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Ethique - Page 392

  • Le plaidoyer de Noël du pape pour les enfants du monde

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    De Zenit.org (Anita Bourdin) :

    Plaidoyer de Noël pour les enfants du monde

    Le pape dénonce un silence complice face aux Hérode modernes

    ROME, 25 décembre 2014 - Le pape François dénonce un "silence complice" face aux "Hérode" d'aujourd'hui, qui maltraitent, exploitent, massacrent les enfants à travers le monde.

    Dans son message prononcé avant la bénédiction "sur la Ville et sur le monde", "urbi et Orbi", depuis la loggia des bénédictions de la basilique Saint-Pierre, ce 25 décembre, à midi, le pape a prononcé ce plaidoyer où il fait allusion à la tragique actualité du Massacre des Innocents perpétré le roi Hérode juste après la naissance de l'Enfant Jésus.

    Le visage grave, le pape s'est arrêté longtemps à la souffrance des enfants et à leurs larmes:  "Jésus Enfant: ma pensée va vers tous les enfants aujourd'hui tués et maltraités. Que ce soit ceux qui, avant de voir la lumière, sont privés de l'amour généreux de leurs parents et enterrés par l'égoïsme d'une culture qui n'aime pas la vie. Que ce soit les enfants réfugiés en raison des guerres et des persécutions, victimes d'abus et exploités sous nos yeux et notre silence complice. Et les enfants massacrés sous les bombardements même là où le Fils de Dieu est né. Aujourd'hui encore, leur silence impuissant crie sous l'épée de tant d'Hérode. L'ombre des Hérode d'aujourd'hui plane sur leur sang. Je vois tant de larmes en ce Noël, avec les larmes de l’Enfant-Jésus !"

    Le pape exprimé cette prière pour la transformation du monde: "Que le pouvoir du Christ, qui est libération et service, se fasse sentir dans beaucoup de cœurs qui souffrent des guerres, des persécutions, de l’esclavage. Qu’avec sa mansuétude, ce pouvoir divin touche la dureté des cœurs de tant d’hommes et de femmes immergés dans la mondanité et dans l’indifférence. Que sa force rédemptrice transforme les armes en charrues, la destruction en créativité, la haine en amour et en tendresse. Ainsi nous pourrons dire avec joie : « Nos yeux ont vu ton salut »."

    "Oui, frères, a insisté le pape, Jésus est le salut pour chaque personne et pour chaque peuple !", en évoquant la "brutale persécution" soufferte par des peuples entiers.

    Les chrétiens d'Irak et de Syrie, la paix au Moyen-Orient et en Terre Sainte, la paix en Ukraine, au Nigeria, au Libye, au Soudan du Sud et en République Centrafricaine,  et en République Démocratique du Congo, sont dans la prière du pape en ce Noël 2014.

    Mais aussi pour les enfants, notamment ceux du Pakistan tués la semaine dernière, et leurs familles, les victimes du virus ébola au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée. 

    La bénédiction a été précédée et suivie par les hymnes du Vatican et de l'Italie exécutés par les fanfares des carabiniers et de la gendarmerie vaticane, en présence du piquet d'honneur de la Garde suisse pontificale en grande tenue et de la marine militaire italienne. Le pape était entourés des cardinaux Franc Rodé et Ludwig Müller, ainsi que de son cérémoniaire, Mgr Guido Marini.

    Après son appel, le pape a accordé la bénédiction "Urbi et Orbi" qui accorde l'indulgence plénière, aux conditions indiquées par l'Eglise, même aux personnes qui suivaient la bénédiction par des moyens de communication sociale. La place Saint-Pierre était comble. Et un rayon de soleil est venu éclairer la crèche offerte par la région de Vérone.

  • Le droit de vivre en liberté est reconnu pour une personne non humaine

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    Lu sur le Vif.be :

    Reconnu "personne non humaine", un orang-outan retrouve la liberté

    C'est une première mondiale: un tribunal argentin vient de reconnaître le droit de vivre en liberté à une femelle orang-outan, vivant au zoo de Buenos Aires depuis vingt ans, en considérant l'animal comme "une personne non humaine".

