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Eglise - Page 1440

  • Le nombre des catholiques dans le monde en augmentation

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    (Zenit.org) - Malgré la crise démographique et la crise des vocations qui frappent l’Europe, l’Eglise catholique grandit dans le monde entier, avec des poussées significatives en Asie et en Afrique, selon un rapport statistique élaboré par l’agence vaticane Fides. Les catholiques apportent aux sociétés des services nombreux eux aussi en augmentation.

    Le rapport de Fides reprend les chiffres publiés dans le dernier « annuaire Statistique de l’Eglise » (mis à jour au 31 décembre 2011) et concerne les membres de l’Eglise, ses structures pastorales, les activités dans le domaine sanitaire, l’assistance et l’éducation.

    Les catholiques dans le monde

    Sur une population mondiale s’élevant à plus de 6, 8 milliards personnes, au 31 décembre 2010, le nombre des catholiques était frôle 1, 2 milliards de personnes, enregistrant une augmentation générale de 15 millions de personnes par rapport à l’année précédente.

    Cette croissance intéresse tous les continents, mais  de manière plus incisive l’Afrique (+6.140.000), l’Amérique (+3.986.000) et l’Asie (+3.801.000); suivies par l’Europe (+894.000) et l’Océanie (+185.000).

    Les catholiques constituent 17,46% de la population mondiale. Il est en hausse sur 4 continents: Afrique (+0,21); Amérique (+0,07); Asie (+ 0,06); Océanie (+0,03), avec une lègère flexion en Europe où le pourcentage des catholiques par rapport à la population est en baisse de 0,01%.

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  • Cas de viol en Inde : un arbre qui cache la forêt

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    Mgr Machado et la question des viols en Inde (Radio Vatican)

    Un crime sans circonstances atténuantes continue d’indigner les indiens et le reste du monde : le viol, à New Delhi, d’une étudiante de 23 ans, décédée des suites de l’agression. Les avocats des suspects devront être commis d’office. Personne n’a accepté de les défendre. Pour l’évêque de Vasai, Mgr Felix Machado, cette affaire révèle un déficit de respect de la vie humaine dans la société indienne en général. Interrogé par Radio Vatican, Mgr Machado note que ce viol a été très médiatisé. Il ne s’agit pas de le sous-estimer, mais au contraire de faire savoir que les cas de ce genre sont fréquents. Ainsi à Bombay, un jeune catholique a récemment été tué alors qu’il tentait de défendre des jeunes filles qui étaient violées. L'affaire a été vite oubliée.

    La nature particulièrement violente de cette attaque a fait exploser la colère jusque-là contenue en Inde contre les agressions et viols commis en toute impunité dans ce pays. Le risque, selon Mgr Machado, est que, sous le coup de l’émotion, on adopte des lois immorales, comme l’instauration de la peine de mort pour ce genre de délit, actuellement évoquée. L’évêque de Vasai pointe du doigt la faiblesse des forces de sécurité, l’impunité dont jouissent de nombreux jeunes issus des familles riches, la montée du consumérisme au détriment des valeurs morales, et surtout le peu de prix accordé à la vie des femmes dans certains secteurs de la société indienne. Il faudrait agir au niveau des mentalités.

  • Comment naissent les tweets du pape

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    Comment naît un tweet du Pape (Osservatore Romano 3//2013)

    « Quand nous faisons totalement confiance au Seigneur, tout change. Nous sommes enfants d’un Père qui nous aime et ne nous abandonne jamais ». Tel est le tweet lancé par Benoît XVI mercredi 2 janvier. Les interventions au cours de l’Audience générale reviennent donc. Le premier fut le 12 décembre, date historique qui a marqué les débuts du Pape sur le réseau avec un tweet très suivi: « Chers amis, c’est avec joie que je m’unis à vous par twitter. Merci pour votre réponse généreuse. Je vous bénis tous de grand cœur ».

    Le recours à ce nouveau moyen de communication à travers le compte @pontifex, a été un geste expliqué de manière indirecte précisément lors de la catéchèse de ce jour, au cours de laquelle Benoît XVI a souligné que « Dieu ne s’est pas retiré du monde, il n’est pas absent, mais il vient à notre rencontre de diverses manières que nous devons apprendre à discerner ».

