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Eglise - Page 1679

  • La liberté religieuse court des risques en Europe aussi

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    par Massimo Introvigne - Bussola Quoitidiana - 04-02-2011 - (trad. par nos soins)

    La rencontre d’hier  entre Benoit XVI et le nouvel ambassadeur autrichien auprès du Saint-Siège a été l’occasion d’un discours neuf et très significatif du Pape à propos de la liberté religieuse, le thème auquel il a voulu spécialement dédier cette année 2011.

    L’Autriche, entre autres choses, est le pays où réside l’Osce – l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe – au sein de  laquelle l’auteur du présent article est Représentant pour la lutte contre la discrimination et l’intolérance contre les Chrétiens. Lors des réunions de l’Osce, on a l’habitude d’entendre ce dernier parler de problèmes situés à l’Est de Vienne ou à l’Ouest. A l’Est de Vienne, il est évident que la liberté religieuse, et en particulier celle des Chrétiens, se trouve en danger.

    Tandis que l’Osce s’est précisément dotée d’un Représentant dont le mandat mentionne spécifiquement – même si non exclusivement – la lutte contre l’intolérance et la discrimination contre les Chrétiens, récemment, l’Union Européenne s’est montrée réticente face à la seule perspective de mentionner les Chrétiens dans un document sur les violences religieuses en Afrique et en Asie.

    Le pape a loué la position du gouvernement autrichien, qui, au sein de l’Europe, a appuyé les propositions formulées en premier lieu par le gouvernement italien pour une condamnation explicite de la persécution des Chrétiens et « pour que le nouveau service européen pour l’Action externe observe également la situation de la liberté religieuse dans le monde, rédige régulièrement un rapport et le présente aux ministres des affaires étrangères de l’Union ».

    Mais le Pape insiste souvent sur le fait que la liberté religieuse des Chrétiens subit aussi des attaques en Occident, à l’ouest de Vienne. Il a donc également remercié l’ambassadeur autrichien de la prise de position de son pays en faveur de la présence du crucifix dans les écoles, se rangeant, dans ce cas aussi, du côté du gouvernement italien dans le contentieux qui l’oppose à la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

    Cet épisode a donné l’occasion au Pape de répéter en termes plus généraux que les Chrétiens souffrent d’un problème de liberté religieuse en Europe, et pas seulement en Asie ou en Afrique. « Dans beaucoup de pays européens – a fait remarquer Benoit XVI – le rapport entre l’Etat et la religion subit une tension particulière. D’un côté, les autorités politiques se montrent très attentives à ne pas concéder d’espaces publics aux religions entendues comme idée d’une foi purement individuelle des citoyens. De l’autre, on cherche à appliquer les critères d’une opinion publique séculière aux communautés religieuses. Il semble que l’on veuille adapter l’Evangile à la culture et, toutefois, on cherche à empêcher, de façon presqu’embarrassante, que la culture ne soit façonnée par la dimension religieuse.

    La liberté religieuse signifie donner de l’espace aux institutions éducatives et caritatives catholiques et en respecter les spécificités, sans considérer l’Eglise seulement comme « une parmi les nombreuses entités fournissant des prestations sociales ». Cela signifie également d’éviter de censurer l’Eglise quand elle s’adresse à tous au nom du droit naturel et de la raison à propos des thématiques de la vie et de la famille, et qu’elle demande la « tutelle particulière de l’Etat » à l’égard de ces valeurs.

    Le Pape a rappelé, même avec une certaine nostalgie, semble-t-il, les valeurs de la vieille Autriche. Il a affirmé que « la culture, l’histoire et la vie quotidienne de l’Autriche, "terre des cathédrales"  (Hymne national), sont profondément façonnées par la foi catholique », dans une coexistence harmonieuse entre différentes cultures, et avec les minorités religieuses. « Dans l’harmonie réside la force », a-t-il rappelé – comme le chantait déjà le vieil hymne populaire du temps de la monarchie. Ceci vaut en particulier dans le cas de la dimension religieuse qui est enracinée dans les profondeurs de la conscience de l’homme et, pour cette raison, appartient à la vie de chaque individu singulier et à la vie partagée par la communauté.  La patrie spirituelle, sur laquelle un grand nombre de personnes vivant une situation professionnelle requérant une mobilité toujours plus grande et un constant changement ont besoin de s’appuyer personnellement, devrait pouvoir exister publiquement.

