Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Famille - Page 92

  • Le cardinal Sarah, à propos du synode : "beaucoup de gens parlent dans le sens du vent"

    IMPRIMER

    De Famille Chrétienne :

    Synode sur la famille : « Les évêques doivent suivre le Christ » selon le cardinal Sarah

    «Il n’y a pas de révolution ! La doctrine n’appartient à personne en particulier, elle appartient au Christ ! ». C’est qu’a tenu à rappeler le cardinal Robert Sarah, interpellé à propos du prochain Synode des évêques sur la famille, lors de la présentation à Rome le 20 mai d’une nouvelle collection d’ouvrages sur ce thème chez l’éditeur italien Cantagalli. La question de l’accès à la communion des divorcés remariés cristallise une partie des débats. Evoquant les discussions actuelles dans l’Eglise à l’approche de la prochaine assemblée ordinaire des évêques sur la famille, le cardinal Sarah a assuré que « beaucoup de gens parlent dans le sens du vent ». Pourtant, a-t-il insisté, « celui que nous devons tous suivre, c’est le Christ. Pape, évêques, c’est le Christ que nous devons suivre ».

    Le haut prélat a également affirmé qu’au cours du synode d’octobre 2014, les divisions, notamment sur la question de l’accès à la communion pour les personnes divorcées remariées, concernaient surtout l’Occident. Il n’y a pas de tels débats « en Amérique, en Asie, en Afrique », a-t-il rappelé. Et le haut prélat guinéen d’affirmer : « en Afrique, nous sommes fermes. Nous avons vu des gens mourir pour leur foi, alors nous ne pouvons pas plaisanter avec la foi ».

    Au cours du synode d’octobre 2015, le chef de dicastère espère « retrouver une unité pour réaffirmer ce que l’Eglise a toujours affirmé ». « On ne peut pas changer l’Evangile, a-t-il insisté. Oui, Jésus est miséricordieux, mais il a dit que rompre un mariage, c’était un adultère, un péché. Et le pécheur, sans pénitence, ne peut recevoir le Christ ». Et de tancer : «Si des évêques et des prêtres le font, ils insultent le Christ, ils profanent son corps ! ». « Un péché d’autant plus grand ».

  • Université de Liège : trois grandes religions confrontent leurs points de vues sur la famille, le mardi 26 mai prochain (18h00 , Bâtiment du Rectorat, Place du XX août 7, 1er étage : Salle des professeurs. Parcours fléché)

    IMPRIMER

    ulg_26mai.jpg

    Inscription nécessaire  au plus tard trois jours à l’avance:

    soit par téléphone : 04 344 10 89,

    soit par email : info@ethiquesociale.org

    soit via le site web éthique sociale, en cliquant ici :La famille dans les religions monothéistes (judaisme, christianisme, islam)

     JPSC

  • François : "Il est temps que les parents reviennent d'exil pour assumer pleinement leur rôle éducatif"

