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Ethique - Page 394

  • Avortement tardif et infanticide: le témoignage d'une sage-femme

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    Avortement tardif et infanticide: le témoignage d'une sage-femme
    A l'occasion de la pétition contre l'infanticide lancée au Conseil de l'Europe

    Grégor Puppinck

    STRASBOURG, 1 décembre 2014 (Zenit.org) - Lorsqu’un enfant naît grand prématuré, tout est mis en œuvre pour le sauver. Si ce n’est pas possible, il reçoit des soins de confort et est entouré jusqu’à son décès. Des soins palliatifs néonatals se développent ainsi dans les hôpitaux.

    Toute autre est la situation de ceux qui naissent vivants après un avortement. Chaque année, de nombreux enfants naissent vivants lors d’avortements, en particulier quand ils sont pratiqués au-delà de la 20ème semaine de grossesse. Ces enfants sont le plus souvent abandonnés à la mort sans soins, luttant pour respirer pendant parfois plusieurs heures, ou tués par injection létale ou asphyxie, puis jetés avec les déchets biologiques.

    Pour dénoncer et mettre fin à ces pratiques, l’ECLJ a lancé une pétition à l’attention de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. 60.000 personnes l’ont déjà signée. Ces faits sont attestés par des données officielles et des témoignages de sages femmes. Une étude publiée dans leBritish Journal of Obstetrics and Gynaecology a conclu qu'à 23 semaines de gestation, le taux d’enfants survivant à l’avortement atteint 10%. Cela pose aussi problème au personnel médical. Voici un témoignage reçu d’une sage-femme suédoise:

    « Bonjour.

    J’ai travaillé pendant 36 ans comme sage-femme en maternité et soins obstétricaux. En ce moment, une réorganisation à la clinique des femmes est en cours, ce qui signifie que lesavortements tardifs après 12 semaines seront effectués à la maternité. J’ai, au cours de macarrière professionnelle, travaillé à la fois en gynécologie et en soins de maternité. Par conséquent, j’ai des souvenirs horribles de la salle de gynécologie où j’ai participé à des avortements tardifs, la plupart autour de 16 semaines, où le fœtus luttait et essayait de respirerpendant 5 à 15 minutes.

    Parce qu’il n’y a pas de règles ou de règlements sur ce qu’il faut faire avec un nourrisson qui se bat pour la vie, vous le laissez mourir seul dans un bol ou une bassine.

    Je pense que c’est horriblement inhumain. De plus, ce n’est pas un événement inhabituel.Environ 25% des fœtus avortés à la 16ème ou 17ème semaine vivent un temps plus ou moins long.

    À présent, je suis à nouveau amenée à faire cela. J’avais décidé de ne plus jamais m’occuperd’une telle tâche. Suis-je maintenant obligée d’arrêter de travailler comme sage-femme ?Comment devrais-je agir ? Et si je suis obligée de me forcer à le faire à nouveau, que dois-je faire avec le fœtus quand il est vivant ?

    J’ai lu dans la loi sur la protection des animaux comment tuer des chatons, des chiots ou d’autres petits animaux. Il y a des règles claires pour que la mise à mort soit faite d’une manière qui ne provoque pas l’anxiété ou de la douleur chez l’animal… »

    Laisser des enfants agoniser sans soins, ou les tuer, simplement parce qu'ils ne sont pas désirés, est inhumain et contraire aux droits fondamentaux. Pourtant, le 19 novembre, le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe a fait savoir qu’il estime que la pratique de l’infanticide néonatal ne relève pas de sa compétence et refuse de rencontrer des ONG désireuses de l’informer à ce sujet pour lui remettre un dossier exposant le sort des enfants nés vivants après un avortement. En juillet dernier, le Comité des Ministres ne parvenait pas à se prononcer sur ce même sujet, certains gouvernements refusant de reconnaître les droits de ces enfants prématurés.

    Pourtant, en droit européen, tout être humain né vivant a droit au respect de sa vie, de son intégrité physique et aux soins de santé, sans discrimination selon les circonstances de sa naissance. Face à ce déni d’humanité, l’ECLJ appelle à saisir l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, selon sa procédure officielle de pétition, et invite toute personne à s’y associer en signant la pétition à cette page. Cette procédure permet à tout citoyen de demander à la Présidente et au Bureau de l’Assemblée d’inscrire un sujet à l’ordre du jour.

    Afin de donner du poids à notre demande auprès de l’Assemblée, l’ECLJ invite toute personne à s’associer à cette Pétition, parce qu’il est urgent de dénoncerces infanticides et d’y mettre fin.

    Grégor Puppinck, Directeur de l’ECLJ

  • France : les opposants à l'euthanasie tirent la sonnette d'alarme

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    Du Figaro.fr (Agnès Leclair) :

    Fin de vie : les opposants à l'euthanasie tirent la sonnette d'alarme

    À quelques semaines des propositions de la mission parlementaire sur la fin de vie, un nouveau collectif «Soulager mais pas tuer» lance une campagne de mobilisation des opposants à l'évolution de la loi Leonetti.

