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Eglise - Page 1503

  • L’anarchie continue dans l’Est du Congo : l’Eglise a lancé un appel

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    imagesCAIWGOYQ.jpgLe Congo n’en finit pas de subir les conséquences des conditions dans lesquelles la Belgique lui a jeté son indépendance à la figure, voici un demi-siècle. Tout s’enchaîne, depuis les « petites convulsions » dont le Premier Ministre Gaston Eyskens parlait en juillet 1960. Le blogueur PBL Vox décrivait hier la dernière péripétie en cours (extraits) :

     « La République du Graben, un » État M23 » en gestation au Nord-Kivu

    (…) Un » Etat-M23 » est bel et bien en gestation au Nord-Kivu exactement comme c’était le cas à l’époque avec le RCD-Ruberwa et le CNDP-Nkunda. Comme autrefois, la création d’une Républiquette est la phase qui précède celle de l’imposition d’une négociation. rdcenfants.jpg

    Dans ce cas le Gouvernement négocierait non avec Paul Kagame comme souhaité mais avec son excroissance en Rdc, le M23, qui n’est plus une petite mutinerie mais qui exerce une autorité sur une partie du territoire national.

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  • Pas de liberté d'expression pour les religions ?

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    Après la publication d'une prière pour l'Assomption par Monseigneur Vingt-Trois mettant l'accent sur la famille et s'opposant à l'adoption par un couple homosexuel, des associations se sont inquiétées d'une atteinte à la laïcité. Selon Erwan Le Noan, elles ont tort.

    Lire l'article de Erwan LE NOAN (avocat de formation, spécialisé en droit de la concurrence, il a été rapporteur de commissions économiques gouvernementale et professionnelle. Il enseigne le droit et la macro-économie à Sciences-po (IEP Paris).

  • Egypte : les évêques dénoncent un risque d'islamisation du pays

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    De Daniel Hamiche, sur christianophobie.fr :

    L’Église catholique égyptienne met en garde contre le risque d’islamisation du pays

    Dans un entretien accordé à Asia News, l’agence d’information de l’Institut pontifical des Missions étrangères, le Père Greiche Rafiq, porte-parole de la Conférence des évêques catholiques d’Égypte, commente les récents événements politiques survenus en Égypte et notamment la révocation par le Président Mohammed Morsi, de très hauts cadres de la junte militaire égyptienne qui détenait la réalité du pouvoir, et notamment de son chef le maréchal de l’air Hussein Tantawi. Cette révocation – officiellement, c’est une « démission » – « pourrait s’avérer positive et mettre un terme au chevauchement de pouvoir entre l’institution militaire et les institutions civiles qui gênent le bonne gouvernance du pays », déclare le porte-parole de l’épiscopat. Toutefois, les décisions du Président égyptien ont généré beaucoup de critiques : « Comme dans toutes les démocraties, un président peut renouveler les dirigeants lorsqu’il assume le pouvoir. Mais ce qui nous préoccupe, c’est le trop grand pouvoir des Frères musulmans et le risque d’islamisation de la société égyptienne (…) Beaucoup de partis, tout en acceptant la nécessité du changement, reprochent à Morsi d’avoir agi unilatéralement sans avoir consulté les autres forces politiques, ce qui a eu pour effet d’augmenter la méfiance envers les islamistes. Tous les Égyptiens qui croient en un État laïc craignent les Frères musulmans, mais débarrassée de l’interférence excessive des militaires, la politique sera plus transparente et nous saurons qui prend les décisions, bonnes ou mauvaises. Dans le cas où des décisions impopulaires seraient prises, les Frères musulmans deviendront la seule cible des manifestations et des protestations ».

  • S'il n'y a pas de résurrection, il n'y a pas d'avenir

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    La foi invite à vivre pleinement le présent

    Mgr Fisichella présidait les fêtes de l'Assomption à Notre-Dame de Paris

    Source : ZENIT.ORG

    « La foi oblige à vivre pleinement le présent », affirme Mgr Fisichella en visite en France, mais elle invite aussi à « regarder l’essentiel ».

    Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, a présidé les fêtes de l’Assomption, les 14 et 15 août 2012, à Notre-Dame de Paris. Il y a présidé notamment la messe du 14 août au soir, les offices liturgiques, deux processions (la procession fluviale sur la Seine, autour des îles Saint-Louis et de la Cité le 14 août et la procession à pied le 15 août) et deux messes solennelles le 15 août. Quelques 150.000 visiteurs du monde entier y ont participé.

    Contemplant la figure de la Vierge Marie, le croyant « parvient à comprendre non seulement son origine, mais surtout son destin », a déclaré Mgr Fisichella lors de la messe du 15 août au soir (cf. texte intégral).

    Si le croyant ne peut « jamais s’identifier pleinement avec la Mère de Dieu », qui est « sainte et immaculée depuis la création du monde », cependant, en Marie il « se retrouve lui-même », a poursuivi l’archevêque : en ce sens, célébrer l’Assomption « n’éloigne pas de la vie quotidienne » ni « n’isole de son contexte culturel et social » mais aide à « retrouver le sens de la vie ».

    En effet, la foi « oblige à regarder le présent et à le vivre pleinement, en se laissant guider par l'action de l'Esprit Saint », a estimé l’archevêque, invitant par conséquent à « regarder les temps où nous sommes avec clairvoyance » et à « vivre les défis d'aujourd'hui ».

    Face à ces défis, a-t-il souligné, « l’Eglise invite à regarder l’essentiel » car « la foi ouvre un chemin pour voir plus loin, avec la confiance de ceux qui sont prêts à dépasser leurs limites pour se laisser conduire par un amour qui console, et par la certitude de l’amour de Dieu ».

    En réalité, Marie « ne concerne pas le passé », a insisté Mgr Fisichella, elle est « le présent de l’Eglise et de sa foi ». D’ailleurs, pour que l’Eglise accomplisse « efficacement sa mission », elle doit « toujours davantage fixer son regard sur Marie ».

    En quel sens Marie est-elle le présent de l’Eglise ? Pour l’archevêque, le nom de Marie exprime son mystère : Myriam signifie «aimée de Dieu». « Pleine de grâce pour devenir la demeure du Fils de Dieu, Marie dit non seulement qu’elle est aimée de Dieu, mais aussi comment Dieu aime: en se donnant lui-même, sans rien demander en retour », a-t-il expliqué.

    En outre, la « montée au ciel » de Marie témoigne de « l’importance de la foi en la résurrection » : « s’il n’y a pas de résurrection, il n’y a pas d’avenir, car nous sommes alors enfermés dans les liens de la mort et nos contradictions », a fait observer Mgr Fisichella.

    Le président du dicastère pour la nouvelle évangélisation a également exhorté les chrétiens à « renforcer leur foi à travers une connaissance toujours plus vive de ses contenus, une participation plus étroite à la vie de l’Eglise, un travail d’évangélisation toujours nouveau et plus important ».

  • Mouvements pro-vie : les encouragements du pape

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    Source : news.va

    Benoît XVI a adressé un télégramme aux participants au pèlerinage organisé en Pologne pour le 25° anniversaire d’une initiative en faveur de la vie, qui encourage l’adoption spirituelle des enfants à naître. Les pèlerins se sont rendus à pied de Varsovie au Sanctuaire de Notre Dame de Jasna Gora, à Czestochowa. Le message a été lu pendant la messe célébrée au sanctuaire marial.

    Il s’agit d’une initiative de prière qui dure neuf mois. On prie pour la protection de la vie naissante menacée dans le sein maternel. Le Pape encourage ceux qui promeuvent les valeurs évangéliques de la vie et de l’amour pour contrecarrer la menace de l’avortement, de l’euthanasie, de la promiscuité et des atteintes à la vie familiale.

