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Eglise - Page 963

  • Le cardinal Parolin en Russie pour préparer une visite du Pape ?

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    De Marie Malzac sur le site du journal La Croix :

    En Russie, le cardinal Parolin rencontrera Poutine et le patriarche Kirill

    Le numéro deux du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, à Moscou du 20 au 24 août, pourrait évoquer l’éventualité d’un voyage officiel du pape François en Russie, ce qui constituerait une première historique, a-t-il indiqué mercredi 9 août dans un entretien au quotidien italien Il Corriere della Sera.

    « La préparation d’un éventuel voyage du pape François en Russie ne relève pas des objectifs de ma visite » à Moscou du 20 au 24 août, « mais je souhaite cependant qu’elle puisse contribuer à avancer dans cette direction », a assuré le Secrétaire d’État du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin, dans un entretien au quotidien italien Il Corriere della Sera.

    Dans une interview en mars au journal allemand Die Zeit, le pape François, interrogé sur ses projets de voyages internationaux, avait déclaré : « Je ne peux pas aller en Russie, car alors je devrais aussi aller en Ukraine ».

    Le cardinal Parolin n’est pas interrogé sur ce point. À l’occasion de son voyage en Russie, il doit s’entretenir notamment avec le président russe Vladimir Poutine et de hauts représentants religieux, dont le patriarche Kirill, à la tête de l’Église orthodoxe russe.

    « Dans ce moment historique où nous assistons à une augmentation des tensions et des conflits dans diverses parties du monde, la paix constitue pour le pape François et pour moi personnellement une priorité claire et incontournable », a commenté le secrétaire d’État.

    Le Saint-Siège nourrit « un intérêt particulier » pour la vaste zone de l’Europe orientale qui, « outre des riches traditions culturelles et religieuses, a un rôle à jouer dans la recherche d’une meilleure stabilité du continent et une meilleure unité, y compris dans les relations Est-Ouest », souligne-t-il.

    « Nouveaux horizons »

    « Après la période d’opposition idéologique, qui évidemment ne peut pas s’évanouir du jour au lendemain, et avec les nouveaux horizons ouverts depuis la fin de la guerre froide, il est important de profiter de toutes les occasions pour encourager le respect, le dialogue et la collaboration réciproques afin de promouvoir la paix », a encore relevé le cardinal Parolin dans Il Corriere della Sera.

    En février 2016, après 1 000 ans de séparation, une rencontre historique avait eu lieu à La Havane entre le pape François et le patriarche Kirill. Après de longues négociations entre Rome et Moscou, les deux hommes avaient signé une déclaration commune.

    À LIRE : « La Russie peut donner beaucoup au monde », dit le pape François

    Peu avant cet événement, le pape avait affirmé, dans un entretien au même quotidien italien, que « la Russie (pouvait) donner beaucoup » pour la paix mondiale, évoquant même certaines « convergences » entre le Saint-Siège et Moscou sur les conflits dans le monde arabe.

    Pour les observateurs, cette rencontre à Cuba, dans un lieu neutre, loin de l’Europe, était une première étape vers un voyage du pape en Russie.

    À LIRE : Rome et le Patriarcat de Moscou, des années pour se rencontrer

  • Le Vatican prend clairement position à propos du débat sur l’euthanasie dans l’organisation des Frères de la Charité en Belgique et demande au Supérieur général de prendre de nouvelles mesures

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    Communiqué de presse du Supérieur général des Frères de la Charité

    Rome, le 5 août 2017

    Le Vatican prend clairement position à propos du débat sur l’euthanasie dans l’organisation des Frères de la Charité en Belgique et demande au Supérieur général de prendre de nouvelles mesures.

    À la suite de la discussion qui a eu lieu ces derniers mois entre l’organisation des Frères de la Charité en Belgique et l’Administration générale des Frères de la Charité à travers le Supérieur général, le Fr. René Stockman, à propos de l’autorisation oui ou non de l’euthanasie à l’intérieur des établissements des soins de santé mentale des Frères de la Charité en Belgique, l’organisation belge avait pris la décision, au mois de juin de cette année, d’autoriser l’euthanasie sous certaines conditions à l’intérieur de ces établissements. Cette décision s’opposait à la vision de l’Administration générale de la Congrégation, et également au texte de vision des Évêques belges qui avaient avancé dans leur déclaration du 22 mai 2017 de ne pas pouvoir souscrire à l’application de l’euthanasie, dans ce cas auprès des patients avec un trouble psychiatrique.