    IMPRIMER

    L'éducation, vocation naturelle de la famille

    Cité du Vatican, 20 mai 2015 (VIS). Ce matin, au cours de l'audience générale tenue Place St.Pierre en présence de 25.000 personnes, le Saint-Père a poursuivi sa catéchèse sur la famille, abordant sa vocation éducatrice. Faisant référence à l'épître aux Colossiens qui dit qu'obéir aux parents est agréable à Dieu, il a affirmé qu'en aucun cas ceux-ci ne peuvent user de leur position pour écraser leurs enfants. Parlant ensuite des difficultés de certaines familles, où les parents rentrent tard et n'ont plus de temps à consacrer à leurs enfants, il a aussi évoqué les parents séparés qui risquent de reporter sur les enfants leur propre désaccord. On a accusé la famille, a-t-il encore dit, d'être néfaste aux enfants, d'être autoritaire et conformiste, de générer des conflits à cause de sa répression affective. "La fracture qui s'est produite entre la famille et la société a miné la confiance réciproque et plongé dans la crise leur alliance éducative. Ainsi à l'école les rapports entre parents et enseignants se sont dégradés. De soi-disant experts se sont multipliés pour se substituer au rôle des parents jusque dans le détail de l'éducation... Privés de leur mission nombre d'entre eux finissent par perdre confiance en soi, lâcher prise, être trop possessifs ou renoncer à corriger leurs enfants. Ils tendent alors à s'en remettre à ces experts en s'excluant eux mêmes de la vie de leur progéniture... Comment en sommes nous arrivés là? Certes, les modèles d'éducation du passé avaient leur limites, mais il y a des erreurs que seuls les parents sont autorisés à commettre... Beaucoup de parents sont submergés par leur travail et en difficulté face aux nouvelles exigences de leurs enfants, face à la complexité de l'existence... Ils ont peur de se tromper...et dialoguer ne suffit pas". Il vaut bien mieux "chercher à comprendre où l'enfant en est de son parcours, qu'en est-il de leur esprit? Qu'en savons nous, voulons nous même le savoir?". Les parents ne doivent pas exaspérer leurs enfants, et provoquer leur découragement." A la base de tout il y a l'amour offert par Dieu, l'amour qui ne manque pas de respect, ne cherche pas son propre intérêt et ne retient pas l'offense, excuse tout, croit tout, supporte tout. Même dans les familles les meilleurs il faut se supporter, en ayant de la patience... Ici encore c'est la grâce de l'amour du Christ qui portent à l'accomplissement de la nature humaine. Tant de parents chrétiens sont des exemples de sagesse, qui montrent que la bonne éducation familiale est le fondement de l'humanisme. Son effet sur la société peut créer de véritables miracles. Espérons que le Seigneur donne la foi aux familles chrétiennes, avec la liberté et le courage nécessaire à leur mission... Il est temps que les parents reviennent d'exil pour assumer pleinement leur rôle éducatif".

    ... et voilà ce que devient ce message une fois passé à la moulinette de l'AFP : http://www.lalibre.be/actu/international/le-message-du-pape-aux-parents-separes-555c81793570fde9b353713e?

  • L'Homme Nouveau, une "petite voix dissonante qui n'a pas le timbre des dépêches AFP"

    IMPRIMER

    CEmGLPcp.pngLe "Rouge et le Noir" publie un entretien à propos de la mue opérée par l'Homme Nouveau qui vient d'actualiser sa présentation :

    L’Homme Nouveau : « cette petite voix dissonante qui n’a pas le timbre des dépêches AFP »

    Le bimensuel catholique L’Homme Nouveau a récemment revu sa maquette. L’occasion pour le R&N de s’entretenir avec Adélaïde Pouchol, principal artisan du remodelage de ce périodique catholique de grande qualité.

    R&N : Adélaïde Pouchol, bonjour ! L’Homme Nouveau a fait peau neuve. Comment ? Pourquoi ?

    Adélaïde Pouchol : L’Homme Nouveau paraît depuis le 9 mai dernier avec une maquette et un rubriquage renouvelés. Nous sommes partis d’un double constat. Celui, d’abord, de la massification de l’information diffusée en continu par le biais d’Internet, sans hiérarchisation, et assortie le plus souvent d’analyses qui ne sont en réalité que des réactions épidermiques, bien vite chassées par d’autres informations plus brûlantes…La vitesse, la recherche du « scoop » sont les ennemis de la prise de recul et de la réflexion dont nous avons pourtant besoin. Nous avons, ensuite, voulu tenir compte des attentes de nos lecteurs, suite à une large enquête auprès de nos abonnés. Il en est sorti qu’ils attendaient de L’Homme Nouveau une analyse en profondeur de l’actualité et des enjeux de société, une ouverture sur la culture – chrétienne en particulier – et un soutien pour leur vie spirituelle. Il nous fallait tenir compte également du fait que la plupart des gens n’ont pas le temps de lire et que, L’Homme Nouveau sortant tous les quinze jours, nous n’avons pas vocation à être un journal d’information mais plutôt d’analyse. Ainsi, la nouvelle mouture du journal offre une rubrique décryptage, des pages de discussions où deux spécialistes donnent un éclairage sur une question, un dossier, une tribune libre, et les rubriques « culture chrétienne », « vie chrétienne ». Nous avons réduit le journal de 32 à 24 pages et conçu une nouvelle maquette plus claire et agréable à lire. 
    Enfin, L’Homme Nouveau a adopté un nouveau logo qui veut dire plus clairement notre identité catholique. Ce nouveau logo garde le rouge, désormais historique, de L’Homme Nouveau et s’articule autour de la croix, du cœur, et de l’ancre, symboles de la foi, de la charité et de l’espérance.