    En Autriche aussi, même à l’intérieur de l’Eglise, ces principes sont parfois niés : mais ils sont très ancrés dans le peuple autrichien, comme le montre une floraison de saints parmi lesquels le bienheureux Charles de Habsbourg (1887-1922), que le pape a voulu évoquer entre autres.

     Peut-être plus reconnues en Autriche qu’ailleurs, les racines chrétiennes sont à l’inverse souvent l’objet d’un rejet de la part des institutions européennes. Et pourtant, a déclaré le Pape, « l’édification de la maison commune européenne pourra trouver une issue favorable seulement si ce continent est conscient de ses propres fondements chrétiens et si non seulement les valeurs de l’Evangile mais aussi l’image chrétienne de l’homme, demeurent, et ce aussi dans le futur, le ferment de la civilisation européenne.

  • Requiem pour les messes de funérailles

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    imagesCA0ZC66N.jpgAvec ce mois de février 2011 entre en vigueur le décret épiscopal  du 2 novembre 2010 qui, sauf demandes formelles soumises à un examen au cas par cas, supprime les messes de funérailles dans le diocèse de Liège.

    Malgré les remous suscités par ses directives, Mgr Jousten persiste et signe. Il vient de publier à ce sujet, dans la revue « Église de Liège », de nouvelles explications intitulées Funérailles aujourd'hui et demain . Nous en extrayons ce passage significatif :

    « (…) Tôt ou tard, la raréfaction de prêtres nous aurait obligés à prendre des mesures. Dans de nombreuses paroisses, la pratique dominicale régulière est faible. Tout le monde en est bien conscient. Par conséquent, parmi les défunts ou leurs familles, on rencontrera également la même proportion de non-pratiquants ou de baptisés qui n’ont plus qu’une relation sporadique avec l’Église. Nous sommes tous heureux de constater que, malgré cela, beaucoup parmi eux souhaitent des funérailles chrétiennes. Cette même observation est faite pour le mariage : beaucoup de fiancés souhaitent passer par l’église.

    « La question, longuement discutée avant d’en arriver aux directives actuelles, est de savoir si la célébration des funérailles et du mariage doit nécessairement se faire dans le cadre de la messe. Depuis un certain temps déjà, la réponse semble évoluer vers un non pour les mariages. En ce qui concerne les funérailles, je voudrais inviter les chrétiens à y réfléchir sérieusement. Pour donner une assise sereine à cette réflexion, il faut absolument dissiper le malentendu qui fait croire que les funérailles sans messe seraient moins valables ou moins belles que celles avec messe. Il y a toujours proclamation de la Parole de Dieu et homélie ; ces liturgies sont soignées. Qu’on songe au déroulement des mariages sans messe. Les directives prévoient que la forme liturgique des funérailles est à discuter entre la famille et le prêtre ou le diacre ou encore l’équipe funérailles. C’est en toute vérité et sans le moindre jugement sur la personne défunte ou la famille qu’une décision doit être prise.

    « Et puis, il y a encore l’assemblée qui participera aux funérailles (tout comme c’est également le cas pour les mariages). Certains, et même parfois beaucoup, ne sont plus en « terrain connu » quand ils participent à une messe. On peut le regretter, mais telle est la réalité. Je suis convaincu qu’eux aussi apprécient à sa juste valeur, une célébration de la Parole de Dieu lors de funérailles (…) ».

    Ces vues  pastorales sont difficiles à comprendre pour les pauvres chrétiens sociologiques que nous sommes.

    Que la raréfaction du clergé dans le diocèse de Liège pose un problème pratique pour la célébration des messes de funérailles, on le concède, tout en se demandant pourquoi ce diocèse accueille si peu de prêtres issus de communautés ou de pays étrangers où les vocations fleurissent aujourd’hui.

