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Bioéthique - Page 19

  • Bruxelles et Liège ont participé à l'Université de la Vie sur le thème "Panser la Société"

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    12301651_1666536956961680_6570431628359242090_n.png« Panser la société » : un événement suivi en direct par plus de 6 000 participants dans 122 villes en France et à l’étranger

    L’édition 2016 de l’Université de la vie, organisée par Alliance VITA, a rassemblé cette année plus de 6000 personnes dans 122 villes autour du thème : « Panser la société. Comment agir en faveur d’une culture de vie ? ». Elle s’est clôturée lundi 1e février 2016, par l’intervention de Tugdual Derville sur le thème « Choisir l’Homme ! » qui était également proposée en direct sur Youtube.

    Pour la troisième année consécutive, l’Université de la vie s’est déroulée simultanément par un système de visioconférence en direct. Au total, plus de 6 000 personnes se sont inscrites à cet événements dans 111 villes de France et 11 villes à l’étranger : Berlin, Bruxelles, Liège, Luxembourg, Londres, Rome, Zürich, Lausanne, Mohammedia au Maroc, New-York et au Québec. Le succès de cette formation dénote un grand désir de formation et d’engagement chez les participants, et de leur soif d’agir au service d’un changement culturel. Pour Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA, « Cette année, nous avons proposé aux participants d’effectuer un parcours personnel pour leur offrir la chance d’ajuster leur implication dans la société selon leur compétence, leur histoire personnelle et leurs désirs. Les premiers retours nous confirment la pertinence de notre projet : grâce à de multiples initiatives, un ‘tissu d’humanisation’ diversifié est en train de couvrir notre pays. Il est fondé sur une anthropologie solide. La boussole de l’humanisme intégral qui nous donne la direction à prendre s’exprime en effet en deux expressions à la fois simples et exigeantes : ‘tout l’homme et tous les hommes’, ‘toute la vie et la vie de tous’. Il s’agit finalement de travailler ensemble à ce que personne ne soit exclu de l’Humanité. »

    Le programme

    Sur le thème « Panser la société – comment agir en faveur d’une culture de vie ? », les 4 soirées ont permis d’approfondir :

    • Les ressorts personnels de l’action (identité, histoire, compétences, aspirations de chacun) ;
    • L’action humanitaire auprès des plus fragiles ;
    • L’action politique pour le droit et la justice ;
    • L’action globale pour une culture de vie.

    Ce programme a été abordé avec l’approche spécifique d’Alliance VITA nourrie d’une part, de l’expérience de ses services d’écoute des personnes confrontées aux épreuves de début ou de fin de vie, et d’autre part, de son travail de sensibilisation du public et des décideurs. François-Xavier Pérès, Tugdual Derville, Caroline Roux, Henri de Soos, Valérie Boulanger, le docteur Xavier Mirabel ainsi que Blanche Streb qui animait les soirées, ont partagé leurs analyses et les façons d’agir de l’association.

    Les temps fort de ces soirées

    Ces interventions ont été complétées par l’apport de cinq experts : les philosophes François-Xavier Bellamy, Thibaud Collin et Martin Steffens, la spécialiste en accompagnement Anne Davigo-Le Brun et le docteur en droit Grégor Puppinck. Ils ont pu éclairer plusieurs concepts indispensables à l’action, comme par exemple : épreuve, deuil, démocratie, loi naturelle, droits de l’homme, culture…

    Alliance VITA a également demandé à quatre fondateurs d’œuvres destinées aux personnes fragiles ou fragilisées de témoigner de leur parcours et de leur regard sur la société : Laurent de Cherisey (Simon de Cyrène), Etienne Villemain (Association Lazare), Christian de Cacqueray (Service catholique des funérailles) et Jean-Marc Potdevin (Réseau Entourage). La façon dont leurs innovations sociales sont nées et ont été conduites contient pour tous une valeur d’exemple et d’émulation.

    Plus de 100 experts et témoins (médecins, universitaires, professionnels) sont intervenus localement dans de nombreuses villes, à l’issue des séances nationales, chaque soirée se terminant par un temps de « décrochage en région » permettant d’animer une phase locale dans chaque ville qui le souhaitait.

