Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Informations sur le blog - Page 6

  • Vrai ? Bon ? Utile ? Nous tamisons...

    IMPRIMER

    Quelqu’un vient un jour trouver Socrate et lui dit :
    "Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami?
     
    - Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j’aimerais te faire passer le test des 3 tamis.
    - Les 3 tamis?
     
    Le premier tamis est celui de la vérité.
    As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai?
    - Non. J’en ai simplement entendu parler...
    - Tu ne sais donc pas si c’est la vérité.
     
    Essayons de filtrer en utilisant un autre tamis, celui de la bonté.
    Ce que tu veux m’apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bon ?
    - Ah non ! Au contraire.
    - Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’es même pas certain si elles sont vraies.
     
    Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste un tamis, celui de l’utilité.
    Est-il utile que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait ?
    - Non. Pas vraiment.
     
    Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n’est
    ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?"
     
    Paroles de sagesse de Socrate dont nous avons décidé de nous inspirer avant de mettre en ligne de nouvelles informations. Vrai ? Bon ? Utile ? Cela s'apparente à l'exercice recommandé dans l'Evangile consistant à tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de dire quelque chose.

  • Belgicatho, d'une année à l'autre

    IMPRIMER

    En décembre 2011, 6.941 visiteurs uniques avaient effectué 18.818 visites, consultant 56.180 pages;

    en décembre 2012, 10.925 visiteurs uniques ont effectué 28.648 visites, consultant 168.561 pages.

    Belgicatho est heureux de répondre à votre intérêt et souhaite poursuivre son développement en 2013 avec votre concours. 

  • Faites de belgicatho votre blog...

    IMPRIMER

    Ces derniers jours, le taux de fréquentation de belgicatho a battu tous ses records ; il est vrai que nous nous sommes postés sur toute une série de « fronts ». Nous avons emboité le pas aux adversaires français du « mariage pour tous », nous avons dénoncé un « traquenard » médiatique dans lequel la RTBF aurait attiré des jeunes « pro life », nous avons attiré l’attention sur des actes d’hostilité visant les chrétiens dans de nombreux pays, nous avons pointé des dérives dans l’enseignement et l’éducation, etc.

    A tout moment en effet, en circulant d’un site ou d’un blog à l’autre, il y a moyen de trouver un nouveau fait, un nouveau contenu, de nouveaux échos susceptibles d’être relayés. Et cela jusqu’à notre dernier souffle ou jusqu’à une catastrophe qui nous priverait de l’Internet. Au risque de se laisser complètement accaparer par cette course à l’info et de déserter le monde concret où se joue notre existence, là où nous sommes impliqués au cœur des réalités quotidiennes : familiales, professionnelles, sociales, paroissiales, etc.

    Bien sûr on  ne peut imaginer abandonner le champ de l’information à ceux qui le labourent quotidiennement pour en extirper ce qui reste encore de notre culture chrétienne et y semer inlassablement les germes d’une mentalité individualiste, matérialiste, relativiste, etc. Il est donc bon que nous continuions à faire ce travail, tout particulièrement dans un contexte belge où, en-dehors des "médias catholiques" officiels, il n’existe pas grand-chose pour exprimer un point de vue catholique, en toute liberté et toute indépendance.

    C’est d’autant plus urgent que, comme nous y avons déjà insisté, le monde médiatique francophone de Belgique se nourrit d’un consensualisme uniforme sans que personne ne vienne en perturber la troublante harmonie. Sur les questions de société, on ne trouve quasiment aucune discordance entre les discours tenus sur la RTBF, sur RTL, dans le Soir, dans la Libre ou dans le Vif. Nous vivons, plus sans doute que partout ailleurs, dans un contexte médiatique parfaitement homogène, tout à fait unilatéral, régi par la pensée unique, où toute prise de position discordante fait illico l’objet de dénonciations unanimes auxquelles l’establishment politique se joindra aussitôt. On se souvient encore de ces protestations émises officiellement par nos « responsables » politiques contre des positions du pape à propos du préservatif ou de l’homosexualité.