    Que la célébration d’un mariage ou, a fortiori, de funérailles religieuses ne doive pas obligatoirement se faire dans le cadre d’une messe nous l’avons toujours su, mais ajouter que la célébration n’est pas de moindre valeur puisqu’il y a toujours « la proclamation de la parole de Dieu et l’homélie » est une formulation qui nous semble pour le moins malheureuse. Des absoutes sont moins qu’une messe : le Saint-Sacrifice applique les mérites infinis de la passion du Christ aux âmes du purgatoire bien plus qu’une simple prière. Preces nostrae non sunt dignae.

    Qu’une simple « célébration de la parole »  convienne mieux aux assemblées de pratiquants irréguliers nous semble aussi un argument de « pastorale » élitiste : le témoignage d’un saint prêtre accueillant avec foi et piété la présence réelle du Christ dans la messe qu’il célèbre n’est-il pas, au contraire, d’une valeur supérieure, tant pour le défunt que pour les vivants associés au rite des funérailles ? A fortiori s’agissant  de personnes dont les contacts avec la communauté chrétienne sont rares ou distendus.

  • L’orientation de la prière liturgique

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    images.jpgMgr Guido Marini, le nouveau le maître des célébrations liturgiques pontificales (nommé par Benoît XVI en 2007)  vient de publier aux éditions Artège « La liturgie, mystère du salut », un petit ouvrage qui aborde notamment la question de l’orientation de la prière liturgique, question récurrente depuis la réforme liturgique de Paul VI. A cet égard, Mgr Guido Marini écrit notamment :

    « Depuis les origines jusqu’à nos jours et au-delà des changements qui ont caractérisé, dans l’histoire, l’organisation architecturale des églises et des espaces liturgiques, une conviction est toujours demeurée présente au sein de la communauté chrétienne : je veux parler de l’orientation, de la prière tournée vers l’Orient. Cette tradition remonte aux origines même du christianisme. Que veut dire « prière tournée vers l’Orient » ? On entend par là l’orientation du cœur en direction du Christ, Celui par lequel nous vient le salut et vers lequel nous tendons en tant qu’il est le Principe et la Fin de l’histoire. Le soleil se lève à l’Est et le soleil est le symbole du Christ, la lumière qui vient de l’Orient (…) 

    « La prière orientée, tournée vers le Seigneur, est l’expression caractéristique d’un authentique esprit liturgique. En ce sens, comme nous le rappelle le dialogue introductif de la préface, nous sommes tous invités à tourner notre cœur vers le Seigneur au moment de la liturgie eucharistique. Le prêtre exhorte : « Élevons notre cœur » ; et tous répondent : « Nous le tournons vers le Seigneur. » Si cette orientation doit toujours être présente au cœur de la communauté chrétienne réunie en prière, elle doit aussi pouvoir trouver une expression, une manifestation extérieure (…) »

    « Écoutons directement les paroles que nous adresse Benoît XVI dans la préface du premier volume de ses Œuvres complètes qui est consacré à la liturgie : ‘  l’idée qui veut que le prêtre et le peuple doivent se regarder dans la prière n’est apparue que dans la chrétienté moderne et se trouve complètement étrangère à l’Antiquité. Le prêtre et le peuple ne prient pas l’un vers l’autre mais vers l’unique Seigneur. Ils sont donc orientés, dans la prière, dans la même direction, vers l’Orient, un Orient entendu comme symbole cosmique du Seigneur qui vient et, là où cela n’est pas possible, vers une image du Christ placé dans l’abside, vers une croix ou vers le ciel comme le Seigneur lui-même a fait dans la prière sacerdotale le soir qui a précédé sa Passion (Jn 7, 1). D’une manière heureuse, la proposition que j’avais faite à la fin de ma réflexion sur l’orientation dans L’esprit de la liturgie, se répand de plus en plus : ne pas procéder à de nouvelles transformations mais simplement placer la Croix au centre de l’autel afin que tous puissent la regarder, prêtres et fidèles, et que tous se laissent ainsi guider vers le Seigneur que tous prient ensemble.’

