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Eglise - Page 1359

  • La cohabitation entre chrétiens et musulmans au Liban

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    Sandro Magister (sur son blog chiesa) examine la situation des chrétiens et des musulmans au Liban.

    Les effets de la guerre civile qui a lieu dans le pays voisin, la Syrie. Et les raisons pour lesquelles le pape a confié à deux jeunes Libanais la rédaction des textes destinés au prochain chemin de croix qui aura lieu au Colisée 

    ROME, le 1er février 2013 – Le fait a été confirmé officiellement il y a quelques jours : Benoît XVI a confié "à deux jeunes Libanais" la rédaction des textes destinés au chemin de croix qui aura lieu au Colisée le prochain vendredi saint.

    Les deux jeunes gens écriront les méditations des 14 stations du chemin de croix "sous la conduite" de leur patriarche, le cardinal Béchara Boutros Raï.

    Selon ce qui a été communiqué, le pape Joseph Ratzinger a fait ce choix "en mémoire de son récent voyage au Liban et pour inviter toute l’Église à inclure dans sa prière le Moyen-Orient, ses problèmes et les communautés chrétiennes vivant sur ces terres".

    Le Liban a été le but du dernier voyage effectué hors d’Italie par Benoît XVI jusqu’à présent. Le pape s’y est rendu au milieu du  mois de septembre dernier et il y a été accueilli par des foules très nombreuses, venues également d’autres pays.

    Parmi les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, le Liban est l’un des endroits les moins dangereux pour les chrétiens et ceux-ci y vivent en nombre relativement élevé.

    Mais que son "modèle" renommé de cohabitation entre les religions soit en ruines depuis bien des années, voilà ce que tout le monde peut constater. Benoît XVI lui-même s’y est référé avec beaucoup de prudence :

    "Le fameux équilibre libanais qui veut continuer à être une réalité, peut se prolonger grâce à la bonne volonté et à l’engagement de tous les Libanais. Alors seulement, il servira de modèle aux habitants de toute la région et au monde entier".

    Il est de fait que la catastrophe qui a lieu dans le pays voisin, la Syrie, a certes mis en grande difficulté les chiites libanais du Hezbollah, dont les leaders se trouvent à Damas et à Téhéran. Mais elle n’a certainement pas favorisé les chrétiens.

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  • La lettre de l'Observatoire socio-politique du Diocèse de Fréjus-Toulon

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    logo letter (1).jpgEditorial : L’Apocalypse pour tous
    Par le Père Louis-Marie Guitton, responsable de l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon
    Le mot du pape : Le sexe selon Benoît XVI
    Par Benoît XVI
    Mgr Rey : "Résistance et prophétisme"
    Retrouvez ci-dessous l’éditorial de monseigneur Dominique Rey publié dans le mensuel diocésain Eglise de Fréjus-Toulon n° 170 - février 2013
    Actualité : Circulaire Taubira : prime à l’impunité pour la GPA
    Par Pierre-Olivier Arduin, responsable de la commission bioéthique de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon
    Analyse : « Mariage unisexe : la controverse »
    Entretien avec Aude Mirkovic, maître de conférences en Droit privé à l’Université d’Evry, auteur de Mariage des personnes de même sexe. La controverse juridique (Téqui, 2013)
    Famille : Qu’est-ce qui se cache sous l’appellation mariage « gay » ?
    Brève par Mélina Douchy-Oudot, Professeur à l’Université du Sud Toulon-Var
    Bioéthique : AMP homosexuelle : le chef de l’Etat saisit le Comité d’éthique
    Par Pierre-Olivier Arduin, responsable de la commission bioéthique de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon
    Environnement : Le « mariage pour tous » comme signe de soumission de la nature à l’économie.
    Par Philippe Conte, commission environnement de l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon
    La Tour Eiffel assiégée
    Par la Mouche du Coche
    « Famille (s), je vous aime ! » Etats généraux de la famille
    « Famille (s), je vous aime ! » Etats généraux de la famille Samedi 9 mars 9h à 18h Salle de l’Union Patronale du Var, place de la Liberté, Toulon

  • Les intentions de prière du Pape Benoît XVI pour le mois de février 2013

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    Intention universelle : Les familles de migrants

    Pour que les familles de migrants, les mères en particulier, soient soutenues et accompagnées dans leurs difficultés.

    Intention missionnaire : La construction de la paix

    Pour que ceux qui souffrent de guerres et de conflits soient les protagonistes d'un futur de paix.