    lire la suite sur le "le Rouge et le Noir"

  • Le président du cdH et l'appel "pour l'arrêt immédiat de la gestation pour autrui"

    IMPRIMER

    Benoît Lutgen, président du cdH, a adressé un email aux membres de son parti pour leur recommander la lecture de la déclaration de 160 personnalités (de gauche pour la plupart) relative à la gestation pour autrui. Il souligne la pertinence des arguments invoqués et y voit une illustration des raisons qu'il y a à s'opposer aux propositions "déposées par d'autres formations politiques afin d'élargir le recours à la gestation pour autrui".

    Pour rappel, voici ce dont il s'agit (lefigaro.fr) :

    Des personnalités de gauche s'engagent contre la GPA

    Michel Onfray, Sylviane Agacinski, José Bové et d'autres ont signé une pétition pour l'interdiction universelle des mères porteuses.

    L'initiative internationale « Stop Surrogacy Now » a été lancée aux Etats-Unis.

    Quel est le point commun entre la féministe Sylviane Agacinski, le philosophe Michel Onfray et l'écologiste José Bové? Ces trois personnalités de gauche se sont engagées dans une tribune publiée dans Libération «Pour l'arrêt immédiat de la gestation pour autrui», en compagnie de 160 autres signataires. Parmi eux, on trouve également l'écrivain Eliette Abécassis, l'ex-ministre des Droits des femmes Yvette Roudy et la militante féministe Marie-Joe Bonnet.

    La GPA divise à gauche. En décembre 2010, une tribune favorable à l'encadrement de la GPA publiée dans Le Mondeavait été signée par 60 personnalités, dont l'actuelle ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem, la philosophe Elisabeth Badinter, le ministre du travail François Rebsamen et l'ex-ministre Aurélie Fillipetti.

    Déjà, en juillet 2014, une lettre ouverte signée par Jacques Delors et Lionel Jospin (mari de Sylviane Agacinski) demandait publiquement à François Hollande de prendre position contre «l'admission par le droit des contrats de mère porteuse».

    La pétition parue en début de semaine fait partie d'un appel international pour l'abolition de la GPA. Elle a été signée par des personnalités de toutes nationalités: Ruchira Gupta, une activiste indienne qui lutte contre le trafic des femmes dans son pays, Alice Schwarzer, cofondatrice du MLF et éditrice du magazine allemand Emma, mais aussi des mères porteuses «repenties» qui se battent désormais pour l'abolition.

    Effort de mobilisation internationale

    C'est le Corp (Collectif pour le Respect de la Personne) qui a relayé en France cette initiative lancée par le Center for Bioethics and Culture aux Etats-Unis. Le Corp est une association lancée en juin 2013, qui se donne pour unique objectif de lutter contre la gestation pour autrui. Proche de personnalités de gauche comme Marie-Joe Bonnet et Sylviane Agacinski, le Corp veut coordonner les réseaux féministes et de protection contre les droits de l'Homme en lutte contre les mères porteuses.

    «Le triptyque Bové/Onfray/Agacinski est révélateur du souci de cohérence de notre démarche. Les gauches écologiste, antilibérale et féministe doivent s'unir contre la marchandisation du corps des femmes», résume la présidente du Corp, Marie Jauffret, au Figaro.