    La Chambre de cassation pénale de la capitale a décidé d'appliquer une ordonnance d'Habeas Corpus (le droit de ne pas être emprisonné sans jugement) à l'animal, considérant ainsi que, même s'il ne s'agit pas d'un être humain, il a des sentiments et le droit à une plus grande liberté.

    Une demande similaire avait été rejetée en décembre 2013 par la justice de New York : une organisation de défense des animaux demandait alors que quatre chimpanzés en captivité soient considérés comme "personnes non humaines" et bénéficient du droit à la liberté.

    Cette fois, c'est l'Association de fonctionnaires et avocats pour les droits des animaux (AFADA) qui avait saisi le tribunal pour demander la libération de Sandra, une orang-outan de 50 kilos, haute d'1,50 mètre, locataire du zoo de Buenos Aires. Les responsables de ce dernier défendaient lundi ses conditions de captivité.

    Mais pour l'association AFADA, Sandra "est une personne non humaine car elle a des liens affectifs, elle réfléchit, elle ressent, elle se frustre d'être enfermée, elle prend des décisions, elle est dotée de conscience et de perception du temps, elle pleure quand elle perd (un proche), elle apprend, elle communique et elle est capable de transmettre son savoir".

    Orang-outan née en 1986 dans le zoo allemand de Rostock, elle est arrivée dans celui de Buenos Aires en septembre 1994.

    Les conséquences immédiates du jugement n'étaient pas connues lundi. Même si, légalement, elle peut désormais recouvrer la liberté, les experts estiment que Sandra ne connaît pas son habitat naturel et ne pourrait pas y survivre.

    Le zoo a lui indiqué que, même avant ce jugement, il étudiait déjà la possibilité de la transférer dans un sanctuaire naturel au Brésil ou aux États-Unis.

  • Grossesse commercialisée

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    Lu sur 7sur7.be :

    Johnny Tratsaert (52 ans) et son épouse Carmen Despodt (44 ans) ainsi que leur mère porteuse célèbreront enfin les fêtes de fin d'année en tout quiétude. Le couple de Middelkerke et leur amie ont été acquittés par le tribunal de "traitement dégradant" à l'égard de Mylan, leur fils de cinq ans. Le couple de la Côte avait été poursuivi par le parquet de Bruges pour avoir versé 12.800 euros à une amie après que celle-ci eut mis leur enfant au monde. Johnny et Carmen estimaient que cet argent devait être considéré comme une allocation de subsistance. 

    "Nous voulions sceller notre amour" 

    "Nous avions tous les deux deux enfants de précédentes relations. On était si bien ensemble que notre rêve était de sceller notre amour avec un enfant à nous. On a tout essayé, jusqu'à la fécondation in vitro. Les parents sans enfant ont priorité. Finalement, des gynécologues et plusieurs spécialistes nous ont conseillé de chercher la solution plus près de nous". Le couple contacte une amie et après une longue discussion, ils décident de faire féconder un de ses ovules avec les spermatozoïdes de Johnny. Les termes de l'accord sont alors formulés explicitement dans un accord écrit. Peu après la naissance, le juge de la jeunesse approuve l'adoption du petit Mylan. Mais le parquet va alors en appel de sa décision, et l'adoption est déclarée nulle en 2012. Le couple et la mère porteuse, qui étaient inquiétés par le tribunal pour avoir "commercialisé une grossesse", ont finalement reçu de bonnes nouvelles en cette avant-veille de réveillon de Noël: tous ont été acquittés par le juge. "Quel soulagement", s'émeut la mère de Mylan. "C'est le plus beau des cadeaux de Noël grâce auquel nous pourrons pleinement savourer la fin d'année".

