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Eglise - Page 1440

  • Nouvelle flèche de la Curie romaine contre les Lefebvristes

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     «Le concept que le concile peut aussi être mauvais, remonte après tout à Martin Luther. Et en tenant compte seulement de cela, les traditionalistes devraient se demander où ils sont. " C’est un extrait de l'interview de Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la Promotion de l'Unité chrétienne, par l'Agence suisse Kipa-Apic, repris aujourd'hui par L'Osservatore Romano .

    Le cardinal, dans le cours de l'entrevue a également parlé des différences de perception avec les traditionalistes et sur la nature stricte des principes du Concile: Vatican II «  a adopté quatre constitutions, neuf décrets et trois déclarations. En termes purement formels, vous pouvez faire une différence entre ces trois genres. Mais alors un problème se pose lorsque l'on considère que le Concile de Trente (1545-1563) n'a pas publié de décret ou pas de constitution. Il n'y aurait pas quelqu'un qui pourrait prétendre que le Concile de Trente a été d'un niveau inférieur. Par conséquent, du point de vue purement formel, il est possible de trouver des différences, mais vous ne trouverez pas vraiment d'accord pour faire des différences dans la rigueur du contenu de ces documents. "

    Le cardinal a également rappelé que le décret du concile sur  ​​l'œcuménisme,  Unitatis redintegratio,  « puise ses principes dans la Constitution dogmatique sur l'Église Lumen gentium » (…) "Paul VI a fortement insisté sur la promulgation du décret, sur le fait qu'il va interpréter et d'expliquer la Constitution dogmatique sur l'Église. (…) C'est pourquoi aujourd'hui il devrait être un thème central de l'Eglise ». Et de même  (…) « la déclaration du Conseil sur les relations entre l'Église et et les religions non-chrétiennes, en particulier le judaïsme, Nostra Aetate, trouve son fondement dans la Constitution dogmatique sur l'Église. "

    source
    et agence Asca:
    ASCA, via le « Forum Catholique.

    Dogmatisme contre dogmatisme…Sur le « Forum Catholique », le professeur Luc Perrin pose cette question en commentaire sous une autre analyse (fort "optimiste" celle-là sur les perspectives de la négociation avec Mgr Fellay) parue dans « Rivarol » : « Benoît XVI a clairement signifié à Mgr Fellay que pour le moment les termes de "l'accord" manquaient. Alors, oui, on peut s'interroger : pourquoi Rome a tant fait pour poser les bases d'un accord et le déchire la veille de sa signature métaphoriquement parlant ? (…) La question n'est pas à adresser à Menzingen mais à Rome  »…

  • L’eusses-tu cru ?

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    Faute d’être sollicité, Mgr Gaillot, l’ancien « patron » du diocèse d’Évreux,  évêque aujourd’hui  in partibus infidelium,  le rappelle lui-même à notre mémoire : il est pour le mariage gay.

     Portrait-souvenir dans « Le Progrès » :

    « Il le reconnaît sans détour : son téléphone portable sonne moins souvent qu’avant. « J’ai quand même eu un appel d’un journaliste de Rouen, avant-hier, parce que j’allais défendre les occupants d’un squat, là-bas » tempère-t-il, de sa voix toujours aussi enjôleuse. Jacques Gaillot – la coqueluche de médias adorant détester l’Église, et ne pouvant donc que vénérer son poil à gratter n° 1 – a presque disparu des écrans télés. Sic transit gloria mundi. « Ainsi passe la gloire du monde », disait-on à une époque aux papes, lors de leur intronisation. Dans les dix années qui avaient suivi son éviction de sa charge d’évêque d’Évreux – et sa nomination sanction comme évêque de Partenia, un diocèse d’Algérie qui n’existe plus – Mgr Gaillot témoignait encore régulièrement de ses combats – pour la défense des mal-logés et des sans-papiers, pour le mariage des prêtres et celui des homosexuels… Puis, les médias sont passés à autre chose – affaire de génération, sans doute. L’ex-enfant terrible de l’épiscopat français n’a même pas été sollicité, ces derniers temps, pour réagir sur le mariage gay, que le pouvoir socialiste veut autoriser, en même temps que l’adoption d’enfants par les couples d’un même sexe.

