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Eglise - Page 1611

  • Les monastères et la démocratie : Chantal Delsol et Léo Moulin

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    Chantal Delsol rendit, l'an dernier, un hommage à Léo Moulin, grand sociologue, fin connaisseur du fait religieux :

    "On connaît peu l’histoire politique des monastères européens, pourtant riche de significations. N’étant pas historienne, je voudrais vous proposer une réflexion sur ces significations, à partir des travaux de l’historien Léo Moulin, qui s’est intéressé particulièrement à ces questions. Ce qui me permet pour commencer d’adresser un bref hommage à un homme hors du commun, qui a beaucoup fait pour l’Europe et pour la culture européenne.

    Né en 1906 dans une région ouvrière de la Belgique, Léo Moulin a été élevé dans un milieu d’athées militants, socialistes, et adeptes de la libre pensée. Son esprit curieux et honnête va prendre le « libre examen » à la lettre, si bien qu’il va se défaire peu à peu de toutes ses croyances antérieures, d’abord en lisant la Somme contre les gentils dans la prison italienne où son anti-fascisme l’a enfermé pour 13 mois, puis en découvrant la réalité du communisme et la pensée chrétienne de son temps. En 1942, ayant accompagné un ancien élève dans un monastère bénédictin (par curiosité toujours, il n’avait jamais pénétré dans ce genre de lieu), comme on doit y rester silencieux, il réclame des livres et le supérieur lui propose une histoire de la Règle de l’ordre. Il est stupéfait. Il était sûr de tomber sur l’autocratie absolue et arbitraire –perinde ac cadaver- et il découvre le règne du droit. Il s’extasie, creuse, fouille, devient spécialiste de l’histoire politique des ordres religieux. Grand européen, l’un des fondateurs du Collège de Bruges, il est persuadé que l’esprit de l’Europe prend sa source dans la liberté et que la liberté politique moderne prend sa source dans les monastères catholiques."

    Voir la suite sur le blog de Chantal Delsol : http://www.chantaldelsol.fr/monasteres-et-democratie/

  • Éloge de la fidélité

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    imagesCAQY1EUO.jpgAbbaye Sainte Madeleine du Barroux (près de Vaison-la-Romaine, dans le Vaucluse), juin 2011 : lettre du Père Abbé Dom Louis-Marie (photo) aux Amis du Monastère, sur le mariage et la fidélité. Le mariage c’est, peut-être aujourd’hui encore, l’état de vie  le plus commun mais, au fond, la lettre vaut pour la conduite à tenir dans tous les états de vie légitimes :

    « Un journaliste demandait un jour à la bienheureuse Mère Teresa : « Qu’est-ce qui ne va pas dans l’Église, aujourd’hui ? – Vous et moi », répondit celle-ci du tac au tac.

    Une autre fois, un interlocuteur lui posa la question piège : « Le sida est-il une punition de Dieu ? » Elle le regarda bien droit dans les yeux, puis lui dit simplement : « Moi, Mère Teresa, je suis une pécheresse. Nous sommes tous pécheurs. Et tous, nous avons besoin de la miséricorde de Dieu. »

    « Il y a un péché que je n’ai jamais eu à confesser, reconnaissait-elle ailleurs, c’est d’avoir jugé quelqu’un. » Elle avait de qui tenir. Quand sa mère entendait l’un de ses enfants se plaindre d’un professeur, elle éteignait la lumière en disant : « Je ne paie pas l’électricité pour des enfants qui parlent mal des autres. »

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  • Au sommaire de la Nef (juillet-août)

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    FIC65683HAB30.jpg(Les titres en bleu sont des liens; en cliquant dessus, on accède aux articles.)

    ÉDITORIAUX
    L’imposture du gender, par Christophe Geffroy
    Quel avenir pour les métaux ? par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Benoît XVI en Croatie, par l’abbé Christian Gouyaud
    JMJ : Madrid sous le signe de la foi, par Hortense de Villers
    Pour apprendre le grégorien, entretien avec Claude Pateau
    Vie de l’Église : ordinations 2011, par Loïc Mérian
    L’autre Palestine, par Falk van Gaver
    La « démondialisation », par Christophe Geffroy
    Avortements de masse : Lebensborn ou Vivaldi ?
    par Romaric Sangars
    Chronique-Vie : Ne pas baisser les bras !
    par Pierre-Olivier Arduin
    International : Quand le peuple manque,
    par Paul-Marie Coûteaux

    ENTRETIEN
    Les Missionnaires de la Miséricorde divine : la priorité de l’évangélisation, entretien avec l’abbé Fabrice Loiseau