    Le grand direct de la dernière soirée

    L’Université de la vie a eu un fort rayonnement sur les réseaux sociaux, portant l’évènement en tête des tendances twitter lors des 3 dernières soirées. Et devant le succès de ce cycle de formation original, la toute dernière intervention a été proposée en direct depuis le site Internet d’Alliance VITA afin de partager au plus grand nombre les enjeux bioéthiques d’aujourd’hui qui se posent à notre société. Tugdual Derville a donc conclu le cycle sur le sujet “Choisir l’homme !”, un enjeu crucial, à la fois personnel et collectif, auquel l’Humanité est aujourd’hui confrontée. Au total : plus de 1 200 internautes s’y sont connectés venant s’ajouter aux 6 000 inscrits, soit un bond de participation de 15%.

  • Une institution de soins peut-elle refuser l'euthanasie?

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    Récemment Mgr Joseph De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles, a pris position en faveur de l’objection de conscience institutionnelle vis-à-vis de l’euthanasie. Il y a peu, une maison de repos d’inspiration chrétienne de Diest a refusé de laisser pratiquer l’euthanasie dans ses murs. 

    La loi belge reconnaît l’objection de conscience personnelle, mais la question est de savoir si des hôpitaux, des homes et d’autres institutions de soins jouissent également de ce droit. Dans une interview du 6 janvier, publiée sur Gènéthique, Grégor Puppinck éclaire le débat à la lumière des droits fondamentaux. Didoc.be y fait écho ici :

     — Que pensez-vous de la polémique belge sur l’objection de conscience ?

    Le fait que la maison de repos ait refusé l’accès à un médecin venant pratiquer l’euthanasie sur l’un de ses résidents n’est en soi pas étonnant. La polémique qui a suivi est une conséquence de la libéralisation de l’euthanasie et manifeste une confrontation des « valeurs », de plus en plus fréquente dans la société. Aujourd’hui, nous vivons dans une société qui se veut tolérante et pluraliste, et qui, de ce fait, instaure un double niveau de moralité.

    L’esprit démocrate contemporain incite à accepter une extension du champ de la liberté individuelle contre la morale dite traditionnelle, ce qui conduit à une grande tolérance au niveau collectif. En effet, les individus tolèrent la légalisation de l’euthanasie, de l’avortement ou du « mariage homosexuel », car ils estiment ne pas être individuellement légitimes pour s’opposer à ce qui est présenté comme la liberté d’autrui. Mais cela ne veut pas dire pour autant que ces individus adhèrent à ces pratiques. C’est d’ailleurs souvent en invoquant la tolérance et le respect de la diversité que ces pratiques sont légalisées. On assiste donc à un double niveau de moralité : un niveau collectif qui se veut tolérant, pluraliste et finalement assez neutre, et un niveau individuel, où chaque personne individuellement conserve ses convictions.

    Ce double niveau de moralité suscite des conflits. C’est le cas dans cette polémique, où une personne invoque la loi collective contre les convictions de la maison de repos religieuse. Ce faisant, cette personne va à l’encontre de l’esprit du pluralisme, en prétendant obliger une institution catholique à collaborer à une euthanasie.

    — Les établissements de santé ont-ils le droit de faire objection de conscience ?

    Au sens strict, le droit à « l’objection de conscience » n’est garanti qu’aux personnes qui ont une conscience morale. Les institutions n’ont pas cette conscience ontologique. Cela étant, les institutions fondées sur des convictions morales ou religieuses ont le droit de fonctionner conformément à leurs convictions.

    Ainsi, en l’espèce ce n’est pas vraiment le droit à l’objection de conscience qui est en cause, mais la combinaison de deux droits fondamentaux : le droit d’association, et le droit à la liberté de religion.

