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Eglise - Page 1441

  • Eglise de Chine : la confusion continue

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    Réagissant aux récentes et polémiques ordinations de Harbin et de Shanghai, le cardinal John Tong Hon, évêque catholique de Hongkong, a déclaré ce week-end que seule la restauration d’un dialogue entre le Vatican et Pékin pourrait résoudre la crise, et qu’il « était de la plus haute importance de trouver une solution au cas posé par Mgr Ma Daqin ». Le cardinal, qui suit de très près les affaires de l’Eglise en Chine, notamment au sein du Centre d’études du Saint-Esprit dont il assume la présidence depuis plus de trente ans, s’exprimait à la suite des ordinations épiscopales menées le 6 juillet dernier à Harbin et le 7 juillet à Shanghai. A Harbin, les autorités chinoises ont fait procéder à une ordination illégitime, le candidat à l’épiscopat n’ayant pas reçu de mandat pontifical, en convoquant des évêques légitimes (i.e. en communion avec Rome) pour l’ordonner. A Shanghai, ces mêmes autorités ont tenté de perturber l’ordination de l’évêque auxiliaire – lequel avait reçu le mandat pontifical – en imposant la présence d’un évêque illégitime parmi les évêques présents dans la cathédrale. Mais leur plan a été déjoué dans la mesure où l’évêque illégitime en question a finalement été maintenu à l’écart de l’autel et surtout parce que l’évêque ordonné, Mgr Ma Daqin, a déclaré publiquement qu’il se démettait des responsabilités qu’il occupait jusqu’ici au sein de l’Association patriotique des catholiques chinois. Depuis, Mgr Ma Daqin, qui ne s’est pas exprimé et n’a pas paru en public, semble faire l’objet d’un contrôle très strict des autorités et ne pas être libre de ses mouvements.

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  • L'argent, un mauvais maître

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    Message des évêques suisses pour le 1er août 2012 (fête nationale suisse) :

    Je peux retirer au bancomat l'argent que j'ai mis de côté. Et je compte sur le fait que l'argent est à disposition lorsque j'en ai besoin. Je peux ainsi payer mes factures, mes achats, mon billet de train en francs et en centimes. L'argent permet à notre société d'acheter des biens qui couvrent nos besoins fondamentaux. Mais l'argent est également nécessaire pour la formation, la culture et un certain confort. L'argent remplit une fonction essentielle dans la vie de tous les jours.

    Par contre, les nouvelles des derniers mois et dernières années me préoccupent beaucoup. Se peut-il que bientôt notre système financier ne fonctionne plus de façon évidente? J'entends parler de crise financière, de crise des devises, de crise de l'économie mondiale. Des experts internationaux ne peuvent plus exclure que même l'ensemble de notre système financier puisse s'écrouler.

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  • Choisir et désirer ce qui nous conduit à ce pourquoi nous existons...

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    En ce 31 juillet, fête de saint Ignace, c'est l'occasion de rappeler le "principe et fondement" inaugurant les fameux "exercices spirituels" proposés par le fondateur de la Compagnie de Jésus :

    L'homme est créé pour louer, honorer et servir Dieu, notre Seigneur, et, par ce moyen, sauver son âme. Et les autres choses qui sont sur la terre sont créées à cause de l'homme et pour l'aider dans la poursuite de la fin que Dieu lui a marquée en le créant. D'où il suit qu'il doit en faire usage autant qu'elles le conduisent vers sa fin, et qu'il doit s'en dégager autant qu'elles l'en détournent. Pour cela, il est nécessaire de nous rendre indifférents à l'égard de tous les objets créés, en tout ce qui est laissé au choix de notre libre arbitre et ne lui est pas défendu; en sorte que, de notre côté, nous ne voulions pas plus la santé que la maladie, les richesses que la pauvreté, l'honneur que le mépris, une longue vie qu'une vie courte, et ainsi de tout le reste; désirant et choisissant uniquement ce qui nous conduit plus sûrement à la fin pour laquelle nous sommes créés.

  • Une entrée remarquée à Fontgombault

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    C’est le « Salon beige » qui répercute l’information. Une anecdote peut-être. Mais  Fontgombault n'est pas une anecdote, pour ceux qui se demandent par ailleurs où va l'Eglise.

    120727152430920_25_000_apx_470_.jpg« Lu ici :

    "Tristan de Genouillac, le lad du cheval Ready Cash, double vainqueur du Prix d’Amérique, entre dans les ordres, annonce Paris-Turf. Il s’occupait depuis deux ans du cheval que l’entraîneur ornais Thierry Duvaldestin a mené au sommet.