    Par la suite, les dicastères concernés du Vatican – à savoir la Secrétairerie d’Etat, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée – avaient demandé au Supérieur général, le Fr. René Stockman, de présenter un rapport sur la situation dans la branche belge des Frères de la Charité. Le résultat était une prise de position claire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, demandant au Supérieur général de transmettre cette prise de position à l’organisation des Frères de la Charité en Belgique et leur demandant de se conformer à cette vision qui exclut toute forme d’euthanasie.  

    Après de nouvelles consultations entre ces trois dicastères et une consultation finale avec le Pape, le Préfet de la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée, le Cardinal de Aviz, en tant que responsable du Vatican pour les congrégations de droit pontifical, a formulé dans une lettre au Supérieur général la procédure de suivi de ce dossier. Dans ce document, il félicite et encourage le Supérieur général pour sa prise de position claire à propos de l’euthanasie et il le charge et le mandate pour prendre de nouvelles mesures. Le Supérieur général mettra tout en œuvre pour conformer l’organisation à la vision de l’Église catholique et – à défaut de cela – il prendra les mesures juridiques nécessaires pour sauvegarder l’identité catholique et la position, les intérêts et les structures des Frères de la Charité et de leurs œuvres.

    En plus, il a été prié de demander aux frères qui sont membres du Conseil d’administration de l’organisation des Frères de la Charité en Belgique, de rédiger une lettre officielle dans laquelle ils déclarent au Supérieur général qu’ils suivent entièrement la vision du Magistère de l’Église catholique, affirmant depuis toujours que la vie humaine doit être respectée et protégée de manière absolue, à partir du moment de la conception jusqu’à sa fin naturelle.

    L’organisation des Frères de la Charité en Belgique devra recevoir de nouveau la question de modifier le texte de vision sur l’application de l’euthanasie chez les patients psychiatriques, de telle sorte que la pratique soit conforme à la vision précitée du Magistère de l’Église catholique et également conforme au charisme des Frères de la Charité. Cela signifie que ledit texte de vision doit être adapté selon les principes suivants : l’affirmation que le respect de la vie est absolue ; le refus de considérer le manque de perspective chez un patient et le fait prétendu de ne plus pouvoir être traité comme des arguments pour autoriser l’euthanasie ; ne pas accepter que la pratique de l’euthanasie soit considérée comme un acte médical et ne pas accepter que l’euthanasie – si les conditions légales sont remplies selon le droit belge – ait lieu à l’intérieur de l’établissement des Frères de la Charité.

    Les frères en question et l’organisation ont été informés de la prise de position du Vatican et ils ont été invités à répondre de façon positive à ce qui leur est demandé dans un délai d’un mois. La Région belge des Frères de la Charité, les autres membres du Conseil de la Congrégation, les Évêques belges et le Nonce apostolique ont été également informés de cette évolution.

    Fr. René Stockman

    Supérieur général

    Frères de la Charité

    rene.stockman.fc@fracarita.org

    Lire sur zenit.org : Belgique : Rome demande aux Frères de la Charité de renoncer à l'euthanasie

  • Hasselt : de curieuses façons d'honorer la Sainte Vierge

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    Cette note s'inspire dinformations parues sur kerknet.be :

    Y aurait-il quelque chose de pourri au diocèse de Mgr Hoogmartens ? On peut se le demander au vu de certaines initiatives qui accompagnent les célébrations septennales organisées en l'honneur de la Virga Jesse. Ainsi, les jeunes sont-ils invités à "customiser" ("pimpen") des statues de la Vierge Marie pour les réinterpréter à leur façon en les détournant de leur signification originelle, sous la conduite de Koen Lemmens, un artiste bien connu (et diversement apprécié) dans les milieux catholiques flamands.

    Blasfemisch-Mariabeeld.jpgAinsi, ceux qui étaient à Hasselt ces derniers jours pouvaient difficilement passer à côté d'"oeuvres" surprenantes, telle cette statue de Marie, présentée dans une boite en verre, les yeux bandés, habillée de façon extravagante avec un sac à la main, avec cette inscription "Soyez mes yeux". Il faudrait y voir l'interprétation d'un appel divin à être les yeux de Dieu dans ce monde et à regarder au-delà de ce que l'on pense ou de ce que l'on voit de prime abord...