    Les anti-euthanasie sont sur le pied de guerre. Avant même que les conclusions de la mission sur la fin de vie confiée au députés Jean Leonetti (UMP) et Alain Claeys (PS) par François Hollande soient connues, un nouveau mouvement vient de se lancer pour mobiliser «contre toute forme d'euthanasie et pour le développement des soins palliatifs».

    Ce collectif baptisé «Soulager mais pas tuer» a organisé vendredi des rassemblements dans une soixantaine de villes et tenu sa première conférence de presse à Paris, à quelques mètres de l'Assemblée Nationale afin de plaider pour «le développement d'une culture palliative, préservée de toute intention de provoquer la mort». Des grandes silhouettes blanches en carton étaient tenues par des manifestants pour symboliser leur soutien «aux plus fragiles».

    Philippe Pozzo di Borgo, l'aristocrate tétraplégique dont l'histoire a inspiré le film Intouchables, a accepté d'être le parrain de ce nouveau collectif. «Ne touchez donc pas aux intouchables. Soulagez-nous, mais ne nous tuez pas. Quelle violence faite aux humiliés, à la vie aux extrémités!», a écrit en soutien au mouvement l'ancien patron de Pommery devenu tétraplégique.

    «On fait trop croire aux Français qu'il leur faudrait choisir entre souffrir et mourir», ont déploré les associations membres du mouvement. Parmi elles, Alliance Vita, une association pro-vie, engagée de longue date contre l'euthanasie mais aussi l'initiative Convergence Soignants Soignés qui réunit depuis 14 ans des professionnels de santé engagés pour la «sauvegarde de la confiance» avec les patients ou encore Soigner dans la dignité, association créée par des étudiants en médecine.

    «Une résistance est en train de naître»

    Au cœur de leurs inquiétudes, un nouveau droit à une «sédation profonde et terminale jusqu'au décès, et dans un délai non déraisonnable», évoquée par le député PS Alain Claeys dans un entretien accordé au journal Libération le 27 novembre. Le parlementaire est allé jusqu'à évoquer «une aide active à mourir» pour décrire cette sédation. Une «euthanasie masquée, qui ne dit pas son nom», se sont émus les porte-paroles de «Soulager mais pas tuer» pour qui la ligne jaune risque d'être franchie. «Ce n'est pas la même chose que la pratique de la sédation en phase terminale qui peut se révéler nécessaire et légitime. Nous contestons toute pratique de sédation ayant pour objectif de provoquer la mort, notamment quand cette sédation est accompagnée d'un arrêt de l'alimentation et de l'hydratation, quand ce procédé est destiné à arrêter la vie», plaide le mouvement. «Ce n'est pas le même geste que l'euthanasie. Cette possibilité existe déjà dans le code de déontologie, il faut la faire rentrer dans la loi», avait cependant estimé Jean Leonetti dans le Figaro, le 24 octobre dernier. Mais à moins de deux semaines de la remise de leur rapport, les deux députés doivent apparemment encore accorder leurs violons.

    «Une résistance est en train de naître», a estimé Tugdual Derville, porte-parole d'Alliance Vita. Ce dernier craint par ailleurs que le débat parlementaire ne «dérape» si la mission Leonetti/Claeys et ses propositions «pseudo-consensuelles» donnaient naissance à un texte législatif comme s'y est engagé le président de la République. «N'oublions pas que Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale est favorable à la légalisation du suicide assisté», glisse-t-il. «Nous ne voulons pas arriver après la bataille, nous voulons informer, prévenir, être un détonateur».

    Les partisans de l'euthanasie, de leur côté, ont également déjà commencé à critiquer le travail de la mission. «Nous ne voulons pas d'une amélioration de la loi Leonetti car cette loi, faite par les médecins et pour les médecins, a échoué. Nous voulons un changement de logique plaçant la personne qui va mourir au centre», a ainsi indiqué début novembre à l'AFP Jean-Luc Romero, le président de l'ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité).

  • L'IVG, la solution la plus violente pour la mère et son enfant; témoignage

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    ANNE-HÉLÈNE VEUT « ROMPRE LE SILENCE » SUR L’AVORTEMENT

    (synthèse de presse de gènéthique.org)

    A l’occasion des 40 ans de la loi Veil et face à une volonté politique croissante de présenter l’avortement comme un « droit fondamental », Anne-Hélène, représentante en France de l’initiative ivg-romprelesilence.fr, publie son témoignage. Elle milite aujourd’hui pour que les femmes ayant avorté puissent être accompagnées.