    « On ne peut nous objecter que la présence du crucifix fait obstacle à la vue des fidèles. Lors de la liturgie eucharistique, les fidèles ne doivent pas regarder le célébrant ! Ils doivent regarder le Seigneur ! Celui qui préside la célébration doit pouvoir aussi regarder le Seigneur ! La Croix n’occulte pas la vue mais ouvre l’horizon sur le monde de Dieu, nous oriente vers la contemplation du mystère et nous introduit dans ce ciel dont nous provient l’unique lumière capable de donner sens à notre vie terrestre. La vue, en vérité, est obscurcie et empêchée si les yeux demeurent fixés sur ce qui est seulement présence de l’homme et de son œuvre. C’est ainsi que l’on doit comprendre pourquoi il est encore aujourd’hui tout à fait légitime de célébrer la messe sur les anciens autels lorsque les caractéristiques architecturales et artistiques de nos églises le rendent possible. En cela aussi, le Saint-Père nous donne l’exemple lorsqu’il célèbre l’eucharistie sur l’autel historique de la chapelle Sixtine lors de la fête du Baptême du Seigneur.

    «  L’expression ‘ célébration face au peuple’ est entrée dans le langage courant. Si elle rend compte de la topographie des lieux et de ce que le prêtre, aujourd’hui, en raison de la position de l’autel, se trouve souvent face à l’assemblée, une telle expression est acceptable. Mais elle ne doit absolument pas être tolérée si elle reçoit un contenu théologique. La messe est, en effet, d’un point de vue théologique, toujours tournée vers Dieu par le Christ Seigneur et ce serait une grave erreur d’imaginer que l’action sacrificielle soit principalement orientée vers la communauté. Une telle orientation, l’orientation vers le Seigneur, doit être au fondement de la participation de tous à la liturgie. Il est donc important qu’elle puisse être rendue visible dans la symbolique liturgique ». Source : mensuel « La Nef », n° 223, février 2011 L’orientation de la prière liturgique,

  • Une video sur la "Jeunesse évangélisatrice"

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    A voir, sur KTO, une émission de 52 minutes sur "Jeunesse évangélisatrice"

  • L'hymne des JMJ

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    logo_jmj_madrid_2011_3.jpgVous pouvez écouter l'hymne des prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse à Madrid sur Youtube :

    http://www.youtube.com/watch?v=SzJqKW8QYKo

    voici le texte du refrain en anglais:

    “Firm in the faith, we walk in Christ,
    Our Friend, Our Lord,
    Glory always to Him! Glory always to Him!
    We walk in Christ firm in the faith.”

    en français:

    "Fermes dans la foi, nous marchons dans le Christ,

    Notre ami, notre Seigneur,

    Gloire à Lui à jamais! Gloire à lui à jamais!

    Nous marchons dans le Christ fermes dans la foi."

  • Rendre aux écoles "libres" leur consistance catholique...

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    Interrogé à ce sujet, Monseigneur Aillet, évêque de Bayone et d'Oléron, s'exprime ainsi :

    Question : Vous êtes soucieux de redonner une véritable dimension catholique aux établissements qui dépendent de vous ? Comment y parvenir et quelle place peut prendre l’enseignement libre hors contrat dans un diocèse?


    Il me semble que les évêques sont aujourd’hui bien conscients de l’état de jachère dans lequel l’enseignement catholique a pu être laissé ces dernières années, quant à son caractère propre. Il faut dire que les réglementations de l’Éducation nationale ont considérablement réduit la marge de manœuvre accordée à nos établissements sous contrat pour honorer un vrai projet éducatif catholique et que, dans le souci d’être compétitif du point de vue de l’enseignement, on a été moins regardant sur le recrutement et la formation intégrale des enseignants. Le défi sera difficile à relever et nécessitera une vraie détermination de la part de chefs d’établissement pleinement convaincus de leur foi et de leur responsabilité pastorale pour que l’Évangile soit annoncé de manière explicite à des élèves pour qui l’école catholique est le seul lien avec le Christ et l’Église. Je connais des chefs d’établissement qui ont les moyens d’un tel projet éducatif et mon devoir est de les soutenir. Devant l’ampleur de la tâche et l’étranglement de l’enseignement catholique par l’État, je comprends les familles qui, au nom de la liberté de choix qui fonde l’existence de l’enseignement catholique en France, se tournent vers le hors contrat. Les accompagner et les intégrer dans l’enseignement catholique, après avoir vérifié leur ecclésialité, c’est aussi faire œuvre de communion.

