Source : orthodoxie.com (7 août)
120 familles chrétiennes fuient un village égyptien après la mort d’un musulman
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Source : orthodoxie.com (7 août)
120 familles chrétiennes fuient un village égyptien après la mort d’un musulman
Nous lisons sur Romandie.com (7/8):
Nigeria: au moins dix-neuf chrétiens tués durant une célébration
Des hommes armés ont ouvert le feu lors d'un office dans un temple évangéliste du centre du Nigeria, tuant au moins dix-neuf personnes, a annoncé mardi l'armée. Le pays le plus peuplé d'Afrique est secoué par des violences intercommunautaires. (Voir à ce sujet la remarque en commentaire de M.T. ci-dessous - ndB) Le lieutenant-colonel Gabriel Olorunyomi a indiqué que des hommes armés inconnus se trouvaient à l'intérieur de l'église dans la ville d'Okene et assistaient à l'office de lundi soir au moment de l'attaque. "Sur place nous avons vu quinze personnes mortes, dont le pasteur de l'église", a ajouté le chef de la force militaire commune (JTF) de l'Etat de Kogi.
Dizaines d'attaques contre des églises
Quatre autres personnes sont décédées de leurs blessures, a précisé le lieutenant-colonel Olorunyomi. Un porte-parole de la police n'avait de son côté pas pu dire combien de fidèles s'y trouvaient. L'attaque n'a pas été revendiquée. Une autre église d'Okene avait été visée par un attentat à la bombe le mois dernier, mais l'explosion n'avait pas fait de victimes. Le groupe islamiste Boko Haram, dont de nombreux membres viendraient de l'Etat de Kogi, a revendiqué des dizaines d'attaques et attentats contre des églises du nord et du centre du pays qui ont fait des centaines de tués au total.
Divisions
Les insurgés s'en prennent également régulièrement à des représentants de l'Etat: police, armée notamment, et même à des responsables musulmans qu'ils accusent d'être trop proches de l'élite corrompue du Nigeria. Pays le plus peuplé et premier producteur de brut d'Afrique, le Nigeria est divisé entre un Nord majoritairement musulman et un Sud à dominante chrétienne.
Nous lisons dans La Meuse.be :
Accueil de Michelle Martin à Malonne: les sœurs clarisses se justifient dans une lettre aux parents
« Nous pensons réellement que nous manquerions gravement à notre mission si nous n’offrions pas un accueil à une personne qui est jugée comme arrivant à un stade progressif de sa réinsertion dans la société ».
La lettre est directe, le ton sans ambiguïté. Elle est signée “ Sœur Christine ”. “ Notre souhait est que vous puissiez faire la différence entre notre accueil de Madame Martin et une quelconque approbation des faits horribles qui se sont déroulés il y a 15 ans et plus. Nous désapprouvons absolument ces faits. ”
Ce courrier, les sœurs clarisses l’ont envoyé aux parents d’Eefje, l’une des victimes du couple Dutroux-Martin. Elles poursuivent: ” “ Nous ne pouvons juger à la place de la justice. Qui serions-nous pour le faire? ”
“Notre rôle se limite seulement à un accueil que nous espérons efficace... Que serait un monde qui boucherait absolument l’avenir de ceux qui ont dérapé dans la vie?
Voilà la réponse des dix bonnes sœurs (sic) qui font l’objet depuis quelques jours d’un véritable raz-de-marée médiatique, d’un déferlement de haine.
(La suite est sans intérêt.)
Dans quelques jours, nous célébrerons la fête de l'Assomption. Le site "Marie de Nazareth" offre une présentation approfondie de ce point de la doctrine catholique qui ne doit pas être interprété à la légère.
L'Assomption de Marie au Ciel
Dans l'Eglise catholique, l'Assomption de la Vierge Marie est un dogme (c'est-à-dire une vérité de la foi qui fait autorité, si bien que l'on ne peut se dire catholique si l'on n'adhère pas à cette vérité). Le dogme de l'Assomption a été proclamé par le pape Pie XII, en 1950. Extrait de l'article 966 du Catéchisme de l'Eglise catholique, qui rappelle le contenu et la signification de ce dogme :
"Enfin la Vierge immaculée, préservée par Dieu de toute atteinte de la faute originelle, ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut élevée coprs et âme à la gloire du ciel, et exaltée par le Seigneur comme Reine de l'univers, pour être ainsi plus entièrement conforme à son Fils, Seigneur des seigneurs, victorieux du péché et de la mort" (LG § 59).