    Anne-Hélène a avorté à l’âge de dix-huit ans. Face à une grossesse non planifiée et « en l’absence de soutien, en l’absence d’information, en l’absence d’alternatives positives pour la mère et l’enfants », elle considère que l’avortement n’est « pas un choix libre. »

    « Etait-ce un droit fondamental pour moi de vivre pendant des années avec ce cauchemar refoulé puis conscient d’avoir détruit cette merveille extraordinaire ? Etait-ce un droit fondamental pour moi de me retrouver submergée par un raz de marée de larmes avec la naissance de mon 2ème enfant en réalisant que je n’avais jamais fait le deuil du premier ? Etait-ce un droit fondamental de mettre plus de 10 ans ensuite à assécher cette marée de larmes avec l’aide de toutes celles passées par les mêmes souffrances que moi ? Etait-ce un droit fondamental pour moi de ne jamais connaitre les yeux, le visage, le caractère de mon enfant et de vivre jusqu’à ma mort sans pouvoir le prendre dans mes bras ? Etait-ce un droit fondamental pour moi d’avoir dit non à tous les possibles permis par cette nouvelle vie et de devoir passer ensuite toute ma vie à essayer de réparer tous les liens relationnels brisés par l’avortement ? », interroge Anne-Hélène.

    Elle peine à comprendre une société qui présente cet acte comme « un droit fondamental » alors qu’il est « la solution la plus violente pour la mère et son enfant ». Car des alternatives existent. Anne-Hélène évoque le recours à l’adoption ouverte, autorisée en Amérique du Nord, mais qui n’existe pas en France. Cette procédure « permet à la femme de ne pas avoir à assurer l’éducation d’un enfant si elle n’est pas prête, de ne pas avoir à continuer à être en relation avec le père de l’enfant, de pouvoir continuer ses études etc. A la différence de l’adoption à la française, elle permet de rester en relation avec l’enfant » qui sait ainsi « pourquoi il a été adopté et est rassuré sur ses origines. » La mère est quant à elle « rassurée sur l’avenir de son enfant », là où, avec l’avortement, elle « est plongée dans un processus de deuil quasi interminable, d’autant plus long que la perte est niée ». Pour une mère, termine-t-elle, « il est plus facile de vivre avec le souvenir que l’on a donné la vie qu’avec le souvenir que l’on a donné la mort ».  

    Source: La-croix.com 26/11/2014

  • Avortement : mais où sont les hommes ?

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    De Jean-Marie Le Méné, cette tribune sur Valeurs Actuelles :

    "Avortement : où sont les hommes ?"

    Jean-Marie Le Méné est président de la Fondation Jérôme Lejeune. 

    Le 26 novembre, jour anniversaire de l’ouverture du débat il y a quarante ans, l’Assemblée nationale est appelée à voter une résolution affirmant un prétendu « droit fondamental à l’avortement ».

    Comment peut-on accepter de mettre aux voix la vie humaine ? Il n’y a qu’une façon de le faire : en trompant le peuple par un mensonge, en lui faisant croire que l’avortement ne tue personne et que celui qui ose émettre des doutes menace la République. C’est ce que l’historien Pierre Chaunu appelait « le mensonge qui tue ». Perpétré depuis quarante ans, ce mensonge tache la démocratie en apportant la preuve que le risque existe toujours de faire voter le pire. On rétorquera que, selon les sondages, une écrasante majorité de citoyens est favorable à l’avortement. Il faudrait voir … L’Etat en fait une promotion éhontée, la Sécurité sociale assimile l’enfant avorté à une maladie guérie, les médecins sont traduits devant le conseil de l’ordre s’ils ont le malheur de suggérer qu’une femme peut garder son enfant, les associations pro-life font l’objet d’une chasse aux sorcières et les autorités morales sont tétanisées à l’idée de prendre la parole publiquement sur le sujet.

    La démocratie est aussi rongée de l’intérieur par le mécanisme des « illégalités fécondes ». Le juge amorce le mouvement en ne punissant plus certaines infractions et une spirale libertaire s’enclenche. A l’image de l’avortement, l’interdit devient une tolérance, puis une exception légalisée, puis un droit commun, puis un droit fondamental, puis une obligation. Rappelons l’oukase du CSA enjoignant aux chaînes TV de ne pas passer une vidéo donnant la parole à des jeunes trisomiques pour ne pas culpabiliser les femmes ayant avorté. Le droit à l’avortement est supérieur à la liberté d’expression de ses rescapés ! Citons aussi ce qui s’est passé pour la recherche scientifique qui utilise et détruit des embryons humains. En quelques années, ce qui était considéré comme une horreur est devenue un droit pour les chercheurs. L’exception devient la règle. Il devient impossible de défendre les embryons humains qui sont moins bien protégés que les animaux ou que certaines espèces végétales. Et le dire conduit à être censuré par un gouvernement des juges. C’est ce qui ne manquera pas d’arriver avec l’euthanasie. Puisque de nombreux médecins délivrent déjà la mort par compassion et ne sont plus punis depuis longtemps, alors légalisons l’euthanasie. Il deviendra peu à peu interdit de s’y opposer, voire de s’y soustraire. Il suffit de voir les parents de Vincent Lambert déjà condamnés par une justice médiatique qui leur conteste le droit de résister à ceux qui attentent à la vie de leur fils.

