Au Nigeria, quinze chrétiens égorgés : le Monde
En Libye : une église attaquée : deux morts et deux blessés : Blog Copte
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Sur KTO : http://www.youtube.com/watch?v=jHQ1V26wnJQ
Lundi 31 décembre sur KTO
22.25 Un Cœur Qui écoute Frère Émile de la Communauté de Taizé
Jeudi 3 janvier sur KTO
21.35 Reportage Rassemblement de Taizé à Rome
Lu sur catho.be :
Depuis 10 ans, la paroisse de Bolland (près de Herve dans le diocèse de Liège) n’avait plus connu de messe de Noël à Minuit. Le 24 décembre, la paroisse a renoué avec la tradition de célébrer la solennité de la Nativité à Minuit. Et cette année, c’était la seule célébration du milieu de la nuit pour l’ensemble de l’Unité pastorale de Herve! Gilbert Lesoinne, ancien directeur du Collège Saint-Hadelin à Visé, en paroissien attentif, livre un écho enthousiaste de la fête de Noël à Bolland.
L'Osservatore Romano publie un entretien avec Xavier Lacroix, intitulé : La leçon « matérialiste » de saint Irénée de Lyon. (Nous ne pensons pas que le terme "matérialiste" soit le plus approprié; c'est sans doute un problème de traduction.)
Xavier Lacroix, professeur de théologie morale, marié, trois enfants, a consacré de nombreuses années de sa vie de chercheur aux questions de l'amour et de la sexualité, thème auquel il a consacré un grand nombre de très beaux essais et d'une lecture agréable. A travers un langage qui ne tombe jamais dans la mièvrerie propre à de nombreuses publications de ce type, Xavier Lacroix approfondit avec une ampleur culturelle et une profondeur spirituelle ce qui est aujourd'hui l'un des défis les plus difficiles que l'Eglise doit affronter: la confrontation entre une société abandonnée à la révolution sexuelle et une morale religieuse – celle catholique – qui s'en dissocie presque totalement.
Vous êtes devenu un point de référence dans le monde catholique tout entier, grâce à vos œuvres traduites et diffusées qui démontrent que l'on peut renverser la perspective à partir de laquelle on considère la sexualité. Quand votre intérêt est-il né?
Je ne sais pas. Il vient de loin en tout cas, de la convergence entre mes centres d’intérêt spontanés et une demande de la Faculté de théologie. Depuis ma jeunesse je travaillais sur le corps, l’éthique, la sensibilité – à travers des auteurs comme Kierkegaard, Péguy, Lévinas. Entre-temps, après des études de philosophie, j’avais entrepris des études de théologie. C’est alors, quand j’avais 39 ans, que le doyen de l’époque, Henri Bourgeois m’a demandé de prendre en charge le cours d’éthique de la vie affective. C’est sciemment qu’il demandait cela à un laïc marié père de famille. Je pensais à l’époque écrire une thèse sur la résurrection de la chair, qui s’est transformée en « Corps charnel – corps spirituel », sur la dimension spirituelle du plus charnel dès à présent – qui a été publiée sous le titre « Le corps de chair ».
Selon vous, que penser de la valeur attribuée aujourd'hui à la sexualité et aux actes qui l'expriment?
En un sens cette valeur est une bonne chose. Elle vient du fait que la dimension expressive des gestes de l’union est centrale. Mais cette valeur est parfois excessive. Le plaisir, la jouissance sont devenus l’ultime lieu de l’absolu, en quelque sorte nos derniers dieux. Il n’y a qu’à voir la littérature ou le cinéma… En même temps, la vie érotique est souvent instrumentalisée, au service de la jouissance ou du bien être – et séparée de tout contexte. Dans la dissociation totale entre procréation et génération je discerne souvent le message selon lequel le corps n’a pas au fond tellement d’importance.
Quelle importance la tradition chrétienne donne-t-elle au corps?
Contrairement à ce que pensent la plupart de nos contemporains, la vision chrétienne de l’homme accorde une grande importance au corps, à la chair, à la vie sensible. L’âme selon la Bible est la vie du corps. Le corps est le lieu de l’action créatrice de Dieu. Les gestes de l’érotisme eux-mêmes sont chargés de sens et prennent toute leur valeur dans le contexte du don, et du don réciproque. Aujourd’hui, dans de nombreux débats (tel en France le débat autour du mariage dit « homosexuel »), l’Eglise rappelle l’importance du corps, de la naissance, de la différence sexuelle, leur portée spirituelle et leurs incidences éthiques. Cette attention est tout à fait dans sa tâche. Le christianisme est la religion de l’incarnation. Comme disait un auteur : « En s’incarnant, Dieu a montré que la chair était bonne conductrice du divin ». C’est pourquoi un de mes auteurs clés est saint Irénée (de Lyon ! ), qui affirmait que c’est l’homme tout entier – et pas seulement son âme – qui et à l’image de Dieu.