  • France : L’ancien Premier Ministre Jean-Pierre Raffarin approuve les Evêques de France

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    Lu sur le blog de l’ancien Premier Ministre, ce post daté du 15 août :

    La conférence des Évêques de France a pris l’heureuse initiative de relancer la tradition d’une prière pour notre pays. On ne peut pas reprocher aux Catholiques de prier. On ne peut pas, non plus, demander aux Eglises d’être indifférentes au devenir de nos sociétés, de notre pays. Nos racines chrétiennes légitiment cette prise de position. Notre attachement à la Laïcité nous a appris à distinguer l’éclairage spirituel et la décision politique. L’appel à la générosité, le recours à la conscience, le rappel de la mission d’amour de la famille sont des repères utiles pour ceux qui ont à décider de l’avenir. Dans ce texte, il ne s’agit pas de voter, mais de penser. Dans ce XXIème siècle religieux, la pensée catholique, à côté des autres religions, doit se faire entendre

     C’est ici : 15 août 2012 : Prière pour la France

  • Abbé Pierre-Hervé Grosjean (34 ans) : le style nouvelle évangélisation ?

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    Extraits de l’article publié sur le site de « Valeurs actuelles » :

    imagesCA2NFL1T.jpg(…) « J’ai toujours eu l’intuition qu’il me fallait servir une grande cause. » Laquelle ? La France, répond-il d’abord, après son baccalauréat. Comment ? Il songe à la politique, préfère l’armée.

    Admis en classe préparatoire au Prytanée de La Flèche, il décidera pourtant au bout d’un an d’« aller un peu plus loin dans le don », en choisissant la plus grande des causes. « C’est au sein du scoutisme que j’ai trouvé ma vocation, au contact d’un aumônier dont la joie de servir m’a profondément marqué. » Entré au séminaire à 19 ans, il en sort sept ans plus tard pour son ordination à Versailles, en 2004. Aujourd’hui vicaire de la paroisse d’Houilles-Carrière, il vient d’être nommé curé de Saint-Cyr-l’École, qu’il rejoindra à la rentrée.

    Les jeunes qui le côtoient – ils sont nombreux – le disent très accessible : « Il rappelle tous ceux qui lui laissent un message sur son portable, dont il donne facilement le numéro. » Et les invite souvent à partager une bière. Beaucoup se transmettent le texte d’une conférence qu’il a faite à l’invitation des Associations familiales catholiques : “Aimer en Vérité”. Il y rappelle, avec humour et sans détour, l’enseignement de l’Église sur l’amour, à l’âge où garçons et filles découvrent les jeux de la séduction : « Ni trop tôt, ni trop près, ni trop vite, leur dit-il, pour éviter d’arriver à 25ans avec le coeur usé. » Ce style direct lui vaut une réelle audience parmi les jeunes, mais c’est surtout son exigence qu’ils apprécient. « L’Église vous montre le sommet », leur dit-il dans sa conférence. « Il est carré », résume l’une de ses lectrices.

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  • Homélie de l’Assomption hier à l’abbaye de Fontgombault : dire oui avec Marie

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    imagesCAHCEB44.jpgVoici un extrait de cette homélie prononcée par le TRP Dom Jean Pateau, Abbé de N.-D. de Fontgombault, une des plus grandes abbayes de France :

     « (…) Marie s’est appliquée à rechercher la volonté de Dieu et à l’accomplir. Aussi le Seigneur a-t-il fait de grandes choses pour Elle, avec Elle, grâce à Elle.

    Cette beauté, cette paix du cœur, cette union à Dieu, que Marie goûtait dès son pèlerinage sur la terre, n’ont pas aveuglé néanmoins la Mère de Dieu. Marie sait que sa vie et son mystère sont profondément liés aux membres de sa race, à ceux qui depuis le début des temps et jusqu’à la fin du monde ont peiné et peineront sur les chemins souvent tortueux de la terre.