    Enfin c’est surtout le « déclin du courage » qui anémie la démocratie. Quand la quasi-unanimité du personnel politique accepte d’être complice d’une désinformation massive qui nous ressert des slogans éculés sur la réticence du corps médical, les délais, l’exil à l’étranger, de qui se moque-t-on ? Ou plutôt qui a-t-on peur de contrarier ? Il n’est pas un jour où notre société ne déplore la perte des valeurs, l’effacement des repères et la dépression collective. Et la classe politique ne trouve rien de mieux que se prononcer sur un droit fondamental à faire mourir l’enfant avant sa naissance ? Au-delà du monde politique, on aurait envie de dire : où sont les hommes ? Ont-ils conscience que leur démission depuis quarante ans a précipité les femmes dans un piège, qu’elles mettent une vie entière à tenter d’oublier, à « lui » pardonner et à se pardonner ? Les sites, les blogs, les forums de discussion de femmes débordent de témoignages glaçants et bouleversants. Les hommes politiques qui vont voter demain comprennent-ils que les femmes restent toujours mères de l’enfant avorté et que le deuil n’est plus jamais possible quand il y a « un droit à » ? Toujours, jamais ! Ce ne sont pas les femmes qui avortent qu’il faut condamner, mais les hommes qui, en détournant le regard, les enferment par leur vote entre le « toujours » et le « jamais ».

  • L'Etat islamique a "franchi le seuil" de l'Europe, selon l'Etat-major français des armées

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    La force de frappe de l'Etat islamique inquiète l'état-major des armées, qui estime que plus de 1.000 combattants européens enrôlés dans ses rangs sont revenus dans l'espace Schengen. Lu sur le site « Atlantico » :

    Ne parlez pas de simple groupe terroriste, mais bien d'une véritable armée : tel est, en substance, le message de l'Etat-major français. L'Etat islamique "ne constitue pas qu'un groupe terroriste mais bien une armée qui manœuvre, qui communique, qui s'appuie sur des équipements performants et poursuit des objectifs stratégiques, avec une volonté expansionniste affichée", a expliqué aux sénateurs le chef d'état-major de l'armée de Terre (Cemat), le général Jean-Pierre Bosser, rapporte La Tribune.

    "Les djihadistes de Daech représentent une véritable armée terroriste composée d'hommes expérimentés, bien équipés et disposant de ressources financières importantes", a pour sa part confirmé le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers.

    Or, les combattants de Daech, estimés à 25.000 hommes, sont très mobiles. Selon le général Jean-Pierre Bosser, "plus de 1.000 combattants européens enrôlés dans ses rangs sont revenus dans l'espace Schengen". "L'adversaire n'est plus seulement aux portes de l'Europe, il en a franchi le seuil", souligne-t-il.

    Il estime que la France pourrait bien avoir besoin de son armée, sur son propre sol. Jean-Pierre Bosser est persuadé "de la nécessité d'intégrer encore plus dans notre réflexion le retour de l'armée de terre sur son milieu naturel, celui du sol national, pour pourvoir y faire face, avec les forces de sécurité, à tous types de menaces dont celles que ces vingt dernières années avaient confinées à l'extérieur". Selon le chef d'état-major de l'armée de terre, "il ne faut d'ailleurs pas exclure que cette menace agisse en utilisant des modes d'actions de nature militaire, et se concrétise par des actions armées contre des militaires. Ne perdons pas de vue qu'il s'agissait d'un des objectifs poursuivis par Mohammed Merah. Outre-Atlantique, des attaques isolées ont déjà été perpétrées. Nous avons hélas vécu à deux reprises en France et une fois en Belgique des attaques assez similaires".

    Ref. L'Etat islamique a "franchi le seuil" de l'Europe, selon l'Etat-major  français des armées

    JPSC

  • Morale et nature: concordisme ?

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    Parfois, la science apporte la preuve que c'est bel et bien à nos risques et périls que nous ignorons les enseignements moraux de l'Église catholique. Lu sur le site « aleteia »

    « Les valeurs prônées par l'Église peuvent parfois nous paraître dures, et même injustes, selon notre éthos contemporain du « vivre et laisser vivre ». Et l'on peut comprendre que beaucoup pensent aujourd'hui que l'Église est en décalage par rapport au monde moderne, que ses enseignements ne sont plus pertinents. Mais la science moderne – que beaucoup pensent être l'antithèse ou même l'ennemie de l'enseignement catholique –confirme en réalité la vérité, la valeur et la pertinence de ce que l'Église enseigne depuis 2 000 ans !  

    Bien sûr, beaucoup préféreront éviter d'aborder des sujets tels que l'avidité, la luxure, l'orgueil, le contrôle des naissances et la gourmandise. Soulever des questions de morale peut gêner, voire paraître « moralisateur ». Mais si nous nous soucions vraiment du bien-être de nos familles et de nos amis, maintenant et dans l'éternité, ainsi que de l'avenir de la société, quelques conversations honnêtes, au bon moment, sont tout sauf inutiles.  Et nous pouvons les enrichir en faisant usage de certaines découvertes de la science que les gens accepteront sans doute aujourd'hui plus facilement comme vérité que les enseignements de Notre Seigneur et de l'Église qu'Il a fondée.