    (Commentaire ici : http://www.apostolat-priere.org/index.php/derniere-minute.html )

  • 2 février : Journée de la Vie consacrée

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    Aleteia.org développe la signification de cette journée :

    « Pourquoi ont-ils dit oui à la vie monastique ? », « Où s’engager quand on est appelé par le Christ ? », « Des moines, pour quoi faire ? ». Ce sont quelques-uns des reportages à découvrir sur le site du Jour du Seigneur à l’occasion de la Journée de la vie consacrée, célébrée ce 2 février dans le monde entier.

    Initiative de Jean-Paul II lancée en 1997, la journée de la vie consacrée sera aussi l’occasion, en cette Année de la foi, de « promouvoir la vie consacrée », explique le site de la Corref, Conférence des religieux et religieuses de France.

    Dans un message publié en vue de cette journée, le Frère Jean-Pierre Longeat, président de la Corref, évoque « ceux qui ont reçu vocation à mener une vie consacrée dans l’Eglise » comme des « guetteurs, des passeurs et des éveilleurs ». « Leur souci n’est plus de préserver des acquis aussi précieux soient-ils, mais de les transmettre quelle que soit la forme sous laquelle ils se développeront par la suite », affirme-t-il.

    Pour en savoir plus, une mine de témoignages est aussi à lire sur mavocation.org.

    Enfin, pourquoi la journée de la vie consacrée est célébrée le 2 février, en la fête de la Présentation du Seigneur au temple. La réponse est sur le site de l’Eglise catholique en France.

  • Jordanie : le mauvais travail des sectes

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    ASIE/JORDANIE - Déclarations du Directeur du Catholic Center for Studies and Media : les sectes mettent en danger les rapports entre chrétiens et musulmans

    Amman (Agence Fides) – Les témoins de Jéhovah et les sectes d’origine américaine, par leurs méthodes de propagande, créent des problèmes aux communautés chrétiennes d’antique tradition présentes au Moyen-Orient et à leurs rapports avec la majorité musulmane. Cette alarme est lancée par le Père Rifat Bader, prêtre jordanien et Directeur du Catholic Center for Studies and Media ayant son siège à Amman. « Ces derniers temps – explique le Père Bader à l’Agence Fides – de nombreuses familles m’appellent pour me signaler l’insistance avec laquelle les témoins de Jéhovah demandent à entrer dans leurs maisons afin de distribuer du matériel de propagande. Ceux qui sont passés dans leurs rangs ont immédiatement commencé à manifester publiquement leur hostilité envers la communauté chrétienne à laquelle ils appartenaient précédemment ».
    Le prêtre rappelle que déjà en 2008, face aux effets produits en Jordanie par l’activité de dizaines de prédicateurs, les chefs des Eglises présentes dans le royaume hachémites avaient exprimé dans un document leur préoccupation commune. « Les témoins de Jéhovah et les militants d’autres sectes – indique le Père Bader – sillonnent les villes et les villages et font de la propagande y compris auprès des familles musulmanes. Ils citent leur bible et leur évangile. Même s’ils ne partagent pas la foi trinitaire, ils parlent de Jésus et sont perçus comme chrétiens. De cette manière il sont un facteur de confusion et troublent le respect traditionnel selon lequel, à l’intérieur de notre société, chaque communauté religieuse évite de faire du prosélytisme parmi les membres des autres groupes ». Selon le prêtre jordanien, le phénomène représente également une provocation pastorale : « si nos fidèles subissent l’attrait des sectes, cela veut dire qu’ils n’ont pas trouvé réellement la richesse de la foi dans laquelle ils ont pourtant été éduqués ». Dans le même temps, le Père Bader ne considère pas que son alarme exprime une conception contraire à la liberté religieuse : « Nous espérons tous que, dans le monde arabe aussi, s’affirment pleinement les libertés de religion et de conscience. Mais les méthodes de prosélytisme agressives d’adressant à des communautés de croyants, ne peuvent être justifiées par ces principes ». (GV) (Agence Fides 31/01/2013)

  • Libye : des communautés religieuses contraintes de quitter la Cyrénaïque

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    AFRIQUE/LIBYE - Deux communautés religieuses contraintes à abandonner la Cyrénaïque. Selon le Vicaire apostolique de Tripoli, « dans les prochains jours, des moments difficiles sont à prévoir »

