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Ethique - Page 559

  • Liberté ou servitude ?

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    La Libre met aujourd'hui en ligne une tribune consacrée au "consentement sexuel"; il s'agit d'une opinion de Luc VAN CAMPENHOUDT, Directeur de la Revue Nouvelle.

    Bien sûr, l'auteur n'y fait pas l'apologie des valeurs que défendent les chrétiens, les catholiques en particulier, en matière de sexualité. Son approche part du constat selon lequel le "modèle normatif" d'autrefois (basé sur des références religieuses ou sur la loi naturelle) aurait disparu pour céder la place à un "second modèle normatif n’est plus basé sur des garants méta-humains, comme les lois divines ou celles de la Nature, mais sur le consentement entre "partenaires" égaux en droit comme en dignité, qui se choisissent librement et sont amants avant d’être parents." Ce glissement d'un modèle à l'autre (propre à l'Occident) devrait réjouir les partisans de la liberté individuelle, mais voilà, ce n'est pas si simple, et c'est là que cet article est intéressant parce qu'il met en évidence les limites et les dérives de ce "modèle libéré".

    Ainsi dénonce-t-il les conséquences du contexte individualiste et consumériste qui pervertit le nouveau modèle :

    "Dans la mode, les loisirs, les vacances, le spectacle, les médias, les soins et l’entretien du corps, partout où la dimension sexuelle est potentiellement présente, une certaine industrie a vite fait de construire et d’exploiter sans vergogne une vision réductrice et trompeuse mais rentable de la libération de la femme qui n’a plus grand-chose à voir avec le projet émancipateur du féminisme.

    Il ajoute : "Souvent associée au dispositif de sexualité, la culture individualiste et hédoniste ambiante, n’est pas moins normative que la précédente; elle l’est seulement autrement. Elle impose des standards bien en phase avec ceux en vigueur dans d’autres domaines, comme les affaires, le sport ou la politique. En matière de sexualité aussi, il faut désormais être performant, c’est-à-dire sexuellement actif et capable d’y trouver un maximum de plaisir tout en prenant en compte celui de l’autre.

    Ce "culte de la performance" a pour corollaire l’angoisse de ne pas être à la hauteur et incite à recourir à des formes de dopage (psychotropes, alcool, hallucinogènes, Red Bull, Viagra ) qui désinhibent et stimulent ce qui doit l’être, dans la tête et en dessous de la ceinture. L’injonction à être libre et autonome peut conduire à ne jamais s’engager vraiment, à considérer l’autre sinon comme un objet que l’on consomme, au moins comme un tiers avec lequel on passe un contrat, chacun se sentant quitte de toute obligation à partir du moment où il en a rempli sa part, et à n’être finalement dépendant que de ses intérêts et de ses pulsions. Liberté ou servitude ?"

    Ces observations, nous les faisons nôtres même si nos conclusions ne vont évidemment pas dans le même sens. Là où l'auteur invite à repenser cette problématique dans l'optique du politiquement et culturellement correct actuel, avalisant les "conquêtes" de la libération sexuelle, nous plaidons pour l'approfondissement d'une vision authentiquement chrétienne de l'amour qui ne sacrifie pas les valeurs fondamentales (différence sexuelle, indissolubilité du mariage, accueil de la vie, défense de la famille "traditionnelle", etc) à l'air du temps.

  • La place du chrétien en politique

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    Le Directeur de "La Nef", Christophe Geffroy, répond aux questions de Antoine Besson qui se livre, sur Liberté politique, à une "enquête sur les médias chrétiens". Il faut lire l'entièreté de cette interview et notamment ce qui concerne "les points non négociables" sur lesquels un catholique ne peut transiger :

    • le respect de la vie,
    • la défense de la famille,
    • le droit des parents d’éduquer leurs enfants,
    • le respect de l’embryon humain,
    • la protection des plus jeunes face aux « formes modernes d’esclavage » (drogue, prostitution)
    • la liberté religieuse
    • « le développement dans le sens d'une économie qui soit au service de la personne et du bien commun, dans le respect de la justice sociale, du principe de solidarité humaine et de la subsidiarité »

    Nous avons "épinglé" cette question : "Quelle est la place du chrétien en politique?" à laquelle C. Geffroy répond :

     

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  • Les futurs médecins britanniques plutôt favorables à l'objection de conscience

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    "Une enquête effectuée en Grande-Bretagne auprès de plus de 700 étudiants en médecine montre que la moitié d'entre eux considèrent qu'ils devraient avoir le droit à l'objection de conscience concernant certaines pratiques.