    Ils garantissent aux entreprises ou aux associations le droit de fonctionner conformément à leurs convictions. Ce droit garantit en particulier « l’autonomie des institutions et des communautés religieuses ». Ce droit est reconnu au niveau international et européen. A de nombreuses reprises, la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) a reconnu ce droit, notamment celui des hôpitaux catholiques de s’opposer à l’avortement. C’est applicable à l’euthanasie. D’ailleurs, l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe a elle aussi affirmé ce droit dans sa résolution relative au « Droit à l’objection de conscience dans le cadre des soins médicaux légaux ». Cette résolution pose, en son paragraphe premier que : « Nul hôpital, établissement ou personne ne peut faire l’objet de pressions, être tenu responsable ou subir des discriminations d’aucune sorte pour son refus de réaliser, d’accueillir ou d’assister un avortement, une fausse couche provoquée ou une euthanasie (…) quelles qu’en soient les raisons » (APCE, Résolution 1763 [2010] du 7 octobre 2010 sur « Le droit à l’objection de conscience dans le cadre des soins médicaux légaux »).

    — Un des arguments invoqués contre l’objection de conscience des établissements repose sur le fait qu’ils sont financés par la collectivité. Qu’en est-il ?

    Un établissement privé n’est pas obligé de faire tout ce que la loi permet au seul motif qu’il est subventionné. Plus encore, l’accord qui lie l’Etat et l’établissement de santé ne peut le priver totalement de la jouissance de ses droits fondamentaux. Il est clair que cet établissement n’a jamais renoncé à la jouissance de la liberté religieuse, et je n’imagine pas que le gouvernement belge ait eu l’intention de violer cette liberté.

    L’objection de conscience n’est pas liée à une question de financement. Le fait d’être subventionné ne change rien au jugement moral que l’on peut porter sur l’euthanasie. Dans certains pays, une large proportion des médecins est payée par l’Etat ; ils conservent néanmoins leur droit à l’objection de conscience.

    — Comment résoudre les conflits issus du double niveau de moralité ?

    Il faut adopter une démarche de conciliation et non pas d’opposition des droits. C’est l’approche de la Cour européenne : il revient à l’Etat de garantir à la fois le droit fondamental à l’objection de conscience (et par analogie le respect du principe d’autonomie), et en même temps, le droit de recourir à des pratiques légalisées, en l’occurrence l’euthanasie. La CEDH l’a affirmé au sujet de l’avortement. C’est au gouvernement d’organiser le système médical ou social de façon à respecter à la fois l’un et l’autre droits. Mais en aucun cas, le « droit d’avorter » reconnu dans un pays ne peut restreindre le droit fondamental à l’objection de conscience garanti par les droits de l’homme. C’est la même chose pour l’euthanasie : la liberté de religion et de conscience est un droit de l’homme, elle prime donc le « droit d’être euthanasié » qui n’est qu’une valeur légale interne à la Belgique.

    En l’occurrence, le résident de cette maison de retraite a choisi la confrontation afin de contraindre cette institution religieuse à se plier à ses propres convictions pour faire prévaloir son droit sur celui de cette institution : c’est tout sauf tolérant et pluraliste. C’est d’autant plus choquant qu’il devrait savoir, en demandant à être admis dans une institution catholique, que celle-ci s’opposerait à accueillir une euthanasie. Cette attitude n’est pas correcte.

    A l’inverse, c’est bien une approche de conciliation qu’il faut choisir. La conciliation, en l’espèce, ce serait, pour cette personne, de choisir un autre endroit pour se faire euthanasier, comme cela lui a été proposé.

    Choisir la confrontation revient à vouloir faire dominer le droit de la majorité sur celui de la minorité. Or dans une société démocratique, ce n’est pas toujours le droit de la majorité qui prime — sinon il s’agit d’une dictature de la majorité — mais la recherche de l’égalité des personnes dans leur faculté d’exercer de façon effective leurs droits fondamentaux.

    Grégor Puppinck est, depuis 2009, Directeur du Centre Européen pour le Droit et la Justice (ECLJ-Strasbourg). Il est expert au Conseil de l'Europe. Cette interview a été publiée le 6-1-16 sous le titre « Objection de conscience des établissements de santé : entre morale collective et morale personnelle ».

