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Eglise - Page 1359

  • Alep : une attaque violente contre des chrétiens arméniens sans défense

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    Urgent : Alep - Des dizaines de chrétiens arméniens non-armés sont la cible d'une attaque barbare et aveugle. (source)

    Alep - le 24 Juillet 2013 - Nous venons d'apprendre de source sûre, avec images à l'appui, que des dizaines de chrétiens arméniens de la ville d'Alep ont été la cible d'une attaque de groupes armés appartenant à la mouvance de Djabhat al-Nosra, alors qu'ils tentaient de quitter la ville pour Damas par une route sous contrôle de l'armée arabe syrienne. 

    Une dizaine de bus les transportant ont été l'objet de tirs aveugles par mitrailleuses et obus de la part des mercenaires du Front al-Nosra. On dénombre au moins cinq martyrs et de nombreux blessés qui se trouvent dans un état grave. 

    La vidéo ci-dessous montre l'attaque des assassins tirant sur des victimes innocentes en clamant "Allahou Akbar" [Dieu est Grand]; pauvre Allah qui est instrumentalisé par ces mercenaires....

    A présent, quelle pirouette les régimes occidentaux vont-ils trouver pour démontrer leur non-complicité avec l'opposition syrienne, ses actes terroristes, fanatiques et aveugles, contre l'humanité et contre toutes les règles de la guerre ?

  • Liturgie de la messe : François en contradiction avec Benoît XVI ?

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    D'après Sandro Magister : "Pour la première fois François contredit Benoît" :

    Sur un point névralgique: la messe selon le rite ancien. Ratzinger en a permis la célébration à tous. Bergoglio l’a interdite à un ordre religieux qui la préférait.

    ROME, le 29 juillet 2013 – Un point sur lequel Jorge Mario Bergoglio était attendu au tournant, après avoir été élu pape, était celui de la messe selon l’ancien rite.

    Certains prédisaient que le pape François ne s’éloignerait pas de la ligne de son prédécesseur. Celui-ci avait libéralisé, par le motu proprio "Summorum pontificum" du 7 juillet 2007, l’usage de la célébration de la messe selon l’ancien rite en tant que forme "extraordinaire" du rite moderne :

    > Benoît XVI libéralise l'usage de l'ancien rite de la messe. Et il explique pourquoi

    et par l’instruction qui y faisait suite, "Universæ ecclesiæ", en date du 13 mai 2011 :

    > Deux messes pour une seule Église

    D’autres, en revanche, prévoyaient que le pape François allait restreindre – ou même carrément supprimer – la possibilité de célébrer la messe selon le rite d’avant le concile Vatican II, même si cela revenait à contredire les décisions de Benoît XVI alors que celui-ci était encore vivant.

    Quand on lit un décret qui a été publié, peu de temps avant le voyage du pape François au Brésil, par la congrégation vaticane pour les religieux, avec l'approbation explicite du pape lui-même, il semble bien qu’il faille donner raison plutôt aux seconds qu’aux premiers.

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  • Cracovie accueillera les prochaines JMJ en 2016

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    Lu sur la Croix :

    Les prochaines JMJ auront lieu en 2016 à Cracovie

    Clôturant hier les 28es JMJ, le pape François a donné « rendez-vous en 2016, à Cracovie, en Pologne ». Ce choix honore la figure de Jean-Paul II, ancien archevêque de Cracovie, initiateur des Journées mondiales de la jeunesse et dont la canonisation est en préparation.

    Alors que les JMJ de Rio ont suivi de deux ans seulement l’édition de Madrid en 2011, pour cause de Coupe du monde de football au Brésil en 2014, le rendez-vous retrouvera ainsi un rythme de triennal pour leur organisation.

    Ces JMJ de Cracovie seront les secondes à se dérouler en Pologne, après celles de Czestochowa (150 km au nord-ouest de Cracovie) en août 1991, et les neuvièmes en Europe.

    Le pape latino-américain, 76 ans, a aussi quitté le Brésil après y avoir fixé, mercredi, un autre rendez-vous, en 2017 au sanctuaire marial d’Aparecida, qui célébrera alors le tricentenaire de la découverte de la Vierge noire.

  • François conclut les JMJ par un appel : "allez et de toutes les nations faites des disciples"

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    La foule sur la plage Copacabana (source)

    Devant une foule évaluée à trois millions de personnes, le pape a célébré la messe de clôture des JMJ et a adressé ce message (source); il a en outre annoncé que les prochaines JMJ auront lieu à Cracovie  :

    « Vénérés frères dans l’Épiscopat et le Sacerdoce.