    En face du OUI se trouve la triste réalité du NON :

    Les hommes, les sociétés mêmes, en ont tous fait l’expérience. Celle- ci se cristallise pour l’homme dans le refus de sa condition de créature et pour les sociétés dans le refus de la loi naturelle. L’ivresse d’une illusoire autonomie s’empare alors de l’homme et des sociétés, ouvrant la porte sur la spirale vertigineuse du mal, du mensonge, des guerres, de la souffrance, pain quotidien de notre humanité. (…)

    Le patronage de Notre Dame est aujourd’hui spécialement nécessaire à la France, menacée par des lois ou des projets de lois qui, au mépris de la nature humaine portent une grave atteinte à la famille et à la vie considérée de son début à sa fin naturelle.

    Il s’agit d’obtenir le respect du plan de Dieu annoncé dès la création du monde : « Homme et femme, il les créa » (Gn 1,27). Sur quels principes pourrait se fonder une société pour s’arroger le droit de modifier les concepts de mariage, de famille et finalement d’amour ? (…)

    Faudrait-il rappeler aux hommes et aux femmes de notre temps qu’ils ont été conçus à partir d’une cellule masculine et d’une cellule féminine ? que c’est, pour la plupart, grâce à la présence diverse, complémentaire et gratuite d’un papa et d’une maman que s’est construite leur personnalité ? Faut-il ignorer le drame de tant d’enfants déséquilibrés suite à des situations familiales difficiles ?

    Beaucoup se taisent. Beaucoup se désintéressent. L’enfant devient, toujours plus, un jouet que les adultes suppriment ou se disputent selon les besoins du moment. Paradoxe d’une société qui, à la fois, autorise l’avortement et qui remet l’enfant à des couples, désireux certes d’en posséder un, mais incapables, compte tenu de leur constitution, de lui offrir un lieu favorable à un développement harmonieux.

    Au fond, y-a-t-il vraiment paradoxe ?

    L’enfant a toujours été celui qu’il est facile de sacrifier sur l’autel du dieu du monde qui se nomme plaisir. Les enfants sont silencieux. Certains même ne pourront jamais parler. Mais d’autres, marqués par l’environnement dans lequel ils auront grandi, pourront un jour élever la voix. Au nom de tous, et comme il a déjà été fait, ils pourront construire un mémorial de leur holocauste. A leur tour, ils viendront en accusateurs faire valoir leurs droits devant les hommes et les sociétés qui les ont abandonnés.

    La guerre recouvre notre terre. Mais la plus injuste de toutes est celle qui se déroule dans le sein maternel, dans le sein familial.

    Ce soir, au cours de la procession solennelle, à laquelle vous êtes tous invités, nous prierons pour notre pays en récitant la prière proposée par son Éminence le Cardinal André Vingt-Trois.

    O Marie, Reine de la famille et Mère de tous les hommes, nous vous confions la grande famille humaine et en particulier les enfants. Que les hommes et les femmes de notre temps préfèrent au bonheur éphémère d’un plaisir stérile, la joie de pouvoir en vérité vivre le grand don de l’amour dans le petit Nazareth qu’est chaque famille humaine.

    Amen.

    Tout le texte ici :ASSOMPTION  

  • Saint Roch comme on l'invoque à Thuin

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    Le culte de saint Roch, fêté le 16 août, est très répandu. Une note approfondie lui est consacrée sur wikipedia où nous trouvons ce cantique en l'honneur du saint chanté à Thuin :

    Saint Roch ! Ô notre bon père, de ton bras nous venons implorer le secours.

    Garde-nous de la peste, entends notre prière et soutiens tes enfants toujours.

    Garde-nous de la peste, entends notre prière et soutiens tes enfants toujours.

    Il part et ne prend pour bagage que le bâton de pèlerin.

    Sa foi éclaire son visage. Son espérance rend serein.

    Tu nous montras dans la souffrance l'exemple de la charité.

    Éveille en nous la tolérance, l'esprit de solidarité.

    Ô grand saint Roch en confiance, enfants de Thuin nous t'invoquons.

    Aux jours mauvais sois la défense de ceux qui réclament ton nom.