     

  • Ethique sociale : Monseigneur Léonard à l’Université de Liège le mercredi 28 janvier 2015

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    On peut déjà s’inscrire (obligatoire au plus tard trois jours à l’avance) en s’adressant à l’Union des étudiants catholiques de Liège : tel. 04.344. 10.89 ou email jpschyns@skynet.be 

    JPSC

  • Le pendule de Bergoglio, entre capitalisme et révolution

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    Parmi les mystères relatifs au pape François, il y a celui de l’idée qu’il se fait de l’économie mondiale. En ces matières, comme dans d’autres, la pensée du pontife est fluide, difficile à saisir. Lu à ce propos sur le site « chiesa » de Sandro Magister  (extraits) : 

    « Après avoir lu l'exhortation apostolique "Evangelii gaudium", le document qui constitue le programme de son pontificat, certains l’ont classé parmi les marxistes impénitents. D’autres ont tiré de ce même document une conclusion opposée et ils dépeignent Jorge Mario Bergoglio comme un grand ami de l’économie de marché. 

    Vis-à-vis de la première de ces deux définitions, celle qui fait de lui un communiste, le pape a pris ses distances à de nombreuses reprises, au point d’en faire un sujet de plaisanterie. Vis-à-vis de la seconde, qui le présente comme un ami du capitalisme, il ne l’a pas fait. Mais il n’est pas du tout certain qu’elle corresponde à sa pensée.[…]

    Le 4 décembre dernier, l'Acton Institute a décerné la plus haute de ses récompenses annuelles, le Novak Award 2014, à un jeune et brillant économiste finlandais, Oskari Juurikkala, qui a consacré son discours de réception précisément au thème : "Une reconnaissance de l’économie de marché par le pape François".

    Le prix lui a été remis à Rome, à quelques pas du Vatican, dans les locaux de l’Université Pontificale de la Sainte-Croix, qui est gérée par l'Opus Dei […]

    Lors de cette cérémonie, le discours de Juurikkala a été contrebalancé par Carlo Lottieri, philosophe du droit et membre de l'Institut Bruno Leoni, un "think tank" qui est lui aussi très nettement de tendances libérales.

    Lottieri, qui enseigne à l'université de Sienne et, en Suisse, à la faculté de théologie de Lugano, continue à voir en François non pas un ami mais un adversaire des libertés économiques, en raison notamment de l'expérience "péroniste" qu’il a assimilée en Argentine, une expérience "jamais vraiment terminée et dans l’ensemble désastreuse".

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  • Rapprochement entre les Etats-Unis et Cuba : le rôle discret joué par l'Église

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    De Pierre Jova sur le site « Figaro-Vox » :

    « L'embargo américain sur Cuba n'a pas été levé, mais cela y ressemble. Barack Obama et Raul Castro ont annoncé conjointement un rapprochement historique entre Washington et La Havane: les relations diplomatiques, aériennes et commerciales sont rétablies, des prisonniers sont échangés. Les États-Unis admettent officiellement l'échec du blocus contre Cuba, instauré entre 1960 et 1962, destiné à abattre le régime communiste de l'île.

    Tiré du mot espagnol « embargar » qui signifie «embarrasser», l'embargo a connu son heure de gloire dans les années 1990, lors des grands moments du «droit d ‘ingérence», et des «États voyous». Systématiquement détournés, pénalisant les populations mais échouant à renverser les régimes, les embargos semblent avoir prouvé leur inefficacité. Barack Obama serait bien inspiré de tirer les mêmes conclusions concernant la Russie, mais ni la Maison-Blanche, ni le Congrès à majorité républicaine, dont la dureté en politique étrangère confine à l'aveuglement, ne semblent prêts à cette lucidité.

    Si l'embargo s'avère inefficace, la diplomatie vaticane, en revanche, brille une nouvelle fois par son succès. L'Église catholique a eu un rôle discret mais décisif dans la détente entre Washington et La Havane. Le Pape François a accueilli au Vatican les délégations américaine et cubaine, et a appuyé les négociations. L'Église a également permis un assouplissement du régime castriste, par un patient travail de sape.