    Voici dix exemples qui l'illustrent bien. N'hésitez pas à en faire usage !

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  • Culte divin : non, le pape n’a pas nommé un « progressiste » à la tête de la congrégation.

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    On redoutait l’arrivée de Piero Marini, l’ancien cérémoniaire de Jean-Paul II, très critiqué pour ses choix en rupture avec la tradition liturgique, mais c’est le cardinal africain Robert Sarah qui est arrivé. Lu sur le blog « salon beige »

    « Hier, le Saint-Père a nommé le cardinal Robert Sarah, nouveau Préfet de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Le cardinal Sarah, qui vient remplacer le cardinal Canizares, nommé récemment en Espagne, a été archevêque de Conakry et secrétaire de la Congrégation romaine pour l'évangélisation des peuples, puis président du Conseil pontifical Cor Unum.

    Il a dénoncé depuis quelques années l'idéologie du genre, notamment ici en 2009:

    "La théorie du genre est une idéologie sociologisante occidentale des relations hommes-femmes, qui s'attaque à l'identité sponsale de la personne humaine, à la complémentarité anthropologique entre l'homme et la femme, au mariage, à la maternité et à la paternité, à la famille et à la procréation (...) elle est contraire à la culture africaine et aux vérités humaines éclairées par la Révélation divine en Jésus Christ ».

    [L'idéologie du genre] sépare le sexe biologique de l'identité masculine ou féminine en affirmant que celle-ci n'est pas intrinsèque à la personne mais qu'elle est une construction sociale (...) Cette identité peut - et doit - être déconstruite pour permettre à la femme d'accéder à une égalité de pouvoir social avec l'homme et à l'individu de "choisir" son orientation sexuelle (...) les relations hommes-femmes seraient gouvernées par une lutte de pouvoir (...) [Cette] idéologie irréaliste et désincarnée dénie le dessein de Dieu [en affirmant qu'au départ les individus sont] indéterminés [et que] c'est la société qui façonne le genre masculin et féminin au gré des choix changeants de l'individu".

    Du côté de la liturgie, puisque c'est son nouveau poste, il avait déclaré en 2011dans un sermon prononcé à l'occasion d'ordinations au sein de la communauté Saint-Martin :

    "le prêtre doit être exclusivement un homme de Dieu, un Saint ou un homme qui aspire à la sainteté, quotidiennement adonné à la prière, à l’action de grâce et à la louange, et renonçant à briller dans des domaines où les autres chrétiens n’ont nul besoin de Lui. Le prêtre n’est pas un psychologue, ni un sociologue, ni un anthropologue, ni un chercheur dans les centrales nucléaires, ni un homme politique. C’est un autre Christ ; et je répète : il est vraiment « Ipse Christus, le Christ lui-même », destiné à soutenir et à éclairer les âmes de ses frères et sœurs, à conduire les hommes vers Dieu et à leur ouvrir les trésors spirituels dont ils sont terriblement privés aujourd’hui. Vous êtes prêtres pour révéler le Dieu d’Amour qui s’est manifesté sur la croix et pour susciter, grâce à votre prière, la foi, l’amour et le retour de l’homme pécheur à Dieu.

    En effet, nous vivons dans un monde où Dieu est de plus en plus absent et où nous ne savons plus quelles sont nos valeurs et quels sont nos repères. Il n’y a plus de références morales communes. On ne sait plus ce qui est mal et ce qui est bien. Il existe une multitude de points de vue. Aujourd’hui, on appelle blanc ce qu’hier on appelait noir, ou vice versa. Ce qui est grave, ce n’est pas de se tromper ; c’est de transformer l’erreur en règle de vie. Dans ce contexte, comme prêtres, pasteurs et guides du Peuple de Dieu, vous devez avoir la préoccupation constante d’être toujours loyaux envers la Doctrine du Christ. [...]

    Si nous avons peur de proclamer la vérité de l’Evangile, si nous avons honte de dénoncer les déviations graves dans le domaine de la morale, si nous nous accommodons à ce monde de relâchement des mœurs et de relativisme religieux et éthique, si nous avons peur de dénoncer énergiquement les lois abominables sur la nouvelle éthique mondiale, sur le mariage, la famille sous toutes ses formes, l’avortement, lois en totale opposition aux lois de la nature et de Dieu, et que les Nations et les cultures occidentales promeuvent et imposent grâce aux mass-média et à leurs puissances économiques, alors les paroles prophétiques d’Ezéchiel tomberont sur nous comme un grave reproche divin [...]

