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Eglise - Page 1676

  • L'aumônier d'un hôpital belge devient évêque d'Owando (Congo Brazzaville)

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    paroisses11.jpgEn République du Gongo (Brazzaville), le pape Benoît XVI a nommé comme évêque d'Owando Mgr Victor Abagna Mossa, du clergé d'Owando, actuellement engagé dans la pastorale des Congolais en Belgique, à Namur.

    Mgr Victor Abagna Mossa est né en 1946 à Makoua, près d'Owando, dans le Nord de la république du Congo.

    Il a fait ses études de philosophie et de théologie et il a été ordonné prêtre à Owando en 1974.

    Il a été notamment professeur puis directeur au petit séminaire de Makoua puis vicaire général du diocèse d'Owando, curé de la paroisse Saint-Jean-Marie Vianney d'Ewo puis à Boundji.

    Il était à Namur depuis 1999 comme aumônier de l'hôpital et administrateur de la paroisse du Sacré-Coeur et Saint-Charles, à Vedrin Les Comognes. Zenit

  • Un conseiller libéral pour Benoît XVI ?

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     imagesCAW8LUKO.jpgL’appel à un « renouveau »  radical de l'Église, signé par 143 (et plus maintenant, semble-t-il)  théologiens de langue allemande, fait grand bruit Outre-Rhin. Nous avions déjà évoqué cette affaire ici : Quand les "Herr Professor" théologiens exigent des réformes...

    Le 9 février dernier, Luigi Accatoli,  un « vaticaniste » libéral écouté et, selon notre consoeur du blog  Benoît-et-moi , « amoureux du pape », a consacré à ce manifeste un commentaire destiné à séduire son auguste et supposé lecteur :   

    « Voici donc un nouveau défi pour Benoît XVI: un appel de 143 théologiens allemands, autrichiens et suisses demandant des "réformes radicales" afin que l'Eglise sorte de la "crise sans précédent" qui l'a frappée avec le scandale de la pédophilie, mais qui couvait déjà en profondeur et a provoqué une lente érosion de l'appartenance ecclésiale ».

    Suit alors cette  prévision qui est aussi un « conseil » adressé au pape : «  (…) Les réformes demandées par les pétitionnaires - plus de démocratie et de collégialité, des prêtres mariés et le renforcement du rôle des femmes dans les "ministères ecclésiaux", ne pas exclure de la communauté les couples homosexuels et les divorcés remariés ... - Benoît XVI ne les fera pas, mais il pourrait faire quelque chose dans chacun des six domaines qui lui ont été proposés, et, en particulier, il pourrait s'impliquer personnellement - un geste où il excelle - par des messages et des «débats» en vue de sa visite en Allemagne prévue du 22 au 25 septembre » car, poursuit l’aimable flatteur,  « (…) Benoît XVI a montré sa capacité à saisir - justement dans le cas des abus sexuels - les «impulsions» venues de l'extérieur » mais, ici il devra encore faire plus fort car  cette fois, « le défi vient de l'intérieur et donc une réaction positive pourrait être à la fois plus facile et plus difficile (…) ».

    L’expert pontifical autoproclamé expose ensuite son analyse du manifeste:

    « Le premier des six «domaines» pour lesquels on réclame un dialogue ouvert est intitulé "structures participatives". Suivent d'autres titres de paragraphes: communauté, culture du droit, liberté de conscience, réconciliation, célébration.

    « Ce qui est dit au sujet de la participation semble être raisonnable: "Les croyants doivent être en mesure de participer à la sélection des "représentants officiels importants" (évêques, prêtres). Ce qui peut être décidé sur place, doit l'être". Plus dur est le point final du deuxième alinéa: "L'Église a également besoin de prêtres mariés et de femmes dans les ministères ecclésiaux". Les échos de la presse ont fait leur titre sur l'une et l'autre de ces demandes: pour la seconde le sacerdoce n'est pas nommé, mais peut-être y est-il fait aussi allusion. "Le droit ecclésial - indique le troisième alinéa - "ne mérite son nom que si les croyants peuvent effectivement faire valoir leurs droits". On plaide pour une "première étape" dans ce sens, la "création d'une juridiction administrative de l'Église". Ce dont il s'agit n'est pas clair, nous le verrons dans le débat à venir, mais c'est peut-être une allusion à des jurys pour résoudre des problèmes qui sont aujourd'hui laissés à la discrétion du curé ou l'évêque.