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  • Une Eglise qui ne juge plus

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    Dans la Nuova Bussola Quotidiana, l’archevêque de Ferrare (Italie), Mgr Negri appelle l’Eglise à se ressaisir. La traduction de son message se trouve sur le site de notre consoeur de « Benoît et moi". Extraits : 

    « […] Le scandale de la situation actuelle de l'Eglise - et j'utilise délibérément le mot «scandale» - c'est que l'Église a été jetée en pâture à la presse. L'Eglise est un instrument manipulable et manipulé par la presse, une presse qui en Italie (et ailleurs! ) est à 90% d'empreinte laïciste et anti-catholique. Nous en sommes donc au paradoxe que la mentalité laïciste est maîtresse dans notre propre maison, prétendant décider qui sont les vrais orthodoxes et qui sont les hétérodoxes, quelle est la position correcte et quelle est la position du Saint-Père, pour qu'ensuite chacun prétende, ou se vante d'un crédit auprès du Saint-Père. Et donc, nous assistons impuissants à une manipulation qui est avilissante, c'est-à-dire qu'elle avilit la foi de notre peuple. Parce que nos gens ont une expérience de foi réelle et personnelle qui n'a rien à voir avec le plan d'Eugenio Scalfari et d'autres.

    Ceux-ci peuvent être des outils qui indiquent une position, mais le dialogue - comme l'a dit à plusieurs reprises Benoît XVI au Synode sur l'évangélisation - est l'expression d'une identité forte. Forte non pas de moyens, mais forte de raisons. S'il y a une identité forte, il est inévitable que cette identité, en prenant position, rencontre des hommes, des situations, des conditions, des problèmes, des difficultés; donc entre en dialogue avec ceux qui ont une autre position. Mais s'il n'y a pas d'identité, le dialogue est une illusion. Le dialogue est la conséquence d'une identité, il ne peut pas être l'objectif. L'objectif est l'évangélisation.

    C'est un moment bien défini par cette déclaration de Paul VI à Jean Guitton , quelques mois avant sa mort: «À l'intérieur du catholicisme semble prédominer parfois une pensée de type non-catholique, et il peut arriver que cette pensée non-catholique au sein du catholicisme devienne demain la plus forte. Mais elle ne représentera jamais la pensée de l'Église. Il faut que subsiste un petit troupeau, aussi petit qu'il soit». C'est une déclaration qui requiert d'assumer un critère de jugement auquel fait suite un comportement.

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  • Rien ne justifie de provoquer la mort d’une personne pour laquelle « on ne peut plus rien »

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    On sait que le débat est ouvert dans l'Hexagone sur la question de la fin de vie. Le communiqué de Mgr Rey éclaire les enjeux de ces discussions à la lumière de l'enseignement de l'Eglise; les vérités qu'il rappelle méritent notre attention même si, dans notre pauvre pays, la ligne rouge a été franchie depuis longtemps...

    Communiqué de Mgr Dominique Rey, évêque de Frejus-Toulon (source) :

    Rapport Claeys-Leonetti : Entre ambiguïté et tentation de l’euthanasie

    L’embarras qui entoure la publication du rapport Claeys-Leonetti remis au président de la République reflète l’ambiguïté dont il se refuse à sortir. On comprend qu’il n’est pas question d’aborder de front euthanasie et suicide assisté. Dont acte. En revanche, la proposition phare du rapport jongle avec les mots lorsqu’elle parle de « sédation profonde et continue ». Quel est cet « accompagnement vers la mort» pour permettre de «mourir dans la dignité » dont parle M. Hollande ?

    Un « nouveau droit à mourir » ?

    Créer ou reconnaître un nouveau droit à mourir, c’est pour le moins favoriser le développement d’une mentalité euthanasique. Faire de la sédation en phase terminale, déjà pratiquée par les médecins en particulier dans le cadre de soins palliatifs, un droit du patient, c’est modifier de fait la relation entre le médecin et son patient. On a du mal à comprendre pourquoi ce protocole devrait faire l’objet d’un droit sauf à penser que les médecins ne remplissent pas leur mission ou, plus simplement, à induire des pratiques euthanasiques là où une sédation peut être légitime face à une détresse extrême. La sédation en phase terminale, acte pris collégialement, est déjà suffisamment délicate pour qu’on ne rajoute pas de pression aux médecins en les empêchant de privilégier toujours l’écoute et la qualité de la relation avec leurs malades. Pour soulager les souffrances il faut parfois prendre le risque d’accélérer la mort du malade, mais « faire mourir ne peut jamais être considéré comme un soin médical, même si l’intention était seulement de répondre à une demande du patient ».