    Tristan de Genouillac, 25 ans, entre le 13 août à l’abbaye de Fontgombault (Indre)  ».

    Depuis 1948, l’Abbaye Notre-Dame de Fontgombault restaurée par l’abbé Germain Cozien, abbé de l’abbaye de Solesmes, est redevenue bénédictine avec l’installation de 22 moines venus de Solesmes. Elle en compte aujourd’hui quatre-vingt et a déjà fondé quatre autres abbayes, Notre-Dame de Randol en 1971, Notre-Dame de Triors en 1984, Notre-Dame de Gaussan en 1994, et Notre-Dame de l’Annonciation de Clear Creek aux États-Unis en 1999. L’abbaye de Fongombault est la fille la plus prolifique de Solesmes.

    Appartenant à la congrégation de Solesmes, l’abbaye a gardé les traditions liturgiques grégoriennes et dès 1984 a profité de l’indult envers le rite de Saint Pie V.

    Pas d’ « aggiornamento » ni pour Fontgombault, ni pour ses fondations. Et pas de crise des vocations non plus… 

  • Le Père Lang quitte son poste à Rome

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    Lu sur tradinews

    « L’excellent blog Messainlatino vient de confirmer un bruit qui courait depuis quelques mois : le père Uwe Michael Lang, de l’Oratoire de Londres, en poste à la Congrégation pour le culte divin, va quitter Rome pour retrouver la vie oratorienne et certainement poursuivre ses travaux personnels.

    Ce jeune prêtre particulièrement doué, discret et d’une grande humilité, a effectué un travail de fond à la Congrégation pour le culte divin dans l’esprit voulu par le cardinal Joseph Ratzinger et par le pape Benoît XVI. Résidant à deux pas du Saint-Siège, le père Lang célébrait chaque jour la messe dans l’usus antiquior dont il est un ardent défenseur.

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  • Lenine, mort … et bientôt enterré ?

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    Lu sur « France Catholique » :

    Quatre-vingt-huit ans après sa mort, il semble que le corps embaumé de Vladimir Lénine pourrait enfin être inhumé. Le ministre russe de la Culture Vladimir Medinski a récemment déclaré : « J’ai toujours pensé qu’un cadavre devrait être confié à la terre... Bien des choses iraient mieux pour nous après cet [enterrement]. »

    Nombreux sont encore ceux qui croient que Lénine est un héros national et s’opposent à la fermeture du mausolée où est exposé son corps à Moscou, et sont contre le démantèlement des vingtaines de statues et monuments encore debout en Russie.

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  • L'Eglise des Philippines mobilisée contre le RH Bill

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    "Eglises d'Asie" (MEP) rend compte de la mobilisation de l'Eglise catholique aux Philippines contre une loi sur la santé reproductive :

    Ce vendredi 27 juillet, les évêques catholiques ont appelé à une mobilisation générale afin de contrer la loi controversée sur « la santé reproductive » (communément appelée RH Bill - Reproductive Health Bill), que l’administration Aquino veut faire passer en force malgré la forte opposition depuis des années de l’Eglise, très majoritaire aux Philippines.

    La loi sera soumise au vote du Sénat le 7 août prochain, ont annoncé jeudi 26 juillet, les représentants de la Chambre des représentants au sein de laquelle les débats concernant la RH Bill sont considérés comme clos. Il ne reste plus que le vote du Sénat pour entériner la loi, après des débats qui s’achèveront lundi 30 juillet prochain. Cette accélération des procédures parlementaires fait suite au discours à la nation prononcée par ‘Noynoy’ Aquino lundi dernier, dans lequelle il a pressé le Parlement d’approuver, entre autres mesures, la loi sur la « santé reproductive » rebaptisée depuis 2011 Responsible Parenthood, Reproductive Health and Population Development Act.

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  • Vers Vatican III : demandez le programme

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    Ancien combattant du concile, l’évêque auxiliaire émérite de Vienne fait son bilan de Vatican II et trace des perspectives :

    Helmut Krätzl qui a été un témoin du Concile et qui est aujourd’hui évêque auxiliaire émérite de l’Archidiocèse de Vienne (Autriche) a prononcé cette conférence le 27 février 2012 à Vienne et le 2 mars 2012 au Centre paroissial de Will (Suisse). Il a aimablement communiqué le texte de son propos à l’organisme catho-réformateur autrichien Nous sommes Église, fondé à la suite des accusations de pédophilie portées contre le Cardinal Hermann Groer, alors archevêque de Vienne, lequel a été en conséquence relevé de ses fonctions par le Pape Jean-Paul II.