    Source :http://genethique.org/fr/objection-de-conscience-des-etablissements-de-sante-entre-morale-collective-et-morale-personnelle.

    JPSC

  • Grande-Bretagne : feu vert aux bébés à la carte et à l'eugénisme

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    De la synthèse de presse bioéthique de genethique.org :

    DES SCIENTIFIQUES BRITANNIQUES AUTORISÉS À MANIPULER GÉNÉTIQUEMENT DES EMBRYONS HUMAINS

    La Human Fertilisation and Embryology Authority (HFEA) vient d’autoriser les scientifiques du Francis Crick Institute in London  à modifier génétiquement des embryons humains avec la technique CRISPR Cas9. Les scientifiques avaient déposé leur demande en septembre (cf. La Grande Bretagne autorisera-t-elle la manipulation génétique d’embryons ?), et la HFEA s’était réunie mi janvier (cf. Vers la création d'embryons humains génétiquement modifiés ?).

    Cette décision est la première autorisation officielle depuis l’annonce de chercheurs chinois en avril (cf. Manipulation génétique sur l'embryon : une transgression inquiétante). L’équipe du docteur Kathy Niakan débutera ses « expériences controversée » au mois de mars. Elle mènera ses recherches sur 30 embryons provenant de clinique d’AMP, et souhaite désactiver des gènes pour« voir si cela entrave le développement », dans le but de repérer ensuite les « meilleurs embryons » à implanter suite à une FIV. Les embryons génétiquement modifiés « ne pourront être implantés » en vue d’une grossesse.

    L’autorisation de la HFEA inclut une évaluation éthique des travaux. Le feu vert de la HFEA est fortement critiqué, car il « ouvre la porte aux bébés à la carte », et à l’« eugénisme ».

  • Annulation du salon GPA Babybloom et manifestation devant l’hôpital Saint-Pierre samedi 30

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    Sur le site d'Action pour la Famille :

    Annulation du salon GPA Babybloom et manif devant l’hôpital S. Pierre samedi 30

    Suite à l’appel de l’Initiative citoyenne pour l’abolition de la GPA, l’organisation américaine Baby Bloom a été forcée d’annuler le salon de vente d’enfants nés par GPA (voir Le Vif) qui devait se tenir à l’hôtel Saint-Géry à Bruxelles.

    Le samedi 30 après-midi, deux jours de mobilisation ont suffi pour rassembler une cinquantaine de manifestants devant l’hôpital Saint Pierre, rue Haute, où se pratiquent des GPA soi-disant « altruistes ». Rappelons qu’il ne peut y avoir de GPA « altruiste » ou « éthique » puisque la mère porteuse reçoit des « dédommagements » et que les médecins, avocats, psychologues etc. qui accompagnent le processus reçoivent évidemment des salaires…

    André du Bus – député bruxellois (CdH) – était présent à cette manifestation pleinement soutenue par Action pour la famille-Actie gezin.

    IMG_20160130_231718.jpgIMG_20160130_231731.jpgUn encadrement légal de la GPA en Belgique ne résoudra pas le problème soulevé par les enfants achetés par GPA à l’étranger et ramenés en Belgique par leurs commanditaires. Il y aura toujours des parents d’intention qui trouveront plus facile ou moins cher d’avoir recours à une mère porteuse indienne, par exemple. Une fois le principe de la GPA rendu légal en Belgique, le nombre des enfants nés par GPA à l’étranger augmentera nécessairement. C’est ce que l’on constate en Angleterre où la GPA est autorisée.

    La solution est d’interdire légalement la gestation pour autrui et d’imposer des amendes pesantes et dissuasives aux personnes qui enfreindraient la loi. Il reviendra aux tribunaux de rendre des jugements au cas par cas en tenant toujours compte de l’intérêt supérieur de l’enfant. Si l’enfant n’a aucun lien génétique avec son ou ses commanditaires, on peut envisager de le confier pour adoption à d’autres personnes. Une telle décision serait dure en effet, mais son pouvoir dissuasif serait tel qu’elle ne devrait être prise qu’une seule fois. L’objectif poursuivi n’est-il pas d’empêcher le trafic d’enfants et l’exploitation des femmes, dans l’intérêt de tous ?

