Conférence de carême à Notre-Dame de Paris du 11 mars 2018
Petite élévation au-dessous de la ceinture, ou la Bonne Nouvelle des sexes
Texte accessible ICI
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Conférence de carême à Notre-Dame de Paris du 11 mars 2018
Petite élévation au-dessous de la ceinture, ou la Bonne Nouvelle des sexes
Texte accessible ICI
Entrée : 12€ Etudiants : 8€
Prévente : 10€ email : karizna-concert@hotmail.com
Toutes informations : gsm 0477 67 60 51 ou 0498 78 26 24
JPSC
nouvelle adresse
Les conférences de Philo à Bruxelles par Stéphane Mercier connaissent un franc succès. Aussi le public était fort à l'étroit dans la petite brasserie À La Bécasse. Nous avons donc décidé de déménager afin de pouvoir accueillir un public toujours plus nombreux.
Dès la prochaine conférence, ce mardi 13 mars, à 19H30, nous serons heureux de vous accueillir sur la Grand-Place de Bruxelles, dans la grande salle médiévale du Restaurant Le Roy d'Espagne, spécialement privatisée pour nos conférences !
Le Roy d'Espagne, Grand-Place 1, 1000 Bruxelles, salle à l'étage
De cathobel.be :
7ème édition du Chemin de Croix dans les rues de Liège
Vendredi 30 mars est la date du Vendredi Saint: mémoire pour les chrétiens de la mort de Jésus sur la croix, deux jours avant sa résurrection à Pâques. La Pastorale Urbaine organise, pour la septième année consécutive, un Chemin de Croix dans les rues de la ville.
Chapeauté par Jean-Pierre Pire, doyen de Liège, il sera présidé par Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège. Le Chemin de Croix partira à 18h de l’église Saint-Pholien pour arriver à 19h30 à la Cathédrale. Les marcheurs suivront symboliquement la Croix de Jésus, porteront des cierges et avanceront en chantant au rythme lent des tambours. L’événement s’adresse à un large public.
Croyant ou peu croyant, pratiquant ou pas, le Chemin de Croix est une prière par les pieds. C’est un message d’amour universel qui s’adresse bien au-delà des habitués des églises. La Pastorale Urbaine remercie l’administration communale et les forces de police. Grâce à leur aimable collaboration, pareille démarche s’organise dans d’excellentes conditions.
Les participants au Chemin de Croix seront invités à prolonger leur démarche en participant à l’office du Vendredi Saint présidé par l’évêque à 19h30 à la Cathédrale. Comme le Vendredi Saint est le jour par excellence pour reconnaître notre imperfection humaine, au terme de l’office, celles et ceux qui le souhaitent pourront recevoir le sacrement du pardon (la confession).
En l’église du Saint-Sacrement au Bd d’Avroy, 132 à Liège, de 19h00 à 20h30, l’abbé Claude Germeau animera une récollection de carême ouverte à tous sur le thème : « L’Eucharistie fait de nous des missionnaires » :
Invitation/Information
_____________________
Sursum Corda asbl. Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89 (si on ne répond pas : GSM 0498 33 46 94).
E-mail : sursumcorda@skynet.be.
Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com
Faire un don pour l’entretien et la restauration de l’église? Compte IBAN BE75 0016 3718 0851 de Sursum Corda asbl, Rue Vinâve d’île, 20 bte 64, 4000 Liège.
JPSC
Du supplément du Soir Mad, p. 37 :
« Chrétiens d’Orient », un patrimoine unique et multiple
Le musée de Tourcoing accueille les chefs-d’œuvre emblématiques de 2.000 ans de présence chrétienne en Orient. L’exposition, qui a demandé trois ans de préparation et fait un tabac à l’Institut du monde arabe à Paris avec 160.000 visiteurs, reprend au Musée de Tourcoing dans une scénographie un peu plus courte mais tout aussi prenante. Conçue au départ avec beaucoup de clarté, elle se visite sans cette impression de pédagogie lourde qui est souvent le lot des expositions archéologiques. Embrasser 2.000 ans d’une histoire religieuse, politique et artistique complexe sans plonger le visiteur dans un tournis de données indigestes tenait pourtant de la gageure d’autant que le christianisme aux Proche et Moyen-Orient se divise en Eglises différentes, copte, assyro-chaldéenne, syriaque arménienne, maronite… nées de controverses théologiques. Dans sa présentation à Paris, Jack Lang, président de l’IMA, qui a porté l’évènement au créneau et mobilisé les collectionneurs, parlait d’une première mondiale. Pour la première fois, en effet, les chrétiens d’Orient sont le centre d’une exposition qui veut aller à l’encontre des clichés et de l’ignorance. Ce n’est pas seulement une leçon d’histoire et d’histoire de l’art, mais une opération de sensibilisation du public à l’avenir très compromis de cette population.