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  • Des martyrs encombrants ?

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    Fêtés aujourd'hui, le Bienheureux Felipe de Jesus MUNARRIZ et ses compagnons

    Philippe Munarriz était le supérieur du monastère des missionnaires clarétains de Barbastro, en Espagne, pendant la guerre civile. Une troupe d'anarchistes firent irruption au monastère afin d'y trouver un supposé dépot d'armes. Tous les prêtres, frères et scholastiques furent enfermés, persécutés et finalement exécutés puisqu'ils refusaient de renier leur foi. Plusieurs étudiants, agés entre 21 et 25 ans, laissèrent de courts témoignages écrits d'offrande de leur vie. Béatifiés par Jean Paul II en 1992.

    Cadre historique(source)

    Après une éphémère première République (1873-74), la royauté espagnole est à nouveau abolie en 1931 avec l’instauration de la seconde République. Elle commence sous de bonnes augures et beaucoup de catholiques s’y rallient, mais les hostilités avec la religion s’ouvrent en 1933 après des élections favorables à la gauche. C’est d’abord une politique de laïcité absolue qui tend à éradiquer le christianisme de la nation espagnole : interdiction aux religieux de faire “aucun commerce, aucune industrie, aucun enseignement”, suppression des jésuites, approbation du divorce, crucifix retirés des classes. Et déjà, on brûle des églises. La gauche républicaine a mal calculé. Il faudrait peu connaître le peuple espagnol pour penser qu’il accepte cette violence anti-religieuse sans réaction. Les élections de décembre 1933 ramènent au pouvoir une majorité de droite.

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  • Un évêque sans langue de buis

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    images.jpgIl s’agit du nouvel évêque d’Ajaccio, Mgr Olivier de Germay à propos du mariage homosexuel que la gauche au pouvoir s’apprête à instituer en France :

    « Il est difficile pour l’Eglise de ne pas réagir face à l’annonce faite par le gouvernement d’un projet de loi visant à élargir le mariage aux couples homosexuels. Pour beaucoup, il s’agit là d’une évolution inéluctable face à laquelle il faudrait faire preuve d’ouverture d’esprit, voire de résignation. Quelles que soient les intentions – qu’il ne nous appartient pas de juger – des promoteurs de ce projet, c’est en réalité la destruction d’un des piliers fondamentaux de notre société qui est programmée.

    Loin d’épuiser ce vaste sujet de société, je voudrais simplement donner ici quelques repères et réflexions qui pourraient guider ou inspirer notre façon de réagir et de nous mobiliser.

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  • Trois petits tours et puis s’en vont

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    Lu sur le site web de la Conférence des évêques de France :

    « A la veille de la clôture du ConcileVatican II, le 7 décembre 1965, Paul VI et les Pères du Concile adressaient leur dernier message aux jeunes garçons et filles du monde entier. « C'est vous qui allez recueillir le flambeau des mains de vos aînés et vivre dans le monde au moment des plus gigantesques transformations de son histoire, écrivaient-ils (...). C'est pour vous (...), qu'elle (L'Eglise) vient, par son Concile, d'allumer une lumière: lumière qui éclaire l'avenir, votre avenir. »

    Presque 50 ans plus tard, Samuel Grzybowski a décidé de faire sienne cette adresse et de la partager. « C'est une évidence. Après les Ecritures, il est un texte central, assure le jeune homme âgé de 20 ans. Tout ce qu'on vit aujourd'hui comme Eglise vient de ce texte. Je pense à la liturgie, par exemple : la messe en français, le prêtre face à l'assemblée, etc. »

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  • Savoir pourquoi on croit, et en témoigner

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    La grandeur de croire / source : Osservatore Romano (1/8/2012)

    Benoît XVI est revenu plusieurs fois sur le thème de la foi. Dans ses vœux de Noël à la Curie romaine, il a dit: «Le centre de la crise de l’Eglise en Europe est la crise de la foi. Si nous ne trouvons pas une réponse à celle-ci, si la foi ne retrouve pas une nouvelle vitalité, en devenant une conviction profonde et une force réelle grâce à la rencontre de Jésus Christ, toutes les autres réformes resteront inefficaces».

