. Selon le Journal of Medical Ethics, «les barrières de sécurité prévues par la loi sont inadéquates et insuffisantes». En 2012, le président de cette commission affirmait que les médecins préféraient dans la moitié des cas rester dans la clandestinité et ne pas déclarer les euthanasies.

    La frénésie législative sur la fin de vie semble ne devoir jamais s'arrêter. Cette année, trois nouvelles propositions ont été déposées par des députés socialistes. L'une d'entre elles cherche à «supprimer la liberté institutionnelle des établissements» de pratiquer des euthanasies et vise les hôpitaux encore gérés par des associations catholiques. Une résolution du Conseil de l'Europe affirme pourtant le droit à l'objection de conscience dans le cadre des soins médicaux légaux. «Nul hôpital, établissement ou personne ne peut faire l'objet de pressions, (...) ou subir des discriminations d'aucune sorte pour son refus de réaliser, d'accueillir ou d'assister un avortement, une fausse couche provoquée ou une euthanasie, ou de s'y soumettre, (...) quelles qu'en soient les raisons». 

    Ref. Euthanasie pour un mineur en Belgique : toujours plus loin

    Pour mémoire, le Dr Alain Destexhe est un sénateur libéral: rien à voir avec le parti "humaniste" (ex-social-chrétien).

    JPSC

  • Belgique : une maison de repos condamnée pour avoir refusé une euthanasie dans ses murs

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    Lu dans le bulletin de l’Institut Européen de Bioéthique  ce fait également évoqué par genethique.org :

    Ce mercredi 29 juin 2016, la maison de repos Sint-Augustinus de Diest, a été condamnée par le tribunal de première instance de Louvain pour avoir refusé qu'une euthanasie soit pratiquée en son sein. Il a condamné la direction de la maison de repos et de soins (MRS) à verser un dédommagement de 6000€ aux membres d'une famille pour le préjudice qu’ils ont subi pour avoir dû déplacer leur mère afin que celle-ci puisse être euthanasiée.

    Mariette Buntjens, âgée de 74 ans et en phase terminale d'un cancer métastasique, avait formulé sa demande d’euthanasie en 2011. C'est un médecin extérieur à l'institution qui a décidé de répondre à sa demande. Le médecin coordinateur dit avoir été mis devant le fait accompli et affirme que lui-même et l'équipe l'équipe soignante ont été laissés à l'écart et n'ont pas  pu s'entretenir avec Mme Buntjens de sa demande d'euthanasie.

    La direction aurait alors refusé que l'acte soit pratiqué dans ses murs car les conditions requises par la loi n'étaient pas remplies. En effet, la loi dépénalisant l'euthanasie prévoit dans son article 3, alinéa 4 que le médecin pratiquant l'euthanasie doit  « S’il existe une équipe soignante en contact régulier avec le patient, s’entretenir de la demande du patient avec l’équipe ou des membres de celle-ci. »

    La famille a donc décidé de ramener la patiente chez elle pour qu'elle puisse y être euthanasiée. Ses enfants ont ensuite saisi la justice, au motif que le refus de l’établissement de faire euthanasier leur mère dans la structure aurait aggravé ses souffrances physiques et psychiques.

    Lors de l’audience le 18 mai 2016, la direction de la maison de repos s’est défendue d’avoir refusé l’euthanasie pour motifs religieux ou par conviction. Selon elle, les conditions légales n’étaient pas remplies pour que la femme soit euthanasiée car elle n’avait pas confirmé sa demande d’euthanasie auprès du médecin coordinateur. L’équipe médicale de l’établissement n’aurait pas été contactée non plus.

    Source : Belga »

    Ref. une maison de repos condamnée pour avoir refusé une euthanasie dans ses murs

    La maison de repos Sint-Augustinus de Diest se serait donc défendue d’avoir refusé l’euthanasie pour des motifs religieux ou par conviction.  

    Il est vrai que le droit à l’ «objection de conscience » n’est garanti qu’aux personnes qui ont une conscience morale. Les institutions, comme telles, n’ont pas cette conscience ontologique.  

    Mais, cela étant, les institutions fondées sur des convictions morales ou religieuses ont le droit de fonctionner conformément à leurs convictions. Ainsi, en l’espèce, ce n’est pas vraiment le droit à l’objection de conscience qui aurait pu être soulevé mais la combinaison de deux droits fondamentaux inscrits dans la constitution : le droit d’association et le droit à la liberté de religion. Sous réserve d’en savoir plus, la défense n’a apparemment pas soulevé ces deux moyens. Une question fondamentale n’a donc pas été posée. 

    JPSC 

  • La GPA de nouveau débattue au Conseil de l'Europe

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    Communiqué de presse de la FAFCE (Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe)

    La GPA de nouveau débattue au Conseil de l'Europe

    Bruxelles, le 14 juin 2016

    Un nouveau projet de rapport sur la gestation pour autrui (GPA) sera présenté à la Commission sur les questions sociales, la santé et le développement durable par le sénateur belge Petra De Sutter (Groupe Socialiste, De Vlaamse groene partij) pendant la session plénière de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) la semaine prochaine à Strasbourg. Selon le projet d’ordre du jour, les membres de la Commission seront appelés à débattre du projet de rapport et éventuellement à l’adopter les 21 et 22 juin.