L'Assomption de la Sainte Vierge est une participation singulière à la Résurrection de son Fils et une anticipation de la Résurrection des autres chrétiens[...]"
(CEC, § 966)
Bien longtemps avant la promulgation du dogme, la chrétienté croyait en l'assomption de la Mère de Dieu et la fêtait
En réalité, bien longtemps avant la promulgation du dogme, la chrétienté croyait en l'assomption de la Mère de Dieu et l'honorait par une fête. Comme l'écrit Mgr Michel Dubost (évêque de France) dans son livre "Marie" (ed. Mame, Paris 2002),
"La fête de l'Assomption est née à Jérusalem, mais il est difficile de savoir à quelle époque. L'origine de la fête vient peut-être de la consécration par l'évêque Juvénal (422-458) d'une église dédiée à Marie, à Kathisma (étape supposée de la Vierge entre Nazareth et Bethléem). Elle a plus probablement pour origine la consécration d'une autre église à Gethsémani, à côté de Jérusalem, au VIè siècle.
Quoi qu'il en soit, la fête fut étendue à tout l'Empire par l'empereur Maurice (582-602) sous le nom de Dormition de la Vierge Marie. Elle fut toujours célébrée le 15 août. L'année liturgique des Orientaux commençant le 1er septembre, elle s'ouvre vraiment avec la Nativité de la Vierge et se clôt avec son entrée dans la gloire le 15 août."
Voir également :
Angola : 500 000 fidèles au pèlerinage de Muxima
Le pèlerinage traditionnel au sanctuaire de Notre-Dame de Conception de Muxima, au sud de l’Angola, s’est déroulé le week-end dernier autour du thème de "La réconciliation des familles". Près de 500 000 personnes y ont participé, un record. La sécurité était assurée par la police nationale. 240 scouts ont campé sur place pour veiller au bon déroulement des célébrations. Messes, veillées de prière et sessions de confessions ont été suivies avec ferveur par les pèlerins qui ont dormi sous des tentes multicolores.
L’église de ce sanctuaire historique dédié à la Vierge a été construite par les portugais en 1599. Les esclaves qui arrivaient par le fleuve Kwanza étaient baptisés dans cette église. Depuis quelques années, le pèlerinage connait un succès croissant dans ce pays où trois personnes sur cinq sont catholiques. Prévue normalement en septembre, cette manifestation religieuse, la plus importante du pays, a été avancée en raison des élections présidentielle et législatives du 31 août, le troisième scrutin général depuis l’indépendance de l’Angola.
Un contact qui révèle une réalité supérieure
Julien Ries est né en 1920 à Arlon, en Belgique. Prêtre catholique du diocèse de Namur, il est historien des religions et le plus grand expert d’anthropologie religieuse. Pendant plus de vingt ans il a enseigné l’histoire des religions à l’université catholique de Louvain-la-Neuve, dont il est à présent professeur émérite. Il a été créé cardinal par Benoît XVI lors du consistoire du 18 février 2012. La maison d’édition italienne Jaca Book publie actuellement ses œuvres complètes, dont le plan prévoit onze volumes en dix-huit tomes. En 2009, il a donné sa bibliothèque, ses manuscrits et la correspondance qu’il a entretenue au cours des années avec des chercheurs du monde entier à l’université catholique de Milan : un patrimoine qui constitue les Archives Julien Ries pour l’anthropologie symbolique au sein de cette université. A partir de 1982, il a participé à de nombreuses éditions du Meeting pour l’amitié entre les peuples qui se déroule chaque mois d’août à Rimini. Cette année aussi (la manifestation se déroule du 19 au 25 août) son intervention est programmée le 20 août lors de la rencontre et s’intitule « Homo Religiosus ». L’entretien s’est déroulé chez lui en Belgique, une maison remplie de livres, de souvenirs et de projets. Aujourd’hui encore le professeur cardinal consacre une grande partie de son temps à l’étude.