    Vous, chers Amis et Serviteurs Bien-aimés de Dieu, aimez à vous asseoir dans le confessionnal pour attendre les âmes qui veulent avouer leurs péchés et désirent humblement revenir dans la Maison paternelle. Célébrez l’Eucharistie avec dignité, ferveur et foi. Celui que ne lutte pas pour prêcher l’Evangile, convertir, protéger, nourrir et conduire le Peuple de Dieu sur la voie de la vérité et de la vie qui est Jésus lui-même, celui qui se tait devant les déviations graves de ce monde, ensorcelé par sa technologie et ses succès scientifiques, s’expose à l’un ou l’autre de ces esclavages qui savent enchainer vos pauvres cœurs : l’esclavage d’une vision exclusivement humaine des choses, esclavage du désir ardent de pouvoir ou de prestige temporel, l’esclavage de la vanité, l’esclavage de l’argent, la servitude de la sensualité."

    Réf. Le cardinal Sarah nouveau Préfet de la Congrégation du Culte divin

    JPSC

  • France : autour du 40e anniversaire de la loi Veil sur l'avortement

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    DÉCRYPTAGE DE LA LOI VEIL : LES ARGUMENTS EN DÉBAT

    Gènéthique vous informe

    Dans son émission « La marche de l’histoire » sur France Inter, Jean Lebrun propose régulièrement, avec la complicité des comédiens du Français, de faire revivre, à partir de documents d’époque, les débats de l’Assemblée nationale autour d’un projet de loi. Le 14 mai 2014,  c’est un condensé des arguments avancés par les députés au sujet de la loi sur l’avortement qui était proposé.

    Le projet de loi concernant l’avortement sera adopté en Conseil des ministres le 13 novembre 1974 et présenté à l’assemblée nationale le 26 novembre. Les débats longs et houleux se poursuivront jusqu’au 19 décembre de cette même année. La demi-heure d’émission proposée par Jean Lebrun ne peut en reprendre l’intégralité, mais elle met en évidence les grandes lignes des positions défendues par les députés. Ce qui reste frappant, c’est la façon dont l’histoire se répètera désormais quand les lois dites « sociétales » - en réalité transgressives et idéologiques - seront proposées au vote de l’Assemblée. Sous couvert de libération morale, ces lois génèrent de nouvelles normes liberticides et destructurantes.

    Lire la suite sur gènéthique.org

     

  • Avortement : une banalisation sans précédent

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    France: "Une banalisation sans précédent !"

    Paris, 22 novembre 2014 (Zenit.org)

    "Pourquoi le traumatisme post-abortif est-il laissé sous silence ou simplement nié ? Peut-on parler de liberté quand la parole est interdite ?", demande Mgr de Kerimel.

    Mgr Guy de Kerimel, évêque de Grenoble-Vienne, a adressé une déclaration à l'AFP, ce 22 novembre, à propos d'un projet de résolution parlementaire relative au "droit à l'avortement", sous le titre: "Une banalisation sans précédent !"

    Depuis novembre 2012, Mgr de Kerimel est responsable, au sein de la Conférence des évêques de France, d'un groupe de travail sur « le phénomène social de l'avortement et l'éducation des jeunes ».

    Voici le texte intégral de la déclaration de Mgr de Kerimel.

    Déclaration de Mgr de Kerimel

    Le Parlement se prépare, ces jours-ci, à voter une résolution pour réaffirmer solennellement, à l’occasion de l’anniversaire de la loi Veil, le droit fondamental à l’avortement. Cette surenchère pour imposer l’avortement comme un acte médical banal au service de la liberté des femmes dit la difficulté à fonder de manière solide ce « droit fondamental ». Un droit humain peut-il reposer sur la négation du droit à la vie d’autres êtres humains au tout début de leur existence et de leur croissance ? Nous sommes tous passés par le stade embryonnaire, l’aurions-nous oublié ?

    Certes, la promotion de la liberté des femmes et de l’égalité homme/femme sont des causes justes auxquelles on ne peut que souscrire, mais de quelle liberté parle-t-on ? Quand on lit le récit de bon nombre de femmes qui ont avorté, on entend leur angoisse, la pression de l’entourage, souvent du géniteur, et la souffrance qu’elles éprouvent durablement d’avoir été amenées à commettre un acte qu’elles ressentent comme grave. Pour certaines c’est une véritable descente aux enfers : des sociologues, des psychologues et des psychanalystes, hors de toute référence religieuse, connaissent ces situations douloureuses. Pourquoi le traumatisme post-abortif est-il laissé sous silence ou simplement nié ? Peut-on parler de liberté quand la parole est interdite ?

    Oui, la liberté doit être le fondement des relations homme/femme, et de la maternité. L’amour entre deux personnes humaines inclut la liberté s’il se veut pleinement humain ; la paternité et la maternité requièrent, elles aussi, l’engagement des libertés. Dans les deux cas, il s’agit d’une liberté responsable, une liberté qui s’engage par le dialogue et conduit à une parole donnée.

