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Eglise - Page 1613

  • Archidiocèse de Malines-Bruxelles : procession, consécration au Sacré-Cœur de Jésus, fête des familles...

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    Monseigneur Léonard n’est décidément pas un adepte de la « pastorale de l’enfouissement ». Dimanche dernier, 26 juin 2011, il a conduit la Procession de la Fête-Dieu dans les rues du centre de Bruxelles. Ce vendredi 1er juillet à 19h, il célébrait la solennité du Sacré-Cœur de Jésus dans la Basilique de Koekelberg et  il y renouvelait la consécration de son archidiocèse au Cœur de Jésus.

    A son initiative aussi, sera organisée le dimanche 4 septembre prochain, dans cette même Basilique nationale du Sacré-Coeur  une fête des familles, ouverte à tous.. Au programme : conférence, messe, bénédiction des couples et renouvellement des engagements conjugaux (voir affiche) ci-dessous. Cette journée aura son équivalent néerlandophone le 28 août en la Basilique de Scherpenheuvel.

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  • Père André Manaranche : la crise des vocations est liée à la fragilité et à l’ignorance

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    pere_manaranche_130864128783703700.jpgLes ordinations de prêtres dans les diocèses belges s’approchent du néant. Pour cette année 2011, on cite le chiffre de six ordonnés (trois de part et d’autre de la « frontière » linguistique (il y en avait eu 7 en Wallonie et 4 en Flandre, en 2010). A Liège, Hasselt, Gand et Anvers : aucune ordination sacerdotale. On se console avec des ordinations diaconales…

    Nous avons déjà publié cette information, sans qu’apparemment  beaucoup d’internautes s’en émeuvent.

    Dans le dernier numéro de l’hebdomadaire « Famille Chrétienne », Aymeric Pourbaix a interrogé le Père jésuite André Manaranche sur cet effondrement des vocations sacerdotales et religieuses, qui frappe tout le monde occidental et dont la Belgique donne le plus triste exemple.

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  • Intentions de prières du pape pour le mois de juillet

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    En ce mois de juillet 2011, l'intention de prière universelle du pape Benoît XVI est pour que les chrétiens contribuent à soulager, la souffrance matérielle et spirituelle des malades du SIDA,son intention missionnaire est pour que les religieuses qui œuvrent dans les territoires de mission soient les témoins de la joie de l'Evangile et le signe vivant de l'amour du Christ.
     
    Intention Universelle - Les malades du SIDA.
    Pour que les chrétiens contribuent à soulager, spécialement dans les pays les plus pauvres, la souffrance matérielle et spirituelle des malades du SIDA.

     

    Intention missionnaire - Les religieuses en terre de mission.
    Pour les religieuses qui œuvrent dans les territoires de mission, afin qu'elles soient les témoins de la joie de l'Evangile et le signe vivant de l'amour du Christ.

  • Un rite romain unique : l'objectif de Benoît XVI ?

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    "...l’objectif de Benoît XVI – on le sait et le cardinal Kurt Koch, président du conseil pontifical pour l'unité des chrétiens, l’a réaffirmé le 14 mai à Rome, lors d’un colloque consacré au motu proprio "Summorum Pontificum" – n’est pas de faire coexister indéfiniment les deux formes du rite, la moderne et l’ancienne. À l’avenir, l’Église aura de nouveau un rite romain unique. Mais le chemin que le pape voit devant lui pour intégrer les deux formes actuelles du rite est long et plein de difficultés. Et il rend nécessaire la naissance d’un nouveau mouvement liturgique de grande qualité, comme celui qui a préparé le concile Vatican II et auquel Ratzinger lui-même a puisé, le mouvement liturgique de Guardini et de Jungmann, de Casel et de Vagaggini, de Bouyer et de Daniélou, de ces grands qui – ce n’est pas un hasard – ont aussi été des critiques sévères des développements liturgiques postconciliaires.

    De même que la liturgie a été, au cours des dernières décennies, le domaine dans lequel se sont manifestées les ruptures les plus évidentes entre le présent de l’Église et sa tradition, de même, avec Benoît XVI, l'herméneutique de la "réforme dans la continuité" a trouvé dans la liturgie son terrain d’épreuve le plus spectaculaire."