    Mais s’il faut poursuivre ce travail, il faut aussi éviter de se laisser manger par lui au point de ne plus avoir de temps à consacrer à autre chose. Si nos visiteurs, et ils sont de plus en plus nombreux, apprécient notre travail, nous les invitons à y participer, à être moins consommateurs et davantage acteurs. Il leur suffit de nous adresser leurs commentaires, leurs suggestions, les infos dont nous ne disposons pas, leurs réflexions et leurs propositions. Ils contribueront ainsi à rendre ce blog plus vivant et plus attractif. Nous les attendons ; tout message adressé à belgicatho@gmail.com sera le bienvenu.

  • Plus de dix mille visiteurs sur belgicatho durant le mois de novembre

    IMPRIMER

    Tous nos records de fréquentation ont été battus durant le mois de novembre : plus de 10.000 "visiteurs uniques" ont effectué plus de 26.000 visites consultant plus de 107.000 pages. Cela fait une moyenne de 874 visiteurs consultant 3.579 pages quotidiennement. 

    Ces résultats sont encourageants pour une toute petite équipe entièrement bénévole et qui ne dispose d'aucune aide financière. Le nombre croissant des visiteurs, les trois cents inscrits à la newsletter, les 2350 amis qui nous suivent sur facebook, tout cela nous détermine à poursuivre un travail commencé il y a moins de deux ans, en toute liberté de ton et d'orientation.

    Nous sommes reconnaissants envers les blogs et sites amis qui veulent bien nous mentionner parmi leurs liens et renvoyer, à l'occasion, leurs lecteurs vers belgicatho.

    Merci à tous ceux qui apprécient notre travail de contribuer à la diffusion de notre blog... ad majorem Dei gloriam !

  • Belgicatho sur facebook

    IMPRIMER

    Nous avons 2350 "amis" sur facebook et nous y partageons ce qui paraît sur ce blog mais aussi d'autres liens que nous jugeons intéressants.

    Vous pouvez nous y rendre visite : https://www.facebook.com/BELGICATHO

  • Tout et n'importe quoi peuvent-ils faire farine au bon moulin ?

    IMPRIMER

    Nous livrons chaque jour sur ce site des informations, des commentaires, des textes et des documents que nous croyons susceptibles de contribuer à rétablir des vérités que les grands médias occultent ou déforment, tout en disant aussi notre sentiment à propos de débats qui agitent l'Eglise et la société.

    Notre propos ne consiste "ni à attaquer tout ce que nos ennemis défendent ni à soutenir tout ce qu'ils attaquent". Ni à être nécessairement les premiers sur la touche pour relayer des informations censées apporter de l'eau à notre moulin. Nous pensons que certaines informations doivent être vérifiées avant d'en faire un "buzz". D'autres peuvent être passées sous silence parce qu'elles ne méritent pas qu'on leur fasse de la publicité. Faut-il se faire l'écho de faits susceptibles d'être exploités dans des optiques étroitement partisanes ou récupérés par des propagandes bornées ?

    Au fil du temps, nous nous sentons davantage responsables. La fréquentation quotidienne de notre blog par plus de huit cent visiteurs nous invite à ne pas mettre en ligne n'importe quoi. Nous devons nous laisser guider par un simple souci d'honnêteté, et par la prudence, pour ne pas risquer de faire plus de mal que de bien. Le but n'est pas de faire de l'audience à tout prix.