    Pourquoi se lancer dans une initiative mondiale? «L'interdiction française ne pourra tenir que si il y a un mouvement mondial abolitionniste. Il ne sert à rien d'interdire en France ce qu'on a le droit de faire à l'étranger», explique Marie Jauffret. «Nous demandons aux instances internationales de se positionner sur ce sujet primordial dans la lutte contre les violences faites aux femmes», ajoute-t-elle.

    Les milieux féministes sont très mobilisés contre la GPA, en particulier en Suède, où le combat abolitionniste contre la prostitution gagné depuis longtemps trouve un relais dans celui contre les mères porteuses. En France, si on trouve peu de féministes pour la GPA (hormis la position d'Elisabeth Badinter), les associations féministes n'en font pas un cheval de bataille prioritaire.

  • Les protestants évangéliques de France s'opposent à la bénédiction liturgique des couples de même sexe accordée par le synode de l'Eglise Protestante Unie

    IMPRIMER

    COMMUNIQUÉ DU CNEF CONSEIL NATIONAL DES ÉVANGÉLIQUES DE FRANCE

    Bénédiction des couples de même sexe, une décision consternante pour les protestants évangéliques

    En ouvrant la possibilité de pratiquer une bénédiction liturgique des couples de même sexe, le synode de l’Église Protestante Unie a pris, le 17 mai 2015 à Sète, une décision consternante. Le Conseil national des évangéliques de France redoutait un tel choix, mais a été surpris par le vote massif des délégués synodaux en sa faveur.

    Précédée par toute une réflexion sur le sens de la bénédiction, cette décision repose néanmoins sur des choix contestables. Le premier d’entre eux, c’est de confondre le souci louable d’accueillir en Église les personnes homosexuelles avec la bénédiction d’une pratique condamnée sans équivoque par la Bible. C’est ensuite de faire de la bénédiction un simple accompagnement de la volonté des personnes demandeuses au lieu d’en faire une occasion pastorale de découverte, avec elles, de la volonté de Dieu. C’est enfin de promouvoir une grâce à bon marché bien éloignée de l’Évangile de Jésus-Christ et de ses exigences en matière d'éthique de vie.

    Pour toutes ces raisons, alors qu’il est interrogé par de nombreux médias, le Conseil national des évangéliques de France juge nécessaire de rappeler que tous les protestants n’approuvent pas cette décision, en particulier les protestants évangéliques qui représentent plus de 70% des pratiquants réguliers du protestantisme en France.

    Pour autant, ces derniers ont le souci d’accueillir dans leurs Églises toutes les personnes, quel que soit leur arrière-plan social, culturel, religieux voire leur orientation sexuelle. 

    Mais ils ont soin de préciser qu’accueillir ne veut pas forcément dire cautionner. En outre ils ne veulent pas simplement suivre les tendances de la société, mais exprimer, à l’exemple des premiers Réformateurs, une voix libre. Leur préoccupation est avant tout d’appeler tout homme et toute femme à se convertir à Jésus-Christ, puis de les accompagner, avec sensibilité et respect, en les aidant à vivre selon l’Évangile.

    Nul doute que la décision de l’Église Protestante Unie marquera de façon négative les relations qu’elle entretient avec les protestants évangéliques et compliquera aussi les relations avec les autres Églises. 

  • Les garçons victimes de l'absence de leur père

    IMPRIMER

    De Aleteia.org (Philippe Oswald) :

    Pourquoi les garçons ont-ils besoin de leur père ?

    Une nouvelle étude universitaire montre les dégâts éducatifs, psychologiques et sociaux causés par l’absence du père. Plus particulièrement chez les garçons qui deviennent « accros » aux poisons du Net.

    Psychologues, sociologues et éducateurs le constatent depuis des décennies : l’absence du père prive les enfants de repères. C’est particulièrement dommageable chez les garçons, constate le psychologue américain  Philip Zimbardo, professeur à l'université de Standford.