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  • Europe : quand les animaux sont mieux protégés que les petits d'homme

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    D'Aleteia.org :

    Avortements tardifs et infanticides : En Europe, les animaux sont davantage protégés que les fœtus humains

    Des milliers de foetus ayant survécu à l'avortement sont chaque jour abandonnés tels des déchets. Un collectif d’ONG et de citoyens saisit le Conseil de l’Europe à ce sujet.

    GRÉGOR PUPPINCK (5)

    Face à l’incapacité du Comité des ministres et au refus du commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe de condamner l’infanticide néonatal et de rappeler que toute personne née vivante a droit au respect de sa vie et aux soins, quelles que soient les circonstances de sa naissance, il convient de regarder la réalité en face.

    Pour dénoncer la pratique de l’infanticide néonatal, le European Centre for Law and Justice, soutenu notamment par le Bureau international catholique de l’enfance (BICE), a lancé une pétition officielle auprès de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, déjà signée par 150 000 personnes en quelques jours.

    Des pays européens permettent l’avortement alors que l’enfant est viable, sur simple demande, comme au Royaume-Uni (jusqu’à 24 semaines) et sans réel contrôle, comme en Espagne. Parfois, l’enfant naît vivant, suite à un « échec » de l’avortement. Ces enfants, qui peuvent être blessés par l’avortement, sont le plus souvent abandonnés à la mort sans soins, agonisant dans une bassine et luttant pour respirer, ou tués par injection létale ou asphyxie, en particulier lorsqu’ils sont viables, voire jetés avec les déchets biologiques. C’est un traitement inhumain et illégal, passé sous silence. Il est pourtant contraire au droit, censé protéger tout être humain dès la naissance.

    Selon le British Journal of Obstetrics and Gynaecology, à 23 semaines de gestation, 10% des enfants survivent à l’avortement. Selon des témoignages de sages femmes, ce taux est plus élevé.

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  • Philippe Pozzo di Borgo ("Intouchables") : "Il faut aider à vivre, pas à mourir"

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    De la synthèse de presse bioéthique de genethique.org :

    PHILIPPE POZZO DI BORGO : "IL FAUT AIDER À VIVRE, PAS À MOURIR"

    synthèse de presse bioéthique (12 décembre 2014) 

    Ce vendredi, le président de la République a annoncé une loi permettant de "mourir dans la dignité" et demandé l'ouverture d'un débat au Parlement sur ce thème "dès le mois de janvier" prochain. 
    Dans le même temps, Philippe Pozzo di Borgo, parrain du collectif "Soulager mais pas tuer", témoigne dans le quotidien Le Parisien. Face aux menaces d'euthanasie en France, P. Pozzo di Borgo souligne en premier lieu qu' "il faut nous réconcilier chacun avec notre part de fragilité". Sa plus grande crainte ? Qu' "une légalisation de l'euthanasie ne donne lieu à des dérives où les plus faibles, les plus dépressifs et souffrants se voient 'expédiés', alors que leur dignité voudrait qu'il soit considérés". 
    Pour le parrain de "Soulager mais pas tuer", la société "aurait beaucoup à gagner à se pencher sur les plus vulnérables, et apprendre à être en relation avec sa part de fragilité". Ce à quoi nous sommes appelés aujourd'hui est d' "aider à vivre, pas à mourir". 
    Il poursuit en précisant que la loi Leonetti "a fonctionné dans le respect des personnes souffrantes, du corps médical et de l'entourage". "Le respect de la dignité de chacun passe par le respect de son intégrité, de son droit à l'imperfection". L'urgence aujourd'hui est donc de "favoriser les soins palliatifs, de maintenir l'interdit de tuer et d'empêcher le médecin de pratiquer une obstination déraisonnable".  Aujourd'hui, Philippe Pozzo di Borgo déclare qu’"étant très entouré, je suis capable d'endurer un niveau de douleur très supérieur à ce que j'aurais pu imaginer dans ma période valide"Après une année d'hospitalisation, il précise : "Je suis reconnaissant aux équipes médicales et au personnel de soins, aux proches, de m'avoir accordé cette considération et permis la reconnaissance, si jubilatoire, malgré un état toujours fragile".  
    Source:  Le Parisien (Marc Payet) 12/12/2014
  • Belgique : l'indignité de clercs pédophiles a déjà coûté 3,5 millions d'euros à l'Eglise