    Pour cette enquête anonyme publiée le 18 juillet 2011 dans le Journal of Medical Ethics, des étudiants en médecine de 4 universités britanniques différentes ont été interrogés sur 11 procédures médicales incluant l'avortement, la prescription de la pilule contraceptive, le traitement de patients drogués ou alcoolisés et la réalisation d'examens intimes sur des patients du sexe opposé. A la question de savoir si les médecins devraient avoir le droit de s'opposer aux pratiques envers lesquelles ils ont un désaccord d'ordre moral, culturel ou religieux, 45,2% ont répondu positivement, 40, 6% négativement et 14,2% étaient incertains. Sur le total des raisons soulevées, 44,1% ne sont pas d'ordre religieux,  19,7% sont fondées sur des croyances religieuses et 36, 2% sont à la fois d'ordre non religieux et religieux. 

    Globalement, les étudiants se sont montrés moins enclins à pratiquer des avortements. 1 étudiant sur 10 s'est dit opposé au traitement d'une personne ivre ou droguée et 5,4% préfère ne pas mener d'examen intime sur un patient du sexe opposé.

    Selon le Dr. Steve Hambleton, président de l'Association médicale australienne, bien que ce sondage concerne des étudiants britanniques, des conclusions similaires existent dans les écoles de médecine australiennes qui pourraient avoir besoin d'intensifier leurs enseignements sur les questions éthiques. Cette enquête est "un test décisif pour l'avenir en ce que ce ne sont pas des médecins qui ont été interrogés mais des étudiants en médecine", a-t-il affirmé." (genethique.org)

  • L'hypersexualisation des plus jeunes : le CRIOC s'en inquiète

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    Samedi, nous mettions en ligne une note "De notre mieux" suite aux jeux sexuels qui ont contraint une meute de louveteaux à interrompre son camp. D'aucuns nous taxent très certainement de puritanisme et considèrent notre point de vue comme outrancier.

    Or, la Libre publie aujourd'hui un article relatif à cette question, faisant écho à une mise en garde du CRIOC (Centre de recherche et d’information des organisations de consommateurs) qui vient d'y consacrer une étude :

    "L’hypersexualisation apparaît comme un modèle de sexualité réducteur qui s’inspire de stéréotypes dont la pornographie est friande : homme-dominateur et femme-objet séductrice et soumise.

    Le Crioc s’inquiète de l’impact de ce phénomène sur les enfants et les adolescents, qui adoptent des attitudes et des comportements sexuels qui peuvent être considérés comme (trop) précoces. Sans compter qu’au cours du 20e siècle, les modifications des habitudes alimentaires ont avancé de 2 à 3 ans l’âge de la puberté et, partant, les changements physiologiques et psychologiques qui y sont liés."

    Lire la suite de l'article dans la Libre : enfants-et-adolescents-plus-precoces-dans-une-societe-hypersexualisee

    Cette étude peut être téléchargée ici : www.crioc.be

  • Euthanasie et transplantation d'organes en Belgique : précisions

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    Hier, nous avions mis en ligne une note sur la transplantation d'organes de personnes euthanasiées en Belgique. Un de nos visiteurs nous a fait remarquer que cet article (que nous avions relayé avec un point d'interrogation) ne citait pas ses sources et constituait une accusation grave sans preuves. Nous l'avons donc retiré momentanément jusqu'à plus ample informé.