    Il importe aussi de se souvenir que la charité doit être notre exigence première et qu'en conséquence, nous ne sommes pas autorisés à traiter ceux auxquels nous nous opposons de n'importe quelle façon. D'où notre méfiance à l'égard de propagandes globalisantes qui stigmatisent des catégories de personnes étiquetées une fois pour toutes en raison de leurs comportements ou de leurs appartenances. Il y a aujourd'hui une série de terrains piégés où il faut s'avancer avec une extrême prudence. Sans doute ne faut-il jamais sacrifier les vérités et les principes qui charpentent nos convictions, mais il faut en même temps rester disponible pour accueillir de façon respectueuse les personnes qui en sont éloignées; tout l'Evangile est fait de cette double attitude : rendre témoignage à la Vérité tout en aimant et en accueillant le prochain fût-il pécheur, samaritain, prisonnier de ses richesses, criminel même. Alors méfions-nous et refusons de nous enrégimenter derrière des bannières susceptibles de nourrir des attitudes de haine ou d'exclusion, non par peur d'être amalgamé à telle ou telle mouvance mais par souci de n'éloigner aucune de ces brebis perdues que nous devons tous rêver de ramener au bercail. Le "Malheur à celui par qui le scandale arrive!" est une parole terrible qui doit tous nous interpeller.

  • La fréquentation de belgicatho en hausse

    IMPRIMER

    La fréquentation de belgicatho poursuit son essor; ainsi, en octobre, 8738 personnes différentes ont effectué 23.454 visites et ont consulté 101.602 notes, soit une moyenne de fréquentation quotidienne entre 756 et 890 visiteurs consultant entre 3277 et 4541 contenus.

    En octobre 2011, 7973 personnes différentes avaient effectué 20.441 visites, consultant 58.304 notes.

  • Le « départ des progressistes » ; un titre malheureux sur belgicatho

    IMPRIMER

    Nous avons trop rapidement  intitulé une note parue récemment sur ce blog « Les catholiques progressistes doivent-ils rester dans l’Eglise ?»,  et je le regrette.

    Tout d’abord parce qu’il faut se méfier des étiquetages. Ces étiquettes sont souvent sommaires et risquent d’être injustes. Qu’est-ce qu’un progressiste, au fait ? Que faut-il  pour être rangé sous ce vocable: être partisan du mariage des prêtres, de l’ordination des femmes, d’une plus grande collégialité dans l’Eglise, d’une liturgie « inventive », d’une interprétation plus « à gauche » des Evangiles, du recours aux pratiques contraceptives,  … ? On pourrait poser la même question pour l’étiquette « traditionaliste » ou « intégriste » et on finirait par se rendre compte qu’à moins de se situer dans l’extrême de l’extrême, on finit toujours par être le progressiste, le gauchiste, le fasciste ou l’intégriste de quelqu’un.

    Malheureux aussi ce titre parce qu’il laisse penser que nous pourrions nous réjouir de voir des catholiques quitter l’Eglise et laisser le bercail à notre disposition, à nous qui serions censés constituer « le bon troupeau » fidèle au Christ, à l’Eglise, au pape, à la Tradition… Remarquons d’ailleurs que ce n’est pas si simple et que « ce bon troupeau » est constitué de gens assez divers qui ne sont pas nécessairement sur la même longueur d’ondes, ne serait-ce qu’en ce qui concerne la réception et l’interprétation de Vatican II. Du côté « progressiste », il faut quand même remarquer qu’il y a des gens qui tout en contestant tel ou tel point de la discipline ecclésiastique en vigueur, restent cependant attachés à l’Eucharistie par exemple, gardent un lien personnel fort avec l’Eglise, et ne se sentent pas du tout prêts à la quitter.