    Telle est la conclusion d'un exposé fait par Sandro Magister lors d'un colloque organisé à Pavie, le 21 mai dernier, consacré à Benoît XVI en tant que législateur canonique. On découvrira cet exposé ainsi qu'un bilan des six années de "gouvernement" de Benoît XVI sur le site de S. Magister : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1348526?fr=y

    Nous sommes heureux de constater que les remarques que nous avions faites sur l'existence de deux rites dans l'Eglise latine vont dans le sens des perspectives ouvertes ici.

  • Prier et méditer sur du beau...

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    fra-angelico-the-annunciation-detail.jpgLe christianisme est une religion de l'incarnation. Le visage de Dieu s'est rendu visible à travers les traits d'un homme : le Christ.

    Très vite, après le départ de Jésus, les chrétiens ont voulu rendre visibles les "mystères" de leur foi à travers des figures, des représentations. C'est ainsi que les parois des catacombes sont peuplées de "bons pasteurs", de poissons ("ichtus"), d'ancres, etc. Cet art se voulait symbolique dans le sens étymologique du terme, c'est-à-dire qu'il nous renvoie aux réalités spirituelles évoquées. La figure n'est pas une fin en soi, elle est support pour la prière et la méditation évoquant l'invisible. Cela explique notamment pourquoi le réalisme, la perspective, la conformité à la réalité qui nous environne, étaient étrangers aux préoccupations de ces artistes, comme ce sera encore le cas dans l'art byzantin ou dans l'art roman.

    Par la suite, les artistes chrétiens ont intégré les "conquêtes" de l'art "renaissant" friand de perfection anatomique, de perspective, de trompe-l'oeil, avec les chefs d'oeuvre que l'on connaît et qui peuplent nos musées. Le danger était cependant bien réel de faire de "l'art pour l'art" et de faire de la forme une préoccupation première avec le risque de faire passer la signification spirituelle ou théologique à l'arrière-plan (maniérisme).

    Les bouleversements provoqués par la mentalité des "Lumières" et par la Révolution ont éloigné les artistes des mystères chrétiens; le profane, la célébration de l'Antiquité, l'historicisme, l'exotisme, le paysagisme... ont pris le pas sur l'art religieux. Au XIXe siècle, les chrétiens ont eu tendance à se replier sur un art pieux et dévot qui a produit des choses souvent discutables : des "remakes" néo-byzantins, néo-romans, néo-gothiques d'un goût plus que douteux, relevant de l'imitation et du pastiche plus que de la création artistique inspirée. Les chromos se sont imposés dans les foyers, les images pieuses, mièvres jusqu'à l'écoeurement, sont venues truffer nos missels, et l'on a assisté à un dévoiement du goût qui persiste hélas aujourd'hui dans certains milieux chrétiens dévots.

    Bien sûr, l'important est la foi et l'attachement qui est manifesté à l'égard du Christ, de la Vierge Marie, des saints, mais est-il nécessaire pour cela de sacrifier au mauvais goût, au risque de faire fuir ceux qui ont une réelle sensibilité artistique et qui ne peuvent concevoir qu'un message puisse être vrai et s'exprimer en même temps de façon si peu esthétique?

    Sans vouloir confondre l'expression de la foi avec l'esthétisme, on peut cependant souhaiter que les artistes chrétiens, à l'instar d'un Georges Rouault par exemple, rompent avec cette imagerie fade et doucereuse et osent s'exprimer à travers des formes d'expression nouvelles tout en restant cohérentes avec le contenu de leur foi. C'est aussi vrai des chants et de la musique liturgique où il n'est vraiment pas indispensable de rester "scotchés" à des recueils de cantiques désuets.

    A travers ces quelques considérations qui ne sont qu'une esquisse de réflexion sur l'art, nous ne voulons blesser ni froisser personne. Nous savons que le mauvais goût de l'imagerie pieuse de son époque n'a pas empêché Thérèse de Lisieux d'être une très grande sainte, mais cela n'empêche que la splendeur du Vrai aurait beaucoup à gagner en éclatant dans la beauté appelée, selon Dostoïevski, à sauver le monde...

    On trouvera une réflexion plus étoffée sur le sujet ICI même si l'on peut ne pas toujours être d'accord avec les propos tenus par son auteur...

    Voir également la note figurant sur le blog "Un idiot attentif" consacrée à la phrase fameuse de Dostoïesvski "la beauté sauvera le monde".