    Cependant, nous avons retrouvé un article publié par l'Institut Européen de Bioéthique qui semble étayer les thèses de la note en question :

    Transplantation d’organes : donation vivante et après euthanasie ?

    http://www.ieb-eib.org/en/bulletins/revue-de-presse-bioethique-18-janvier-2011-45.html#sujet98

    09/12/2010 - Status of the human body

    L’Académie Royale de Médecine de Belgique et la Koninklijke Academie voor Geneeskunde van België ont organisé un symposium sur le don et la transplantation d’organes en Belgique. Un panel national et international d’experts médicaux et de juristes a informé un auditoire d'une centaine de personnes sur l’état actuel de la transplantation en Belgique en la situant dans un contexte international.
    Malgré l’existence d’excellents programmes de transplantation d’organes provenant de personnes décédées, une pénurie croissante de donneurs prévaut dans le pays.
    Le communiqué de presse mentionne que « les orateurs se sont penchés sur la question de savoir dans quelle mesure cette pénurie peut être compensée par la donation vivante, dans un contexte éthique strict renforcé par la Déclaration d’Istanbul sur le commerce d’organes et le tourisme en transplantation. Une juste compensation des frais encourus par les donneurs vivants est nécessaire de même que la création d’un registre national des donneurs vivants ».
    Les participants ont abordé la question du prélèvement d’organes chez des personnes incapables de manifester leur volonté en raison de leur état mental, moyennant l'accord du représentant légal.
    Ils ont aussi évoqué les « quelques cas au cours des dernières années, en Belgique, chez des donneurs ayant demandé l’euthanasie, le prélèvement ayant lieu après leur décès, et dans tous les cas à leur propre demande », soulignant que s’il n’y avait pas de pénurie d’organes à transplanter, la question du recours à cette « donation extrême » ne serait pas posée.
    Cette démarche est loin de faire l’unanimité parmi les intervenants.

    La présentation des Professeurs Dirk Ysebaert, Dirk Van Raemdonck, Michel Meurisse (Hôpitaux universitaires d’Anvers, de Louvain et de Liège) – Organ Donation after Euthanasia. Belgian experience: medical & practical aspects – propose des directives concrètes aux comités d’éthique des hôpitaux concernés par ces prélèvements après euthanasie.
    Les « candidats » à ces dons seraient les personnes qui, souffrant d’une dégénérescence neuromusculaire, demanderaient l’euthanasie dans le cadre de la loi, et pourraient aussi se porter donneurs pour plusieurs organes tels que le foie, les reins, et les poumons.
    Précisons qu’en 2008, les personnes ayant été euthanasiées pour dégénérescence neuromusculaire représentaient 20% du total des euthanasies, soit 141 personnes, qui pourraient, selon les professeurs précités, être des donneurs potentiels.
    Malgré le cadre strict et renforcé par rapport à la procédure normale d’euthanasie mais aussi de la transplantation d’organes, certains médecins craignent que la personne demandant l’euthanasie ne trouve un incitant supplémentaire et une justification malsaine dans le fait de donner ses organes qui sauveraient une vie alors qu’elle-même demande la mort.

  • Une ère de reniement sans précédent

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    Les affaires de pédophilie dont on reparle à propos de l'Irlande posent la question de la fidélité des prêtres et des religieux aux engagements qu'ils avaient pris, solennellement, devant Dieu, devant leurs supérieurs, et devant l'Eglise toute entière. Depuis le dernier concile, le nombre de défections et de retours à l'état laïc de gens qui avaient consacré leur vie au Christ et à l'Eglise est proprement hallucinant.

    Et que dire des liens du mariage où les consentements échangés, en prenant Dieu et les communautés à témoin, ne pèsent vraiment plus très lourd, quelles que soient les conséquences pour le (la) partenaire que l'on abandonne et pour les enfants condamnés à faire le deuil d'une relation dans laquelle s'enracine pourtant leur existence.