    Quand, par-dessus le marché, la mère est trop sollicitée par son métier, les fils ont tendance à se tourner vers Internet et à s’enfermer dans ce monde virtuel  où le porno et le jeu vidéo leur imposent leur loi. C’est le constat de Philip Zimbardo dans son nouveau livre « Why do boys need fathers ? » (Pourquoi les garçons ont besoin de leur père) que présente The Guardian outre-Manche et (en français), Le Vif :

    « Dans le monde actuel, un enfant a plus de chance d'avoir une télé dans sa chambre, qu'un père à la maison à la fin de son enfance. Pour chaque demi-heure qu'un garçon britannique parle avec son père, il passe 44 heures devant son écran.»

    L’amour père/fils doit s’éprouver

    Bien sûr, tout enfant, garçon ou fille, a besoin de ses deux parents. Mais les mères, malgré la généralisation du travail féminin, restent plus présentes à la maison et plus vigilantes. L’amour maternel est plus instinctif que l’amour paternel : c’est un amour inconditionnel et perçu comme tel. Tandis que l’amour paternel n’est pas fusionnel : il doit en quelque sorte « faire ses preuves », s’objectiver.  C’est un besoin qu'éprouvent surtout les garçons. La présence, et autant que possible, le modèle de leur père, les poussent à bien agir pour qu’il soit fier d’eux. C’est pourquoi ils sont davantage fragilisés que les filles par l’absence (ou pire, le discrédit) de leur père.

    De fait, constate le psychologue Philip Zimbardo, ce contrat tacite passé entre un père et un fils a disparu pour un enfant sur trois : « Aux USA, on estime qu'un tiers des garçons a été élevé dans un foyer où le père est absent. Au Royaume-Uni, c'est un quart des enfants qui sont élevés par des mères célibataires. C'est trois fois plus qu'en 1971. »  Même tendance en France où les familles monoparentales - dans lesquelles c’est presque toujours la mère qui élève seule ses enfants-, ont augmenté de plus de 70% en vingt ans (1990 - 2010).

    Enfermés dans la bulle virtuelle de la violence et de la pornographie

    Les conséquences de ce phénomène social sans précédent sont immenses et désastreuses. L’effet le plus immédiatement perceptible est un manque de repères : « Les jeunes ont plus de mal à apprendre la communication sociale élémentaire et ne savent plus comment réagir au rejet ». Les garçons surtout, plus tentés que les filles de s’enfermer dans la « bulle » d’un monde virtuel dominé par la violence et la pornographie. En France, un fait divers sordide vient d’illustrer la force de cette tentation et ce à quoi elle peut conduire de jeunes garçons. Ceux-ci n’appartiennent  pourtant nullement à des milieux défavorisés socialement, bien au contraire : ce sont des élèves du prestigieux Lycée Montaigne, au cœur du très huppé sixième arrondissement de Paris. Cinq garçons de sixième sont passés en conseil de discipline lundi dernier et ont été sanctionnés pour des gestes déplacés commis sur des filles de leur âge, leurs camarades de classe : « Ils sont hauts comme trois pommes, coincent les filles dans les toilettes pour les « tripoter » et regardent des vidéos pornographiques sur la plate-forme YouPorn dans la cour de récréation. » résume Le Parisien.

    L’absence des pères ébranle tout le corps social

    Coupables, ces très jeunes ados ? Sans doute. Victimes ? Sûrement ! Du porno sur Internet, certes, mais en amont, de l’absence de repère éducatif, et notamment d’un père qui les « recadre », car cela appartient surtout à la fonction paternelle. Quand les pères sont absents ou démissionnaires, la famille se délite et tout le corps social en est ébranlé. Une société sans père est une société sans repères, comme je le martelais -avec bien d’autres- il y a près de vingt ans dans  « Debout les pères ! » (Le Sarment/Fayard). Un cri qui n’a malheureusement rien perdu de son actualité.