  • La nécessaire réforme de l’école catholique

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    Dans son dernier n° (1497) daté du samedi 2 juillet), le bimensuel L'Homme nouveau publie, sous la signature de l’abbé Henri Dobrolowski, un dossier sur la revitalisation souhaitable de l’enseignement catholique en France. Même si la configuration de cet enseignement est différente, les mesures à débattre sont en définitive les mêmes en Belgique et tournent aussi autour du caractère propre de l’école catholique. Extraits :

    1. Une école évangélisatrice

    110111_card_sarah.jpg« Le cardinal Robert Sarah (photo), lors de son allocution d’ouverture des travaux de Caritas internationalis à Rome en mai 2011 déclarait : « L’Eglise ne peut pas être considérée comme un partenaire des organisations catholiques. Ce sont des organisations qui participent à sa mission ». Il en va de même pour l’enseignement catholique qui ne peut faire l’économie de liens forts avec la vie de l’Eglise universelle, diocésaine ou paroissiale (…)

    2. Pour cela, l’école catholique doit redécouvrir son caractère propre

    Comment les élèves, les parents, les enseignants pourraient-ils le respecter si l’établissement lui-même ne s’en préoccupe pas ? (…)

    3.      Le nécessaire engagement de l’évêque

    Puisqu’il est responsable de l’enseignement catholique dans son diocèse, l’évêque doit être particulièrement vigilant au sujet de la nomination du chef de l’établissement et des responsables de la pastorale, qui doivent être des catholiques pratiquants et ayant une doctrine sûre (…)

    4.  Des professeurs vraiment catholiques

    (….) avec une attention, particulière aux discours tenus, à la qualité desmanuels employés, au témoignage donné par les différents partenaires éducatifs.

    5. Un nécessaire investissement de prêtres diocésains

    Il paraît aussi important que l’évêque ait le souci de former des clercs diocésains capables d’élaborer et de soutenir des projets éducatifs : d’autant plus que peu de congrégations -dont le charisme est l’éducation- ont encore assez de vocations pour exercer ce ministère (…)

    6. La création dans chaque diocèse d’établissements pilotes

    De l’école catholique sous contrat (ndlr : ce qui est pratiquement le cas de ce qu’on appelle l’enseignement « libre » qui  scolarise la majorité de la population scolaire belge) qui a totalement oublié son caractère propre, à l’école hors contrat sans lien avec l’évêque, en passant par les « tièdes », difficile de trouver aujourd’hui en enseignement qui soit conforme à ce que l’Eglise entend, à savoir « une école où est donnée une éducation imprégnée d’esprit chrétien » (code de droit canonique, article 802). Une des solutions de sortie de crise est assurément de se lancer dans un projet audacieux qui consisterait à créer des établissements pilotes qui tiendraient compte des remarques précédentes (…) »

    Litanie de voeux pieux ? Dans les milieux ecclésiaux ordinaires, aujourd’hui, ce qui évoque une « spécificité chrétienne » n’a plus la cote. La foi, vécue et transmise, se dilue dans le pluralisme ambiant. Dans nos pays, c’est toute la vie ecclésiale qui a besoin d’une « sanatio in radice ». Sans s’exclure soi-même du lot.

    JPS

  • Liège : messe pour les 60 ans de prêtrise de Benoît XVI

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     EGLISE DU SAINT-SACREMENT
    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    (face à la statue de Charlemagne)

     

    Messe en l’honneur du Saint-Père Benoît XVI

    à l’occasion de ses soixante ans de vie sacerdotale

     

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    Saints Pierre et Paul (F. Lippi)

     

     

    DIMANCHE 3 JUILLET 2011 À 10 HEURES

    Solennité de la Fête des Saints Pierre et Paul

    MESSE DU PREMIER DIMANCHE DU MOIS

    Grégorien et Polyphonie

     

     

    Missel de 1962

     

    Propre grégorien de la messe «Nunc scio vere»

    Kyriale IV « Cunctipotens genitor Deus» (Xe s.), Credo IV (XVe siècle)

    Motet « Oremus pro Pontifice »

     

     

    PAR LA SCHOLA DU SAINT-SACREMENT

     

    AUX ORGUES, PATRICK WILWERTH

    Professeur au conservatoire de Verviers

     

    Livrets à votre disposition sur la table au fond de l’église pour suivre la messe

     

    < Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64.