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    C'est sur l'avenir.net :

    L’Église a versé entre 2012 et octobre 2014 près de 2,3 millions d’euros à quelque 420 victimes d’abus sexuels commis par des hommes d’Église, ressort-il du rapport intermédiaire du Centre d’arbitrage en matière d’abus sexuels. Elle a, par ailleurs, octroyé 1 013 601€ aux victimes qui se sont adressées directement aux dix points de contact mis sur pied par l’Église dans ses diocèses pour l’accueil des victimes, qui souhaitent parfois simplement exprimer leur souffrance. Ce qui fait au total près de 3,5 millions alloués.

    Six cent vingt-huit demandes d’indemnisation ont été introduites en 2014 auprès du Centre, dont plus de 500 étaient traitées à la mi-novembre 2014. La plupart des conciliations dont se charge le Centre émanent de victimes néerlandophones, essentiellement des hommes (129 hommes pour 30 femmes). Les montants alloués vont d’environ 2 500 à 25 000€ en fonction de la nature et de la gravité des faits subis, «mais il est possible de dépasser le montant de 25 000€ dans des cas très exceptionnels», ont souligné Paul Martens et Herman Verbist, responsables du Centre d’arbitrage.

    Les victimes sont convoquées pour une rencontre, qui a abouti, en 2014, à une conciliation dans trois quarts des cas (76,61% pour les hommes et 73,68% pour les femmes), une proportion en baisse par rapport à 2013. Dans les cas où la conciliation n’a pas abouti, les arbitres sont parfois amenés à trancher eux-mêmes. Le nombre d’arbitrages est cependant très restreint.

  • Paris, 25 janvier : Marche pour la Vie 2015

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    cliquer sur l'image pour accéder au site d'"En Marche pour la Vie"

    De la synthèse de presse bioethique de genethique.org :

     

    Dans une tribune publiée sur le site du Figaro Vox, Julie Grazziani, porte-parole de la "Marche pour la vie", souligne que "quelles que soient les circonvolutions employées ou termes utilisés (Fin de vie, sédation profonde, terminale...etc) [...] on veut amener l'opinion publique à accepter l'autorisation de tuer des personnes fragilisées par l'âge, le handicap ou la maladie. Autrement dit, à accepter l'euthanasie.

     

    Ainsi, "avec des mots simples [...], nous réaffirmons que le droit à la vie est un droit fondamental, inconditionnel, ouvert à tous les êtres humains sans distinction liée à l'âge, à l'état de santé ou au stade de développement", souligne Julie Graziani. En cas d'exception portée à ce principe, le risque est que s' "ouvre une brèche qui n'aura de cesse de s'élargir", ajoute la porte-parole de la Marche pour la vie. Elle prend l’exemple la Belgique "où tous les incurables sont désormais menacés d'euthanasie, jusqu'aux enfants et aux handicapés". 

     

    Elle poursuit en déplorant que les "soins palliatifs ne soient pas accessible à tous". Un état de fait qui ne pourra que s'aggraver si l'euthanasie était autorisée, "cette solution étant à l'évidence moins coûteuse, il est évident qu'elle sera privilégiée par les pouvoirs publics". Mais alors, "quel choix pour les familles qui n'auront pas les moyens de financer les soins de confort pour leur proche en fin vie ? Ils devront recourir à l'euthanasie, faute de meilleure solution et c'est ainsi que se développera dans notre pays la plus effrayante des inégalités, l'inégalité devant la mort". 

     

    C'est pour ne pas en arriver à cette extrême situation que la Marche pour la vie appelle à une marche le 25 janvier prochain, à Paris. 

     

    Source : Lefigaro.fr/vox (Julie Graziani) 12/12/2014