  • Moralement et ontologiquement complètement faux

    IMPRIMER

    Du P . Mark A.Pilon, lu ce 12 mai sur le site de France Catholique :

     « Quand deux personnes homosexuelles qui ne sont pas liées par le sang ou la parenté s’aiment mutuellement d’un amour si profond qu’ils désirent se promettre l’un à l’autre fidélité jusqu’à la fin de leur vie, alors cela doit être reconnu, célébré et solennisé. Nous disons tant mieux — les individus, les familles, les communautés et la société en sont améliorés — et Dieu se réjouit dans les cieux. » Ces propos sont du père Adrian Egan, de la Congrégation du Très Saint Rédempteur (* NdB)

    « Si il [Bruce Jenner] dit qu’il est une femme, alors il est une femme », déclare le sénateur Rick Santorum.

    Ces deux citations sont représentatives des salades que nous lisons trop souvent de nos jours. Il y a seulement quelques années, on aurait pu difficilement imaginer que de telles insanités soient proférées par un prêtre catholique en Irlande ou par un politicien catholique conservateur en Amérique. Nous vivons dans la culture nommée par Jean-Paul II la culture de « l’anti-Verbe ». Il est profondément troublant qu’elle se soit imposée si rapidement, et dans de nombreux endroits inattendus. Je me bornerai à réfuter le propos de Santorum et laisserai ceux du rédemptoriste aux autorités ecclésiastiques idoines.

    Il y a encore quelques années, l’histoire de Bruce Jenning « devenant une femme » aurait suscité soit la dérision publique soit un commentaire charitable : cet homme a besoin d’un docteur afin qu’il ne mutile pas son corps pour l’adapter à son esprit déformé et que le médecin l’aide à mettre son esprit en conformité avec son corps. De nos jours, c’est ce genre de commentaire qui serait accueilli avec dérision et avec l’accusation de ne pas être chrétien, accusation venant même de chrétiens proclamés.

    Aujourd’hui, dire que Bruce Jenner est un homme malade est devenu inacceptable, parce que le monde est malade, le monde de l’anti-Verbe, le monde qui déclare le bien mal et le mal bien. Ce n’est pas du tout un jugement moral de Bruce Jenner, mais un jugement ontologique d’un monde qui préfère tordre la réalité pour l’adapter à un esprit, même à un esprit malade, plutôt que soigner cet esprit en le ramenant à la réalité.

    Lire la suite

  • Cardinal Pell : le synode sur la famille suivra massivement la Tradition de l’Eglise

    IMPRIMER

    Du Cardinal George Pell,  dans le « Catholic Herald », cité par le site web « La Vie » :

    Pell-800x500.jpg«Le synode des évêques sur la famille « ne peut pas changer l'enseignement de l'Eglise », a déclaré le cardinal George Pell ce samedi 9 mai lors d'une conférence organisée par Voice of the Family, un réseau international d'organisations pro-vie. Le préfet du Secrétariat pour l'économie a rappelé que« le Christ est très clair concernant le divorce, très clair à propos de l'adultère. Et pas aussi important, mais tout de même très important, saint Paul est explicite à propose des conditions requises pour recevoir la communion ». Concernant la seconde session du synode des évêques sur la famille, qui se déroulera en octobre prochain, le cardinal australien s'attend à ce que l'assemblée « soutienne massivement la tradition », rapporte (en anglais) le Catholic Herald. Et d'assurer que les participants au Synode  « reconnaîtront que la tradition chrétienne du grand saint Jean Paul II, de Benoît XVI et du Concile de Trente est bien établie…et je ne prévois pas que l'on dévie un tant soit peu de cette ligne ». » 

    Ref. Cardinal Pell expects synod to ‘massively endorse’ Church teaching 

    Le Cardinal George Pell, ancien archevêque de Sydney (Australie) , est l’un des membres du « C9 » ( le conseil rapproché du pape François). Il est aussi Préfet du Secrétariat pontifical pour l’économie.

    JPSC

  • Marie-Christine Marghem, une ministre fédérale qui ne manque pas de courage

    IMPRIMER

    A voir et écouter sur le site de la RTBF (à la 12e minute de l'interview), les prises de position de Marie-Christine Marghem ministre de l'énergie, jeudi dernier (7/5) après le JT de 19h 30 à la RTBf: elle est apparue courageusement comme adversaire de l'adoption par les couples de même sexe et réticente face à l'avortement et à l'euthanasie. Elle ne s'est pas laissé démonter par l'attaque des deux journalistes...