    « Que le Seigneur vous bénisse et vous protège au cours de la nouvelle année », peut-on lire sur le tweet du 1er janvier qui rappelle les écritures juives aussi bien de manière directe – « Que l'Éternel te bénisse, et qu'il te garde! » (Nombre 6, 24) – qu’indirecte, « Dieu nous soit favorable et qu'il nous bénisse! qu'il fasse luire sur nous sa face »  (Ps, 67)

    C’est précisément de la manière dont naissent les tweet du Pape qu’a parlé le président du Conseil pontifical pour les communications sociales, Mgr Claudio Maria Celli, dans une interview au « Tgcom24 ». « Les bureaux préposés de la secrétairerie d’Etat préparent un texte que le Pape doit approuver. Nous croyons et voulons fermement que les tweet soient véritablement de Benoît XVI », a dit Mgr Celli. Répondant aux questions de Federico Novella et Fabio Marchese Ragona, l'archevêque a souligné que « le Pape intervient sur les textes ». Mgr Celli ne cache pas que les commentaires aux tweet n’ont pas toujours été positifs. « De tout est arrivé. Nous avons reçu de très beaux messages de jeunes, de moins jeunes et des divers continents. Puis aussi des messages ironiques, offensants, critiques. Mais je confesse que pour nous qui vivons dans ce milieu cela n’a pas été une surprise. Nous étions totalement conscients de ce qui serait arrivé: quand le Pape veut entrer en dialogue avec l’homme d'aujourd'hui et se mettre à son niveau, il y a des risques qui doivent être pris et acceptés » (Osservatore Romano)

  • La mystérieuse origine de Jésus

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    Une nouveauté radicale qui change le cours de l'histoire
    Catéchèse de Benoît XVI sur la Nativité, 2 janvier 2013

    ROME, 2 janvier 2013 (Zenit.org) - « Comment cet enfant petit et faible peut-il avoir apporté dans le monde une nouveauté radicale au point de changer le cours de l’histoire ? N’y a-t-il pas quelque chose de mystérieux dans son origine ? », se demande Benoît XVI en contemplant l’Enfant Jésus. Il répond : « Il est le Fils unique du Père, il vient de Dieu ».

    Le pape explique ainsi que « ce qui arrive à Marie, à travers l’action de l’Esprit divin, est une nouvelle création ».

    Dans sa première audience générale de l’année, ce mercredi 2 janvier, le pape a repris ses catéchèses sur le thème de la foi en méditant le mystère de l’origine de Jésus, devant les milliers de visiteurs rassemblés dans la salle Paul VI du Vatican.

    Chers frères et sœurs,

    La Nativité du Seigneur éclaire encore une fois de sa lumière les ténèbres qui enveloppent souvent notre monde et notre cœur, et apporte l’espérance et la joie. D’où vient cette lumière ? De la grotte de Bethléem, où les pasteurs trouvèrent « Marie et Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche » (Lc 2, 16). Devant cette Sainte Famille surgit une autre question, plus profonde : comment cet enfant petit et faible peut-il avoir apporté dans le monde une nouveauté radicale au point de changer le cours de l’histoire ? N’y a-t-il pas quelque chose de mystérieux dans son origine, qui va au-delà de cette grotte ?

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  • Le saint nom de Jésus

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    1. Iesu, dulcis memoria,

    dans vera cordis gaudia,

    sed super mel et omnia,

    eius dulcis praesentia.

    1. Jésus, de douce souvenance,

    Donnant les vraies joies du cœur :

    Mais plus que le miel et plus que tout,

    Sa présence est douce.

     

    2. Nil canitur suavius,

    nil auditur iucundius,

    nil cogitatur dulcius,

    quam Iesus Dei Filius.

    2. Rien ne se chante de plus suave,

    Rien ne peut s'entendre de plus agréable,

    Nulle pensée n'est plus douce,

    Que Jésus, Fils de Dieu.

     

    3. Iesu, spes paenitentibus,

    quam pius es petentibus !

    quam bonus te quaerentibus !

    sed quid invenientibus ?

    3. Jésus, espérance des pénitents,

    Combien tendre à ceux qui vous implorent !