2012-08-04 Radio Vatican :
Rome accueillait cette année un sommet de haut niveau consacré aux attaques antichrétiennes. Organisé par l’OSCE, Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe, cette rencontre avait pour objectif de donner des clés de lecture pour prévenir et répondre aux actes de haine et aux crimes contre les chrétiens, en favorisant une meilleure coordination. Les travaux ont été ouverts par une intervention de Mgr Dominique Mamberti, Secrétaire du Saint-Siège pour les Rapports avec les États, qui a souligné que les preuves de la montée de l’intolérance contre les chrétiens étaient indiscutables. Et même si les pays les plus concernés se trouvent au Moyen- Orient, en Asie et en Afrique, l’Europe, et plus largement le monde occidental, ne sont pas épargnés. Les frontières entre les trois stades de la christianophobie, à savoir l’intolérance, la discrimination puis la violence, sont fines et parfois franchies. Et selon Massimo Introvigne, représentant de l’OSCE pour la lutte contre le racisme, la xénophobie et la discrimination, en particulier religieuse, ce phénomène est plus grave qu’on ne le laisse croire. Il répond au micro de Charles-François Brejon
Commentaire du Pr. Luc Perrin sur le « Forum Catholique » : (…) Ceci dit, rien de neuf ! Staline ou Mao ou les différents Kim sans oublier Enver Hodja en Albanie ont fait du talibanisme communiste : les "précédents" existent donc et sur une vaste échelle.
La "liberté religieuse" était très réduite dans les années 1960 avec les régimes communistes comme en Chine-Corée du Nord et Vietnam-Laos aujourd'hui, dans les États musulmans, en Inde dans certains états ... Vous trouverez les mêmes choses en 2012 avec des déplacements même si cela s'est amélioré ici ou là (ex. Russie très partiellement ou Roumanie, Hongrie, Tchéquie, Slovaquie), dégradé ailleurs au Proche Orient, en Afrique de l'Est etc.
Évidemment dans ce contexte, difficile de tenir la thèse syllabusienne (…). Quelle crédibilité a-t-elle en Somalie ou au Nord Mali puisque les fondamentalistes musulmans ne font que l'appliquer pour eux-mêmes ? S'ils connaissaient le Syllabus, ils en feraient leur étendard en changeant "Église" par islam.
C'est très exactement cette contradiction intrinsèque du catholicisme intransigeant syllabusien et étatiste du XIXe que Vatican II a voulu réduire via la notion de "liberté religieuse" appliquée aux rapports de l'individu aux États et sans renoncer en rien, redisons le, au "désir" (R. de Mattei) d'établir le régne social de Jésus Christ et de lui seul.
Ce "désir" est consubstantiel à l'Église catholique et à la plupart si ce n'est la totalité des "Églises" chrétiennes qui ont une nature universaliste. Ce que d'aucuns peinent à admettre se limite au rôle actuel de l'État par rapport à ce "désir". La christianisation, l'islamisation, la sécularisation radicale des sociétés ne passent pas forcément par la case "État" même si en un temps omega elles peuvent y arriver. C'est la faille de l'analyse du très estimé Roberto de Mattei (ndB : ancien assistant du philosophe de la politique Augusto del Noce, professeur à l’Université romaine de la Sapienza ) confondre le "désir" et son "actualisation" hic et nunc, actualisation qui serait la condition de possibilité du premier, chose qui est historiquement controuvée, ce que mon confrère historien italien sait parfaitement. Mgr Mamberti "désire" certainement le règne social de Jésus Christ, pas plus que moi il ne pense qu'il soit indispensable pour la Chine (ou un autre État type Tunisie ou Iran ou Somalie) d'être un État catholique pratiquant la répression des autres cultes pour avoir ce désir que le règne social puisse progresser même en Chine aujourd'hui et demain. La revendication de la "liberté religieuse" pour tous (…) lui paraît en revanche un bon moyen pour permettre aux catholiques chinois de mieux agir en vue d'actualiser ce désir de règne social du Christ.
Rappelons que Vatican II a un décret sur l'apostolat des laïcs, un autre sur la Mission dont le but est bien d'étendre le "règne social de Jésus Christ" à l'échelle mondiale. Il convient de ne pas isoler Dignitatis Humanae. du reste des textes conciliaires et post-conciliaires. »
On ne peut que souscrire à ce point de vue, en précisant : le catholicisme n’est pas l’islam ni le communisme. Il n’a jamais confondu, dans le principe, l’Eglise et l’Etat. Une nation catholique est un peuple dont le « vouloir vivre collectif », les règles de vie ensemble, s’inspireraient de la morale évangélique qui, par hypothèse, respecte la liberté de chaque personne. Pourquoi une collectivité publique ne pourrait elle pas s’en inspirer ? Rien à voir avec la « charia » politico-religieuse du genre « cuius regio eius religio ». Lorsqu’on parle du catholicisme comme religion de l’Etat, il faudrait d’abord savoir de quoi l’on parle, pour l’admettre ou le réprouver…
Lu dans le journal « La Croix », sous la signature d’Isabelle de Gaulmyn :
« La politique revient dans l’Église. Et c’est tant mieux ! Avec cette proposition de prière pour la France, les évêques de France montrent qu’il est fini, le temps où, par pudeur, il ne fallait surtout pas parler politique ouvertement, sauf, et encore prudemment, avant les échéances électorales.