    Il s’agit donc de notre part non seulement d’une maladresse mais d'une erreur et d’un manquement à la charité. Ce n’est pas à nous qu’il appartient de faire le tri entre l’ivraie et le bon grain au sein de l’Eglise. Laisser entendre à d’autres chrétiens que nous les verrions bien quitter l’Eglise constitue un message plutôt curieux et pas vraiment fraternel. Exprimer un désaccord, soit ; débattre, oui ; mais exclure et rejeter, non. Tant de gens se reconnaissent sous le vocable « progressiste » parce que la culture ambiante (médiatique) diabolise tellement l’Eglise et sa Tradition qu’il leur paraît inconcevable de se définir autrement. Ainsi nombre d'entre eux s'identifient à la figure d'un cardinal dont ils connaissaient à peine l'existence avant que les médias n'en fassent la figure emblématique du héros dressé contre tous les errements romains. Il faut quand même bien avouer aussi que des gens censés être de « bons catholiques » ont pu, par leurs attitudes, par leurs discours, par leurs mesquineries et leur pharisaïsme, donner à pas mal de monde l’envie de fuir les chemins qui mènent à Rome. Dès lors, ostraciser d’autres catholiques en fustigeant leur « progressisme » ne constitue pas vraiment une attitude adéquate. Cela peut faire penser au jugement de Salomon ; sommes-nous prêts en effet à « demander justice » au point de provoquer ruptures et déchirements ?

    Cela ne nous empêchera pas, bien sûr, de continuer à dénoncer des discours et des agissements qui ne nous paraissent pas convenir, et de pratiquer aussi la « correction fraternelle ». Mais en maintenant, même avec ceux qui nous paraissent s’éloigner d’une ligne qui nous semble correcte, une attitude véritablement fraternelle, comme cela peut se passer parfois au sein de nos propres familles.

  • Belgicatho sur facebook

    IMPRIMER

    bgctofb.jpg

    Belgicatho est présent sur facebook où nous mettons quotidiennement des liens vers notre blog et où nous partageons des infos, des photos, etc. parues sur des pages amies.

    2300 "amis" sont ainsi "connectés" sur notre activité.

    Et vous ? Etes-vous "facebook" ? Et faites-vous partie de nos amis ? Si ce n'est chose faite, il ne vous reste plus qu'à "inviter" belgicatho parmi vos amis.

    https://www.facebook.com/BELGICATHO

  • Belgicatho, c'est :

    IMPRIMER

    Belgicatho, c'est :

    - entre 700 et 800 visites par jour (entre 20.000 et 25.000 visites mensuelles);

    - 2300 amis sur facebook ( https://www.facebook.com/BELGICATHO );

    - près de 300 abonnés à la newsletter;

    - plus de 5000 notes mises en ligne en 18 mois...

    Merci pour votre intérêt ! C'est très encourageant...

  • Cinq mille...

    IMPRIMER

    Ce matin, nous avons franchi le cap des cinq mille "notes" ou "posts" mis en ligne sur "belgicatho", et cela en l'espace d'une vingtaine de mois. C'est beaucoup. Certains amis se plaignent parfois de l'abondance des infos relayées ici; ils s'y noient, paraît-il! Mais, "abondance de biens ne nuit pas" et chacun peut ainsi faire le tri et ne retenir que ce qui l'intéresse.

  • Poursuivre, malgré tout

    IMPRIMER

    Grâce au concours de mains amies que je remercie, belgicatho a poursuivi son activité durant ces dernières semaines malgré des circonstances qui m’ont amené à déserter le poste de veille que je m'y suis assigné. Fort heureusement, le blog a pu être maintenu en activité par l’ami très fidèle qui y travaille jour après jour, avec une constance admirable ; une jeune collaboratrice enrôlée pour la circonstance ainsi que d’autres précieuses et opportunes contributions ont fait le reste.

    Un premier fait peu réjouissant m’a tenu écarté du blog. Il illustre la terrible problématique dans laquelle nous nous trouvons plongés en ces temps de dépeuplement de nos églises et d’extinction des vocations : c’est ainsi que présidant une fabrique d’église, je me suis retrouvé confronté avec la politique de restructuration de nos paroisses par des clercs prompts à supprimer des messes et à fermer des églises. Comment faire face à des décisions prises par un « soviet pastoral » qui décide de fermer votre église un dimanche sur deux, sans la moindre concertation préalable ? Bien sûr, on sait que la situation risque d’être encore plus grave dans les années à venir mais faut-il pour autant mener une politique de restructuration qui anticipe prématurément les scenarios du pire et dont toute forme d’espérance semble être bannie ? Atteint par ces mesures, il me faut avouer que le choc a été rude et que j’en ai été fortement ébranlé, au point de remettre en question mes engagements, y compris sur ce blog.