    Chers jeunes !

    « Allez, et de toutes les nations faites des disciples ». Par ces mots, Jésus s’adresse à chacun de vous en disant : « cela a été beau de participer aux Journées mondiales de la Jeunesse, de vivre la foi avec des jeunes provenant des quatre coins du monde, mais maintenant tu dois aller et transmettre cette expérience aux autres ». Jésus t’appelle à être disciple en mission ! Aujourd’hui, à la lumière de la Parole de Dieu que nous avons entendue, que nous dit le Seigneur ? Trois paroles : Allez, sans peur, pour servir.

    1. Allez. Ces jours-ci, à Rio, vous avez pu faire la belle expérience de rencontrer Jésus, et de le rencontrer ensemble ; vous avez senti la joie de la foi. Mais l’expérience de cette rencontre ne peut rester renfermée dans votre vie ou dans le petit groupe de votre paroisse, de votre mouvement, de votre communauté. Ce serait comme priver d’oxygène une flamme qui brûle. La foi est une flamme qui est d’autant plus vivante qu’elle se partage, se transmet, afin que tous puissent connaître, aimer et professer Jésus Christ qui est le Seigneur de la vie et de l’histoire (Cf. Rm 10, 9).

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  • JMJ : le pape invite les jeunes à être un "champ de la foi" pour Dieu

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    Discours du pape lors de la veillée finale des JMJ de Rio (lavie.fr)

    Prononcé sur la plage de Copacabana, après un changement de lieu dû aux intempéries, le 27 juillet 2013.

    Chers jeunes,

    Vous voyant ici réunis, il m'est revenu l’histoire de saint François d’Assise. Devant le Crucifix il entend la voix de Jésus qui lui dit : « François, va et répare ma maison ». Et le jeune François répond avec rapidité et générosité à cet appel du Seigneur : « Répare ma maison ». Mais quelle maison ? Peu à peu il s’est rendu compte qu’il ne s’agissait pas de faire le maçon et de réparer un édifice de pierres, mais de donner sa contribution à la vie de l’Église ; il s’agissait de se mettre au service de l’Église, en l’aimant et en travaillant, pour qu’en elle se reflète toujours davantage le Visage du Christ.

    Aujourd’hui aussi, le Seigneur continue à avoir besoin de vous, les jeunes, pour son Église. Chers jeunes, le Seigneur a besoin de vous. Aujourd’hui aussi, il appelle chacun de vous à le suivre dans son Église et à être missionnaire. Chers jeunes, le Seigneur aujourd'hui vous appelle... Pas seulement de façon globale : il t'appelle toi, et toi, et toi, et chacun d'entre vous. Ecoutez-le dans vos cœurs. Je crois que nous pouvons apprendre quelque chose de ce qui s'est passé ces jours-ci, du fait que nous ayons annuler la veillée à Campus fidei, à Guaratiba, à cause du mauvais temps... Peut-être que le Seigneur veut nous dire que le véritable « champ de la foi » (Campus fidei) n'est pas un lieu géographique, mais chacun de nous. C'est vrai : chacun de nous, chacun de vous, moi, tout le monde... Et être missionnaire, c'est savoir que nous sommes un « champ de la foi » pour Dieu. En partant de cette image du « champ de la foi », j’ai pensé à trois images – trois – qui peuvent nous aider à mieux comprendre ce que signifie être disciple-missionnaire : la première, le champ qui est le lieu dans lequel on sème ; la seconde, le champ comme lieu d’entraînement ; et la troisième, le champ comme chantier.

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  • Chili : la cathédrale de Santiago attaquée par des militants pro-avortement

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    Attaque de la cathédrale de Santiago au Chili par des extrêmistes pro-avortement (source)

    C’est « l’irrationalité violente » et une « grave offense envers Dieu et à la communauté » qui résulte de l’attaque de la Cathédrale, à dit l’Archevêque de Santiago

    www.radinrue.com par : Agence FIDES.

    L’Archevêque de Santiago, S.Exc. Mgr Ricardo Ezzati, a condamné l’attaque qu’a subi la Cathédrale de la ville de la part des manifestants en faveur de l’avortement et a fait état de « sa consternation face à ceux qui ont l’obligation de garantir la sécurité des personnes ».