  • Un dossier sur la conversion dans "la Croix"

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    "Les communautés catholiques savent accueillir les demandes de conversion mais ont du mal à intégrer les nouveaux croyants. « Qui a envie d’être aimé », film de Thierry Bizot – récit de son expérience de converti qui sort mercredi 9 février – est significatif du phénomène."


    Appel décisif des catéchumènes par le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, le 24 février 2007 en l'église Saint-Sulpice (Photo : P.RAZZO/CIRIC).

    Découvrir le dossier dans La Croix

  • Quand Fnac et Procure riment avec mauvaise littérature...

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    Benoît-et-moi s'indigne et dénonce à juste titre la présence en librairie, à la FNAC en particulier, de nombreux livres de médiocre intérêt et versant dans la cathophobie...

    "Ce samedi après midi, faisant "un tour en ville", je suis entrée à la FNAC, où je n'avais pas mis les pieds depuis un bon mois (quand je pense que j'ai la carte Fnac!!).

    images.jpgAu rayon "thriller", mon attention est attirée par une couverture (la "sélection du libraire") où se profilent en clair obscur les silhouettes de deux prélats (comme il n'y a pas de couleur, l'un d'eux pourrrait même être le Pape, qui sait?). Le titre du livre est tout un programme: L'argent du diable (en vente à La Procure).

    Résumé de l'éditeur: "le père Gonzaga part enquêter au Vatican sur une série de morts, avec l'aide de Shoval, légiste israélienne. Ces meurtres semblent avoir un rapport avec l'histoire secrète du Vatican à la fin des années 1920, au moment de l'élection du pape Pie XII...."

    Je me rend ensuite au rayon "religions" au fond du magasin (j'ai pensé "Dieu merci!!").
    Comme je l'ai déjà dit, pas un livre de Benoît XVI. Aucune trace de Lumière du monde (ceci m'inciterait à penser que l'idéologie passe avat le fric, ce qui est un comble!).
    Mais une étagère complète, avec des livres exposés à plat, couverture bien en évidence.
    Je n'avais pas d'appareil photos, j'ai donc sorti un calepin pour noter.
    Voici la liste:

    images.jpg1. Comment Jésus est devenu Dieu (en vente à la Procure, de Frédéric Lenoir qu'on ne présente plus: cf. Le débat dans l'Eglise: de quoi s'agit-il? )

    2. Les dossiers noirs du Vatican de H Paul Jeffers (en vente à La Procure).

    Résumé: L'auteur dévoile les coulisses du pouvoir du Vatican et des relations qu'il couv-dossiers-noirs-vaticanSMA.jpgentretient ou a entretenu avec le régime nazi, la mafia, l'Opus Dei, les francs-maçons, les pratiques d'exorcisme, etc.

    3. Les images.jpgdossiers noirs du Vatican de Paul Williams (en vente à La Procure).

    Résumé: Cet essai entend faire la lumière sur les accords financiers conclus par l'Eglise catholique. Il examine les liens entre l'or des nazis et la banque vaticane, la dépendance de Paul VI envers Michel Sindona, un chef de la mafia internationale, la fraude d'un milliard de dollars de titres contrefaits révélés par le FBI et Interpol ou le scandale de la banque Ambrosiano.

    4. Les péchés du Vatican de Claudio Rendina (pas en vente à la Procure! mais sur internet, à la librairie Décitre )41JYiUyi-YL._SS500_.jpg

    Résumé: En deux milles ans d'existence, l'Eglise catholique s'est efforcée de combattre le vice en menaçant d'excommunication et de mort quiconque ne se conformerait pas à la morale chrétienne. Mais tous ceux qui se sont insurgés contre les pécheurs sont-il irréprochables et sans faute ?. Claudio Rendina rouvre l'histoire de l'Eglise et dévoile tous les vices cachés, les péchés, les fautes qu'elle a commis au fil du temps.

    9782283024492FS.gif5. La sainte caste du Vatican, du même auteur (même librairie )

    Résumé: Alors que se profile la béatification de Jean-Paul Il, pas un jour ne passe sans que l'église catholique soit prise dans la tourmente, confirmant une histoire parsemée d'événements et d'épisodes bien loin de la foi et de l'élévation de l'âme...