    Tripoli (Agence Fides) – « Deux communautés religieuses quittent la Cyrénaïque après avoir subi des pressions de la part des fondamentalistes » dénonce à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Giovanni Innocenzo Martinelli, Vicaire apostolique de Tripoli, qui indique que, dans l’est de la Libye, « la situation est critique ».
    « Le 20 février, sont prévues d’imposantes manifestations dans toute la Cyrénaïque, raison pour laquelle le Vicaire apostolique de Bengazi s’est vu signifier de quitter l’église à compter du 13 février et de se mettre à l’abri » poursuit Mgr Martinelli.
    Le Vicaire apostolique de Tripoli trace un cadre de la situation de l’Eglise en Cyrénaïque. « Au cours de ces derniers jours, la Congrégation de la Sainte Famille de Spolète a été contrainte à abandonner Derna où elle se trouvait depuis près d’un siècle et un prêtre salésien polonais a quitté cette même ville après avoir subi des mauvais traitements de la part d’un certain nombre de fondamentalistes. A Beida, une autre communauté de religieuses s’est retirée même si dans ce cas la décision a été motivée par des raisons internes. A Barce, les Sœurs franciscaines de l’Enfant Jésus quitteront leur maison dans les prochains jours ».
    « Ici, à Tripoli, la situation est pour l’heure assez tranquille mais en Cyrénaïque, l’atmosphère est très tendue » affirme Mgr Martinelli qui ajoute : « Nous sommes désolés de devoir réduire nos activités dans cette zone parce que nous avons construit un rapport très beau et très intense, fait de témoignage et d’amitié, avec le peuple libyen qui malheureusement, ces derniers temps, ressent de la présence des fondamentalistes. Ces derniers ne représentent pas l’identité du peuple libyen mais est l’une des expressions de la société libyenne d’aujourd’hui ».
    « En tant qu’Eglise, nous prendrons nos précautions mais nous ne pouvons abandonner les chrétiens qui demeurent sur place. Demeureront deux communautés de religieuses à Bengazi, une petite communauté à Tobrouk et enfin une autre petite communauté de religieuses indiennes à Beida » déclare Mgr Martinelli qui conclut : « Nous restons, appauvris mais plein d’espérance dans le fait qu’un jour nos communautés reprendront vigueur ». (LM.) (Agence Fides 31/01/2013)

  • Syrie : destruction d'une église et d'une école en Mésopotamie

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    ASIE/SYRIE - Destruction d’une église en Mésopotamie - Pour l’Archevêque syro-orthodoxe de Jézirah et Euphrate, « avec la guerre, tous sont perdants »

    Hassakè (Agence Fides) – L’église syro-orthodoxe de Sainte Marie et l’école chrétienne d’Al-ahda ont été détruites à Deir Ezzor, petite ville de Mésopotamie se trouvant au centre des affrontements qui ont causé le départ de la population civile. C’est ce qu’indique à Fides l’archevêque syro-orthodoxe Eustathius Matta Roham, Métropolite de Jézirah et Euphrate, expliquant que « il s’agit d’une journée très triste pour moi et pour toute la communauté ». Les deux structures ont été touchées et détruites par le feu croisé de l’armée régulière et des groupes rebelles. La Mésopotamie, remarquent des sources locales de Fides, vit actuellement « une lente agonie » et toute la population civile – arabes, chrétiens, kurdes et autres groupes – paie un prix très fort. L’archevêque Matta Roham remarque : « Cette féroce guerre est d’abord et avant tout une guerre contre notre civilisation. Il s’agit d’un conflit dans le cadre duquel tous sont perdants. Je crois que nous retrouverons seulement un pays en ruine avec des milliers d’orphelins, de veuves, de pauvres et surtout déstabilisé par l’inimitié au sein de la société ». L’archevêque s’adresse à ceux qui combattent : « Qui reconstruira tout ce que nous avons construit en des décennies de dur labeur ? Et combien de temps cela prendra-t-il ? Qui rebâtira les relations sociales détériorées ? Nous demandons la prière de tous les chrétiens du monde afin de retrouver la paix en Syrie ». (PA) (Agence Fides 31/01/2013)

  • Pour parler aux jeunes, connaître les jeunes...