    « Le quatrième point est parmi les plus exigeants, relié au "respect" de "décisions personnelles au sujet de la vie", "la haute estime" de l'Eglise pour le mariage et le célibat n'est pas une option. Mais il ne faut pas pour autant exclure les personnes vivant de façon responsable l'amour, la fidélité et l'attention mutuelle dans le mariage homosexuel ou les divorcés et remariés".

    "Une rigueur morale prétentieuse ne convient pas à l'Eglise", dit le cinquième paragraphe et là, je pense que nous pouvons comprendre. Le dernier point est simple: "La liturgie vit de la participation active de tous les croyants. La célébration doit pas se figer dans le traditionalisme".

    Le prévisionniste tempère d’abord l’ardeur des contestataires germaniques en constatant : "Que le pape Benoît ne soit pas un réformateur, nous le savons." On a peut-être placé une confiance excessive dans les structures et les programmes de l'Eglise, dans la répartition des pouvoirs et des fonctions; mais qu'adviendra-t-il si le sel devient sans saveur", a-t-il dit le 11 mai dernier à Lisbonne. Je ne m'attends donc pas à une réponse réformatrice. Il a autorisé les "ordinariats" pour les anglicans qui passent à l'Eglise catholique - il en a constitué un le 15 janvier dernier - à demander au Saint-Siège la capacité, au cas par cas, d'ordonner des hommes mariés. On peut envisager l'extension de cette possibilité à toute l'Eglise catholique, mais pas plus ».

    Mais il conclut son adresse déguisée au pape par ce ballon d’essai :

    « Il est possible, cependant, que Benoît ne rejette pas le dialogue "ouvert" qui lui est demandé. Comme réformes désormais matures - c'est à dire: qu'il juge matures - je n'en vois pas au-delà du célibat, dans les limites évoquées.

    « Mais sur chacun des six points, il est possible de faire quelque chose tout de suite: l'espace pour les femmes, les différends soustraits à la discrétion des évêques, des consultations plus amples en vue des nominations, une attitude moins critique envers les couples de même sexe et remariés, avec des moments d'accueil effectif et visible ( ...)

    Car « Benoît vient du monde de ces «collègues» qui aujourd'hui le remettent en question. Il a partagé, dans sa jeunesse - en essayant de les modérer - toutes ces instances, ou du moins leur esprit. Pour l'aider à traiter avec elles, Paul VI le voulut archevêque de Munich et Jean-Paul II le voulut à Rome. Se remettant en cause face à elles, il ne fera que mener à bien le travail de toujours »

    Il n’y a pas à dire: la diplomatie italienne, c’est autre chose que la stratégie de la grosse Bertha. Mais Benoît XVI n’est pas le corbeau de la fable. Ni l’agneau ? À suivre…

    Lire le texte complet de Luigi Accatoli, ici : Examen d'allemand pour Benoît XVI

  • Diocèse de Tournai : bientôt un synode diocésain

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    Diocèse de Tournai

    L'annonce officielle d'un synode diocésain doit être faite à la Pentecôte et il devrait durer un ou deux ans. Mgr Harpigny écrit : "Un synode diocésain est source de communion dans un diocèse. Tous ceux qui exercent la mission de l'Eglise et tous les acteurs de la pastorale se sentent parties prenantes pour discerner ce que le Seigneur propose aujourd'hui". (...) Dans l'attente des suggestions des catholiques du Hainaut, l'évêque avance quatre thèmes.

    "Les communautés ecclésiales comme lieux d'accueil de la Parole de Dieu et signes de l'appel et de l'envoi en mission"

    Mgr Harpigny s'interroge : "Pouvons-nous imaginer des communautés ecclésiales qui ne célèbrent pas l'eucharistie ? Comment envisager l'avenir des communautés ecclésiales dans le contexte actuel ?" (...)

    "Comment progresser dans la dynamique des unités pastorales ?"

