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Benoît XVI demande des solutions pour concilier famille et travail, surtout dans le contexte de crise actuel. Il l’a souligné en recevant ce samedi matin les participants au congrès international annuel organisé par la Fondation Centesimus annus, sur le rapport entre familles et entreprises. Le Pape a évoqué les difficultés actuelles, la crise économique et celle de l’emploi, qui ont des répercussions sur la famille; il a cité les conflits au sein des couples et entre les générations, le malaise qui touche les rapports sociaux. Les règles économiques doivent dépasser la seule logique du profit et tenir compte des intérêts et de la sauvegarde de la famille, cellule de base de la société – a martelé Benoît XVI en soulignant que l’étymologie du mot économie contient une référence à la famille : Oikia et nomos, autrement dit la loi de la maison (l'économie est l'art de bien administrer une maison).
Même s’il ne revient pas à l’Eglise de définir une stratégie de sortie de crise, les chrétiens ont le devoir de dénoncer les problèmes actuels, de témoigner des valeurs sur lesquelles est fondée la dignité de la personne et de promouvoir les formes de solidarité qui favorisent le bien commun. Mais le Pape a averti que le devoir de solidarité ne peut être délégué à l’État. La famille a son rôle à jouer. Dans son exhortation apostolique Familiaris consortio, publiée il y a 30 ans, Jean-Paul II a énoncé les quatre tâches prioritaires de l’institution familiale, toutes fondées sur l’amour et la gratuité : la formation d’une communauté de personnes ; le service à la vie ; la participation sociale et la participation ecclésiale. Aujourd’hui, plus que jamais, l’économie a besoin de la famille pour être au service de la personne, pour avoir un visage humain.
On peut ne pas être un fan de la phénoménologie personnaliste de Jean-Paul II, ni de son invocation, parfois obsessionnelle, des « droits de l’homme ». L’important est qu’une personne ne se résume pas à ses idées. La foi n’est pas une idéologie, pas plus que l’espérance et la charité. Je me souviens d’un reportage vidéo sur la visite de Jean-Paul II à Cuba en 1998. Il comportait une série de plans rapprochés fort indiscrets (le pape était déjà très affecté par la maladie) mais de ceux-ci transparaissaientt finalement, surtout, la simplicité et la profonde humanité de cet homme authentique et c’est sans doute à ce titre que Fidel Castro l’accueillait avec une attention que le vieux dictateur communiste n’aurait pas accordée aux puissants de ce monde. Aussi ne nous étonnons pas de l’information que rapporte aujourd’hui le « Forum Catholique » :
Dimanche 9 octobre 2011, pèlerinage de Foy-Notre-Dame avec pour thème: « Prions pour la ré-évangélisation de nos pays! »







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