Musée des beaux-Arts Eugène Leroy, Tourcoing, jusqu’au 11 juin, sauf mardis et fériés. www.murba-Tourcoing.fr
3 mai 2018 - Conférence "Accompagner les situations difficiles avec Louis et Zélie Martin"
Programme
9h00 Accueil
9h30 Martin Steffens, philosophe
« Devine ce que tu es : l’identité comme perte et récit de soi »
11h00 Éric de Beukelaer, prêtre, vicaire épiscopal du diocèse de Liège, chroniqueur pour La Libre Belgique,
membre du groupe « ceci n’est pas une crise »
« Cessons de pleurer le bon vieux temps. Œuvrons au Royaume »
13h45 Ateliers en petits groupes
« Identité chrétienne/catholique : quel sens là où nous sommes ? »
15h00 Table ronde
« Quelles identités pour quelles institutions ? »
Catherine Dopchie, médecin oncologue, responsable d’une unité de soins palliatifs
Damien Dejemeppe, directeur du Lycée Martin V (LLN)
Jérôme Walmag, ancien président de la Fédération des Scouts de Belgique
Bosco d’Otreppe, journaliste, La Libre Belgique
17h00 Eucharistie possible
Les intervenants
Martin Steffens est philosophe. Agrégé de philosophie, il enseigne la philosophie à Metz, au Lycée Georges de la Tour. Il est l’auteur d’études, de conférences et d’articles sur Nietzsche, Léon Bloy, Simone Weil ou Léon Chestov. Il a publié plusieurs ouvrages dont « Petit traité de la joie, consentir à la vie , Prix humanisme chrétien 2013.
Éric de Beukelaer est prêtre. Ancien porte parole des évêques de Belgique, il est l’actuel vicaire épiscopal du diocèse de Liège. Chroniqueur pour La Libre Belgique, membre du groupe « Ceci n’est pas une crise », il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Pourquoi je ne crois pas à la faillite du christianisme, Nouvelle Cité, 2009 ; Quand l’Église perd son âme - Réflexions sur les erreurs, fautes et péchés commis au nom de l’Église au cours de son histoire, Fidélité, 2011 et L’Urgence Humaniste, Renaissance du Livre 2017.
Bosco d’Otreppe est romaniste. auteur de nombreuses fiches de lecture et d’analyses littéraires dans Le petit littéraire.fr. Journaliste à La Libre Belgique,il est responsable des section enseignement et religion.
Jérôme Walmag est ingénieur physicien et docteur en sciences appliquées. Originaire de Ans, il a été animateur éclaireur, puis pionnier. Après avoir été animateur fédéral du groupe d’unités Outre Meuse, il devient président de la Fédération des Scouts de Belgique entre 2010-2016.
Damien Dejemeppe est enseignant et ancien professeur de religion. Il est l’actuel directeur du Lycée Martin V de Louvain-la-Neuve.
Catherine Dopchie est médecin oncologue. Elle est actuellement responsable d’une unité de soins palliatifs au CHWAPI à Tournai et membre fondateur de l’association Un deuil à vivre, lieu d’accueil pour personnes confrontées à la mort d’un être cher.
L’intelligence artificielle nourrit l’imagination et les fantasmes de l’homme « moderne ». Jusqu’aux conférences de carême. « Risque ou chance pour l’homme ? » titre l’annonce de celle qui sera donnée à la cathédrale Saint-Paul de Liège, par deux professeurs universitaires, le dimanche 18 mars prochain à 14h30. Versons au débat cette réflexion d’Adélaïde Pouchol, rédactrice en chef adjointe du bi-mensuel « L’Homme Nouveau » :
« La contraception et l’avortement, on nous l’a suffisamment répété, seraient des signes forts du « progrès » de l’humanité. Les manuels d’histoire-géographie enseignent d’ailleurs aux enfants, schémas à l’appui, que les faibles taux de natalité sont l’apanage des pays développés. Sauf qu’une étude de 2016, menée par Richard Lynn et Edward Dutton, montre que le QI moyen des pays occidentaux est en chute libre depuis vingt ans. Cela tombe très mal : les humains se font de plus en plus bêtes quand l’intelligence artificielle (IA) progresse à vue d’œil. Laurent Alexandre, héraut et vulgarisateur du transhumanisme en France, publiait une tribune sur le sujet dans l’Express le 31 janvier dernier, citant plusieurs travaux scientifiques selon lesquels plus une femme est intelligente, moins elle a d’enfants. Laurent Alexandre, bien sûr, se défend de tout malthusianisme et assure qu’il ne souhaite absolument pas que les personnes moins intelligentes se reproduisent moins. Non, Laurent Alexandre suggère plutôt que les personnes intelligentes se reproduisent plus. « Il est urgent de favoriser les bébés chez les intellectuelles, les ingénieures (sic) et chercheuses, même si la génétique de l’intelligence est un sujet tabou donc insuffisamment exploré », écrit-il. Comment faire ? « La Sécurité sociale devrait rembourser à 100 % la congélation d’ovules chez les femmes scientifiques pour leur permettre de faire des bébés tardifs ». Simple comme bonjour, non ?
