Après avoir fait des déclarations étonnantes au sujet de l'accès des femmes au sacerdoce que, selon le cardinal Policarpo, patriarche de Lisbonne, ne devrait pas rencontrer d'obstacle théologique, il est revenu sur ces déclarations en déclarant que l'ordination des femmes est "impossible" :
"Le patriarche est revenu sur la « complémentarité de l’homme et de la femme dans l’histoire du salut », qui « atteint sa plénitude dans la révélation du Christ et de Marie », et sur le ministère sacerdotal, enraciné dans le Nouveau Testament, qui, a-t-il rappelé, dès le début, « n’était conféré qu’aux hommes ».
« Le fait qu’il n’y ait pas de femmes parmi ses successeurs et collaborateurs, a-t-il souligné, ne signifie pas minimiser la femme, mais rechercher la complémentarité entre l’homme et la femme qui se réalise pleinement dans les relations entre le Christ et Marie ».
Selon le cardinal Policarpo, une des causes de la revendication du sacerdoce féminin est « la perte de conscience de la dignité sacerdotale de tous les membres de l'Église, réduisant l’expression sacerdotale à un sacerdoce ordonné ».
Une autre cause serait, selon lui, « la compréhension du sacerdoce ministériel comme étant un droit et un pouvoir, sans percevoir que personne, ni homme ni femme, ne peut revendiquer ce droit, se trouvant à accepter l’appel de l'Église à ce service, qui inclut le don de sa propre vie ».
Le magistère récent des papes, a-t-il rappelé, interprète cette tradition ininterrompue de n’ordonner que des hommes « non seulement comme un moyen pratique de procéder, qui peut changer au rythme de l’action de l’Esprit Saint, mais également comme expression du mystère de l'Église, que nous devons accueillir dans la foi ».
« Nous sommes donc invités à respecter le magistère du Saint-Père, dans l’humilité de notre foi, à approfondir encore ce lien entre le sacerdoce ministériel et la qualité sacerdotale de tout le Peuple de Dieu et à découvrir le moyen féminin de construire l'Église, dans le rôle décisif de la mission de nos sœurs, les femmes », a conclu le cardinal Policarpo." (Zenit)
Conclusion : même un cardinal devrait tourner sa langue 77 fois 7 fois dans sa bouche avant de s'exprimer, surtout sur des questions aussi délicates.
Le 27 octobre prochain à Assise, Benoît XVI priera avec d'autres religions pour la paix, en récusant tout syncrétisme. Sa venue suscite déjà des critiques. Dans le « Figaro ». Jean-Marie Le Guénois cite cette « mise au point » du cardinal Jean-Louis Tauran, président du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, parue dans l’ « Osservatore Romano » du mardi 5 juillet :
Epinglée par « Le salon beige », cette réaction d'un lecteur, parue dans le n° 1746 de l’hebdomadaire « Famille chrétienne » :
Les prochaines « JMJ », cet espèce de « Woodstock » chrétien créé sous le règne de Jean-Paul II, se tiendront à Madrid du 18 au 21 août prochains. Benoît XVI participe à ces rassemblements inventés par son prédécesseur, mais comme l’observe Sandro Magister sur son blog « Chiesa », Joseph Ratzinger y a introduit deux inflexions remarquables :
L’abbé Loiseau a fondé en 2005, dans le diocèse de Fréjus-Toulon, les « Missionnaires de la Miséricorde divine », un institut de prêtres séculiers qui anime une paroisse personnelle que leur a confiée l’évêque du lieu, Mgr Dominique Rey. Cette société cléricale de droit diocésain est particulièrement dédiée à l’évangélisation, notamment celle des musulmans. 
Imaginons un instant que, mutatis mutandis (le contexte est différent, mais les enjeux moraux pas moins graves), le Primat de Belgique ose adresser au peuple belge, à l’occasion de la fête nationale du 21 juillet, un message du type de celui par lequel le cardinal Monsengwo vient d’interpeller la nation congolaise le 30 juin dernier, lors de la célébration de l’anniversaire de l’indépendance de notre ancienne colonie…
Benoît XVI a évoqué hier la figure du bienheureux János Scheffler, évêque roumain de Satu Mare, mort martyr du communisme en 1952 à Bucarest, à l’âge de 65 ans, et béatifié samedi matin en Roumanie. (