  • La famille de l'avenir

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    La famille de l’avenir

    Editorial de Mgr Marc Aillet - Notre Église n°28 - Juillet 2012 (Mgr Aillet est évêque de Bayonne, Lescar et Oloron)

    La famille fondée sur le mariage, c’est-à-dire sur l’union stable d’un homme et d’une femme ouverts à la vie, continue d’être plébiscitée par la majorité de nos contemporains, à commencer par les jeunes. Comment se fait-il alors que ce désir soit si souvent frustré ? Comme si la société rendait de plus en plus difficile la réalisation d’un tel projet. L’exaltation de la liberté individuelle, la priorité donnée au sentiment amoureux sur la volonté de construire ensemble, l’affectivité fragilisée par le pansexualisme ambiant, le brouillage des repères diffusé par les medias et sanctionné par les lois, l’absence d’une politique familiale cohérente : autant d’obstacles à la réussite de la famille. Nombre d’observateurs, dont de nombreux élus de proximité, s’accordent même pour voir dans les souffrances de la famille brisée l’une des principales causes de la précarisation et de la délinquance juvénile comme de l’échec scolaire des enfants. Dans un tel contexte, n’est-il pas difficile, voire impossible d’envisager la faisabilité d’un tel engagement ?

    La promotion de la famille ainsi comprise, dont le projet est inscrit dans la nature de l’homme et de la femme, et dont la réalisation a assuré le renouvellement des générations et constitué le creuset de la cohésion sociale depuis des siècles, passera toujours par le témoignage plus que par les grands discours. Ce fut l’objet de « Famille en fête » que de mettre la famille à l’honneur ! Il ne s’agissait pas de réserver la fête à la famille « bien comme il faut », au risque de ne pas se sentir concerné par ce rassemblement diocésain : au contraire, tous pouvaient se reconnaître dans les témoignages bouleversants de réconciliation en famille qui nous rappelaient tout à la fois nos fragilités et les merveilles que Dieu peut y accomplir par sa grâce. Ce fut plus encore l’objet de la VIIe rencontre mondiale des familles à Milan que de donner une visibilité à la famille : malgré les nombreux obstacles et les limites de tout un chacun, la famille est possible ! C’est l’image prophétique donnée au monde par cet événement international qui a rassemblé autour du pape Benoît XVI plus d’un million de personnes : des centaines de milliers de familles unies dans la même ferveur de l’Espérance ! Oui, assurément , la famille normale n’est pas la famille du passé mais la famille de l’avenir, pourvu que l’on veuille un avenir ! Force est de constater que certains modèles familiaux, qui pourraient être légalisés aujourd’hui dans notre pays, tournent le dos à l’avenir, en privilégiant des unions de fait fermées à la vie et repliées sur des droits individuels… sans compter le coût exorbitant du non mariage, comme de nombreuses enquêtes sociologiques le démontrent. Comme l’affirmait avec force le cardinal André Vingt-Trois, au cours d’une conférence donnée à Milan aux Français venus pour cette rencontre mondiale des familles : la famille est la cellule de base de la société, car elle est le lieu de rencontre des générations, le premier lieu d’apprentissage du respect de l’autre, antidote le plus fort à la violence qui gagne le corps social.

    Profitons des vacances pour réapprendre la famille, comme lieu d’écoute et de parole, école du vivre-ensemble entre générations. Prenons surtout le temps de la prière en famille : « La famille qui est unie dans la prière demeure unie » (Jean Paul II).

    + Mgr Marc AILLET,
    évêque de Bayonne, Lescar et Oloron.

  • Quand on s’étonne que l’Eglise prie…

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    Source : http://www.frequenceesj.com/societe/978.html

    Abbé Grosjean : « Qu’on ne dise pas que c’est une entorse à la laïcité »

    Écrit par Tristan QUINAULT MAUPOIL le 15 août 2012.