    Dans la même ligne, il observait pendant son voyage en Allemagne: «Faut-il peut-être céder à la pression de la sécularisation, devenir modernes moyennant une édulcoration de la foi? La foi doit être repensée, naturellement, et surtout elle doit être vécue aujourd’hui d’une manière nouvelle pour devenir quelque chose qui appartient au présent. Mais ce n’est pas l’édulcoration de la foi qui aide, mais seulement le fait de la vivre entièrement dans notre aujourd’hui. Ce ne seront pas les tactiques qui nous sauveront, mais une foi repensée et vécue d’une façon nouvelle».

    Comme on peut l’observer, deux idées reviennent fréquemment: la foi doit être repensée et vécue. L’Année de la foi pourrait être une occasion propice sur ce versant. Un vrai kairos à saisir pour permettre à la grâce d’éclairer l’esprit et au cœur de laisser la place de faire émerger la grandeur de croire.

    Un esprit éclairé devrait être capable, avant tout, de souligner les raisons pour lesquelles on croit. Ces dernières décennies, le thème n’a pas été proposé en théologie, ni par conséquent dans la catéchèse. La chose n’est pas indolore. Sans une solide réflexion théologique qui soit en mesure de produire les raisons de croire, le choix du croyant n’est pas tel. Celle-ci s’arrête à une répétition lasse de formules ou de célébrations, mais ne porte pas en elle la force de la conviction. Ce n’est pas seulement une question de connaissance des contenus, mais de liberté.

    On peut parler de foi comme s’il s’agissait de formules chimiques connues par cœur. Mais si manque la force du choix soutenu par une confrontation avec la vérité sur sa propre vie, tout s’effrite. La force de la foi est la joie d’une rencontre avec la personne vivante de Jésus Christ qui change et transforme la vie. Savoir donner raison de cela permet aux croyants d’être de nouveaux évangélisateurs dans un monde qui change.

    Le second terme utilisé par Benoît XVI est une foi vécue. Celle-ci est d’autant plus nécessaire, que l’on saisit mieux la valeur du témoignage. Par ailleurs, en référence à l’évangélisation, Paul VI affirmait sans hésitations que «L’homme contemporain écoute plus volontiers les témoins que les maîtres ou s’il écoute les maîtres, c’est parce qu’ils sont des témoins» (Evangelii nuntiandi,  n. 41). Plusieurs décennies sont passées et pourtant cette vérité perdure avec une force et une actualité inaltérées. Le monde d’aujourd’hui a faim de témoin. Il en sent le besoin vital, parce qu’il recherche la cohérence et la loyauté.

    Nous sommes face au thème du cor ad cor loquitur, qui a trouvé en Newman un grand maître. Une foi qui porte en soi les raisons du cœur est plus convaincante, parce qu’elle a la force de la crédibilité. Le défi, par conséquent, est de pouvoir conjuguer la foi vécue avec son intelligence et vice-versa.

      Rino Fisichella

    1 août 2012

  • Les chrétiens de Syrie pris en tenailles

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    Lu dans « Le Figaro » de ce jour :

    Pour la première fois depuis le début de la guerre en Syrie, des combats entre armée régulière et rebelles ont éclaté mercredi matin aux abords de deux quartiers chrétiens de Damas, Bab Touma et Bab Charqi. Jusqu'à présent, l'essentiel de la communauté chrétienne s'est efforcé de se tenir à l'écart du conflit. En Syrie, les chrétiens sont chez eux, comme en témoignent les hautes croix illuminées qui brillent dans la nuit sur les collines de Sidnaya, l'un de leurs hauts lieux, près de Damas. Le régime les a toujours choyés. Minoritaire, rassemblé autour d'un noyau alaouite, une secte ésotérique de l'islam, le pouvoir de Bachar el-Assad cherche à s'appuyer sur d'autres minorités. Les chrétiens représenteraient entre 8 et 12 % de la population, chiffres difficiles à vérifier en l'absence de recensement basé sur la religion.