    DOSSIER : LES FINS DERNIÈRES
    De l’importance des fins dernières,
    par l’abbé Christian Gouyaud
    Ce que l’Église en dit, par l’abbé Christian Gouyaud
    Les limbes : état de la question, par l’abbé Tancrède Leroux
    L’enfer est-il vide ? par l’abbé Christophe J. Kruijen
    La réalité du purgatoire, par l’abbé Paul Préaux
    Défendre l’eschatologie avec J. Ratzinger,
    par l’abbé Christian Gouyaud
    Le rôle des funérailles, par l’abbé Albert Jacquemin
    « Le paradis à la porte », entretien avec Fabrice Hadjadj

    VIE CHRÉTIENNE
    Assomption : à l’école de Marie, par le père Pavel Syssoev
    Question de foi : Le prince doit-il être vertueux ?
    par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Bismark, le chancelier de fer, par Michel Toda
    Au fil des livres : Un Thibon inédit, par Philippe Maxence
    Notes de lecture, chroniques musique, internet, livres jeunes, cinéma, sortir
    Un livre, un auteur : Père Michel Viot

    BRÈVES : toutes nos annonces du mois en ligne

  • Un Congrès sur le volontariat catholique

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    "Un congrès rassemblera quelque 150 représentants des bénévoles catholiques d’Europe – évêques, responsables des conférences épiscopales et des grandes organisations caritatives - à Rome les 10 et 11 novembre 2011, dans le cadre de l’Année du volontariat de l’Union européenne, a annoncé aujourd’hui à la presse le cardinal Robert Sarah, président du conseil pontifical Cor Unum.

    La Commissaire européenne à la Coopération internationale, l'aide humanitaire et la réaction aux crises, Mme Kristalina Georgieva, a été invitée à la rencontre, qui rassemblera aussi des témoins comme Veronika Ottrubay, qui vit à l'Arche de Jean Vanier depuis 1985 et qui est responsable de « La Ferme » de Trosly : un témoignage de la « vie de foi » du volontariat catholique.

    Le volontariat représente en Europe quelque 140 millions de personnes : il s’agit de « mettre l’accent sur la contribution catholique à cette réalité » sur le vieux continent, et de réfléchir, a précisé le cardinal Sarah, à l’identité du volontariat catholique, dessiner un « cadre général » et identifier les « défis », les « rapports avec les institutions publiques »."

    C'est Zenit qui nous en informe, et, comme dans le cas de la Caritas, on constate le besoin de recadrer l'action caritative dans sa dimension, véritablement catholique. Tout l'article est à lire ICI

  • Elisabeth de la Trinité bientôt canonisée grâce à la guérison d'une malade belge ?

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    "Il y a une dizaine d’années, une femme malade s’est rendue au carmel de Flavignerot en fauteuil roulant pour prier la bienheureuse. Lors de sa prière, la quadragénaire, de nationalité belge, aurait alors réussi à se mettre debout et marcher sans aide.

    Cette guérison inexpliquée va faire l’objet d’une enquête de l’archevêché, qui va démarrer lundi à 18 heures à Dijon. Un « tribunal diocésain » va tâcher de réunir des témoignages et autres éléments tangibles permettant d’orienter l’enquête, qui pourrait durer plusieurs mois, voire plusieurs années. Cette instance est composée de Mgr Minnerath, archevêque de Dijon, d’un juge délégué de l’archevêché, Mgr Ennio Apeciti, d’un « promoteur de justice », le chanoine Paul Chadeuf, délégué du diocèse pour la vie consacrée et du père Yves Frot, qui remplira la tâche de notaire."

    C'est ce que rapporte "Le Bien Public" (Côte d'Or), qui précise : "Élisabeth de La Trinité, née en 1880, est entrée au carmel de Dijon à l’âge de 21 ans. Atteinte d’une maladie incurable, elle recueille ses prières sur des carnets et meurt le 9 novembre 1906. La Dijonnaise a été béatifiée par le pape Jean-Paul II le 25 novembre 1984."

    Elisabeth de la Trinité est une grande mystique comme en témoigne cette prière très inspirée reproduite ci-dessous :

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  • Pie XII a sauvé des milliers de juifs et a protégé leur patrimoine

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    "La récente ouverture de certaines sections des archives secrètes du Vatican a permis de constaté que le pape Pie XII a non seulement contribué à sauver des milliers de juifs des rafles nazies, mais qu'il a également sauver leur patrimoine." 'Zenit : http://www.zenit.org/article-24905?l=french

    La Fondation « Pave the Way » a annoncé le 29 juin dernier que ses chercheurs avaient découvert des documents d'une « grande importance ».