    Lire également : http://genethique.org/fr/forum-europeen-de-bioethique-la-pma-un-acharnement-procreatif-64847.html#.Vq9fa_nhC00

  • Bioéthique : le pape rappelle que l'embryon n'est pas un matériau jetable

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    De l'agence de presse i.media :
     
    Bioéthique : le pape François assure que l’embryon n’est pas “un matériau jetable“

    Une fois encore, le pape François a dénoncé la “culture du déchet“ en recevant en audience au Vatican les membres du Comité national de bioéthique italien, le 28 janvier 2016. S’il a rappelé que l’Eglise catholique faisait confiance à leur “maturité civile responsable“ en matière de bioéthique sans revendiquer d’espace privilégié en ce domaine, il a appelé à ne pas “traiter les embryons humains comme un matériau jetable“, ni même les personnes malades et âgées.

    Lors de cette rencontre, le pape a invité la trentaine de membres du comité italien de bioéthique à “une analyse interdisciplinaire des causes de la dégradation de l’environnement“, ainsi qu’à chercher “une harmonisation des standards et des règles des activités biologiques et médicales“ à l’échelle mondiale, en reconnaissant “les valeurs et les droits fondamentaux“.

    Le pape François a également souhaité aborder “la question du handicap et de la marginalisation des sujets vulnérables, dans une société qui tend à la compétition, à l’accélération du progrès“. Il convient, a alors soutenu le pape, de relever “le défi de contrecarrer la culture du déchet, qui a de nombreuses expressions, parmi lesquelles celle de traiter les embryons humains comme un matériau jetable, de même que les personnes malades et âgées qui se rapprochent de la mort“.

    “Tous savent à quel point l’Eglise est sensible aux questions éthiques, a relevé le pape, mais peut-être n’est-il pas clair aux yeux de tous qu’elle ne revendique aucun espace privilégié dans ce domaine“. “Plus encore, a-t-il ajouté, elle est satisfaite lorsque la conscience civile, à tous les niveaux, est en mesure de réfléchir, de discerner et d’œuvrer sur la base d’une raison libre et ouverte, et des valeurs constitutives de l’homme et de la société“. “De fait, a conclu le pape, cette maturité civile responsable est le signe que le semence de l’Evangile - révélée et confiée, celle-ci, à l’Eglise - a porté du fruit“.

  • La Fondation Jérôme Lejeune condamne les propos de Jacqueline Herremans

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    La Fondation Jérôme Lejeune condamne les propos de Jacqueline Herremans [Communiqué de presse]

    La Fondation Jérôme Lejeune, qui assure le suivi thérapeutique des personnes trisomiques et finance la recherche scientifique sur cette maladie, fait part de son indignation suite aux propos discriminants et méchants de madame Jacqueline Herremans, Présidente de l’Association pour Droit à Mourir dans la Dignité (ADMD) de Belgique.

    Le 20 janvier 2016, lors d’une discussion avec le journaliste Antoine Pasquier sur Twitter, madame Herremans a évoqué la « terrible responsabilité des parents qui décident de la naissance d’un enfant trisomique », parlant de « la responsabilité [de ces parents] vis-à-vis de l’enfant, de sa fratrie et de la société » et suggérant que la personne trisomique est un poids pour l’ensemble de la société et qu’elle ne mérite donc pas de vivre.

    Pire encore, en parlant de la naissance des enfants trisomiques, madame Herremans « trouve fabuleux que l’on puisse ainsi éviter de créer du malheur. » En affirmant que mettre au monde un enfant trisomique, c’est « créer du malheur », madame Herremans culpabilise les parents qui ont décidé de garder leur enfant trisomique, et nie la vérité des très nombreux témoignages de familles heureuses qui vivent avec des enfants trisomiques.

    Alors même que le monde médical débat actuellement à propos de la délicate question du dépistage prénatal non-invasif (DPNI), qui va aggraver l’élimination des enfants trisomiques, la Fondation Jérôme Lejeune condamne ces propos stigmatisants et la logique mortifère qui les sous-tend.