    Après plusieurs mois de violences, beaucoup de chrétiens syriens craignent de payer dans l'avenir leur proximité supposée avec le gouvernement de Bachar el-Assad, et avant lui avec son père, Hafez. La perspective du remplacement de la dictature par un gouvernement transitoire pluraliste inquiète les membres des quelque douze Églises syriennes, orthodoxes ou fidèles à Rome. La présence vraisemblable, entre autres, des Frères musulmans dans les futurs gouvernements ne rassure pas, même si la confrérie promet depuis longtemps, dans ses manifestes, l'égalité de toutes les confessions.

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  • Un archevêque qui ne chipote pas...

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    Lu sur le Forum catholique :

    Son Excellence Révérendissime Mgr Luigi Conti, archevêque métropolitain de Fermo et Président de la Conférence épiscopale Marchisane, excommunie les auteurs de la profanation survenue hier en l'église paroissiale de San Marco Evangelista de Servigliano, visant spécialement les Saintes Espèces(tabernacle ouvert et Hosties dérobées), et ordonne une journée de Réparation, jeûne, adoration jusqu'à minuit pour tous les fidèles:

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  • Dialoguer, oui mais...

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    "On cherche la rencontre et le dialogue avec les non-croyants; mais le dialogue semble souvent faussé par des difficultés de méthode et de contenu. Cela vaudrait peut-être la peine de relire les pages lumineuses de la Summa Contra Gentiles (ndt: La Somme contre les gentils ou Livre sur la vérité de la foi catholique contre les erreurs des infidèles est un traité théologique et philosophique de Thomas d'Aquin, écrit entre 1258 et 1265, wikipedia). Le dialogue, recherché comme une fin en soi, se préoccupe toujours de se rassembler autour de certaines vérités qui seraient communes aux fidèles et aux non-croyants.
    Je me pose la question: cette volonté de dialogue et de confrontation avec ceux qui, par choix, appartiennent à des horizons culturels différents de ceux de la foi naît-elle d'une volonté d'évangélisation, et se conclut-elle par une demande explicite de conversion au mystère du Christ et l'Eglise, oui ou non?"

    ...telle est la question que pose l'évêque de San Marino-Montefeltro, Mgr Luigi Negri et à laquelle il répond ici.

  • Qu'attendre de la prochaine visite de Benoît XVI au Liban ?

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    L'Oeuvre d'Orient a mis en ligne une interview du Père Assouad sur la visite de Benoit XVI au Liban.

    Le Père Victor Assouad, provincial des Jésuites pour le Moyen-Orient (Liban, Syrie, Égypte, Turquie) depuis septembre 2008. Ce Libanais de 53 ans, diplômé d’HEC, est un homme simple et profond, « un fou d’Evangile » dit de lui le directeur du Collège de Jamhour où il a été aumônier. De 2001 à 2008 il a été formateur des novices au Caire.

    Œuvre d’Orient : Qu’attendez-vous de l’exhortation apostolique pour le Moyen-Orient ?

    Les chrétiens du Moyen-Orient passent par une période particulièrement délicate et difficile :

    - Plus que jamais, ils sont tentés par l’immigration, en constatant la forte montée de l’Islamisme dans l’ensemble du monde arabe.

    - Ils pressentent en même temps qu’un nouveau rôle leur est dévolu dans une société où chacun semble pouvoir s’exprimer (grâce aux moyens sociaux de communication), invoquer la dignité humaine, faire valoir le pluralisme et la richesse des traditions multiples. Dans ce contexte, la visite du Pape au Liban, et la promulgation de l’exhortation apostolique pour le Moyen-Orient, peuvent avoir une importance décisive :

    - Elles doivent rappeler que les chrétiens du Moyen-Orient ne forment pas un corps étranger mais qu’ils font partie du tissu même de la population locale. En effet, leur sort a été mêlé à celui des musulmans depuis le départ, façonnant une histoire commune de coexistence parfois riche et féconde.

    - Elles doivent adresser un message fort à l’Islam, lui rappelant que ce n’est que face à l’altérité que tout groupe humain émerge à sa propre identité. Les musulmans doivent considérer la présence de leurs voisins chrétiens parmi eux comme l’occasion d’une ouverture et d’une richesse.