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    Cite du Vatican, 31 janvier 2013 (VIS). Ce matin près la Salle de Presse du Saint-Siège, le Cardinal Gianfranco Ravasi, Président du Conseil pontifical pour la culture, assisté de Mgr.Carlos Alberto de Pinho Moreira Azevedo, Délégué, du P.Enzo Fortunato, OFM.Conv, Directeur du bureau de presse du couvent St.François d'Assise, d'un étudiant italien et d'une étudiante malgache (Alessio Antonielli et Farasoa Mihaja Bermahazaka), a présenté l'assemblée plénière de ce dicastère, consacrée à l'émergence culturelle dans la jeunesse. Dans un texte récemment prononcé à Assise, le Cardinal se penchait sur l'image de jeunes qu'on rencontre dans les rues écouteurs aux oreilles, qui symbolise leur coupure de cette société d'une insupportable complexité relationnelle, politique et religieuse que nous avons créée. "D'un certaine façon, ils baissent la visière pour y échapper, d'autant que nous les avons exclus par la corruption et l'incohérence, la précarité, le chômage et la marginalisation. Notre génération, leurs parents et leurs enseignants, les prêtres et la classe dirigeante, devrions tous faire un examen de conscience. Ce caractère de diversité de la jeunesse n'est pas que négatif car il abrite de surprenants germes d'authenticité et de fécondité comme le volontariat dans lequel s'impliquent nombre d'entre eux. Pensons à leur passion pour la musique, le sport et l'amitié, dans laquelle ils nous disent que l'être humain ne vit pas que de pain. Pensons aussi à l'originalité de leur spiritualité, qui se cache derrière la liberté ou l'indifférence. Parmi tant d'autres, voici pourquoi" a dit le Cardinal Ravasi, "je m'intéresse à la jeunesse qui sont le présent et l'avenir de l'humanité. Des cinq milliards de personnes vivant dans les pays en voie de développement, les moins de 25 ans représentent 88% des jeunes de la planète. Mettant de côté les analyses socio-psychologiques relatives à la foi dans la jeunesse, à leur perception du spirituel, je préférerais évaluer la confiance qu'il ont dans un potentiel, souvent enfoui sous une indifférence impressionnante de prime abord".

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  • La mort d'un apôtre discret

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    Photo.jpgAgé de 90 ans, le Père Charles Winbomont est mort ce 26 janvier. Jusqu'à la fin, il s'est dépensé sans compter pour le Service Missionnaire des Jeunes. On le croisait partout, dans les écoles et jusque dans les paroisses les plus reculées de la Belgique profonde, soufflant avec ardeur sur la braise de l'esprit missionnaire. Ce prêtre humble, discret et chaleureux a marqué des générations de jeunes, tel ce couple qui lui rend hommage (ici) :

    Nous ne pouvions manquer ce rendez-vous d’un dernier hommage à celui qui a marqué notre jeunesse en étant la figure spirituelle du Service Missionnaire des Jeunes.
    En nous proposant à nous, jeunes, un lieu de rencontre et de respect des uns des autres, le Père Charles a donné souffle au SMJ qui, comme il aimait le dire « n’est pas un mouvement, mais met en mouvement ».

    Le SMJ nous a montré un chemin d’ouverture et notre adolescence en a été colorée. Farnières y était associé et les sessions que nous y vivions nous permettaient de croire en un monde d’Amour et de partage. Chaque fois que le train s’arrêtait à Petit-Halleux, dans les années 80, le Père Charles nous y attendait et nous guidait à travers bois pour gagner ce lieu magique. Son sourire en disait long sur le bonheur qu’il avait à être au milieu des jeunes. Sa bonté et son « qué n’affaire ! » nous rassemblaient à sa suite.
    Pour notre part, nous avons été plusieurs fois en session, devenant animateurs de carrefours puis jeunes adultes. Chaque fois qu’on en revenait, on s’en sentait transformé. 
    (...) En 1992 , entourés de plusieurs jeunes couples, nous avons fondé ensemble le SMJ-Familles. Les sessions des familles étaient nées. Lui qui était persuadé qu’il fallait évangéliser les jeunes pour en faire les adultes de demain avait réussi son pari. (...)
    Père Charles, nous garderons la conscience du Service, l’ouverture Missionnaire de notre vie et un regard tourné vers les Jeunes à accompagner comme tu as tant aimé le faire. Merci pour ce chemin partagé qui a fait de nous qui nous sommes aujourd’hui.