  • GPA : de 60.000€ à 150.000€ le prix du bébé à Bruxelles

    IMPRIMER

    Nous l’avons signalé : un salon de promotion de la GPA s'est tenu à Bruxelles le 3 mai dernier. Pour Xavier Lombard, qui y a assisté, la pratique des mères porteuses éthique est une fiction. Figarovox publie aujourd’hui  ses impressions :

    « Le 3 mai à Bruxelles, dans un bâtiment de la région bruxelloise une société américaine Men Having Baby, MHB a réuni 200 personnes venant de Belgique, de France et d'Allemagne, pour leur proposer les services d'une vingtaine d'agences et de cliniques spécialisées dans la pratique de la Gestation Pour Autrui (GPA) aux USA, Canada et Inde. Curieux de savoir comment le business de la GPA s'organise, je participe à la journée.

    Avec un sourire colgate, le directeur de MHB tente de rassurer l'auditoire, «notre société ne fait pas de bénéfices et nous allons vous aider dans le labyrinthe de la GPA afin de vous permettre de trouver la meilleure agence au moindre coût». «La GPA est un parcours complexe qui exige de nombreux intermédiaires. Il faut d'abord acheter un ovocyte, l'idéal étant une étudiante dans la vingtaine possédant un maximum de traits physiques communs avec le donneur de sperme, taille-couleur des yeux etc…» Bien sûr aucune information n'est communiquée, sur les risques de l'opération pour la jeune fille, et notamment le niveau minimal d'indemnisation, en cas de complication.

    Les orateurs se succèdent pour asséner leurs slogans publicitaires. Telle agence fabrique «des enfants merveilleux», telle autre agence produit «des enfants parfaits», quand à la troisième, «avec nous tout est possible». Les agences tentent de rendre le sordide acceptable. Elles font la promotion d'un «voyage de la maternité de substitution», un vocabulaire soigneusement choisi anesthésie la conscience de la transgression. Tout est bon pour réduire la facture au maximum. Un homme donne son témoignage: «mon partenaire et moi, nous avons fait fabriquer 12 embryons, qui ont été congelés dans un soucis de planification et d'économies. Un premier enfant est né, suivi d'un deuxième enfant 3 ans plus tard.» Cheaper by dozen comme disait Mr Gilbreth. 

    Sur le temps de midi, une quinzaine de stands attirent les participants avec des petits fours. De quoi permettre à ces agences de convaincre de nouveaux clients. Les brochures au papier glacé sont couvertes d'enfants aux sourires éclatants.

    Dans l'après-midi, des sessions sont organisées pour chacun des groupes de participants belges, français et Allemand où la GPA commerciale est prohibée. Un médecin, et un juriste américain viennent expliquer les différentes options et les risques liés à la filiation et à l'obtention de la nationalité lors du retour avec les enfants achetés. Premier conseil, «ce n'est pas un mais trois cabinets d'avocats qui sont nécessaires. Un avocat pour le droit commercial qui couvre les multiples intermédiaires, pour la partie d'état civil et de la filiation: un avocat dans le pays d'origine et un avocat aux États-Unis». Le juriste est un vieux briscard avec déjà 5.000 contrats de GPA en 23ans dont 800 GPA pour couples de duo d'homme. Soulignons que la GPA est, dans cette carte blanche, envisagée hors de toute considération sur la nature des personnes en couple ou célibataires qui y ont recours. Le médecin en profite pour donner son avis sur la nécessité de privilégier les situations altruistes. Il paraît sympathique, jusqu'à ce qu'il précise que «son agence peut tout sélectionner moyennant supplément de prix, notamment le sexe, la couleur de peau, les tests génétiques, la sélection des embryons», nous sommes en plein eugénisme commercial assumé. 