    Depuis 1997 et l'envoi en mission de l'Equipe d'animation pastorale de Dour, la plupart des 49 unités pastorales ont vécu une année de Renaissance. "Les unités pastorales, telles qu'elles ont été conçues, ont gardé toutes les paroisses. Certaines unités éprouvent des difficultés à articuler la pastorale dans chaque paroisse avec la pastorale de l'ensemble de l'unité. Comment discerner dans ce qui se passe ce qui est porteur de la mission de l'Eglise et ce qui pourrait être changements structurels ? Doit-on garder toutes les paroisses ? Faut-il distinguer paroisse, lieu de culte, fabrique, presbytère, postes de desservants, de vicaires et de chapelains du cadre de l'Eglise catholique ?"

    Des acteurs pastoraux pour donner souffle aux communautés ecclésiales :

    "Nous avons bien entendu tous les laïcs qui désirent vivre de l'Evangile, écouter la Parole de Dieu et la mettre en pratique. Nous avons aussi, en certains lieux, des communautés de vie consacrée (...). Mais nous avons surtout des acteurs pastoraux : prêtres, diacres et laïcs qui, avec l'équipe d'animation pastorale, veillent à ce que la mission de l'Eglise soit effectivement exercée, dans tous ses aspects. Comment discerner ce que le Seigneur propose pour appeler aux ministères ecclésiaux, prêtres, diacres et animateurs en pastorale, des ministères ordonnés et des ministères confiés à des laïcs ? Comment appeler au ministère presbytéral ? Tout le monde sait bien que, sans prêtres, l'Eglise ne peut vivre de manière plénière sa mission en ce monde, puisque sans sacrements, sans le sacrement de l'eucharistie, elle ne peut être signe de l'Eglise en un lieu. Comment allons-nous progresser dans ce domaine ?
    "

    La famille, aspect fondamental de la vie en société et de la mission de l'Eglise :

    "Depuis des décennies, beaucoup d'efforts ont été entrepris pour accompagner les familles brisées, les familles recomposées afin que, dans l'épreuve, l'Evangile soit toujours annoncé et vécu. Il va de soi que cette manière de faire doit être poursuivie. Cependant, il existe aussi des familles dont les parents pratiquent fidèlement les engagments pris et cherchent à témoigner de leur foi auprès de leurs enfants. Bien souvent, nous confions à la catéchèse le témoignage de la foi et l'initiation chrétienne. Peut-être pourrions-nous faire un pas pour fortifier la préparation au mariage sacramentel et faire des propositions pour aider les parents dans l'initiation chrétienne des enfants. Peut-être pourrions-nous encourager de manière plus explicite l'accompagnement des couples et inviter davantage les jeunes qui désirent connaître le Christ, le suivre et l'aimer." (...)

    H.W.
  • L'Eglise aux avant-postes de la lutte contre le SIDA

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    A l’occasion de la Journée mondiale du Malade, célébrée dans le monde entier le 11 février, le Diocèse de Bissau (Guinée) a envoyé à l’Agence Fides un certain nombre d’informations relatives à l’activité de l’hôpital de Cumura où sont accueillies en moyenne 2.000 personnes affectées par diverses pathologies, en majorité séropositives. Selon le directeur de la structure, le Père Victor Farinha Henriques, OFM, « chaque jour, arrivent à l’hôpital de nouvelles personnes, toutes avec la maladie à un stade avancé, sans aucune espérance de survie. Nous pouvons seulement leur offrir notre soutien moral » déclare le Père Farinha. Le médecin souligne que tout le travail effectué aujourd’hui dans ce secteur « est insuffisant ». Sœur Valéria Amado, Missionnaire franciscaine du Cœur immaculé de Marie, qui travaille depuis plus de 10 ans à l’hôpital de Cumura avec les séropositifs et les tuberculeux, est du même avis. L’hôpital en question dépend des Frères mineurs en Guinée Bissau et constitue une référence en matière d’accompagnement des patients affectés par le SIDA et les tuberculoses. Ouvert en 1969 pour assister les lépreux, il a vu le Pape Jean Paul II y célébrer la Journée mondiale des malades de la lèpre en 1990. (AP)

    (12/02/2011 Agence Fides)

  • Augmentation des ordinations sacerdotales dans le monde

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    7b0167nig-ordination-nigeria0001.jpgC’est ce que confirme l’Annuaire statistique de l’Eglise

    ROME, Vendredi 11 février 2011 (ZENIT.org) - Le nombre de prêtres ordonnés dans le monde a augmenté alors que le nombre de ceux qui ont renoncé à l'exercice du sacerdoce a diminué sensiblement.