  • L'euthanasie déshumanise la société

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    En marge d'une journée d’études sur la fin de vie a lieu le samedi 2 février au Collège des Bernardins à Paris, le Père Brice de Malherbe définit les enjeux du débat sur l'euthanasie :

    "Il s’agit d’éviter la déshumanisation de notre société. Pour le professeur François Goldwasser, chef du service cancérologie de l’hôpital Cochin, l’euthanasie donne un pouvoir tout-puissant au médecin, tandis que le suicide assisté le donne au patient. Jean Leonetti [1] a évoqué par le passé le risque d’une « barbarie civilisée ». Nous en avons un exemple avec la Belgique qui, après avoir légalisé l’euthanasie envisage de la pratiquer pour les mineurs et les personnes démentes. Il existe aussi un enjeu financier avec la tentation de diminuer le coût de la prise en charge des malades en fin de vie. Enfin, la question de la souffrance se pose : peut-on supprimer l’angoisse de la mort ? Je ne crois pas. En revanche, il est possible d’apporter une réponse humaine à cette souffrance par un accompagnement de qualité plutôt que de la considérer comme un problème qui se règle par la mort. Cette seconde option revient à enfermer la personne dans la souffrance. En fait, souvent insupportable pour les proches qui y projettent leurs propres peurs, la souffrance est vécue de façon tout à fait différente par le malade."

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  • Mariage : les évêques des Etats-Unis sur le rempart

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    Selon les évêques américains, la redéfinition du mariage crée "un moteur de conflit". (D'après le National Catholic register)
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    Les évêques mettent en garde contre les problèmes découlant de la redéfinition incluant les relations homosexuelles. Dans les deux derniers mémoires juridiques déposés auprès de la Cour suprême, les évêques des États-Unis ont averti que la redéfinition du mariage créerait un «moteur du conflit» qui menace la liberté de religion, d'expression et d'autres libertés.

    «Le mariage, entendu comme l'union d'un homme et d'une femme, n'est pas une reliquat de l'histoire, mais une institution essentielle et fondamentale de la société civile d'aujourd'hui», a déclaré la Conférence américaine des évêques catholiques dans une note adressée le 29 janvier en soutien au vote de la "Proposition 8" en Californie. Cette Proposition infirme une décision d'un tribunal visant à imposer le mariage homosexuel à cet Etat. (...) Les Electeurs californiens ont adopté la Proposition 8 en 2008, infirmant la décision du tribunal qui imposait le mariage de même sexe à l'État. Toutefois, cet effort a été annulé par un juge fédéral en Californie en août 2010, affirmant qu'il ya un "droit fondamental de se marier." Sa décision a été confirmée par une Cour d'appel en février 2012. Cette décision est actuellement en appel devant la Cour suprême américaine. (...)

    Pour les évêques, il s'agit de l'intérêt légitime de l'État parce que l'union entre un homme et une femme est seule capable de créer une nouvelle vie. Le document ajoute qu'il est raisonnable de croire qu'un foyer avec une mère et un père constitue «un environnement idéal pour élever des enfants." (...) En outre, la conférence des évêques a mis en garde sur une redéfinition du mariage qui porterait atteinte aux droits constitutionnels comme la liberté de religion, de conscience, d'expression et d'association. Elle dénonce des cas déjà survenus où des entreprises ou des fonctionnaires ont été contraints d'avaliser des situations alors que leur conscience s'y opposait. Elle fait également référence à des organismes religieux sans but lucratif qui sont confrontés à la perspective de procès à cause de leurs croyances et de leur refus de reconnaître des "époux" de même sexe.

  • L'horreur du quotidien en Syrie

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    Déclarations de l'archevêque arménien catholique d'Alep (Zenit.org).

    « Nous nous sommes habitués à l’horreur du quotidien », déplore Mgr Boutros Marayati, archevêque d’Alep des arméniens catholiques qui décrit « le bruit continu des bombardements », un « état de tension et de peur jour et nuit », un quotidien « où l’on ne trouve pas même l’eau pour boire et le carburant pour chauffer les maisons ».

    Mgr Boutros Marayati, décrit à l’agence vaticane Fides la situation vécue par les habitants de la métropole syrienne où ont été retrouvés hier des dizaines de cadavres de jeunes, victimes d’exécutions sommaires collectives.

    Tension et peur jour et nuit 

    « Il y a toujours des nouvelles relatives à de nouveaux massacres. Il y a le bruit continu des bombardements. On vit dans un état de tension et de peur jour et nuit. Il est difficile de survivre dans un quotidien où l’on ne trouve pas même l’eau pour boire et le carburant pour chauffer les maisons ». Pour l’archevêque, « la conséquence de la condition dans laquelle nous vivons depuis plus d’un an est que nous nous sommes habitués à l’horreur du quotidien ».

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