    Compte IBAN BE58 0003 2522 9579  BIC BPOTBEB1
    E-mail : sursumcorda@skynet.be. / Site web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com
  • Du nouveau, à la rentrée, à Liège

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    Un nouveau doyen  de  «  Liège Rive Gauche », l’abbé Eric de Beukelaer sera installé par Monseigneur Jousten, évêque de Liège, en l’église Saint-Jacques, le 24 septembre à 16h30.
    Il sera aussi curé de l’Unité pastorale Saint-Lambert-au-cœur-de-Liège.

    Nous félicitons de tout coeur le nouveau doyen et nous nous réjouissons de sa présence rayonnante au coeur de la Cité ardente.

  • A Maastricht : le Heiligdomsvaart du 30 juin au 10 juillet

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    Ad lucem_fmt.jpegcliquer sur l'image pour accéder au site officiel

    Du 30 juin au 10 juillet 2011
    Direction lumière – ad lucem

    Du 30 juin au 10 juillet 2011 inclus la ville de Maastricht sera entièrement sous le signe du ‘Heiligdomsvaart’. Pendant ces 11 jours, qui ont pour thème ‘direction lumière’ de nombreuses activités seront organisées telles que des marches solennelles accompagnées de chants et de prières, des présentations de reliques mais aussi des activités culturelles comme des expositions, de la musique, des films et bien plus encore.

    Une fête historique
    Le ‘Heiligdomsvaart’ est à l'origine une fête de reliques célébrée pendant des siècles autour de la tombe de Saint Servais, le premier évêque de Maastricht qui mourut vers 384. De nombreux pèlerins visitent toujours la basilique de Saint Servais située au Vrijthof et bâtie sur la tombe de ce dernier.

    Evénements religieux
    Le programme religieux qui durera 11 jours commencera le 30 juin 2011 par une cérémonie solennelle près de la Source de Saint Servais dans le quartier de Biesland et sera suivie d'une eucharistie pontificale dans la basilique de Saint Servais au Vrijthof. Dans cette église on peut se recueillir chaque jour pendant une messe, des prières en groupe ou une célébration sur le thème ‘direction lumière’.

    Processions
    Des milliers de visiteurs se complairont des grandes Processions les dimanches 3 et 10 juillet. La présentation des reliques constitue la partie essentielle des Processions. Un spectacle exceptionnel qui a pour but de faire vivre au public une expérience inoubliable.

    Evénements culturels
    En plus des expositions dans les musées de Maastricht, où l'on peut admirer entre autres des objets d'art particuliers religieux on pourra également y découvrir des films, de la musique et du théâtre le tout constituant le programme culturel du ‘Heiligdomsvaart’ de Maastricht 2011.

  • Quand Benoît XVI évoque son ordination

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    C'est sur Zenit : http://www.zenit.org/article-28363?l=french

    A l’occasion du 60e anniversaire de sacerdoce de Benoît XVI, L’Osservatore Romano publie le récit qu’en fait le cardinal Joseph Ratzinger dans son livre autobiographique Ma vie, souvenirs (1927-1977).

    Le 29 juin 1951, à l’âge de 24 ans, Joseph Ratzinger était ordonné prêtre en même temps que son frère aîné Georg Ratzinger à Freising par le cardinal Michael von Faulhaber (1869-1952).

    Voici le récit de Benoît XVI :

    « Nous étions plus de quarante aspirants à répondre adsum à l’appel : « me voici », par une journée d’été radieuse, qui reste dans ma vie un sommet inoubliable. Il ne faut pas être superstitieux ; mais au moment où le vieil archevêque m’imposa les mains, un petit oiseau, sans doute une alouette, s’éleva du maître-autel dans la cathédrale et lança ses trilles en un chant d’allégresse ; ce fut pour moi comme une exhortation d’En-Haut : C’est bien ainsi, tu es sur le bon chemin. Les quatre semaines estivales qui suivirent furent comme une grande fête. Le jour de ma première messe, notre église paroissiale Saint-Oswald brillait de tout son éclat. La joie qui emplit tout l’espace de manière presque tangible, nous entraîna tous de la façon la plus vivante dans une ‘participation active’ au Saint Sacrifice, qui ne nécessitait pas de gestes d’affairement. Nous étions invités à porter la bénédiction de notre première messe dans les maisons et fûmes partout accueillis, même par des personnes totalement inconnues, avec une cordialité inimaginable. J’ai alors pu constater à quel point les hommes attendent le prêtre, la bénédiction qui vient de la force du sacrement. Là, il ne s’agissait pas de ma personne ou de celle de mon frère : qu’aurions-nous bien pu apporter par nous-mêmes, nous les jeunes, à tous ceux que nous rencontrions ? Ils voyaient en nous des hommes mandatés par le Christ et habilités à Le porter aux autres. Et justement parce qu’il ne s’agissait pas de nous, s’instaura très vite une relation amicale ».