    C'est ce que révèle L'Osservatore Romano qui a anticipé quelques passages de l'Annuarium Statisticum Ecclesiae 2009, préparé comme chaque année par le Bureau central de statistique de l'Eglise et publié par la Librairie éditrice du Vatican. Celui-ci sera présenté dans quelques jours au Vatican.

    Les statistiques officielles les plus récentes se réfèrent à 2009. Le nombre total de prêtres à cette date-là était de 410 593, dont 275 542 membres du clergé diocésain et 135 051 du clergé religieux. En 1999, ils étaient en revanche 405 009 partagés en 265 012 diocésains et 139 997 religieux.

    L'incidence du clergé diocésain et du clergé religieux n'a pas bougé de manière significative : respectivement 65% et 35% en 1999 contre 67% et 33% en 2009.

    Le nombre total de prêtres dans le monde en 2009, par rapport à 1999 - rapporte encore L'Osservatore Romano -, a donc subi une croissance d'1,4 % résultant de l'augmentation de 4 % du clergé diocésain et de la flexion de 3,5 % du clergé religieux.

    Une baisse de pourcentage a concerné l'Amérique du Nord (environ 7 % pour le clergé diocésain et 21 % pour le clergé religieux), l'Europe (avec 9 %) et l'Océanie (avec 4,6 %). En revanche, les prêtres africains ont augmenté (38,5 %), ainsi que ceux d'Asie (30,5 %) et les prêtres diocésains d'Amérique centrale et méridionale.

    En revanche, en Afrique et en Asie, le clergé religieux a diminué. La distribution par continents du clergé en 2009 - rapporte enfin le quotidien du Saint-Siège -, est caractérisée par une forte prédominance de prêtres européens (46,5 %) qui sont environ 56 % de plus que les Américains. Le clergé asiatique est estimé à 13,5 %, le clergé africain à 8,9 % et celui d'Océanie à 1,2 %.

    Marine Soreau sur Zenit

  • La famille, un bonheur à construire

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    la-famille.gifCardinal André VINGT-TROIS, La famille, un bonheur à construire, Paris, "Parole et Silence", janvier 2011.

    "Lors de la présentation à la Presse l’archevêque a dit qu’il n’avait pas été surpris par les questions. Ce sont les questions sans cesse posées à l’Eglise, questions que connaissent les pasteurs : « Pourquoi... » c’est donc bien la recherche de sens qui préoccupe nos contemporains. C’est ce qu’il a voulu transmettre avec le trésor de la révélation divine. A plusieurs reprises l’archevêque a insisté sur le caractère indispensable de la famille pour les individus comme pour une société. S’il n’y a pas la sécurité de l’amour conjugal au sein de la famille, c’est la violence qui rejaillit alors partout. Il a souligné ce qui pouvait être une nouveauté de notre époque, en raison de nos rythmes de vie si dispersés : l’amour entre l’homme et la femme se travaille... il faut s’engager, prendre du temps l’un envers l’autre. C’est bien un message d’espérance qu’il transmet à tous : il n’y a rien d’irrémédiable !"

    Lire l'interview sur "catholique.org"

  • KTO désormais sur Belgacom TV

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    cathobel

    kto_logo

    La télévision catholique KTO sera désormais retransmise sur Belgacom TV, partout en Belgique (n°299).

    "Étant la première communauté religieuse en Belgique, la religion catholique devait avoir sa chaîne télévisée avec ses propres magazines et émissions... Française à la base, KTO axe sa programmation sur des magazines de société, plusieurs messes et cérémonies religieuses ainsi que la retransmission de tous les événements qui touchent au Pape..."