    Monseigneur Krätzl fait partie des représentants les plus reconnus dans l’Église catholique d’Autriche. Son engagement en faveur d’une réalisation conséquente du Concile de Vatican II, d’une pastorale à l’écoute des hommes, d’un accord dans le domaine œcuménique, d’un service rendu par l’Église à la société d’aujourd’hui, d’une culture et d’une éducation orientées vers des valeurs authentiques, recueille un écho positif bien au-delà des limites du domaine ecclésial. La part qu’il a prise à la problématique de l’Europe et à la situation des États placés à l’est du continent à l’aube de réformes, a également marqué de son empreinte profonde l’opinion publique dans l’Église et dans le monde.    

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  • Un morceau d’anthologie épiscopale pour le 50e anniversaire de Vatican II

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    Dom_paulo_sergio_machado.jpg"Je ne réussis pas à comprendre comment, au XXI e siècle, il y a encore des personnes qui veulent le retour de la Messe en latin avec le prêtre célébrant le dos tourné au peuple, utilisant les pesants parements "romains". Nous célébrons cette année le cinquantième anniversaire de l'ouverture du Concile Vatican II, et, alors que nous sentons le besoin de tenir un Concile Vatican III, nous trouvons des personnes qui veulent retourner au passé. Et ce qui préoccupe, c'est que ces personnes sont entrées à l'université, mais l'université n'est pas entrée en elles.

    Je pense qu'est arrivé le moment pour nos scientifiques d'inventer un dispositif pour "ouvrir les cerveaux". Ces personnes n'ont pas en effet la moindre impression de se trouver "offline", ou "hors saison". Elles veulent à tout prix revenir au passé. Elles vivent encore de miracles et apparitions, dévotions et "étrangetés" déjà heureusement dépassés.

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  • Et la validité de la messe ?

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    Face à toutes sortes de farfeluteries liturgiques et de défaillances doctrinales (ou autres), on se pose parfois la question de savoir si la messe à laquelle on participe est valide ou non. A ce sujet, nous trouvons cet échange sur le forum de la Famille Saint-Joseph (décembre 2004) :
     
    Question d'Arno :
    J'aimerais savoir quels sont les critères objectifs pour dire si une messe est valide ou non .
    Je me demande en effet si cela dépend de la liturgie, si cela dépend du prêtre, des intentions du prêtres, de la foi du prêtre, de sa soumission à la hiérarchie catholique, si il est schismatique (orthodoxe,vieux catholiques ...) etc... etc... , si cela dépend de l'attitude du fidèle ...
    En effet, l'ordo missae promulgé par le Pape Paul VI n'a pas été respecté et
    de nombreuses dérives et adaptations plus ou moins fantaisistes sont apparues.
    Réponse du Père Joseph-Marie 
    Beaucoup de critères peuvent entrer en ligne de compte. Normalement si le prêtre « a l’intention de faire ce que fait l’Eglise », la messe est valide. Je veux dire : s’il oublie certaines parties, ou se trompe dans les paroles, comme cela peut arriver avec des prêtres âgés, la messe est valide : « Ecclesia supplet » disons-nous en latin, c'est-à-dire l’Eglise supplée à ce déficit non intentionnel.
    Si les écarts liturgiques ne sont pas accidentels mais intentionnels, il y a bien sûr une limite. Il faut par exemple que les paroles de la consécration soient celles que Jésus a prononcées lors de l’institution de l’Eucharistie, et que la « matière » du sacrement soit du pain et du vin.
    Tout prêtre est tenu à n’utiliser que les canons retenus par l’Eglise et proposés dans le Missel officiel (exception faite pour les liturgies locales reconnues par Rome). S’il en compose à sa guise, il est en désobéissance par rapport à l’Eglise, mais comme le bien des fidèles est en jeu, à nouveau le même adage vaut : « ecclesia supplet », la messe est valide, mais le témoignage de ce prêtre n’est guère édifiant.
    La foi du prêtre n’entre pas en jeu : s’il est en pleine crise de doute, mais veut faire ce que fait l’Eglise, la messe demeure valide.
    Il faut bien sûr que le prêtre soit en communion avec son évêque et le collège épiscopal autour du Saint Père. Des différences mineures de point de vue ne brisent pas la communion dans la même foi. Si le prêtre n’est plus en communion avec la hiérarchie, s’il est par exemple schismatique mais a été ordonné par un évêque en communion avec Rome, son sacerdoce est valide, mais la messe qu’il célèbre, tout en étant valide, n’est pas licite. Ce qui veut dire que le pain et le vin sont consacrés (validité du sacrement) mais qu’il n’a pas le droit de célébrer (sacrement célébré de manière illicite). Dans ce cas les fidèles ne sont pas autorisés à assister à cette célébration.