  • Monseigneur Léonard ouvre Bruxelles aux Communautés « Ecclesia Dei »

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    02-Leonard-Entree-Choeur-640x425.jpgMgr Léonard vient de confier à l' Institut du Christ Roi Souverain Prêtre (ICRSP) l'église du couvent Sainte-Anne à Bruxelles, en y nommant recteur le chanoine W. Hudson. Ce dernier est aussi directeur de la Brussels International Catholic School , une école privée bilingue français-anglais aujourd’hui située à proximité du siège des institutions européennes.

    L’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre est une société apostolique en forme canoniale, de droit pontifical, inspirée par la spiritualité de saint François de Sales. Elle rassemble des prêtres célébrant la messe selon la forme traditionnelle du rite romain (missel de 1962)

    L’église conventuelle Sainte-Anne, maintenant confiée à l’ICRSP, se trouve à Watermael-Boitsfort (à l’avenue Léopold Wiener, 26). Le couvent Sainte-Anne est la maison mère des Religieuses du Saint-Sacrement, une congrégation belge fondée au XIX siècle. Celle-ci a décliné après le concile Vatican II et ne comporte plus aujourd’hui que quelques religieuses très âgées. Rappelons qu’à Liège, l’église du Saint-Sacrement, qui desservait aussi un couvent des religieuses de cet Ordre, a été rachetée en 2003 par une association de fidèles (sans lien avec l’I.C.R.S.P.). Cette église liégeoise est aujourd’hui desservie par  deux prêtres diocésains  attachés (sans exclusive) à la célébration de la messe selon le missel de 1962.

    À l’église Sainte-Anne de Watermael-Boitsfort, la messe latine traditionnelle sera célébrée selon l’horaire suivant : les dimanches et fêtes à 10h30, en  semaine (du lundi au vendredi): à 18h00. Le samedi, une adoration eucharistique est organisée de 10h00 à 12h00 et suivie de la messe.

    Voici trois mois, le nouvel archevêque de Malines-Bruxelles avait, par ailleurs, implanté dans la capitale belge une autre société sacerdotale traditionnelle : la  FSSP - Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre . Celle-ci œuvre à l’église Saints Jean et Etienne «aux Minimes», sise dans la partie haute du centre historique de la ville de Bruxelles (rue des Minimes, 57),  Les activités de la FSSP à Bruxelles s’y déroulent comme suit : messe dominicale traditionnelle chantée à 9h, messes basses le vendredi à 18h30 et le samedi à 9h. En outre, la Fraternité est autorisée à organiser un certain nombre d’activités, selon un calendrier mensuel comportant  l’adoration du T.S. Sacrement, un Cercle thomiste, Domus Christiani (groupe de foyers catholiques) et des catéchismes pour enfants et adultes. Ajoutons que dimanche dernier 30 janvier à 18h30,  Mgr Léonard a lui-même célébré une messe pontificale selon le rite traditionnel pour de nombreux fidèles réunis dans cette belle église des Minimes (XVIIIe siècle).

  • Persécution des chrétiens : la COMECE déplore l'échec de l'U.E.

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    comece_2008_11.jpgLa COMECE regrette que les 27 Ministres des affaires étrangères de l’UE ne soient pas parvenus à s’accorder hier sur une déclaration commune condamnant la persécution religieuse. Cet atermoiement diplomatique est d’autant plus incompréhensible que des vies innocentes sont fauchées dans d'épouvantables attaques visant la communauté chrétienne et d’autres minorités à travers le monde.

    "L’accord a échoué en raison d’un désaccord entre Ministres sur l’inclusion d’une référence spécifique aux chrétiens comme victimes de la persécution religieuse. La COMECE s’étonne de cette controverse, étant donné que l’opinion publique européenne a été largement sensibilisée à la situation spécifique des chrétiens au Moyen Orient, suite aux attaques récentes contre des églises en Irak et en Egypte.

    Par ailleurs, le Parlement européen (le 20 janvier) puis le Conseil de l’Europe (le 27 janvier) ont déjà ouvert la voie à une condamnation spécifique de la persécution des chrétiens, en adoptant chacun des résolutions condamnant explicitement la violence contre les chrétiens.