    On pourrait y ajouter les serments prêtés par les enseignants lors de leur engagement, par les officiers lors de leurs promotions, par les médecins qui ont prononcé le serment d'Hippocrate, par les prêtres qui ont prêté le serment anti-moderniste, par les fonctionnaires et les élus lors de leur accession à des postes à responsabilité, etc. "Verba volant", voilà comment se sont évaporées aussi les formules prononcées avec émotion lors des professions de foi ou à l'occasion des promesses scoutes.

    Paroles, paroles, paroles ? Pourtant, une parole d'engagement n'est pas un simple énoncé, comme le fait de constater qu'il fait beau ou que l'euro est en mauvaise posture; c'est proférer des mots qui ont une dimension "performative", qui équivalent à une véritable action résultant de notre détermination, engageant notre être tout entier, corps, coeur et esprit. Renier ces paroles, c'est se renier soi-même, c'est compromettre la confiance que l'on pourra nous faire désormais, c'est détériorer l'estime que les autres et que nous-mêmes pouvons avoir à notre propre égard.

    Si l'on considère que la fidélité à la parole donnée constitue le ciment d'une société, il n'y a guère lieu de s'étonner du degré de délabrement de la nôtre.

    Heureusement que Dieu, Lui, reste fidèle, et d'une miséricorde infinie...

  • Hongrie : succès de la campagne en faveur de l'adoption malgré les injonctions européennes

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    C'est Zenit qui met cette dépêche en ligne : http://www.zenit.org/article-28496?l=french

    "La population et les institutions hongroises, très inquiètes du nombre élevé des interruptions volontaires de grossesses pratiquées dans le pays, ont décidé de soutenir en masse la campagne en faveur de l’adoption lancée par le gouvernement.

    La Hongrie est l’un des pays européens où les interruptions volontaires de grossesses sont les plus pratiquées.

    « Je comprends bien que tu n’es pas prête pour moi, mais je t’en prie : donne-moi en adoption. Fais-moi vivre ». C'est ce que l’on peut lire, sur les affiches collées aux murs avec la photo d’un enfant à naître, et qu’a déploré publiquement la vice-présidente de la commission européenneViviane Reding, cette dernière déclarant que « les Etats membres ne pouvaient utiliser des fonds européens pour des campagnes contre l’avortement » (cf. ZENIT 6 juillet 2011).

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  • Espagne : le droit à l'objection de conscience des médecins mis à mal

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    "Samedi dernier, l'Organizacion colegial medical (OMC) d'Espagne a adopté un nouveau code de déontologie qui restreint gravement le droit à l'objection de conscience, notamment en ce qui concerne l'avortement. Le texte interdit aux médecins de refuser de donner des informations conduisant à l'exécution d'un avortement ; il interdit également aux institutions ou collectivités en tant que telles de refuser toute pratique de l'avortement."

    C'est sur le blog de Jeanne Smits : découvrir l'entièreté de la note ICI : leblogdejeannesmits

  • Les droits des personnes homosexuelles et la liberté de l'Eglise

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    Sur son blog, Jeanne Smits intitule une note (12 juillet) : 

    Quand l'ONU défend les droits gays, elle cherche à restreindre la liberté de l'Eglise

    "Tel est l'avis de Mgr Silvano Tomaso, représentant du Saint-Siège auprès du Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève, à propos de la récente résolution sur « l'orientation sexuelle et l'identité de genre » (voir ici le résumé du Salon beige). Pour l'archevêque, elle s'inscrit dans la cadre d'une politique générale de restriction de la liberté de l'Eglise."

    Voir la suite ici : Quand l'ONU...

    Voilà bien le péril que représente cette référence aux "Droits de l'Homme" (dont ne se privent pourtant pas certains milieux catholiques) dont le contenu n'est pas écrit une fois pour toutes mais est susceptible de modifications, d'ajouts, etc. On le voit bien avec l'enfant à naître qui ne bénéficie pas de protection au nom de ces droits; on le voit avec cette insistance sur les droits des personnes homosexuelles qui conduira bientôt à traîner devant les tribunaux ceux qui défendent la règle du mariage (par définition hétérosexuel), etc. La relativité de ces droits, susceptibles de redéfinitions sous l'action de lobbies, particulièrement aux Nations Unies, est évidente, et les conflits entre, d'une part, les partisans de ces droits à géométrie variable et, d'autre part, les tenants d'une loi naturelle immuable conforme à la vérité de l'homme apparaissent comme inévitables.