    Lire la suite dans l'article de Zenit mentionné ci-dessus.

  • Des prêtresses ? Le patriarche de Lisbonne bat sa coulpe...

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    Après avoir fait des déclarations étonnantes au sujet de l'accès des femmes au sacerdoce que, selon le cardinal Policarpo, patriarche de Lisbonne, ne devrait pas rencontrer d'obstacle théologique, il est revenu sur ces déclarations en déclarant que l'ordination des femmes est "impossible" :

    "Le patriarche est revenu sur la « complémentarité de l’homme et de la femme dans l’histoire du salut », qui « atteint sa plénitude dans la révélation du Christ et de Marie », et sur le ministère sacerdotal, enraciné dans le Nouveau Testament, qui, a-t-il rappelé, dès le début, « n’était conféré qu’aux hommes ». 

    « Le fait qu’il n’y ait pas de femmes parmi ses successeurs et collaborateurs, a-t-il souligné, ne signifie pas minimiser la femme, mais rechercher la complémentarité entre l’homme et la femme qui se réalise pleinement dans les relations entre le Christ et Marie ».

    Selon le cardinal Policarpo, une des causes de la revendication du sacerdoce féminin est « la perte de conscience de la dignité sacerdotale de tous les membres de l'Église, réduisant l’expression sacerdotale à un sacerdoce ordonné ».

    Une autre cause serait, selon lui, « la compréhension du sacerdoce ministériel comme étant un droit et un pouvoir, sans percevoir que personne, ni homme ni femme, ne peut revendiquer ce droit, se trouvant à accepter l’appel de l'Église à ce service, qui inclut le don de sa propre vie ».

    Le magistère récent des papes, a-t-il rappelé, interprète cette tradition ininterrompue de n’ordonner que des hommes « non seulement comme un moyen pratique de procéder, qui peut changer au rythme de l’action de l’Esprit Saint, mais également comme expression du mystère de l'Église, que nous devons accueillir dans la foi ».

    « Nous sommes donc invités à respecter le magistère du Saint-Père, dans l’humilité de notre foi, à approfondir encore ce lien entre le sacerdoce ministériel et la qualité sacerdotale de tout le Peuple de Dieu et à découvrir le moyen féminin de construire l'Église, dans le rôle décisif de la mission de nos sœurs, les femmes », a conclu le cardinal Policarpo." (Zenit)

    Conclusion : même un cardinal devrait tourner sa langue 77 fois 7 fois dans sa bouche avant de s'exprimer, surtout sur des questions aussi délicates.

  • Un recueil sur les massacres des Arméniens

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    Le Vatican se prépare à éditer un livre reprenant des textes (récits, preuves, témoignages... sur les massacres dont ont été victimes les populations arméniennes :

    "Massacre pour les uns, génocide pour les autres. La mort de millions d’arméniens en 1915 par les turcs ottomans ne cesse de susciter débat près d’un siècle après l’évènement. Il débute le 24 avril 1915 à Istanbul, capitale de l’empire ottoman, avec l’assassinat de 600 notables arméniens sur ordre du gouvernement. A la fin de l’été, les deux tiers des Arméniens de Turquie, auront péri dans des conditions généralement épouvantables. Les autorités turques parlent depuis de massacre, Jean-Paul II en visite à Erevan en 2001 est plus précis. Après avoir prié devant le mémorial des victimes il avait dénoncé ''L'extermination de 1,5 million de chrétiens arméniens, dans ce qui est généralement considéré comme le premier génocide du 20e siècle et l'anéantissement de milliers d'autres sous l'ancien régime totalitaire (soviétique) sont des tragédies qui vivent encore dans la mémoire de la génération actuelle''. Benoît XV avait à l’époque écrit au Sultan pour implorer sa clémence, son lointain successeur Benoît XVI en visite à Istanbul en 2006, rendait « grâce à Dieu pour la foi et le témoignage chrétien du peuple arménien, transmis de siècle en siècle et parfois dans des circonstances tragiques, comme ce fut le cas au siècle dernier ».

    De ces circonstances tragiques, la bibliothèque vaticane en a des preuves et des témoignages. Ils feront l’objet d’un livre coédité prochainement par le service des Archives du Vatican. Des récits décrivant dans les moindres détails les tortures subies par les victimes, comme ces paris que faisaient les soldats ottomans sur le sexe des fœtus des femmes enceintes avant de les éventrer. Des documents qui ne seront publiés non pour créer la polémique, mais pour faire œuvre d’Histoire." (Radio Vatican)

  • Quel jour faut-il célébrer la Fête-Dieu ?