On revient de loin. En réalité, dans les années 1970, les catholiques faisaient de la politique. Du moins, une grosse minorité d’entre eux, et plutôt à gauche. Ces « cathos de gauche » dominaient alors l’engagement dans l’Église, avec une forme de générosité certaine, mais parfois intolérante, qui a laissé des traces. Il n’était alors de bonne conscience catholique qu’à gauche.
Le « tout spirituel »
S’en est suivie une réaction anti-politique, ou plutôt a-politique, portée notamment par le mouvement charismatique et les communautés nouvelles. On ne parlait surtout plus ni de politique, ni d’engagement. Mais de prière et de spiritualité. Et dans le même temps, comme écrasés par le constat d’une Église en perte de vitesse, et assimilant trop vite une situation de minoritaire à une posture de silence complexé, les responsables religieux n’intervenaient dans le débat public que sur la pointe des pieds.
Mais le risque était, à force de désertion, de laisser la place libre à des courants plus minoritaires, mais extrêmes. L’écho rencontré par les batailles politiques menées par des sites de catholiques intégristes, montre l’attente des plus jeunes générations catholiques à pouvoir assumer dans la vie politique leurs convictions chrétiennes. Plutôt que de s’en indigner, il faut sans doute se questionner : n’est-ce pas parce que justement, les catholiques plus modérés ont trop longtemps refusé de parler publiquement de leur engagement que certains jeunes sont ainsi attirés par ces expressions extrêmes ?
« acteurs d’avenir » ou « la politique une bonne nouvelle »
Signe en tous les cas de la nouvelle demande pour plus de politique, cet été se sont multipliées les propositions de l’Église, toutes sensibilités confondues, en direction des jeunes, pour des universités d’été autour de la politique. Certaines, comme celle des jésuites, « la politique une bonne nouvelle », près d’Aix-en-Provence existent déjà depuis quelques années. D’autres, « acteurs d’avenir » avec le diocèse de Versailles, ou celle des dominicains de la Sainte-Baume à Toulon, sont plus récentes. Prière et politique ne sont plus incompatibles. La preuve, cette prière pour la France… »
Ici: Retour de la politique dans l’Église ?
Déjà un effet de la présence à la tête de la congrégation pour la doctrine de la foi d’un théologien de la libération (sans doute revue et corrigée par les observations romaines de 1984)?
L’Eglise a beaucoup souffert de l’ « horizontalité » qui a sévi dans ses rangs après le Concile Vatican II, dont on célèbre en octobre prochain le cinquantième anniversaire de l’ouverture.
Défendre la foi dans l’arène politique oui, confondre les genres non
Angélus du 5 août 2012 : Jésus nous invite à dépasser nos préoccupations matérielles
Source : http://www.news.va
Les perspectives de l’existence ne sont pas simplement celles des préoccupations quotidiennes : manger, s’habiller ou faire carrière. Ce que veut Jésus, c’est « aider les gens à aller au-delà de la satisfaction immédiate procurée par les nécessités matérielles, même si celles-ci sont importantes (…) Jésus nous invite à ne pas nous arrêter à l’horizon humain, mais à nous ouvrir à l’horizon de Dieu et de la foi », le Pape l’a rappelé ce dimanche lors de l’Angélus, récité dans la cour du Palais apostolique de Castelgandolfo, la résidence d’été des papes.
Benoît XVI a commenté face aux fidèles l’Evangile selon Saint Jean, le chapitre 6 lors duquel Jésus est dans la synagogue de Capharnaüm après la multiplication des pains. La foule veut que le miracle se prolonge et demande au Christ ce qu’il faut faire pour travailler aux œuvres de Dieu et la réponse de Jésus est simple : « L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé » dit l’Evangile de Jean (v 29). Car, a expliqué le Pape : « Jésus est le vrai pain de vie qui rassasie notre faim de sens et de vérité. Il ne peut pas s’obtenir avec le travail humain, il vient seulement comme un don d’amour de Dieu à chercher et accueillir. » Aussi, a affirmé Benoît XVI « le centre de l’existence, ce qui donne du vrai sens et une ferme espérance à notre cheminement parfois difficile, est la foi en Jésus, la rencontre avec Dieu. »
« En ces journées pleines d’occupations et de problèmes, mais aussi de repos et de détente, le Seigneur vous invite à ne pas oublier que s’il est nécessaire de se préoccuper du pain matériel et de se redonner des forces, il est encore plus fondamental de faire croître son rapport avec Jésus, de renforcer notre foi en Lui qui est le « pain de vie », qui remplit notre désir de vérité et d’amour. »
Une excellente note est consacrée à "Alzheimer et la prière"
Une étude parue il y a quelques jours dans Le Figaro indique que les gens qui prient sont moins souvent touchés par la maladie d'Alzheimer que les autres. Sujet d'été... Il ne faut évidemment pas prendre au pied de la lettre les chiffres fournies par l’enquête américaine dont Le Figaro se fait l'écho, mais c'est une occasion - et me semble-t-il une bonne occasion - de réfléchir à ce qu'est la prière.