    IMG_3849.JPGFort heureusement, un voyage d’une douzaine de jours au pays des tsars m’a tenu éloigné de mon ordinateur tout en me permettant d’échapper à ces préoccupations lancinantes, mais aussi de découvrir des réalités plus réjouissantes. Là-bas, j’ai expérimenté que rien de tout ce qui est humain n’est irréversible. La disparition de l’univers bétonné de l’URSS a permis à tout un peuple de renouer avec son histoire, avec sa culture et, surtout, avec sa foi. Ainsi les guides qui nous ont fait découvrir une myriade d’églises et de monastères nous-ont-ils partagé leur expérience de convertis : éduqués par des parents communistes, « formatés » par le système, ils se sont fait baptiser après la chute du régime soviétique. Nous avons été éblouis par ce riche patrimoine religieux relevé, restauré, voire reconstruit ; les églises dynamitées sous Staline, converties en entrepôts, en gymnases, en patinoires, en musées de l’athéisme, retentissent à nouveau des mélodies harmonieuses de la liturgie orthodoxe. Au sommet des dômes bulbeux, les croix étincellent. Dans les sanctuaires, les foules dévotes se pressent pour se recueillir devant les icônes et les tombeaux des saints. Il estIMG_4439.JPG impressionnant de voir des enfants vénérer les images sacrées comme si la tradition ne s’était jamais interrompue. Le nombre de religieux et de religieuses, souvent jeunes, circulant dans les enceintes des monastères suscite lui aussi l’étonnement. Voilà donc le résultat de tant d’efforts insensés pour tenter d’éteindre définitivement la foi, durant plus de trois générations, de 1917 à 1989 ! Cela m’a réjoui, bien sûr, mais surtout ému et touché lorsque, nous glissant au milieu des fidèles, nous nous laissions porter par leur prière et par leurs chants, dans cette atmosphère mystique profonde propre à la liturgie byzantine. La prégnance du surnaturel y est si forte qu’elle irradie dans l’univers profane et le transsubstantie en quelque sorte, rendant les réalités célestes tellement présentes que celles de l’ici-bas en perdent leur évidence. Ai-je besoin d’insister sur le contraste saisissant que constitue ce trésor vivant de spiritualité liturgique et artistique quand on le confronte avec la pauvreté de ce qui nous est « offert » à l’Ouest depuis le Concile Vatican II ?

    Au retour de ce voyage se pose immanquablement la question de savoir si un tel retournement de situation est concevable chez nous. Si, effectivement, le dogme de l’irréversibilité de l’évolution de la société, de la culture, de la morale, est bien ancré en Europe occidentale, les changements survenus à l’Est manifestent la précarité des choses humaines. Mais il faut faire la différence entre un régime persécuteur imposant ses contraintes par la force à toute une population, et un processus de décomposition interne à la société, bénéficiant de l’adhésion de ses membres. Se libérer d’un joug extérieur et renouer avec ses racines est une chose, revenir de ses abandons, de ses reniements, de ses complicités et de ses acquiescements, est une toute autre affaire…

    Par quels processus devrons-nous passer pour qu’un renversement analogue à ce qu’on peut observer dans les pays d’ancienne démocratie populaire se produise chez nous ? Dieu seul le sait mais la route promet d’être longue, très longue. En attendant, il nous faudra poursuivre la tâche entreprise même si elle se révèle ingrate et fastidieuse alors que la nuit se prolonge et se fait de plus en plus opaque. Ce combat excède nos forces et il ne peut être mené qu’avec la grâce que Dieu veut bien nous accorder. Merci de prier pour cela.

    YW