    - Elles doivent surtout aider les chrétiens à redécouvrir leur rôle et leur mission au sein du Moyen-Orient. Trop souvent ils sont découragés parce qu’ils ne saisissent pas qu’ils sont porteurs d’une Bonne Nouvelle à transmettre à leur entourage.

    Quels points essentiels devraient y figurer ?

    Les chrétiens ont besoin d’un message d’espérance concret : comment vivre et assumer leur foi dans cette partie si troublée – et parfois hostile – de notre monde ?

    - Trop souvent la multiplicité des Eglises locales est source de divisions et de scandales, plutôt que de diversité et de richesse. Il est indispensable de poser des pas concrets vers une unité plurielle des Eglises au Moyen-Orient.

    - La formation et le rôle des laïcs ne sont pas assez favorisés par un clergé jaloux de ses privilèges et prérogatives. Par ailleurs, ce dernier n’arrive pas à prendre assez de distance critique par rapport aux évènements qui ont lieu dans le monde arabe, ce qui l’empêche de rappeler les principes de justice, de vérité et de dignité humaine, à temps comme à contre temps.

    Pensez-vous qu’elle aura un impact sur votre communauté ? Comment l’appliquerez-vous ?

    La communauté jésuite est au service de l’Eglise et de la société, mettant ses talents et capacités de discernement à leur disposition. Pour cela, l’exhortation apostolique pour le Moyen-Orient sera un guide et un instrument pour éclairer et déterminer sa mission et ses actions.

    P. Victor Assouad, sj

    Provincial des jésuites pour le Proche-Orient

  • Cultiver la haine de l'Eglise et de l'enfant

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    Médias : cultiver la haine de l'Eglise et de l'enfant… (Jeanne SMITS)

    Cet article du Los Angeles Times est emblématique. Dernier d'une série de cinq enquêtes autour de la population mondiale, il vise à rendre l'Eglise catholique responsable du nombre inacceptoable de bébés qui naissent aux Philippines « à cause » du refus de légaliser le remboursement de la pilule contraceptive. Trop de bébés, c'est plus de pauvreté, plus de misère, des conditions indignes que « 70 % » des Philippins, catholiques à 80 %? rejettent en récusant l'enseignement de l'Eglise catholique et l'opposition – jusqu'ici efficace – de celle-ci à la loi de santé reproductive qu'institutions internationales et ONG féministes aimeraient voir adoptée dans ce pays. Les méchants d'un côté, les bons de l'autre – et au milieu les victimes, les habitants des bidonvilles qui peinent à nourrir 6, 8 ou 10 bouches et qui se privent de leurs propres repas pour assurer le minimum aux enfants.

    Comment ne pas haïr cette Eglise rétrograde et machiste qui est donc responsable, forcément responsable de ces maternités répétées ?

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  • Quand Olivier Bonnewijn évoque la richesse spirituelle du monde des enfants

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    "L'enfant révèle ce qu'est l'être humain" par Olivier Bonnewijn

    Source : ZENIT.org / propos recueillis par Anne Kurian

    « L’enfant révèle l’humain dans ce qu’il a de plus fondamental » car « il vit dans et par la relation ». Telle est la certitude du P. Bonnewijn : « L’homme est un être relationnel et l’enfant manifeste cette réalité à un degré très pur ».

    Olivier Bonnewijn, du diocèse de Malines-Bruxelles, est docteur en théologie de l'Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille. Vicaire épiscopal à la formation, il enseigne la théologie morale à l’Institut d’études théologiques.

    Il écrit par ailleurs des mini-romans pour les 11-12 ans, « les aventures de Jojo et Gaufrette », nés de ses nombreux services auprès d’enfants, lors de retraites, camps, scoutisme. Ces aventures ont un tel succès qu'elles vont être publiées en anglais à partir de Noël 2012.

    Le P. Bonnewijn a accordé cet entretien à Zenit, dans lequel il évoque le monde des enfants, leurs caractéristiques, leur spiritualité.

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