Lucetta Scaraffia
L'abbé Stéphane Lemessin est à Rome où il participe à la Rencontre organisée par la communauté de Taizé. Il en rend compte sur son blog : http://lemessin.wordpress.com/2012/12/30/taize-a-rome-cest-que-du-bonheur/
Voir également : 40-000-jeunes-de-taizé-réunis-à-rome.html
"Le promoteur en fut Josep Maria Bocabella i Verdaguer, un libraire dévot et très cultivé qui en 1866 fonda "l'Association Spirituelle des Dévots de Saint Joseph", une institution qui prétendait contribuer à la diffusion du Catholicisme à une époque où la religion traditionnelle devait faire face aux nouvelles idées induits par les changements sociaux consecutifs à Révolution Industrielle. Il s'agissait donc d'une approche plutôt d'idéologie conservatrice.
L'activité que Josep Maria Bocabella a développé pour propulser son idée l'ont emmené 1872, a rendre une visite au Saint Père de Rome pour lui offrir, au nom de l'Association une image en argent de la Sainte Famille.
Au retour il a visité la ville de Loreto, dont la basilique lui inspire l'idée de construire à Barcelone un "temple expiatoire dédié á la Sainte Famille". Cette idée n'eut pas de suite mais, finalement Josep Bocabella chargea l'architecte Francesco de Paula i de Villar du projet d'un temple qui ne serait la copie servile d'aucun autre." (http://www.gaudiallgaudi.com/FA012.htm)
Quant à l'architecte, aujourd'hui en voie de béatification (voir commentaire de Stéphanie ci-dessous) :
"Antoni Gaudí est connu pour être "l’architecte de Dieu". Bien que que l’on puisse admirer son style très personnel et authentique à travers toutes ses constructions, aucune d’elles n’arrivent à la cheville de l’extraordinaire Sagrada Familía.
Gaudí a toujours été célèbre pour son dévouement religieux et sa foi en l’Eglise catholique romaine plus forte de jour en jour. Né en 1852, il décéda malheureusement avant de pouvoir achever la Sagrada Familía, renversé par un tramway alors qu’il se rendait à la messe à l’église Saint-Philippe Néri. Il perdit conscience et fut emmené à l’Hôpital de la Santa Creu. Bien qu’il dédia sa vie à la recherche de la beauté véritable, il ne prenait plus soin de son apparence physique. Ce jour-là, il portait des vêtements usés, avait un aspect négligé, et ne possédait pas de papiers d’idendité. Il fut par conséquent pris pour un mendiant et ne fut pas secourru immédiatement. Un prêtre de la Sagrada Familía le reconnut finalement mais son état était cependant trop critique. Antoni Gaudí décéda le 10 juin 1926 à l’âge de 73 ans." (http://www.maisonsetluxe.com/barcelona-antonio-gaudi-sagrada-familia/)
Lire aussi : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1345444?fr=y
La catéchèse vingt ans après le Catéchisme
Christian Gouyaud
Livre, 264 pages -
Présentation de l'éditeur
En proclamant une « Année de la foi », le pape Benoît XVI a voulu non seulement marquer le cinquantième anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II mais aussi le vingtième anniversaire de la publication du Catéchisme de l’Église catholique.
L’auteur analyse la situation actuelle de la catéchèse en la situant dans l’histoire complexe du mouvement catéchétique français. Il présente les documents romains de référence en soulignant le rôle de Joseph Ratzinger/Benoît XVI dans ce domaine. Après plusieurs années de crise, l’enseignement catéchétique retrouve petit à petit une nouvelle dynamique. En s’appuyant sur les fondamentaux de la foi, plus que sur des méthodes ou des expériences, certains parcours de catéchèse participent à cette dynamique et ce renouveau voulu par le Pape.
L'auteur : L’abbé Christian Gouyaud, curé de paroisse à Strasbourg, est docteur en théologie. Il a publié L’Église, instrument du salut (Téqui, 2005), Pour Benoît XVI (ouvrage collectif, La Nef, 2009), Le sacerdoce selon Benoît XVI (La Nef, 2010), Quelle prédication des fins dernières aujourd’hui? (ouvrage collectif, La Nef, 2011), collabore au mensuel La Nef et enseigne la théologie fondamentale et l’ecclésiologie dans divers instituts de formation.