    La problématique du DPNI

    VisuelLivreFb1eresVictimesTranshumanisme JMLM

    Dans Les premières victimes du transhumanisme qui sort le 4 février en librairie, Jean-Marie le Méné, Président de la Fondation Jérôme Lejeune, traite notamment de la problématique de la trisomie 21 en profondeur et dénonce la manière dont le marché, en connivence avec les responsables associatifs et politiques, s’est emparé de la question de la trisomie 21.

    En savoir plus sur Les premières victimes du transhumanisme 

    Une pétition internationale 

    SDD
    La Fondation Jérôme Lejeune et de nombreuses associations ont lancé une pétition sur le site www.stopdiscriminatingdown.com. Cette pétition sera notamment déposée au Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, afin que soient formulées aux Etats des exigences pour que les personnes trisomiques soient considérées, et non discriminées, par la société.

  • La sédation terminale, une euthanasie déguisée

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    Le Parlement français a adopté, ce mercredi 27 janvier, une proposition de loi qui permet de plonger dans une sédation "profonde et continue" des patients en phase terminale. Un premier pas vers le « modèle » belge ? La réaction de Mgr Rey, évêque de Toulon-Fréjus:

    JPSC

  • Le pape fait marche arrière sur les unions gays et les mariages nuls

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    Un billet de la rédaction du site « diakonos » a propos du « Family Day » italien :

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    « Le Pape a surpris beaucoup de monde en déclarant hier qu'il ne pouvait pas y avoir de confusion entre la famille voulue par Dieu et tout autre type d'union, précisément à la veille d'une manifestation monstre en Italie organisée par les défenseurs de la famille traditionnelle contre la loi Cirinnà qui s'apprête à ouvrir la porte aux adoptions par les couples gays et à la GPA.


    « Jusqu'à présent le Pape semblait soigneusement vouloir éviter tout affrontement avec le monde politique. De nombreux catholiques attribuent ce revirement à l'avalanche de mouvements de prières issues de centaines de monastères et d'abbayes et de milliers de particuliers, prières qui furent également considérées comme l'arme secrète ayant contribué à faire échouer la ligne ultra progressiste Kasper-Bergoglio lors du dernier synode sur la famille.

    Le Pape semble même avoir pris le parti du président de la conférence épiscopale, le Card. Bagnasco, fidèle à l'enseignement de l'Eglise contre celui du Secrétaire de cette même conférence, un proche de Bergoglio qui jusqu'à présent tentait de décourager les laïcs et clercs catholiques de manifester à Rome.

    Selon d'autres vaticanistes, la raison de ce revirement est à chercher dans une stratégie plus politicienne: le Pape jésuite est un fin calculateur et un habile politicien. Le succès attendu de ce Family Day qui s'apprête à remplir le Cirque Maxime, un exploit que pratiquement aucune manifestation n'a jamais pu réaliser, ainsi que le soulèvement massif du peuple chrétien de base, qui menace en outre de ne plus verser le denier du culte touchent un point sur lequel l'Eglise italienne est très sensible, même le Pape.

    Selon Antonio Socci, le Pape François a largement sous-estimé l'influence que Jean-Paul II et Benoit XVI ont laissé dans les âmes des italiens. Par ailleurs, les italiens (même les non-catholiques) sont massivement opposés à cette loi. Tout cela crée de gros problèmes à Renzi, lui aussi catholique, tiraillé entre les instructions européennes et la pression du lobby gender qui voit le soutien du Vatican- même tacite - lui échapper. Tout cela alors que le premier ministre italien avait lui-même soutenu ce mouvement pour la famille en 2007...

    Par ailleurs, un autre point du discours de Bergoglio est passé inaperçu hier: "Il faut rappeler que la qualité de la foi n'est pas une condition essentielle concernant le consentement matrimonial qui, selon la doctrine de toujours, ne peut être brisé que par la loi naturelle". Il a continué en expliquant que même si les époux n'ont pas pleinement conscience du mystère célébré, cette connaissance issue du baptême continuait à se développer par la suite dans la vie de famille et que l'indissolubilité du mariage restait bien la règle.