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    Le journal « La Croix « (29.06.20111)  signale que le cardinal Cañizares propose de rétablir la Fête-Dieu le jeudi : « Dans un entretien dimanche 26 juin à Radio-Vatican, le cardinal Antonio Cañizares Llovera, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, a suggéré de faire revenir la fête du Corps et du Sang du Christ au jeudi pour toute l’Église. « Je crois que la fête du Corpus Domini, séparée du dimanche, serait porteuse d’espérance car cela permettrait de dire à tous, au milieu de la semaine, que le Christ est au centre de tout. » Selon lui, cela permettrait aussi de mieux rattacher cette fête au Jeudi saint.

    Née à Liège (Belgique) au XIIIe siècle, à la suite des visions de la religieuse Julienne du Mont-Cornillon, la Fête-Dieu a été étendue à toute l’Église en 1264 par le pape Urbain IV qui la fixe au jeudi après l’octave de la Pentecôte. En France, depuis le Concordat de 1801, la fête du Saint-Sacrement est solennisée le dimanche suivant. C’est aussi le cas dans les pays où ce n’est pas traditionnellement un jour chômé (par exemple en Italie) ».

     A Liège, elle fut célébrée cette année par l’évêque le jeudi 23 juin à la basilique Saint-Martin et, en principe, sa Solennité eût lieu ailleurs le dimanche 26  (ou le samedi soir, aux messes dominicales anticipées). Une procession liée à la fête s'est déroulée le samedi 25 dans le doyenné de la rive-gauche tandis qu’une certaine confusion (entretenue par le site web du diocèse lui-même, ici Procession de la Fête-Dieu - Liège Rive droite)  jouait en Outremeuse, où la paroisse de Saint-Pholien organisait le 26 juin sa procession annuelle du 4e dimanche de juin laquelle, par les hasards du calendrier liturgique, coïncidait, en 2011, avec la célébration Fête-Dieu !

     De fait, un peu d’ordre dans tout cela, ne ferait pas de tort.

     JPS

  • Le 27 octobre à Assise, Benoît XVI priera avec d’autres religions, « pour la paix »

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    1(3).jpgLe 27 octobre prochain à Assise, Benoît XVI priera  avec d'autres religions pour la paix, en récusant tout syncrétisme. Sa venue suscite déjà des critiques. Dans le « Figaro ».  Jean-Marie Le Guénois cite cette « mise au point » du cardinal Jean-Louis Tauran, président du conseil pontifical  pour le dialogue interreligieux, parue dans l’ « Osservatore Romano » du mardi 5 juillet :

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  • Le sectarisme n’est pas toujours là où vous pensez

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    6a00d83451619c69e20154337dc4f5970c-320wi.jpgEpinglée par « Le salon beige », cette réaction d'un lecteur, parue dans le n° 1746 de l’hebdomadaire «  Famille chrétienne » :

     "Nous avons été révoltés de la une de votre dernier numéro 1743 du 11 au 17 juin 2011 (http://www.famillechretienne.fr/informations-sur-un-numro_80.php?Num=1099): une photo d'un prêtre "tradi" qui célèbre dans des habits anciens, dos aux fidèles, et certainement loin d'eux. C'est faire trop d'honneur aux "tradis" de leur accorder cette une. Avec leurs célébrations, leurs habillements et leurs coutumes ancestrales, ils font fuir et repoussent les jeunes et les chrétiens "moyens" d'aujourd'hui. Quand Jésus a institué la Cène, il a dit : "Prenez et mangez". Il n'a pas dit : "Ouvrez la bouche et passez la langue"... A Noël dernier, nous avons abonné deux de nos jeunes ménages à votre hebdomadaire en leur disant qu'il s'était modernisé... Vous imaginez leurs réflexions !"

     L'abbé Eric Iborra, vicaire à la paroisse St Eugène (Paris 9e), qui est le prêtre en photo, répond sur Facebook :

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  • Journées Mondiales de la Jeunesse : deux innovations de Benoît XVI

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     imagesCAI4RXW3.jpgLes prochaines « JMJ », cet espèce de « Woodstock » chrétien créé sous le règne de Jean-Paul II, se tiendront à Madrid du 18 au 21 août prochains. Benoît XVI participe à ces rassemblements inventés par son prédécesseur, mais comme l’observe Sandro Magister sur son blog « Chiesa », Joseph Ratzinger y a introduit deux inflexions remarquables :

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