    La note envoyée à Fides par l’Archidiocèse de Santiago fait état de ce que Mgr Ezzati a écrit dans la lettre adressée à la communauté nationale à propos des faits intervenus dans la Cathédrale métropolitaine, le jour même de la fête patronale de la ville, Saint Jacques (25 juillet). « L’entrée violente d’un groupe d’anarchistes qui a pris d’assaut l’église avec des slogans contre la vie et pour l’avortement, l’intolérance des fanatiques et leur irrationalité violente ont constitué une grave offense envers Dieu et la communauté des croyants dans le Christ. Elle a laissé des empreintes douloureuses au travers des agressions et des mauvais traitements (infligés) à différentes personnes et de la destruction et des dommages faits au patrimoine artistique et religieux de la principale église du pays ».

    « La Cathédrale métropolitaine est un lieu public, ouvert, déclaré monument national, où se rendent chaque jour des centaines de personnes, bien que ces derniers temps, elles aient été menacées par des bombes et d’autres attaques. Nous espérons pouvoir bénéficier à l’avenir d’une protection à laquelle nous avons droit ».

    L’Archevêque de Santiago a également annoncé que les avocats de l’Archidiocèse ont déposé plainte devant le tribunal contre les auteurs de l’attentat.

    Par ailleurs, l’agence de presse Fides annonce que le Président chilien, Sebastián Piniera, a condamné l’attaque menée contre la Cathédrale de Santiago, qui a eu lieu jeudi 25 juillet au cours de la célébration de la fête patronale de la ville, en la fête de l’Apôtre Saint Jacques. « Je désire exprimer notre condamnation absolue et le refus de tels actes, dans la mesure où cela signifie ne pas respecter les droits des autres » a déclaré le Président.

    Jeudi soir, environ 5.000 personnes ont manifesté dans le centre de Santiago afin de demander « l’avortement libre ».

    Un groupe de manifestants est entré dans la Cathédrale métropolitaine, a interrompu la Messe provoquant le chaos, détruisant une partie de l’église, barbouillant de peinture des autels latéraux et tentant d’incendier les bancs de l’église.

    « J’ai parlé avec l’Archevêque de Santiago afin de lui exprimer notre complète solidarité et de ratifier l’engagement de ce gouvernement en faveur de la liberté religieuse, de la liberté de culte et de la sauvegarde de la vie de l’enfant à naître » a ajouté le Président chilien.

    Le Maire de Santiago, Carolina Toha, a indiqué aux journalistes qu’elle « n’est pas croyante » mais qu’elle considère que « les personnes qui se trouvaient dans la cathédrale à ce moment-là ont été agressées de manière gratuite, ce qui est inacceptable ». Mme Toha faisait partie de ceux qui assistaient à la Messe célébrée par l’Archevêque métropolitain de Santiago, S.Exc. Mgr Ricardo Ezzati, à l’occasion de la fête de Saint Jacques, patron de la ville.

    radinrue.com

  • François : "allons à contre-courant !"

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    Appelés par Jésus, appelés à évangéliser et troisièmement appelés à promouvoir la culture de la rencontre. Dans beaucoup de milieux, et en général dans cet humanisme économiciste qu’on nous a imposé dans le monde, s’est développée une culture de l’exclusion, une « culture du rebut ». Il n’y a de place ni pour l’ancien ni pour l’enfant non voulu ; il n’y a pas de temps pour s’arrêter avec ce pauvre dans la rue. Parfois il semble que pour certains, les relations humaines soient régulées par deux “dogmes” : efficacité et pragmatisme. Chers Évêques, prêtres, religieux, religieuses et vous aussi séminaristes qui vous préparez au ministère, ayez le courage d’aller à contre-courant de cette culture. Ayez-en le courage. Souvenez-vous cela me fait du bien et je les médite fréquemment. Prenez le premier livre des Maccabées. Souvenez-vous quand ils ont voulu se modeler sur la culture de l’époque : mangeons de tout comme tout le monde. Bon, la loi oui mais sans exagérer. Et ils ont abandonné la foi pour se placer dans le courant de cette culture. Ayez le courage d’aller à contre-courant de cette culture de l’efficacité, de cette culture du rebut.

    Le pape François, lors de la messe célébrée à Rio avec les évêques (plus d’un millier), les prêtres, les religieux, religieuses, et séminaristes présents à la XXVIIIe Journée mondiale de la jeunesse 2013, ce matin, samedi 27 juillet, à 9h, en la cathédrale Saint-Sébastien de Rio de Janeiro.

    L'intégralité de ce sermon se trouve ICI

  • Liturgie : des normes libératrices

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    Lu sur le site « Pro Liturgia »

     « (…)  Interrogé par l’agence Zenit, le Cardinal Raymond Burke [ndb : préfet du tribunal de la signature apostolique, juridiction suprême du Saint-Siège] demande vivement que l’on applique le véritable enseignement de Vatican II sur la liturgie, enseignement qui poursuit l’histoire de l’Eglise et de sa tradition.