    Cela ressemble à une véritable correction publique du Motu Proprio récemment promulgué par le Pape sur la nullité des mariages, plus que probablement suite à l'intervention de voix critiques comme celles du Card. Burke. »

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    Ref. Le pape fait marche arrière sur les unions gays et les mariages nuls

    JPSC

  • Bruxelles : une "bourse aux mères porteuses" en fin janvier

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    De la synthèse de presse bioéthique de genethique.org :

    UNE « BOURSE AUX MÈRES PORTEUSES » FIN JANVIER 


    Babybloom Homoparentalité organise une « bourse aux mères porteuses » les 29 et 30 janvier à Bruxelles, et le 31 janvier à Paris, dans le but d’« apporter une aide à l’information des couples en recherche de créer une famille ». L’information circule sur les réseaux sociaux, « discrètement » :« pour connaitre le lieu précis et s’inscrire, il faut envoyer un message privé ». Ce n’est pas une première : l’association américaine Men Having Babies avait organisé un colloque« vantant la GPA dans une logique purement commerciale » en mai dernier, à Bruxelles, suscitant l’« indignation générale ». L’association Babybloom « promet aux futurs papas gays de sélectionner la mère porteuse ‘parfaite pour vous’ (…) ‘des procédures plus rapides’ (…) ‘une garantie de succès de 100%’ » et « un contrôle total de votre budget »[1]. L’entreprise, « loin d’être désintéressée », contrôle tous les intermédiaires : mère porteuse, donneuse d’ovocyte, clinique de fertilité. Elle propose également ses « services » aux femmes qui sont alors « encouragées à déterminer exactement les critères importants à leurs yeux comme l’intelligence, l’apparence physique ou la personnalité… ». 
     
    [1] Les « homopapas » interrogés par la Libre annonçait en mai dernier un budget de 100 000 à 150 000 dollars.

    Sources: 
    La Libre (15/01/2016)
  • Bientôt la création d'embryons génétiquement modifiés ?

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    La société accélère ses dérives eugéniques.

    Les plus hautes autorités scientifiques de la Grandre Bretagne se posent la questions d’accepter que des chercheurs utilisent des embryons surnuméraires (abandonnés par leur parent). Ces embryons (porteurs de tous les attributs d’un enfant) seront décongelés, manipulés génétiquement, puis ils seront ramenés dans le temps présents pour 2 semaines avant d’être abandonnés à leur mort naturelle.

    La science sans conscience n’est que ruine de l’âme et de notre humanité. Nous n’avons rien appris de l’histoire?

    VERS LA CRÉATION D'EMBRYONS HUMAINS GÉNÉTIQUEMENT MODIFIÉS ? 

    de la synthèse de presse bioéthique de genethique.org :

    Les premiers embryons humains génétiquement modifiés pourraient être créés en Grande-Bretagne d’ici quelques semaines. Les scientifiques du Francis Crick Institute in London en ont formulé la demande en septembre dernier (cf. La Grande Bretagne autorisera-t-elle la manipulation génétique d’embryons ?).

    Aujourd’hui, la Human Fertilisation and Embryology Authority (HFEA), autorité britannique de la fertilisation humaine et de l’embryologie, se réunit pour discuter de l’octroi d’une possible licence afin que le génome d’embryons « surnuméraires » conçus lors d’une FIV soit édité et utilisé à de fins de recherches. La validation finale de l’autorisation devrait être annoncée courant janvier.

    Si la proposition du Francis Crick Institute était approuvée, l’embryon transgénique créé ne pourrait  ni vivre au-delà de quatorze jours, ni être implanté in utero. Cependant, les chercheurs espèrent que leur travail aboutira un jour à la naissance du premier bébé génétiquement modifié.

    Pour David King, directeur du groupe Human Genetic Alert, opposé à toute édition du génome, il s’agit « de la première étape d’un chemin que les scientifiques ont pavé vers la légalisation de bébés génétiquement modifiés ».