    C’est donc en amont qu’il faut travailler à la promotion de la liberté des femmes et à l’égalité homme/femme, pour qu’une grossesse ne devienne pas comme une agression qui justifierait une légitime défense en supprimant « l’agresseur » bien innocent, à qui l’on fait porter les conséquences de comportements irresponsables.

    Guy de Kerimel

    Evêque de Grenoble-Vienne

  • Quand un père devient père d'un enfant trisomique

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    "Ce n'est pas toi que j'attendais"

    Interview avec l'auteur du livre Fabien Toulmé

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    source : Fondation Lejeune.org

    Bonjour Fabien Toulmé, vous venez de publier un livre sur la trisomie 21, qui raconte l’histoire d’un père qui devient père d’un enfant trisomique. Pourquoi avez-vous voulu faire ce livre ?

    L’idée de ce livre s’est concrétisée quand mon éditeur m’a demandé si j’avais une histoire ancrée dans le réel à raconter. Il se trouve que j’avais déjà réfléchi à faire le récit de cette expérience : le cheminement d’un père vers sa fille « différente » de celle qu’il espérait. Cela me paraissait être une problématique universelle qui permettait de faire appel à toute une « palette » de sentiments, d’émotions pour transmettre un message sur l’acceptation de l’autre. Il se trouve que cette histoire était la mienne ce qui en rendait l’écriture plus simple, et que c’est aussi, je l’espère, une belle histoire d’amour.

    La réalisation a dû être complexe ! De nombreux dessins, pouvez-vous nous raconter la genèse de ce livre ?

    En fait, la réalisation du livre a été très fluide. L’écriture s’est faite assez naturellement et le dessin a suivi. Mon éditeur a apporté du recul sur le vécu mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, ma fille étant maintenant plus grande, j’en ai aussi pas mal sur ces événements, ce qui m’a permis d’aborder certains sujets avec douceur ou humour plutôt que de rester dans le choc. Alors, bien sûr, des retouches ont été apportées en cours de réalisation suite à des questionnements sur la manière de présenter telle ou telle période, mais comme pour n’importe quel livre. Comme c’était ma vie, je me suis immergé dans les souvenirs et ça c’est fait au fil de l’eau : c’était presque une matière vivante qui a trouvé sa forme définitive lorsque j’ai mis le point final à la dernière version de la dernière page et que l’ensemble est parti chez l’imprimeur ! 

    Le livre, très réaliste, montre les différentes étapes de bon nombres de pères ayant un enfant trisomique : la stupeur, l’effondrement, mais au final, un immense message d’espoir et d’amour. Quel message voulez-vous transmettre à travers ce livre, mais aussi à tous les futures pères ?

    Alors il se trouve que l’objectif du livre n’était absolument pas de faire passer un message, sa réalisation a plutôt été conduite par l’envie de témoigner et de raconter une histoire qui me paraissait être une belle histoire, celle que j’aurais aimé lire à cette époque. Si cela permet de réconforter des parents qui se retrouvent dans cette situation et de faire ouvrir les yeux sur la question de la « différence » aux personnes qui n’y sont pas confrontées, j’en bien sûr ravi. Mais je suis persuadé que lorsqu’on écrit un livre avec l’intention de faire passer un message, on oublie l’essentiel : raconter une bonne histoire. Alors que l’inverse est possible. 

    Ce livre raconte le point de vue du père, souvent oublié et peu mis en avant, nous avions, pour la fête des pères essayé de les mettre à l’honneur (avec la vidéo Mon Papa). Pouvez-vous nous dire ce que c’est que d’être père d’un enfant atteint de trisomie ?

    Avant tout c’est être le père d’un enfant. La trisomie n’est qu’une des innombrables caractéristiques qui peuvent définir un enfant. Comme pour tout enfant il faut de la patience, de l’amour, de la complicité, du respect… Je dirai qu’en plus, dans le cas de Julia, il faut un peu d’énergie en plus pour l’emmener à droite et à gauche dans le cadre de son accompagnement médical (kiné, orthophoniste, éducateur…).

  • Sexe, drogue, avortement : des droits dès l'enfance ?

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    ONU: Les enfants ont droit au sexe, à la drogue et à l’avortement

    De Rebecca Oas, Ph.D. pour C-Fam :

    UNFPA State of World Pop Report 2014

    NEW YORK, 21 novembre (C-Fam) La terre compte aujourd’hui une jeunesse plus nombreuse que jamais. D’après le dernier rapport du Fonds de l’Onu pour la Population (UNFPA), c’est le moment ou jamais de faire des progrès sans précédent, mais cela requiert que les futures générations soient moins nombreuses.

    Les instructions de l’ UNFPA visent à ce que le « dividende démographique » garantisse un libre accès à l’avortement aux adolescents, l’abrogation de l’âge minimal de consentement aux relations sexuelles, et l’affaiblissement du rôle des parents dans la formation sexuelle de leurs enfants.