    INTERVIEW - Père Pierre-Hervé Grosjean est secrétaire général de la commission "éthique et politique" au diocèse de Versailles et défend la place de l'Eglise dans le débat sur l'ouverture du mariage à tous les couples et l'adoption par les couples homosexuels. Pour lui, "l'Eglise ne peut pas s'en désintéresser". "Qu'on ne dise pas que c'est une entorse à la laïcité", affirme-t-il et d'ajouter: "La laïcité ne cherche pas non plus à bâillonner les religions, mais leur permet au contraire de participer librement au débat public".

    Fréquence ESJ: L'Eglise catholique propose une prière pour la France qui aborde l'ouverture du mariage pour les couples homosexuels. L'église est-elle dans son rôle en s'invitant dans un débat très politique ?

    Abbé Grosjean: On s'étonne que l'Eglise... prie ! On s'étonne que cette prière ne soit pas complètement désincarnée ! On nous reproche même de prier pour que des enfants puissent bénéficier de l'amour d'un père et d'une mère ! Ceux qui ont vraiment lu la prière ne peuvent que reconnaître qu'il y a là l'expression d'un simple bon sens élémentaire. Les chrétiens ne sont pas hors du monde. Leur foi les engage au coeur du monde à servir le Bien commun. Respecter la nature du mariage, vouloir préserver ce qui est le plus structurant pour un enfant, va dans le sens de ce bien commun. L'Eglise ne peut donc pas s'en désintéresser. Et qu'on ne dise pas que c'est une entorse à la laïcité ! Celle-ci protège les cultes et permet justement qu'on puisse prier librement dans notre pays. La laïcité ne cherche pas non plus à bâillonner les religions, mais leur permet au contraire de participer librement au débat public.

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  • Un monde qui s'éloigne de Dieu ne devient pas meilleur mais pire

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    Homélie de Benoît XVI pour l'Assomption 2012

    (Traduit de l’italien par le site benoît-et-moi.fr)

    Chers frères et sœurs,

    Le 1er Novembre 1950, le Vénérable Pape Pie XII proclamait comme dogme que la Vierge Marie «au terme de sa vie terrestre, fut élevée (« assunta ») dans la gloire céleste en corps et en âme».

    Cette vérité de la foi était connue par la Tradition, affirmée par les Pères de la Eglise, et était surtout un aspect important du culte rendu à la Mère du Christ. C’est précisément l’élément de culte qui constituait, pour ainsi dire, la force motrice qui a conduit à la formulation de ce dogme: le dogme apparaît comme un acte de louange et d’exaltation de la Vierge sainte. Cela ressort également du texte même de la Constitution apostolique, où il est dit que le dogme est proclamé «pour honorer le Fils, la glorification de la Mère et la joie de toute l’Eglise».

    Ainsi est exprimé sous forme dogmatique ce qui avait déjà été célébré dans le culte et la dévotion du peuple de Dieu, comme la glorification de Marie la plus haute et la plus stable: l’acte de la proclamation de l’Assomption se présenta presque comme une liturgie de la foi. Et dans l’Évangile que nous avons entendu aujourd’hui, Marie elle-même prononce de façon prophétique quelques mots qui orientent vers cette perspective. Elle dit: «Désormais toutes les générations me diront bienheureuse» (Lc 1,48). C’est une prophétie pour toute l’histoire de l’Eglise. Cette expression du Magnificat, rapportée par saint Luc, indique que la louange à la Très Sainte Vierge, Mère de Dieu, intimement unie au Christ son fils, concerne l’Église de tous les temps et tous les lieux. Et l’annotation de ces mots par l’évangéliste présuppose que la glorification de Marie était déjà présente au temps de Saint Luc et qu’il la considérait comme un devoir et un engagement de la communauté chrétienne pour toutes les générations. Les paroles de Marie disent que c’est un devoir pour l’Eglise de rappeler la grandeur de la Sainte Vierge pour la foi. Cette solennité est donc une invitation à louer Dieu, et à regarder la grandeur de la Sainte Vierge, parce que, qui est Dieu, nous le savons grâce au visage des siens.

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