    Les récentes attaques contre les chrétiens ne sont d’ailleurs pas des cas isolés. Ces dernières années, les statistiques sur la liberté religieuse confirment qu’une majorité d’actes de violence religieuse sont perpétrés contre des chrétiens. Cette situation est devenue particulièrement alarmante au Moyen Orient, notamment en Irak où la persécution pourrait entrainer la disparition totale des communautés chrétiennes dans les prochains mois.

    L’engagement de l’UE à défendre les droits fondamentaux, dont la liberté religieuse, est clairement stipulé dans le Traité UE et la Charte des Droits fondamentaux ; elle a été réaffirmée dans maintes déclarations.

    C’est pourquoi nous attendons maintenant de l’Union européenne qu’elle prenne des mesures concrètes afin de traduire ces principes en une action politique claire."

  • YOUCAT le catéchisme de l’Eglise Catholique pour les jeunes

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    YOUCAT-P.jpgDans la préface d’un ouvrage à paraître, et baptisé Youcat, une version du Catéchisme de l’Eglise catholique à l’intention des jeunes, Benoît XVI espère que ce livre permettra aux jeunes d’être profondément enracinés dans la foi et de résister aux tentations et aux défis actuels. Le texte publié par L’Osservatore Romano, daté du 3 février, permet aussi au pape d’exhorter la jeunesse à aimer une Eglise blessée récemment par les affaires de pédophilie au sein de son clergé.

    www.radinrue.com le IV-II-MMXI, 22h19,

    Dans la présentation de ce livre, traduit en plusieurs langues, qui sera distribué lors des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) de Madrid en Espagne en août 2011, Benoît XVI revient sur la genèse de l’ouvrage. L’Eglise, explique-t-il, a cherché à traduire le Catéchisme de l’Eglise catholique dans la langue des jeunes en tenant compte des nombreuses différences existant aujourd’hui entre eux. "Youcat (pour ‘Youth Catechism’, ndlr) a été élaboré sous la conduite sûre de l’archevêque de Vienne, le cardinal Christoph Schönborn", écrit-il, avant d’espérer que de nombreux jeunes se laisseront attirer par ce livre. L’archevêque autrichien fut, avec le cardinal Joseph Ratzinger, au début des années 1990, l’une des chevilles ouvrières du Catéchisme de l’Eglise catholique.

    Le pape entreprend la promotion de cet ouvrage. De même qu’"un roman policier est captivant parce qu’il nous entraîne dans le destin d’autres personnes, mais qui pourrait aussi être le nôtre", soutient-il, le Youcat "est captivant car il nous parle de notre propre destin et nous concerne ainsi chacun de près".

    Cependant, souligne le souverain pontife aux jeunes, "cette aide au catéchisme ne vous flatte pas, elle n’offre pas de solutions faciles, elle exige de vous une nouvelle vie". A l’aide de métaphores, Benoît XVI appelle ensuite les jeunes à connaître leur foi avec la même précision que celle d’un informaticien qui connaît le système d’exploitation d’un ordinateur, comme un musicien connaît son morceau.

    Les jeunes doivent être enracinés bien plus profondément dans la foi que leurs parents "pour pouvoir résister avec force et décision aux tentations et aux défis actuels", poursuit le pape. Et de les mettre en garde contre les tentations du consumérisme, la pornographie, le risque de trahir les faibles et les victimes d’injustices et de violences. Le Youcat sera inclus dans le sac du pèlerin des participants aux prochaines Journées mondiales de la jeunesse de Madrid, du 16 au 21 août 2011. S’inspirant du Compendium du Catéchisme de l’Eglise catholique, qui avait été distribué aux jeunes lors des JMJ de Cologne en Allemagne en 2005 mais que ces derniers avaient jugé trop abrupt, et du Catéchisme lui-même, le Youcat comporte des textes courts entrecoupés de citations, d’illustrations et de dessins humoristiques. Il sera disponible au moins en 15 langues différentes.

    Voir ausssi : Benoît-et-moi : "Le nouvel (et très émouvant) appel du Saint-Père aux jeunes, à l'occasion de la publication du manuel de catéchisme écrit en prévision des JMJ de Madrid."