Sous le titre "l'indécence au grand jour", Christophe Geffroy consacre son éditorial de janvier 2013 dans la Nef à ce contraste saisissant :
Il y a un contraste saisissant entre la hauteur de vue d’un Benoît XVI, la vertu exemplaire qui émane naturellement de sa personne, et l’extrême petitesse de nos responsables politiques. Ce contraste prenait des proportions abyssales ces dernières semaines, quand on observait les palinodies de notre Président sur le « mariage » homosexuel ou la pitoyable guerre des chefs à l’UMP et qu’on lisait dans le même temps le message du pape pour la Journée mondiale de la Paix du 1er janvier 2013.
Ce qui est frappant dans notre société postmoderne où toute morale a été évacuée – l’ordre moral, c’est bien connu, c’est « facho » ! –, c’est qu’il n’y règne plus aucune joie de vivre, mais l’indécence en tout domaine s’étale sous nos yeux sans même plus chercher à se cacher. La lutte fratricide entre Copé et Fillon est à cet égard symptomatique : les magouilles et autres tricheries pour prendre le pouvoir ne sont pas nouvelles – il suffit de se rappeler comment Mitterrand a mis la main sur le PS ou Chirac sur le RPR –, mais que deux hommes prétendant gouverner le pays offrent ainsi le triste spectacle d’une totale absence de conviction au profit d’un ego démesuré pour la seule conquête du parti, voilà qui laisse pantois.
(Zenit.org; trad Hélène Ginabat) - En matière de doctrine sociale, le grand défi actuel est « la colonisation de la nature humaine », déclare Mgr Giampaolo Crepaldi, archevêque de Trieste et président de l’Observatoire international cardinal Van Thuân, dans un entretien publié sur le site de l’Observatoire.
Mgr Crepaldi présente le « Quatrième Rapport sur la doctrine sociale de l’Eglise dans le monde » de l’Observatoire et explique comment l’occident exporte « une mentalité contraire à la loi morale naturelle » dans les pays émergents.
Excellence, pouvez-vous nous expliquer le titre que vous avez donné à ce quatrième rapport : « La colonisation de la nature humaine » ?
Mgr Crepaldi - Chaque année, le rapport fait le monitorage des principaux événements concernant la justice et la paix sur les cinq continents. Le principal trait émergent, cette année, est justement la colonisation de la nature humaine, c’est-à-dire les énormes pressions internationales pour que les gouvernements changent leur législation traditionnelle sur la procréation, sur la famille et sur la vie. L’attaque est principalement dirigée contre les pays d’Amérique latine, fait que nous avons déjà signalé dans les rapports précédents.
Jean Borella : pour croire aujourd'hui
Chez L'Harmattan, la collection Theoria dirigée par Pierre-Marie Sigaud a entrepris une réédition complète de l'Oeuvre de Jean Borella, qui en profite pour nous livrer chaque livre dans une nouvelle édition corrigée et augmentée. Un travail de... Romain, pour une oeuvre à la fois profondément catholique et profondément libre, qu'il faut faire lire, sans hésiter à tous les chercheur de sens. La trêve des confiseurs vous laisse du temps ? Courrez chez L'Harmattan ou commandez sur Internet le livre qui me semble le plus accessible et le plus touchant. Jean Borella l'a intitulé Le sens du surnaturel. Il était introuvable depuis vingt ans. Le voici de nouveau disponible, augmenté de plusieurs chapitres. Vous bénéficierez aussi d'une longue postface intitulée Symbolisme et réalité, dont j'extrais ce résumé du dessein de Borella, par lui-même :
Une belle homélie consacrée au "disciple que Jésus aimait", dont la fête est célébrée aujourd'hui :
Simon-Pierre est douloureusement conscient d’avoir trahi son Seigneur. Celui-ci vient pourtant de le confirmer dans sa mission de Pasteur de son Église, démontrant ainsi que « l’appel et les dons de Dieu sont irrévocables » (Rm 11, 29). Il lui aura suffi de confesser par trois fois son pauvre amour, pour que soient effacés ses trois reniements (Jn 21, 15-18).
Pierre - comme nous tous ! - a cependant du mal à entrer dans cette logique : apercevant le disciple que Jésus aimait - celui qui l’avait fidèlement suivi jusqu’au pied de la croix - il ne peut s’empêcher d’interpeler le Maître : « Seigneur, si tu me confies la charge du troupeau que tu as rassemblé au prix de ton Sang, que reste-t-il pour lui ? Tu dois faire erreur : ce n’est pas sur moi qui t’ai trahi, mais sur lui qui est demeuré fidèle, qu’il te faut fonder ton Église ». Devant le silence de Jésus qui poursuit sa marche sans rien dire, les questions se bousculent dans la tête de Pierre qui ne peut s’empêcher de renchérir : « Mais alors, en vue de quoi le prépares-tu ? Que lui arrivera-t-il ? Quelle est sa mission à lui, et quel sera son sort ? »