  • La Saint-Valentin, autrement

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    st_valentin_bassano  Dépêche CATHOBEL

    Qui ne connaît la Saint-Valentin et son cortège de coeurs ? Cette fête jouit d'un véritable engouement commercial. Stratégiquement placée pendant une période creuse, entre les fêtes de fin d'année et la fête pascale, la Saint-Valentin bénéficie chaque année des feux des projecteurs roses du marketing. Achats en tous genres sont vantés à cette occasion : du matériel électroménager en passant par le rayon de la cosmétique. Alors, uniquement commerciale cette fête ?

    Le bonheur... Un substantif couru au point d'en perdre son essence. Et pourtant ce jour du 14 février peut être une occasion de célébrer son quotidien dans toute sa réalité humaine. Le printemps est proche, la lumière reprend force, ... Non, le bonheur ne passe pas par l'achat d'un nouvel ustensile, mais il nous invite à affirmer nos affections, tout simplement.

    Tous les Etats contemporains sont loin d'avoir adopté la Saint-Valentin. Ainsi, en Russie, le gouvernement de la région de Belgorod a interdit cette célébration dans les établissements publics, estimant qu'il s'agit (tout comme la fête d'Halloween) d'une fête contraire à la culture russe. Dans cette région où la population se dit orthodoxe à 97 %, l'archevêché orthodoxe soutient l'interdiction d'une fête considérée comme étant catholique.
    En réaction à l'implantation récente de cette fête occidentale, l'épouse du président russe, Svetlana Medvedeva, a même lancé en 2008 un "jour de la famille, de l'amour et de la fidélité", une alternative russe célébrée le 8 juillet.

    En Belgique, plusieurs initiatives sont prévues à l'occasion de la Saint-Valentin, notamment dans des paroisses. Citons :
    - une veillée de prière avec un renouvellement du oui sacramentel, le 14 février à 20h, en l'église Saint-Pierre, à Woluwe-Saint-Pierre. Des témoignages, une adoration, le sacrement de réconciliation sont également prévus au cours de cette soirée organisée par l'unité pastorale de Woluwe et la Communion Notre-Dame de l'Alliance;
    - une messe pour les couples, le 14 février à 20h15, en la chapelle Notre-Dame du Bel Amour (rue de Stalle à Uccle);
    - le dimanche 13 février aura lieu, à Wavre, une journée organisée à l'attention des couples fiancés ou en couple : "Avant le Oui - Un mariage ça se prépare !". Information : http://www.catho.be/?id=281&281

  • 11 février, journée mondiale du malade

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    onction-des-malades-lourdes.jpgLe pape Benoît XVI invite à voir le visage du Christ dans celui des malades.

    Le pape a à nouveau évoqué la Journée mondiale du Malade, qui sera célébrée vendredi prochain, 11 février, dans sa salutation aux Polonais présents à l'audience de ce mercredi, en la salle Paul VI du Vatican.

    « Ce sera vendredi la mémoire de la Vierge de Lourdes et la Journée mondiale du Malade. Dans la prière, confions à la Mère immaculée les malades et ceux qui se mettent à leur service avec amour dans les hôpitaux, dans les centres de soin, et dans les familles ».

    Le pape a invité les catholiques à « voir dans les visages des malades le visage du Christ souffrant ».

    Il a cité ce verset de la première Epître de saint Pierre qui sert de thème à son Message pour cette Journée mondiale : « C'est par ses blessures que vous avez été guéris » (1P 2,24).

    « Je bénis de tout cœur tous les malades, vous qui êtes ici présents et ceux qui vous sont chers », a conclu le pape. Zenit

    Dimanche, il avait déjà rappelé que le malade est « avant tout une personne ».

    Après l'angélus de dimanche, le pape a évoqué cette célébration en disant : « Le 11 février prochain, mémoire de la Bienheureuse Vierge de Lourdes, nous célébrerons la Journée mondiale du Malade. Elle est une occasion propice pour réfléchir, pour prier et pour accroître la sensibilité des communautés ecclésiales et de la société civile, envers nos frères et sœurs malades ».