    Sources: The Independent (13/01/2016) - Science (13/01/2016)

  • La Belgique soumet ses investissements au Burkina Faso à une avancée des "droits reproductifs" et du planning familial

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    Lu sur le blog « salon beige » :

    Une délégation conduite par le Vice-Premier ministre de Belgique, Alexander Decroo, a été reçue par le nouveau président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, dans le cadre du renouvellement d'un partenariat entre les deux pays. La Belgique a décidé de focaliser son aide au développement sur les pays les plus pauvres et non plus émergents (retrait d’Asie et d’Amérique latine notamment). 12 pays ont été déclarés prioritaires en Afrique dont le Burkina Faso. Le Vice-Premier ministre belge, Decroo :
    « Quand il y a un développement démocratique, je pense qu’on doit s’impliquer et c’est ce que la Belgique veut faire  », a-t-il poursuivi avant de révéler que son pays intervient au Burkina à travers trois domaines. Il s’agit de l’accès à l’eau potable, la démographie (planning familial, santé de la reproduction, violentes faites aux femmes etc.,) et enfin, la sécurité alimentaire à travers le développement agricole. 
    « L’idée est que pour l’été de cette année-ci, il y aura déjà les premiers projets sur le terrain », a-t-il dit avant de réitérer la volonté des entreprises à investir au Burkina. Et pour preuve, de nombreux chefs d’entreprises étaient de la délégation et pour le ministre du Commerce extérieur, Peter De Crem « beaucoup d’entreprises belges sont venues avec une volonté sérieuse de faire des investissements, des investissements stables et dans lesquels l’ancrage local est très important. Nous avons des entreprises qui ont beaucoup d’expériences dans les pays africains mais aussi dans des secteurs nouveaux tels que l’informatisation, le recensement pour pouvoir participer à la réalisation d’une partie considérable de la politique de ce pays »."

    Le chantage à peine masqué n'échappera à personne : investissement des entreprises belges en contrepartie d'une avancée dans les domaines - entre autres - du planning familial et de la "santé de la reproduction". Quand on sait comment les Belges gèrent ces domaines dans leur pays (tout comme nous en France d'ailleurs), on ne peut que frémir d'inquiétude sur ce qui attend le Burkina. Espérons juste que le nouveau président préfèrera la santé morale de sa population aux capitaux belges...

    Marie Bethanie »

    Ref. La Belgique soumet ses investissements au Burkina Faso à une avancée des "droits reproductifs" et du planning familial

    JPSC 

  • Université de la Vie : J-4 chez vous ! Se former pour agir et panser la société...

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    Tous VIVANTS !  Tous souffrants ! Tous cultivés !

    Tous Politiques !

    Cycle de Formation Bioéthique

    4 lundis soirs de 20h15 à 22h30

    les 11, 18, 25 janvier et 1er février 2016

    Au contact des souffrances sociales liées aux épreuves de la vie, de la vulnérabilité, de la maternité, de la fin de vie, les intervenants proposeront des axes d’action inspirés de leur expérience de terrain et de leur réflexion éthique.  

     Les 4 soirées permettront d’approfondir le programme suivant : 

     

    1 : Les ressorts personnels de l’action - Lundi 11 Janvier

    Interventions et débat avec François-Xavier Pérès | Martin Steffens | Anne Davigo Le Brun | Laurent de Cherisey | Tugdual Derville


    2 : L’action humanitaire auprès des plus fragiles - Lundi 18 Janvier

    Interventions et débat avec Xavier Mirabel  | Valérie Boulanger | Henri de Soos | Etienne Villemain | Caroline Roux


    3 : L’action politique pour le droit et la justice - Lundi 25 Janvier

    Interventions et débat avec Tugdual Derville  | Thibaud Collin | Caroline Roux | Christian de Cacqueray | Henri de Soos


    4 : L’action globale pour une culture de vie - Lundi 1er Février

    Interventions et débat avec François-Xavier Bellamy  | Grégor Puppinck | Caroline Roux | Jean-Marc Potdevin | Tugdual Derville

    Retrouvez notre dernière vidéo !

     
    En Belgique : 

    Bruxelles

    Liège