    Selon le prélat, Paul VI d’une façon intense - puis Jean-Paul II et enfin Benoît XVI ont travaillé à la restauration de la véritable nature de la liturgie qui nous est donnée pour que nous puissions nous adresser à Dieu de la meilleure façon qui soit. Cette liturgie-là est la meilleure catéchèse qui soit, comme l’a souvent rappelé Benoît XVI ; elle doit être célébrée dans la beauté car elle l’œuvre du Christ ressuscité dont la gloire illumine toute l’Eglise.

    Abordant la question des normes liturgiques, le Cardinal Burke rappelle qu’elles nous sont données afin qu’en les suivant, nous entrions dans une discipline nous permettant de trouver une plus grande liberté pour suivre Dieu. Les normes liturgiques nous empêchent de devenir les esclaves de nos propres idées ou de celles d’une assemblée particulière : elles créent un espace de vraie liberté. 

    Concernant la forme « extraordinaire » de la liturgie - qu’il célèbre lui-même - le Cardinal Burke rappelle les vraies raisons qui ont poussé Benoît XVI à donner le Motu proprio « Summorum pontificum » : le Pape - aujourd’hui émérite - savait qu’à l’origine de l’attachement de certains fidèles à la forme « extraordinaire » se trouvaient les abus introduits après le Concile dans la façon de célébrer la forme « ordinaire ». Et lorsqu’on demande au Cardinal Burke si le Pape François ne va pas laisser de côté certains des enseignements de Benoît XVI sur la liturgie, il répond : « Je ne vois pas les choses de cette façon. Le Saint-Père, pour le moment, n’a pas encore eu l’occasion de parler de la liturgie avec toute son autorité ; mais ce qu’il en a dit est totalement dans la ligne des enseignements de Benoît XVI. Le Pape François est très respectueux des enseignements magistériels de Benoît XVI. »

    Pour lire l’interview complet en anglais, 
    cliquer ici.

    Référence : Selon le Cardinal Raymond Leo Burke, les abus liturgiques depuis Vatican II sont strictement liés à la corruption morale que l’on constate aujourd’hui dans le monde.

    On peut aussi penser qu’un certain libéralisme normatif, bien présent dans l’institutio generalis de la messe de Paul VI, a ouvert la porte à l’éparpillement de la « forme ordinaire » du rite romain dans toutes les autocélébrations communautaires que nous connaissons aujourd’hui : l’esprit du concile dispose là d’un excellent instrument pour s'autoriser à les fabriquer.

    Semblablement, la mentalité intégriste peut aussi se saisir des rubriques  de la « forme extraordinaire » pour la caricaturer dans une liturgie sourcilleuse et vétilleuse qui devient (comme les rituels de l’antiquité païenne) une fin en soi où, comme dit parfois ironiquement Mgr Léonard (pourtant lui-même bi-formaliste), « le latin est placé au dessus du Bon Dieu ».

    Nobody is perfect…

    La question véritable posée à la liturgie catholique d’aujourd’hui est celle de la rencontre raisonnable de deux mentalités, deux esprits, deux cultures au sein d’une même Eglise. Leur conciliation dans une  « réforme de la réforme » conciliaire est-elle encore possible ? JPSC.

  • Echos des JMJ (27 juillet)

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    Cliquer sur les liens ci-dessous pour découvrir les grands moments des JMJ et les messages du pape :

    En soirée, la veillée avec les jeunes à Copacabana (26 juillet 2013)

    On est jamais seul, rappelle le pape François (26 juillet 2013)

    Le film de la 5e journée du pape à Rio (26 juillet 2013)

    Une joie à partager (26 juillet 2013)

    Fête des grands-parents de Jésus (26 juillet 2013)

    Une famille nombreuse typiquement brésilienne (26 juillet 2013)

    Homélie du pape à Sumaré, 25 juillet 2013 (26 juillet 2013)

    Briefing du P. Lombardi (26 juillet 2013)

    Veillée de fête et de prière à Copacabana (26 juillet 2013)

     

  • Bientôt Pâques pour la théologie de la libération ?

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    3173_theo_440x260.jpgSelon le “Monde des Religions” la théologie de la libération, que l’on pensait au tombeau,  espère ressusciter à la faveur de la grande “pagaille” (pour reprendre ses propres termes) agitée par le pape François. C’est du moins ce que pensent les nostalgiques des années 1970, mais est-ce si sûr ?  JPSC.