    Dans la salle se trouve aussi, Stéphanie Raeymaekers, elle a fondé l'association DonorKinderen, pour défendre le droit fondamental d'accès à ces origines. La GPA dans la plupart des cas ne permet pas un accès sérieux à ces origines, en particulier pour certaines GPA commerciales ou internationales. Stéphanie interpelle en privé plusieurs organisateurs. «Je constate qu'aucune place n'est accordée à l'enfant. Aucun enfant né par gestation pour autrui n'est venu témoigner aujourd'hui. Ça en dit long!». La journaliste du Soir Ann Charlotte Bersip, la cite«J'ai été achetée. Et aujourd'hui, mon association est parfois mal vue. Je suis un produit qui parle, et donc qui dérange. Nous sommes dans un pays où il est plus facile de tracer l'origine de la viande au rayon charcuterie, que celle du parent biologique d'un être humain!»

    Il faut avoir fait l'expérience de cette foire-expo de la vente d'enfant, pour comprendre la fiction que représente la pratique des mères porteuses éthiques. Légaliser le marché de la GPA avec un cadre strict est une fiction. Le déséquilibre entre l'offre et la demande est bien trop important. D'autres marchés, l'ont prouvé. La légalisation de la prostitution par exemple dans certains pays, est à l'origine de croissance très forte de ce type de marché inacceptable. Une seule solution est raisonnable, c'est une interdiction de la GPA au niveau européen dans un premier temps, puis mondial ensuite.

    Ref. GPA : de 60.000€ à 150.000€ le prix du bébé à Bruxelles

    JPSC

  • Synode sur la famille : virage du pape François ?

    IMPRIMER

    Depuis la fin du synode de 2014, le pape régnant est intervenu des dizaines de fois à propos de l’avortement, du divorce et de l’homosexualité. Mais il n’a plus dit un seul mot pour soutenir les "ouvertures" réclamées par les  novateurs : une tactique pour apparaître ensuite comme celui qui décidera souverainement du « bon » compromis ? La question est surtout de savoir si, après les ratés du synode de 2014, celui de 2015 délaissera les discussions périphériques que le pape avait lui-même suscitées, pour aborder enfin le cœur de la question, tel que Mgr Léonard l’a si bien exposé ici à l'université de Liège.

    Sur son blog « Chiesa », Sandro Magister note la prudence nouvellement apparue dans le discours papal sur ce thème.  Extrait :

    ROME, le 11 mai 2015 – La seconde et dernière session du synode consacré à la famille approche et le degré de chaleur de la discussion ne cesse d’augmenter.

    Une sortie des évêques allemands - qui considèrent désormais comme acquises, dans le "contexte culturel" de l’Église de leur pays, des modifications substantielles de la doctrine et de la pratique pastorale en matière de divorce et d’homosexualité - a dernièrement fait du bruit :

    > Synode. Les évêques allemands mettent la charrue avant les bœufs(6.5.2015)

    Il n’y a rien de nouveau dans tout cela. En effet les évêques d’Allemagne sont, pour une grande partie d’entre eux, installés sur des positions de ce genre depuis longtemps, avant même que le cardinal Walter Kasper n’ouvre le feu en prononçant son mémorable discours d’ouverture au consistoire cardinalice qui s’est tenu au mois de février 2014, discours dans lequel il a apporté son soutien à l’accès des divorcés remariés à la communion :

    La véritable histoire de ce synode. Le metteur en scène, les exécutants, les assistants (17.10.2014)

    La nouveauté, c’est quelque chose d’autre. Qui a pour personnage principal le pape François.

    Jusqu’au synode du mois d’octobre 2014, Jorge Mario Bergoglio avait manifesté, à de nombreuses reprises et de différentes manières, qu’il était favorable à ce que des "ouvertures" soient proposées en matière d’homosexualité et de remariage des divorcés et il avait obtenu à chaque fois un important écho dans les médias. Le cardinal Kasper a déclaré de façon explicite qu’il avait "élaboré en accord" avec le pape son explosif discours au consistoire.

    Lire la suite