    Si bon pour ceux qui vous cherchent !

    Mais, que n'êtes-vous pas pour ceux qui vous trouvent ?

     

    4. Nec lingua valet dicere,

    nec littera exprimere :

    expertus potest credere,

    quid sit Iesum diligere.

    4. Nulle parole ne peut dire,

    Aucun mot ne saurait exprimer,

    Seul comprendra qui l'a éprouvé

    Ce que veut dire aimer Jésus.

     

    5. Sis, Iesu, nostrum gaudium,

    qui es futurus praemium :

    sit nostra in te gloria,

    per cuncta semper saecula. Amen.

    5. Soyez, Jésus, notre joie

    Vous, notre récompense future ;

    Que notre gloire soit en Vous,

    A jamais dans les siècles. Ainsi soit-il.

  • Pour construire la paix, partir de la paix intérieure de Marie, la Mère de Jésus

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    Maria-mit-dem-Jesusknaben.jpgMESSE EN LA SOLENNITÉ DE SAINTE MARIE MÈRE DE DIEU 
    XLVIe JOURNÉE MONDIALE DE LA PAIX

    HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI

    Basilique Saint-Pierre - Mardi 1er janvier 2013

    Chers frères et sœurs !

    « Que Dieu nous bénisse, qu’il fasse resplendir sur nous son visage ». C’est ainsi que nous avons acclamé, avec les paroles du Psaume 66, après avoir écouté dans la première lecture, l’antique bénédiction sacerdotale sur le peuple de l’alliance. Il est particulièrement significatif qu’au début de chaque nouvelle année, Dieu projette sur nous, son peuple, la lumière de son saint Nom, le Nom qui est prononcé trois fois dans la formule solennelle de la bénédiction biblique. Et il est non moins significatif qu’au Verbe de Dieu – qui « s’est fait chair et a habité parmi nous » comme la « vraie Lumière, qui éclaire tout homme » (Jn 1, 9.14) – soit donné huit jours après sa naissance le nom de Jésus, comme nous le raconte l’Évangile d’aujourd’hui (cf. Lc 2,21). (...)

    Bien que le monde soit malheureusement encore marqué par des « foyers de tension et d’opposition causés par des inégalités croissantes entre riches et pauvres, par la prévalence d’une mentalité égoïste et individualiste qui s’exprime également au travers d’un capitalisme financier sans régulation », en plus des différentes formes de terrorisme et de criminalité, je suis persuadé que « les nombreuses œuvres de paix dont le monde est riche, témoignent de la vocation innée de l’humanité à la paix. En chaque personne, le désir de paix est une aspiration essentielle qui coïncide, d’une certaine façon, avec le désir d’une vie humaine pleine, heureuse et accomplie… L’homme est fait pour la paix qui est don de Dieu. Tout ce qui précède m’a conduit à m’inspirer, pour ce Message, des paroles de Jésus-Christ : « Heureux les artisans de paix, parce qu’ils seront appelés fils de Dieu » (Mt 5,9) (Message, n. 1). Cette béatitude « dit que la paix est à la fois don messianique et œuvre humaine… C’est la paix avec Dieu, en vivant selon sa volonté. C’est la paix intérieure avec soi-même et la paix extérieure avec le prochain et avec toute la création » (id. nn. 2 et 3). Oui, la paix est le bien par excellence à invoquer comme don de Dieu et, en même temps, à construire avec effort.

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  • Grégoire de Nazianze, le théologien

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    San_Gregorio_Nazianzeno.jpgSaint Grégoire de Nazianze, évêque et docteur de l'Église (312-389)

    source : Evangile au Quotidien

    G

    régoire doit sa naissance aux prières et aux larmes de sa mère. Elle se chargea elle-même de sa première éducation et lui apprit à lire, à comprendre et à aimer les Saintes Écritures. L'enfant devint digne de sa sainte mère, et demeura pur au milieu des séductions.