L’envers de la médaille
Résumons-nous : on nous a dit pendant des années que les femmes intelligentes et modernes étaient celles qui sauraient s’affranchir de la maternité et voilà qu’aujourd’hui, les femmes modernes et intelligentes devraient… enfanter. En fait de retournement de situation, nous ne faisons que découvrir le revers de la médaille. Les droits impliquent toujours des devoirs et l’homme occidental a failli l’oublier, tant il a joui des droits que lui donnait la technique, en particulier le droit à l’enfant « quand je veux, si je veux ». Et puis la réalité l’a rattrapé, elle siffle la fin de la récréation, et lui rappelle brusquement que si nous avions le droit de vivre comme nous le voulions, nous aurons maintenant des devoirs si nous voulons survivre face à la machine. Les transhumanistes s’écharpent sur les dates mais ils sont unanimes pour dire que l’intelligence artificielle supplantera l’intelligence humaine dans un futur plus ou moins proche et que l’homme, pour survivre, devra déployer ce qui, précisément, le distingue de la machine. À croire qu’il a fallu attendre que la machine menace de nous supplanter pour que l’homme moderne se décide enfin à être vraiment humain.
L’enfant né de la libération sexuelle était réduit à un objet de droit, l’enfant qui naîtra de la révolution transhumaniste sera un moyen nécessaire pour la survie de l’espèce. Nous calculons et mémorisons les données infiniment moins bien que la machine, il nous reste donc à déployer ce qu’il y a de créatif et de spirituel en nous, à être capables de comprendre des faits quand la machine analyse des données, à déployer une véritable empathie quand les robots seront programmés pour mimer des émotions humaines. C’est là, d’ailleurs, que le raisonnement de Laurent Alexandre pèche puisque le QI mesure précisément une forme d’exercice de l’intelligence humaine que l’IA imite et surpasse même largement. S’il allait au bout de sa logique, Laurent Alexandre devrait plutôt prêcher pour la congélation des ovocytes des femmes les plus empathiques, les plus pieuses et les plus artistes dans l’âme, bref de celles qui savent faire ce que la machine ne sait pas faire. L’avenir est-il aux poètes ? Il n’est en tout cas pas aux journalistes, d’après les prédictions de certains penseurs qui estiment que la presse fait partie des premiers secteurs où les hommes seront remplacés par des machines.
Un flux incontrôlé
Le Robot Nouveau remplacera-t-il bientôt L’Homme Nouveau ? Il est vrai que l’on imagine aisément des machines compilant des faits et des chiffres et fournissant aux lecteurs un flux continu de données. Tout sera si bien paramétré que nous pourrons en quelques clics trouver toutes les informations que nous voulons sur un thème précis et, grâce aux puissants algorithmes de la machine, nous bénéficierons de suggestions d’informations taillées sur mesure en fonction de notre profil. Mais L’Homme Nouveau, vous le savez, veut se situer précisément dans ce qui distingue l’homme de la machine, il ne cherche pas tant à accumuler des informations qu’à comprendre des faits à la lumière de la foi. Et il n’a pas attendu la menace de l’intelligence artificielle pour le faire. »
Ref. Le Robot Nouveau n’est pas pour demain
L’intelligence artificielle tire les conséquences nécessaires des prémisses d’un programme donné en fin de compte par l’homme. C'est ce dernier qui est une volonté libre -jusqu’à la déraison. Le problème du bien et du mal est dans l’homme, jamais dans la machine aussi sophistiquée soit-elle. Seul Dieu est capable de créer un être libre, et à quel prix; les créations de l’homme se bornent à conjuguer l’aléatoire et le nécessaire.
JPSC
Conférence et exposition des reliques des Saints Louis et Zélie reportées