    Le 15 mars dernier cette même Commission a rejeté une proposition qui ouvrait la voie à certaines formes de GPA. Toutefois, le Docteur De Sutter, qui a aussi été accusée de conflit d’intérêts à cause de liens directs avec des cliniques qui pratiquent la GPA, a décidé de ne pas démissionner en tant que rapporteur. Par conséquent ce sujet est de nouveau à l’ordre du jour avec le même rapporteur. "Nous courons le risque de voir revenir par la fenêtre ce que nous avons rejeté à la porte", comme l'a dit un Membre de la Commission.

    Le Président de la FAFCE, Antoine Renard, déclare que "nous sommes très inquiets par le manque de clarté et de transparence dans la procédure qui entoure le rapport. C'est pourquoi nous appelons tous les membres de la Commission à agir en accord avec leur devoir de représentants élus, d'une façon qui ne remettrait pas en cause la crédibilité de l'institution (le Conseil de l'Europe) elle-même". 

    Mr Renard attire également l'attention sur la vulnérabilité des enfants concernés par la GPA: "Nous sommes également inquiets par le risque que le principe très noble de l'intérêt supérieur de l'enfant soit exploité en vue de légitimer la gestation pour un tiers qui est par ailleurs interdite dans bon nombre de pays européens."

    110.000 citoyens ont déja demandé à l'APCE de condamner toute formes de GPA par l'intermédiaire de la pétition No Maternity Traffic qui a récemment été transmise par le Bureau de l'APCE à la Commission des Affaires sociales. 

    Le débat au Conseil de l'Europe n'est aucunement théorique, ni détaché des débats nationaux à l'instar de la France où une forte mobilisation contre la GPA aura lieu le 16 juin à travers le pays, avec l'appui des Associations familiales catholiques françaises, entre autres.

    La FAFCE, membre de la Conférence des OING du Conseil de l'Europe, invite les membres de la Commission des Affaires sociales à mettre en oeuvre la procédure liée au rapport sur Les Droits de l'Homme et les questions éthique liées à la GPA en respectant scrupuleusement le règlement. Elle appelle également les membres à condamner toute forme de GPA, et non pas de légitimer certaines formes. 

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (9 juin)

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    Sommaire du dernier bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique

    (cliquer sur les titres pour accéder aux contenus)

  • La Dernière Heure a détecté une dangereuse conspiration pro-vie dans les écoles

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    Lu sur le site de la RTBF :

    L'Asbl catholique « Croissance » est accusée par la Dernière Heure de faire du prêche anti-avortement dans les écoles quand elle est appelée pour donner cours d’éducation à la vie relationnelle et affective.

    Un décret de la Fédération Wallonie-Bruxelles datant de juillet 2012 oblige les écoles à donner des cours d'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle dans leur programme. Le décret laisse libre aux choix aux écoles en ce qui concerne le choix des intervenants.

    Sur l’année 2014-2015, le groupe croissance a réalisé 154 animations dans 23 écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles. 3000 élèves de 5e et 6e primaire confrontés à un message pro-vie et anti-avortement. L’asbl serait chrétienne et porterait donc le message de l’Eglise.

    Sur le 'groupe croissance' qui ne fait pas mystère de son inspiration chrétienne : http://www.cathobel.be/2015/10/13/les-30-ans-du-groupe-croissance/ Mais on ne peut plus accéder pour le moment au site de ce groupe; nous ne savons pour quelle(s) raison(s).

    En revanche, la plupart des organisations de planning familial invitées dans les écoles font très librement de l'info en faveur du recours aux moyens contraceptifs et à l'avortement, y compris dans les écoles "libres", mais là, personne n'y trouve rien à redire... 

  • Gestation pour autrui (GPA) : le Conseil de l'Europe a validé la pétition "No Maternity Traffic"

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    Lu sur le site d'Alliance Vita :

    GPA : le Conseil de l’Europe valide la pétition No Maternity Traffic

    La pétition No Maternity Traffic a été déclarée admissible par le Bureau de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe le 26 mai 2016. Elle est donc transmise à la Commission des questions sociales pour qu’elle soit prise en compte dans le cadre du rapport prévu sur « les Droits de l’homme et questions éthiques liées à la gestation pour autrui ».

    Cette pétition qui rassemble 107 957 signataires avait été remise le 10 mars dernier à la présidence de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. Elle demande l’interdiction universelle de la gestation pour autrui qui nuit gravement au droit des femmes et des enfants.

    La transmission est à l’agenda du bureau de la Commission des questions sociales qui a lieu le 2 juin 2016 à Paris, alors que la conduite des travaux du rapport sur « les Droits de l’homme et questions éthiques liées à la gestation pour autrui » est très controversée. En effet le rapport présenté par le rapporteur, la sénatrice belge Petra de Sutter, a été rejeté le 15 mars dernier par cette Commission . Ce texte recommandait l’encadrement de la gestation pour autrui, autrement dit son acceptation. Pourtant il a été décidé de poursuivre les travaux et de présenter un nouveau rapport, en maintenant le même rapporteur.

    Alliance VITA reste pleinement mobilisée au sein du collectif No Maternity Traffic pour que la voix des citoyens européens soucieux du droit des femmes et des enfants soit effectivement prise en compte.

  • Au Canada : comme un parti-pris pour l'avortement des enfants trisomiques

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    Un reportage de Tamara Alteresco sur ici.radio-canada.ca :

    Trisomie 21 : lorsque des parents doivent se défendre contre l'avortement