    « Un jour, raconte-t-il lui-même, j'aperçus près de moi deux vierges d'une majesté surhumaine. On aurait dit deux sœurs. La simplicité et la modestie de leurs vêtements, plus blancs que la neige, faisaient toute leur parure. À leur vue, je tressaillis d'un transport céleste. "Nous sommes la Tempérance et la Chasteté, me dirent-elles ; nous siégeons auprès du Christ-Roi. Donne-toi tout à nous, cher fils, accepte notre joug, nous t'introduirons un jour dans les splendeurs de l'immortelle Trinité." »

    La voie de Grégoire était tracée : il la suivit sans faiblir toute sa vie.

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  • Des voeux comme nous les aimons

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    Ces voeux nous sont adressés par l'abbé Guillaume de Tanoüarn :

    Chers amis, j'ai cherché la manière la moins nunuche de vous souhaiter une bonne année et je crois que je nous dis quelque chose à chacun lorsque je nous souhaite une bonne année de la foi. Benoît XVI a souhaité consacrer un an à la foi, entre octobre 2012 et octobre 2013. Pourquoi la foi ? Parce que c'est là où le bât blesse, j'ai essayé d'expliquer comment dans les deux derniers posts...
    Notre foi devrait nous porter, nous transporter et transporter des montagnes. Dans la triste réalité, beaucoup de chrétiens donnent l'impression, au contraire, de porter leur foi comme une croix, quitte à reconnaître finalement : je suis chrétien mais je me soigne. Il faudrait dire à l'inverse : c'est parce que je prends soin de moi que je suis chrétien.
    La foi n'est pas une cuirasse trop lourde que nous nous fabriquons. La foi n'est pas un alibi que nous produisons, pour pouvoir ne pas vivre notre vie. La foi n'est pas une assurance vie, qui nous aurait coûté très cher et dont nous n'attendons de bénéfices que post mortem.
    La foi, parce qu'elle est vie avec Dieu, est l'oxygène que nous respirons, l'élan qui nous anime, la profondeur du réel dans notre vie, la beauté de nos engagements, la noblesse et la délicatesse de nos comportements au-delà de l'intérêt immédiat, la stabilité de notre assiette dans le curieux saut d'obstacles de notre existence. Elle est toujours déjà là, nous n'avons qu'à la saisir. "L'homme croit naturellement" disait Pascal. Et Dieu nous prévient surnaturellement, sa grâce nous est toujours déjà donnée. Il suffit de la vouloir !
    Voilà pourquoi et comment cette année doit être pour nous une année de la foi. On la dit morose avant que n'ait brillé son deuxième matin. En tout état de cause, la morosité n'est pas le caractère de l'homme de foi. Ayons  à coeur cette année, quelles que soient les difficultés qui s'annoncent, de parier à nouveau pour le bien ! Pariant, misant, nous recevrons instantanément une part de notre récompense.
    Super ! Merci, Monsieur l'abbé.
  • Le martyrologe de 2013 inauguré dans le sang

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    C'est au Nigeria : lemonde.fr/afrique/article/2012/12/31/nigeria-15-personnes-tuees-pendant-un-office-religieux

  • Les intentions de prière du pape pour janvier 2013

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    L'intention de prière générale de Benoît XVI pour janvier 2013 est: "Pour qu’en cette “année de la foi”, les chrétiens puissent approfondir la connaissance du mystère du Christ et témoigner avec joie de leur foi”.

    Son intention missionnaire est: “Pour que les communautés chrétiennes du Moyen-Orient reçoivent du Saint-Esprit la force de la fidélité et de la persévérance, particulièrement lorsqu’elles sont discriminées”.

  • Dimanche 6 janvier 2013 : l’adoration des mages

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    ÉGLISE DU SAINT-SACREMENT À LIÈGE

    Boulevard d’Avroy, 132  

    DIMANCHE  6 JANVIER 2013 À 10 HEURES

    EPIPHANIE

    mantegna-rois-mages-adoration.jpg

    MESSE FESTIVE

    (missel de 1962)

     

    PROPRE GRÉGORIEN DE LA FÊTE

    par la schola du Saint-Sacrement 

     

    MISSA BREVIS DE Léo DELIBES, 1836-1891

    pour deux voix et orgue

    interprétée par Isabelle André, soprano et Patricia Moulan, alto

    (conservatoire de Verviers)

    Contribution unique (1875) du célèbre auteur de "Lakmé" à la musique sacrée, composée pour choeur et voix de femmes ou d'enfants, dans un style aérien et intérieur à la fois 