     Extraits:

    La théologie de la libération aujourd’hui

    .(…) Si l’autoritarisme latino-américain a été le terreau de ce mouvement religieux, si la théologie de la libération a introduit, dans le débat théologique et social, des questions de justice et de participation politique, elle ne semble pas être morte avec la démocratie.

    Mais non, la théologie de la libération vit. Toutefois, avec la démocratie d’abord, puis avec le tournant à gauche de l’Amérique Latine, les oppositions se sont amoindries, et la théologie de la libération a perdu en visibilité. Elle a moins accès aux médias de masse (télévision, grands quotidiens, internet) que d’autres mouvements religieux, parfois plus conservateurs (notamment les Églises évangéliques). Elle attire moins, mais elle continue d’exister. Elle a même gardé sa place dans le catholicisme romain. Aucun schisme – quelle option improbable ! – aucune désertion de l’Église n’a eu lieu (…).

    Le combat de la théologie de la libération contre les inégalités et les dernières prises de position du Pape François contre les dérives financières – et, de façon plus large, contre le néolibéralisme et la mondialisation – pourraient lui apporter un nouvel élan. Option fort possible, d’autant plus que la plupart de ses fondateurs (exception faite d’Helder Câmara, au Brésil, et d’Arnulfo Romero au Salvador) sont encore actifs : D’Escoto, Boff, Frei Betto, Guttiérez, Evaristo Arns (…).

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  • Vous avez dit "Nouvelle Evangélisation" ?

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    Bel éditorial sur le n°5 du Bulletin de l'Aide à l'Eglise en détresse (juillet 2013)

    Depuis quelques années,le terme de «Nouvelle Évangélisation » est courant au sein de l’Église. Par ce terme, le Bienheureux Pape Jean-Paul II voulait exprimer son profond désir que la foi soit animée d’un feu nouveau et de la force nouvelle du Saint Esprit, compte tenu des défis majeurs dans les domaines de la vie personnelle, familiale etsociale.

    La Nouvelle Évangélisation ne constitue nullement une deuxième christianisation, et signifie encoremoins la proclamation d’un Évangile différent ou modifié. L’appel à la Nouvelle Évangélisation est avant tout un appel à se convertir, à s’écarter d’une confortable autosatisfaction. La Nouvelle Évangélisation est la réponse aux détresses des pays de tradition chrétienne qui se trouvent dans une profonde crise de la foi. C’est pourquoi les formes d’évangélisation modernes ne consistent pas d’abord en de nouvelles techniques de prédication, mais avant tout en un témoignage authentique de l’amour pour Dieu et pour son prochain. Ce témoignage ne doit pas craindre des rudes exigences de l’Évangile.

    Dans une lettre adressée aux évêques, prêtres et catéchistes, un groupe de jeunes écrit : «Cela fait longtemps que vous vous efforcez de rendre l’Église attrayante pour nous, les jeunes – sans succès. En effet, en croyant bien faire, vous avez pris de mauvaises initiatives. Au lieu d’annoncer l’Évangile dans son intégralité, vous avez cherché à ce que l’Église plaise aux jeunes comme si elle était une association humanitaire à la mode (fêtes, discussions, etc.). Mais une Église, qui ne fait que rejouer aux jeunes une variation ‘chrétienne’ de la musique des réformes sociales qu’on peut entendre partout, est sans intérêt. »

    La jeunesse ne se contente pas de demi-mesures, de demi-vérités. Elle veut avoir la vie en abondance. Elle cherche toute la vérité, comme par exemple la Bienheureuse Chiara Luce Badano (1971-1990), qui a trouvé son bonheur en Jésus et sa Parole, malgré une grave maladie :

    « J’ai découvert l’Évangile sous un jour nouveau. J’ai compris que je n’étais pas une chrétienne authentique, parce que je ne vivais pas l’Évangile de façon authentique. Je voudrais maintenant faire de ce merveilleux livre le seul but de ma vie. Je ne veux ni ne peux être ignorant d’un message si extraordinaire. Tout comme il m’est facile d’apprendre l’alphabet, vivre l’Évangile doit l’être aussi. »

    Chers amis, grâce à votre aide, de nombreux jeunes se passionnent pour Jésus, notamment en participant aux Journées Mondiales de la Jeunesse que nous fêterons bientôt au Brésil – comme une célébration de la Nouvelle Évangélisation.

    Avec ma bénédiction reconnaissante

    P. Martin M. Barta (Assistant ecclésiastique de l'AED)