    « Les jeunes ont besoin d’accès à une large palette de services de santé sexuelle et reproductive, qui inclut […] des soins abortifs sans danger », explique le rapport 2014 sur l’état de la population mondiale. Selon l’ UNFPA, les systèmes juridiques de la plupart des pays sont en retard dans la mise en œuvre des traités de protection des droits de l’homme. Ils doivent désormais « reprendre contact avec les réalités des adolescents et de la jeunesse. »

    Aucun traité de l’Onu ne fait mention de l’avortement, ou n’oblige les Etats à exposer la jeunesse aux adultes qui leur offrent des services sexuels et reproductifs.

    L’ UNFPA est particulièrement préoccupée par l’âge de consentement, et par les législations exigeant une autorisation préalable des parents pour l’accès à l’avortement, à la contraception, ou à d’autres services, comme par exemple les programmes d’échange d’aiguilles pour les usagers des drogues.

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  • Entretien. Père René-Luc : « J’ai choisi Marthe Robin pour être ma petite sœur dans le Ciel »

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    P.-Rene-Luc-C-est-difficile-de-ne-pas-connaitre-son-pere_article_popin.jpgAlors que la première pierre de Capmissio, nouvelle école d'évangélisation dont il est à l'origine, est posée ce vendredi, le père René-Luc, auteur du best-seller Dieu en plein cœur, revient sur la rencontre avec celle qui a bouleversé sa vie. De Mathilde Rambaud sur le site « aleteia »

    Aleteia : Dans votre livre Dieu en plein cœur (Éd. Presses de la Renaissance), vous racontez votre « rencontre » avec Marthe Robin, sur son lit de mort. Dans quel contexte cela s’est-il passé ?

    Père René-Luc : J’étais un adolescent d’une quinzaine d’années et je venais tout juste de me convertir. Je participais à une mission d’évangélisation dans un collège à Megève (Haute-Savoie, ndlr), en février 1981. À la fin de cette semaine, sur le chemin du retour, nous avons appris le décès de Marthe Robin et décidé de faire un détour par Châteauneuf-de-Galaure (dans la Drôme, village natal de Marthe Robin, ndlr). Nous y sommes arrivés le lendemain de sa mort, le 7 février. On m’avait  dit que cette femme était stigmatisée, mais je ne savais même pas ce que signifiait ce terme et, converti depuis quelques mois seulement, je n’avais jamais entendu parler de Marthe. Mais j’étais un peu intrigué…

    Quel souvenir en gardez-vous ?

    Nous sommes arrivés dans sa chambre et j’ai été saisi par l’ambiance feutrée et douce de la pièce et du peu de lumière qui filtrait, même après son décès. J’ai alors découvert ce « petit bout de femme »… Elle était assez âgée ! Beaucoup de photos de Marthe la montrent quand elle avait une trentaine d’années, mais quand je l’ai vue elle devait avoir près de 80 ans. Et son visage était si paisible… Son front m’a particulièrement marqué. Il y avait des traces de sang, comme des croutes, pas énormes mais bien visibles. J’étais impressionné. 

    Que vous a apporté cette rencontre ?

    Après avoir quittée Marthe, je me suis mis à la prier et à énormément lire sur sa vie. Je l’ai choisie comme ma petite sœur dans ma vocation sacerdotale. La question de la vocation est en effet arrivée peu après et j’ai mis Marthe « dans le coup ». Comme je le dis dans mon livre Dieu en plein cœur, Marthe doit avoir le pied marin parce que j’ai souvent eu recours à elle quand ma vie tanguait ! Et à chaque fois, j’ai vraiment senti son soutien.

    Quel lien avez-vous avec elle aujourd’hui ?

    Je la prie toujours comme une petite sœur dans le Ciel et j’ai beaucoup d’amis dans les Foyers de Charité. Je vais régulièrement à Châteauneuf me recueillir dans la chambre de Marthe. Elle fait partie de ma vie, de mon univers. Je suis tellement content de savoir qu’elle est vénérable ! C’est un vrai signe de reconnaissance qui me touche beaucoup. 

    Vous ouvrirez, en septembre 2015, Capmissio, une nouvelle école d’évangélisation à Montpellier. Comment ce projet est-il né ?

    Suite à cette mission d’évangélisation à Megève, le père Daniel-Ange qui était l’un des prêtres de l’équipe, s’est dit que faire intervenir un jeune auprès des jeunes était une idée géniale. J’ai participé à plusieurs missions avec lui entre 1981 et 1984. Il a alors fondé la première école d’évangélisation. Le principe est de dispenser une formation à des jeunes tout en leur donnant la possibilité de s’investir auprès d’autres jeunes. Ceux-ci n’ont pas le temps de se former spirituellement pendant leurs études et le regrettent. L’Église, par ces écoles, répond à ces deux besoins de formation et d'évangélisation. Pendant mes missions, j’ai toujours prié Marthe dans mon cœur. Pour moi, elle est vraiment présente de manière étonnante dans la mise en place de ce projet d’école d’évangélisation à Montpellier.

    En quoi cette nouvelle école d’évangélisation sera différente ? 

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