     

    MOTETS ANCIENS ET CLASSIQUES

    « Nascere, nascere » de Giovanni-Battista Bassani, 1647-1716

    par Patricia Moulan, alto

    "O salutaris" de Gabriel Fauré, 1845-1924  et

    "Panis angelicus"  de César Franck, 1822-1890

    par Isabelle André, soprano 

     

    À L’ORGUE

    Patrick Wilwerth

    (professeur au conservatoire de Verviers)

     

    « STELLA SEMPER RUTILANS… » 

    etoile_noel.jpg

    Du Christ, une vieille séquence de noël chante qu’Il est « sol occasum nesciens », le soleil qui ne connaît pas de déclin, « stella semper rutilans », l’étoile toujours resplendissante : cette image fait le lien avec l’Epiphanie fêtée ce dimanche 6 janvier 2013.

    A propos de cette grande fête qui, dans l’histoire de la liturgie, fut célébrée la première, avant même celle de Noël, Benoît XVI nous rappelle ceci : « L'Epiphanie, la « manifestation » de notre Seigneur Jésus Christ, est un mystère multiforme. La tradition latine l'identifie avec la visite des mages à l'Enfant Jésus à Bethléem, et l'interprète donc surtout comme une révélation du Messie d'Israël aux peuples païens. La tradition orientale en revanche privilégie le moment du baptême de Jésus dans le fleuve du Jourdain, lorsqu'il se manifesta comme Fils unique du Père céleste, consacré par l'Esprit Saint. Mais l'Evangile de Jean invite à considérer comme « épiphanie » également les noces de Cana, où Jésus, changeant l'eau en vin, « manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui » (Jn 2, 11) ». Et, nous-mêmes,  sommes  aujourd’hui encore les témoins de cette « épiphanie » du Seigneur dans la sainte Eucharistie, sacrement mystérieux dans lequel Jésus révèle et cache en même temps sa gloire…

    En cette fête de l’Epiphanie, Benoît XVI nous invite à prêter une attention particulière au symbole de l'étoile, si important dans le récit évangélique des mages (cf. Mt 2, 1-12) et il explique :

    « Les Pères de l'Eglise ont vu dans ce singulier épisode raconté par saint Matthieu une sorte de « révolution » cosmologique, causée par l'entrée du Fils de Dieu dans le monde. Cela signifie que les étoiles, les planètes, l'univers tout entier ne sont pas gouvernés par une force aveugle, ils n'obéissent pas aux dynamiques de la seule matière. Ce ne sont donc pas les éléments cosmiques qui doivent être divinisés, mais, bien au contraire, en toute chose et au-dessus de toute chose, il y a une volonté personnelle, l'Esprit de Dieu, qui dans le Christ s'est révélé comme Amour (cf. Enyclique Spe salvi, n. 5). La pensée chrétienne compare l'univers à un « livre » - c'est également ce que disait Galilée -, en le considérant comme l'œuvre d'un Auteur qui s'exprime à travers la « symphonie » de la création. A l'intérieur de cette symphonie, on trouve, à un certain moment, ce que l'on appellerait en langage musical un « solo », un thème confié à un seul instrument ou à une voix  ; et il est tellement important que la signification de toute l'œuvre en dépend. Ce « soliste » c'est Jésus, à qui correspond, justement, un signe royal : l'apparition d'une nouvelle étoile au firmament. Jésus est comparé par les auteurs chrétiens antiques à un nouveau soleil. Selon les connaissances astrophysiques actuelles, nous devrions le comparer à une étoile encore plus centrale, non seulement pour le système solaire, mais pour tout l'univers connu. Dans ce dessein mystérieux, à la fois physique et métaphysique, qui a conduit à l'apparition de l'être humain comme couronnement des éléments de la création, Jésus est venu au monde : « né d'une femme » (Ga 4, 4), comme l'écrit saint Paul. Le Fils de l'homme résume en lui la terre et le ciel, la création et le Créateur, la chair et l'Esprit. Il est le centre de l'univers et de l'histoire, parce qu'en Lui s'unissent sans se confondrent l'Auteur et son œuvre. »

     

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