    « J'exhorte tout le personnel de santé à reconnaître dans le malade non seulement un corps marqué par la fragilité, mais avant tout une personne, à laquelle donner toute la solidarité et offrir des réponses adéquates et compétentes », a affirmé le pape.

    Il a aussi rappelé que son Message pour cette Journée s'inspire d'une expression de la Première lettre de Pierre : « Par ses blessures vous avez été guéris » (1 Pierre 2, 24) : « Je vous invite tous à contempler Jésus, le Fils de Dieu, qui a souffert, est mort, mais est ressuscité. Dieu s'oppose radicalement à la tyrannie du mal. Le Seigneur prend soin de l'homme en toute situation, partage sa souffrance, et ouvre son cœur à l'espérance ». Zenit

  • Des rencontres grégoriennes à Paris

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    Bible 12e siècle (Bibl. Mazarine-Paris).gifL’association des Amis du Chœur grégorien de Paris organise dans la capitale française, les vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 avril 2011, un congrès intitulé : Chant grégorien, acte liturgique : du cloître à la cité

    Conférences et liturgies (animées par plusieurs chœurs) se tiendront dans différents lieux symboliques de Paris. Les conférences aborderont la transmission de la Tradition, la pratique en paroisses citadines et rurales, le dépassement des frontières et des sensibilités, l’unité et la paix dans la liturgie par le chant grégorien, les réponses aux demandes du Saint-Père et de l’Église.

    Le Congrès s’ouvrira  le vendredi 1er avril à 14h,  à la Maison de la Conférence des Évêques de France (58, avenue de Breteuil, Paris VIIe), par une série de rencontres auxquelles participera notamment Mgr Éric de Moulins-Beaufort, évêque auxiliaire de Paris, lequel assistera aussi aux complies.

    Le lendemain, samedi 2 avril, à la Chapelle du Val-de-Grâce (279, rue Saint-Jacques, Paris Ve), à 10h30, Dom Louis-Marie, Père Abbé de l’abbaye Sainte- Madeleine du Barroux, célébrera, après l’office de tierce, la  messe selon la forme extraordinaire du rite romain et l’après-midi, à partir de 14h30, une série de conférences seront données au Collège des Bernardins (20, rue de Poissy, Paris Ve). S’y succéderont des orateurs aussi divers que  l’imam du quartier latin,  la directrice de l’école de musique d’Antananarivo à Madagascar, un compositeur israélien, une journaliste experte de l’islam, sans oublier tout de même des représentants de divers ordres religieux. Un office de vigiles est programmé à l’église  Saint-Germain-l’Auxerrois (2, place du Louvre, Paris 1er), en présence de Mgr Pierre Raffin, évêque de Metz.

    Enfin, le dimanche de Laetare 3 avril, à la chapelle du Val-de-Grâce (adresse précitée), l’archevêque de Toulouse, Mgr Robert Le Gall, archevêque de Toulouse et président de la commission épiscopale pour la liturgie à la conférence des évêques de France, célébrera l’eucharistie selon la forme ordinaire du rite romain. La conférence de clôture du congrès s’ouvrira à 15h30 en l’église Saint-Louis-en-l’Île. Elle sera suivie à 16h par des vêpres solennelles présidées par Dom Philippe Dupont,  Père Abbé de l’abbaye Saint-Pierre de Solesmes. Un salut au Saint-Sacrement terminera les rencontres, dont la fin  est prévue pour 17h.

    Parmi les intervenants lors des journées de ce symposium, nous avons relevé les noms de deux belges : François Fierens, membre de l’académie de chant grégorien (Bruxelles) et Bernard Deheegher, président du festival grégorien de Watou (Flandre occidentale)

    Renseignements et inscriptions : http://www.choeur-gregorien-de-paris.asso.fr/

  • Le cardinal Kasper n’a jamais voulu abolir le célibat des prêtres

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    « Les temps ont changé » depuis la signature de la pétition en 1970

    Mercredi 9 février. Le cardinal Walter Kasper, président émérite du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, déclare que « les temps ont changé » depuis sa participation à la signature d'une pétition en faveur de l'ouverture d'une étude sur la nécessité du célibat obligatoire pour les prêtres, en 1970, et réaffirme ne jamais avoir demandé l'abolition de cette pratique de l'Eglise.