    © Cardinal Joseph Ratzinger, Ma vie, souvenirs (1927-1977), Ed. Fayard

  • Les 60 ans de prêtrise de Benoît XVI

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    Hier, en la fête des saints Pierre et Paul, Benoît XVI fêtait ses soixante ans de sacerdoce. Le site "Benoît et moi" s'est largement fait l'écho du jubilé sacerdotal du pape et on y trouvera tous les détails sur les célébrations et les manifestations de sympathie qui ont eu lieu à cette occasion.

    Lors de la messe célébrée hier, le pape a prononcé une homélie mémorable développant cette parole du Christ : "Je ne vous appelle plus serviteurs, mais amis" (Jean, 15, 15). La traduction française de cette homélie est accessible sur le site du Vatican : http://press.catholica.va/news

    Jean-Marie Guénois, du Figaro, peu suspect de "papolâtrie", rend hommage à ce texte sur "religioblog" en ces termes : "je suis beaucoup plus frappé par l'homélie que Benoît XVI a prononcé ce matin, jour de fête au Vatican, pour la Saint-Pierre et Saint-Paul, et 60° anniversaire de son ordination sacerdotale. A première vue, cela paraît suranné mais le texte est puissant. Pour un prêtre, l'anniversaire de l'ordination sacerdotale est comme un anniversaire de mariage. Respectable. Et aujourd'hui, c'est une sorte de déclaration d'amour pour Dieu que ce pape ose faire publiquement.

    On glorifie, à juste titre la mystique soufie ou bouddhiste et l'on regarde souvent avec dédain la mystique catholique, forcément dépassée, par nature has been. Prendre le temps de lire pourtant, et pourquoi pas, croyant ou non, de méditer, ce sens de Dieu que ce pape essaye de partager.

    Il réfléchit à propos de deux images, celle de l'amitié avec Dieu - qui est un notion typiquement chrétienne car comment être ami de "l'Inconnaisable" ? - et celle du vin... Oui, du vin, comme "fruit de la vigne", méditation sur la lenteur de la vie et l'approfondissement qui l'accompagne, à travers les joies et les souffrances."

    Les catholiques du monde entier étaient invités à s'unir aux intentions du pape à l'occasion de ses soixante ans de prêtrise, notamment en organisant des adorations eucharistiques de 60 heures. Peut-être cela a-t-il été fait chez nous même si nous ne trouvons guère de traces d'organisations de ce type dans nos médias ?

  • Désacralisation à Namur : l’église Saint-Jacques, nouveau lieu commercial

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    art_152148.jpgC’est annoncé sur le site du diocèse : « Bien connue des Namurois, puisqu’elle se trouve en plein cœur du centre ville, l’église Saint-Jacques vient d’être vendue à des promoteurs immobiliers. Ainsi, ce lieu de passage obligé vers Saint-Jacques de Compostelle est sur le point d’être transformé en… boutique.

    « L’église Saint Jacques, ancien relais sur le chemin du pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle, a été construite en 1757 par les Frères de la Miséricorde. Ceux-ci, établis à Namur, se consacrèrent aux plus démunis de l’époque et plus particulièrement en veillant sur les derniers moments des condamnés à mort. Il est à souligner que cet endroit s’est très vite choisi une vocation d’accueil vers les plus défavorisés et ce, de tout temps. Que ce soient les pèlerins, qui au Moyen Age y trouvaient refuge pour la nuit, soldats blessés ou malades à partir du XIV°s., victimes d’épidémies, condamnés à mort, pauvres passants ou enfants trouvés. Tous ont trouvé à cet endroit, le réconfort et les soins qui leur étaient refusés ailleurs. »

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