  • "Sexualité, parlons-en!" : une nouvelle chronique dans Famille Chrétienne

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    L'hebdomadaire familial catholique annonce :

    "La sexualité, sa juste place dans le couple, ce qu’elle exprime de l’amour du couple, de l’amour de Dieu mais aussi de nos faiblesses et de nos fragilités : c’est – en très résumé – le sujet d’une nouvelle chronique bi-mensuelle réalisée par Sophie Lutz, auteure de Philippine, la force d’une vie fragile. Nous l’inaugurons cette semaine, alors même que nous fêtons le n° 100 de notre newsletter."

    C'est ici et l'on y découvrira une réflexion sur "l'amour libre"

  • Le planning familial naturel : particulièrement efficace d'après le CBIP

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    C'est Sud-Presse qui nous l'apprend :

    "La méthode de contraception NFP (pour “ natural family planning ”) est souvent décriée. Parce que peu la connaissent, et parce que beaucoup ont encore tendance à confondre méthodes naturelles et Ogino. On le sait, beaucoup d’enfants ont dû leur naissance à cette méthode contraceptive, surtout célèbre pour son taux d’échec particulièrement élevé.

    Par contre, et c’est le Centre belge d’information pharmaco-thérapeutique (CBIP) qui le souligne, la méthode du Planning familial naturel semble, elle, particulièrement efficace. En tout cas autant que la pilule. Les experts du CBIP font ainsi référence à une étude conduite en Allemagne, auprès de 900 femmes âgées de 19 à 45 ans, qui a fait apparaître que la méthode NFP était “ aussi efficace que les contraceptifs hormonaux ”." 

    Et de conclure : "Boostée par la demande écologique et le respect de l’environnement, la méthode du PFN rencontre aujourd’hui un certain succès. Au CBIP, on note aussi qu’elle est non seulement intéressante comme méthode contraceptive, mais aussi “ pour augmenter les chances de grossesse en cas de problèmes de fertilité ”."

    Voir l'intégralité de cet article ICI : http://archives.sudpresse.be/contraception-une-methode-naturelle-

  • Déclarée en état de mort cérébrale, une femme se réveille

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    La revue de presse de généthique.org nous apprend qu'une femme (au Canada) s’est réveillée après avoir été diagnostiquée en état de mort cérébrale.

    "Agée de 76 ans, Madeleine Gauron avait été hospitalisée à l’hôpital Sainte Croix de Drummondville pour une inflammation de la gencive. S’étant étouffée en consommant des aliments solides, la vieille dame tombe dans le coma, après des manœuvres de réanimation cardiaque inappropriées. Le personnel médical contacte alors ses proches et leur déclare que leur parente est en état de mort cérébrale, et qu’il n’y a plus d’espoir. Il leur demande aussi si la défunte était favorable au don d’organe, l’équipe ayant notamment besoin de "ses yeux" pour un autre patient. La famille, pourtant favorable au don d’organe lorsque les analyses médicales prouvent sans ambigüité le décès de la personne, s’oppose à la demande du corps médical devant l’irréalisme de la situation. Le lendemain, ils apprennent avec stupeur que leur parente s’est réveillée. "On n’en revenait pas, témoigne son fils, elle n’était pas morte. Si on avait décidé de donner ses organes, on l’aurait tuée…".

    La vieille dame est aujourd’hui capable de manger, parler et marcher et a tout de suite reconnu ses proches. Sa famille souhaite à présent lui faire pratiquer un scanner cérébral afin d’évaluer les séquelles de cet incident. Elle va également entamer des poursuites judiciaires contre l’hôpital."