    Le cardinal et le pape actuel, alors simple théologien, signèrent avec d'autres théologiens dont Karl Rahner, Otto Semmelroth et Karl Lehmann (ils étaient 9 en tout), un mémorandum aux évêques allemands, demandant à ces derniers d'ouvrir un débat sur le caractère obligatoire du célibat.

    Dans des déclarations à l'agence portugaise Ecclesia, le cardinal a précisé que l'intention était de « discuter » de la question, mais sans aucune proposition d' « abolir » cette discipline de l'Eglise.

    « Depuis on a beaucoup discuté, il y a eu trois Synodes internationaux qui ont parlé du célibat et on a décidé de maintenir cette discipline, et moi-même je pense que le célibat est un bien pour l'Eglise », a déclaré le cardinal Kasper.

    Les semaines passées, plus de 140 théologiens catholiques d'universités catholiques allemandes, suisses et autrichiennes ont signé une pétition « Eglise 2011 : un renouvellement indispensable », demandant une réforme de fond de l'Eglise et affrontant, entre autres questions, la fin du célibat obligatoire pour les prêtres.

    Le document a été diffusé le 4 février par le quotidien allemand « Süddeutsche Zeitung ».

    Le cardinal Kasper a reconnu que la discussion « n'est jamais close », mais a souligné que la décision de l'Eglise sur la question « est prise » et que le pape actuel ne pense pas « changer cette discipline » du célibat obligatoire.

    Le cardinal Kasper, nommé par Jean Paul II, a été président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens de 2001 à 2010. Il était ces jours-ci à Lisbonne pour recevoir le titre de docteur honoris causa que lui conférait l'université catholique portugaise (UCP). Zenit

  • Chant grégorien : stage d'été à Bois-Seigneur-Isaac (Brabant wallon)

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    Sigle académie.pngL’Académie belge de chant grégorien organise son huitième stage résidentiel d’été, du samedi 16 juillet au dimanche 24 juillet 2011. Cette année, le stage aura lieu à l’ Abbaye de Bois-Seigneur-Isaac  sise à Ophain-Bois Seigneur-Isaac ( sur le territoire de la commune de Braine-l'Alleud dans le Brabant wallon).

    Le monastère était, jusqu’il y a peu, un prieuré de chanoines Prémontrés dépendant de l’abbaye d'Averbode.  Il a été repris en 2010 par  l'Ordre libanais maronite. Les religieux de cet Ordre désirent continuer la mission des Prémontrés. L'abbaye reste un sanctuaire de dévotion au Saint-Sang. Les moines maronites ont apporté avec eux les reliques de saint Charbel Makhlouf, un ermite du XIXe siècle, membre de cet Ordre.

    Le stage de chant grégorien sera animé, comme les trois éditions précédentes, par Eugeen Liven d'Abelardo  (Amsterdam) et Adrija Čepaitė (Vilnius).Il se terminera  par un concert dans l’église abbatiale où les stagiaires chanteront également la messe du dimanche 24 juillet. Ce stage est réservé aux personnes ayant une pratique régulière du chant choral. Elles peuvent s’inscrire dès maintenant à l’aide du formulaire joint ou en ligne. Plus d’information sur le site de l’Academie de chant gregorien 

    L'objectif de cette Académie, fondée en mars 2000, est de réunir des personnes qui aiment ou pratiquent le chant grégorien, qui désirent le promouvoir et assurer sa pérennité dans tous ses aspects, notamment dans sa fonction liturgique et dans sa valeur spirituelle, historique, musicale et vocale. En particulier, l'Académie a pour mission de favoriser la fondation de nouvelles chorales grégoriennes, d'enseigner le chant grégorien et de susciter des activités pour le pratiquer, l'améliorer, l'étudier et le faire connaître. Elle organise notamment des cycles annuels d’initiation à Liège (Eglise du Saint-Sacrement  au Boulevard d’Avroy) et à  Bruxelles (église Sainte-Anne à Koekelgerg) et plusieurs stages de perfectionnement dirigés par des chefs de chœur de renom.