  • Sainte Marthe

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    Sainte Marthe (source)

    sermon de saint Augustin (CIII sur l'évangile selon saint Luc)

    Marthe et Marie étaient deux soeurs, proches non seulement par la chair mais aussi par la foi ; toutes deux s'étaient attachées au Seigneur, toutes deux servaient d'un même coeur le Seigneur présent dans la chair. Marthe l'accueillit comme on a coutume d'accueillir les voyageurs. Mais elle était la servante qui accueille son Seigneur, la malade son Sauveur, la créature son Créateur. Elle accueillit celui dont elle allait nourrir le corps afin d'être elle-même nourrie par l'Esprit. En effet, le Sei­gneur a voulu prendre la nature de l'esclave et, dans cette nature d'esclave, recevoir des esclaves sa nourriture, non par nécessité, mais par bonté. Car ce fut de la bonté, que de se laisser nourrir. Oui il avait un corps, qui le faisait avoir faim et soif.

    Ainsi donc, le Seigneur fut accueilli comme un hôte, lui qui « est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu, mais tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu. » Il adopte des esclaves pour en faire des frères, il rachète des captifs pour en faire ses cohéritiers. Mais que personne par­mi vous n'aille dire : « Heureux, ceux qui ont eu le bonheur d'ac­­cueil­lir le Christ dans leur propre maison ! » Ne vous plai­gnez pas, ne protestez pas parce que vous êtes nés à une épo­que où vous ne voyez pas le Seigneur dans sa condition char­nelle : il ne vous a pas privés de cet honneur. « Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits, dit-il, c'est à moi que vous l'avez fait. »

    D'ailleurs, Marthe, toi qui es bénie pour ton service bien­fai­sant, permets-moi de te le dire : la récompense que tu cher­ches pour ton travail, c'est le repos. Maintenant tu es prise par toutes les activités de ton service, tu cherches à nourrir des corps mor­tels, aussi saints qu'ils soient. Lorsque tu seras venue à la patrie, trou­veras-tu un voyageur a qui offrir l'hospitalité ? un affamé à qui rompre le pain ? un assoiffé a qui donner à boire ? un mala­de à visiter ? un plaideur à réconcilier ? un mort à ensevelir ?

    Dans la patrie, il n'y aura plus tout cela. Alors, qu'y aura-t-il ? Ce que Marie a choisi. Là nous serons nourris, nous n'aurons plus à nourrir les autres. Aussi ce que Marie a choisi trouvera là sa plénitude et sa perfection : de cette table abondante de la parole du Seigneur, elle ne recueillait alors que les miettes. Voulez-vous savoir ce qu'il y aura là-bas ? Le Seigneur le dit lui-même, en parlant de ses serviteurs : « Vraiment, je vous le dis, il les fera mettre à table, et circulera pour les servir. »

    Saint Augustin

  • Où trouver du pain pour toutes ces foules ?

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    avgat5.jpgLors de l'Angelus du 26 juillet 2009, Benoît XVI commentait ainsi l'évangile du jour :

    "(...) la liturgie prévoit comme lecture évangélique, le début du chapitre six de Jean, qui contient d'abord le miracle de la multiplication des pains - quand Jésus donna à manger à des milliers de personnes avec seulement cinq pains et deux poissons -, puis l'autre prodige du Seigneur qui marche sur les eaux du lac agitées par la tempête et, enfin, le discours dans lequel Il se révèle comme "le pain de vie".

    En racontant le "signe" des pains, l'Evangéliste souligne que le Christ, avant de les distribuer, les bénit par une prière d'action de grâce (cf. v. 11). Le verbe grec est eucharistein, et renvoie directement au récit de la Dernière Cène, dans lequel, en effet, Jean ne raconte pas l'institution de l'Eucharistie, mais le lavement des pieds. On a ici comme une anticipation de l'Eucharistie à travers le grand signe du pain de vie.

    (...) comment ne pas rappeler que spécialement nous les prêtres, nous pouvons nous refléter dans ce texte de Jean, en nous identifiant aux apôtres, lorsqu'ils disent: où pourrons-nous trouver du pain pour toutes ces foules? Puis, en découvrant ce jeune garçon anonyme qui possède cinq pains d'orge et deux poissons, nous nous demandons nous aussi spontanément: mais qu'est-ce que cela pour une telle foule? En d'autres termes: que suis-je? Comment puis-je, avec mes limites, aider Jésus dans sa mission? La réponse est donnée par le Seigneur: c'est justement en mettant entre ses mains "saintes et vénérables" le peu qu'ils sont, que les prêtres, nous les prêtres, devenons instruments de salut pour de nombreuses personnes, pour tous!"