Quand vous priez ne soyez pas comme ces gens qui rabâchent..." nous demande le Christ. Certes la répétition est un aspect de la prière, une manière de conjurer le temps qui passe et de rentrer dans l'Absolu à travers la multiplication des invocations. Si nous prenons les choses du plus haut (sub specie aeternitatis disait Spinoza) le temps, après tout n'est que le déploiement de l'éternité. Répéter une même formule, c'est donner une durée à l'instant et, en quelque sorte imaginer l'éternité.
Mais si la répétition est purement mécanique, si nous n'entrons pas dans ce que nous répétons, si nous restons extérieurs aux paroles et extérieurs aux intentions de la prière, alors la répétition est contre productive. En revanche, elle peut constituer comme une musique d'ambiance qui calme l'esprit, l'aide à se centrer, à cesser son vagabondage, et là, nous retrouvons la thématique du Figaro. Prier, c'est vivre de l'esprit, vivre par l'esprit, aider notre esprit trop souvent plaqué à la surface de lui-même, butinant, passant d'une sollicitation à une autre : l'aider à se ramasser et à trouver son centre.
Deux leçons de la Transfiguration (source : http://missel.free.fr)
Au jour de la Transfiguration, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean pour les conduire sur une montagne élevée et solitaire. Il est délicat le travail qu'impose la Transfiguration du Seigneur, aussi le bon Maître prend soin de nous indiquer de quelle façon nous l'accomplirons. Sa leçon tient en deux mots : 1° Sur une montagne élevée, 2° Solitaire.
1° Sur une montagne élevée. A propos de ces paroles, saint Thomas d’Aquin écrit : « Jésus nous enseigne en cela qu'il est nécessaire à tous ceux qui désirent contempler Dieu de ne pas s'attacher aux basses voluptés mais de s'élever sans cesse par l'amour vers les biens célestes. » Pour se transfigurer il est requis de s'élever. Tant qu'on reste incliné vers la terre, courbé lourdement sous le poids des passions, esclave des jouissances qu'elles réclament, on doit renoncer à tout embellissement de l'âme. Pour arriver à ressembler à Dieu, il faut le contempler donc, il faut monter. Or, on s'essouffle à gravir une montagne, on peine pour gagner un sommet. Au fait, toute transformation en mieux est conditionnée par un douloureux effort : le laboureur brise la terre afin qu'elle fructifie ; le savant travaille pour savoir plus et mieux.
Radio Vatican propose un "Gros plan" sur : "intolérances, discriminations, violences, la christianophobie sous toutes ses formes" :
Rome accueillait cette année un sommet de haut niveau consacré aux attaques antichrétiennes. Organisé par l’OSCE, Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe, cette rencontre avait pour objectif de donner des clés de lecture pour prévenir et répondre aux actes de haine et aux crimes contre les chrétiens, en favorisant une meilleure coordination. Les travaux ont été ouverts par une intervention de Mgr Dominique Mamberti, Secrétaire du Saint-Siège pour les Rapports avec les États, qui a souligné que les preuves de la montée de l’intolérance contre les chrétiens étaient indiscutables. Et même si les pays les plus concernés se trouvent au Moyen- Orient, en Asie et en Afrique, l’Europe, et plus largement le monde occidental, ne sont pas épargnés. Les frontières entre les trois stades de la christianophobie, à savoir l’intolérance, la discrimination puis la violence, sont fines et parfois franchies. Et selon Massimo Introvigne, représentant de l’OSCE pour la lutte contre le racisme, la xénophobie et la discrimination, en particulier religieuse, ce phénomène est plus grave qu’on ne le laisse croire. Il répond au micro de Charles-François Brejon
...à titre d'illustration , on pourrait évoquer, par exemple, les 35 Ethiopiens chrétiens fraîchement expulsés d'Arabie Saoudite.