    Le week-end dernier, à la veille de la première procession de la procession en l'honneur de la Virga Jesse, une douzaine de jeunes ont été guidés par Koen Lemmens. Ils ont participé à un atelier "Chez Marie", le programme jeunesse des festivals Virga Jesse où ils ont été autorisés à customiser une image de Marie.

    Les résultats ont été aussi variés que surprenants. Les participants ont donné un aperçu de ce que signifiait "leur" Marie... Il y avait une "Marie" avec les textes d'un missel sur son manteau, 'vêtue par Dieu'. Il y avait aussi une 'Marie' les yeux bandés avec beaucoup de mains agrippant sa robe - censée être le symbole d'une société de consommation qui agrippe et prend toujours plus mais qui est aveugle face à ce qui est authentique et bien...

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    Ce fut, nous dit-on, un beau prélude au succès de la première procession et des autres par la suite.

    Au même titre sans doute que l'exposition d'art contemporain "Celibataire Divas" organisée dans le cadre des fêtes septennales et qui est évoquée ici; la photo qui illustre cette initiative parle d'elle même.divas.jpg

  • Les Chevaliers de Colomb encouragés à poursuivre leur engagement pour la famille et pour les chrétiens du Moyen-Orient

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    De Baptiste Protais sur le site du journal La Croix :

    Le Vatican appelle les Chevaliers de Colomb à défendre « des valeurs familiales saines »

    Au nom du pape, le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, a adressé ses vœux à cette puissante organisation caritative de catholiques américains, très impliqués dans la défense de la famille et le soutien aux chrétiens du Moyen-Orient.

    La puissante organisation caritative américaine des Chevaliers de Colomb s’est réunie du 1er au 3 août à Saint-Louis (Missouri) pour son 135e congrès, intitulé «Convaincus par l’amour et le pouvoir de Dieu ». À cette occasion, le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, leur a adressé un message au nom du pape dans lequel il les félicite pour leur action dans l’Église, une action principalement tournée vers la famille et les chrétiens du Proche-Orient.

    Alors que se joue aujourd’hui « une nouvelle guerre mondiale "par morceaux" », selon une expression qu’il emploie souvent, le pape François demande aux Chevaliers de Colomb, dans ce message, « de rejeter cette mentalité et de combattre l’avènement d’une culture d’indifférence ».

    En « accomplissant leurs responsabilités quotidiennes dans l’esprit de l’Évangile », ils aideront ainsi à fonder « des bases solides pour le renouvellement de la société dans son ensemble, en travaillant à changer les cœurs et à construire la paix », poursuit-il.

    Entrer dans la vision de la famille promue par le pape

    Le message du pape salue « les efforts inlassables des Chevaliers de Colomb pour défendre et promouvoir la sainteté du mariage et la dignité et la beauté de la vie familiale ». Très engagés dans la défense de la vie, contre l’avortement et le mariage homosexuel, ce sont eux en effet qui ont acheté en 2014 le sanctuaire Jean-Paul II à Washington et l’institut qui y promeut sa théologie du corps et de la famille.

    Le cardinal Parolin s’appuie aussi sur l’exhortation apostolique Amoris Laetitia, pour appeler l’organisation américaine à entrer dans la vision de la famille promue par le pape François, lieu d’apprentissage de la vie en société et de la fraternité sociale.

    « C’est dans la famille que nous voyons que le vaste monde est aussi notre foyer, dans lequel nous sommes appelés à vivre ensemble, à apprendre la proximité, l’attention et le respect des autres », leur écrit-il, en soulignant l’urgence d’un « renforcement des valeurs familiales saines », et d’une « vision renouvelée de notre responsabilité à l’égard de la communauté » pour « dépasser la polarisation et l’endurcissement du tissu social ».

    1,5 milliards de dollars à des œuvres caritatives

    Cette organisation caritative catholique, qui se présente comme une « société fraternelle d’hommes catholiques fondée pour apporter une aide financière aux membres et à leurs familles », a été fondée en 1882 à New Haven, dans le Connecticut, aux États-Unis, par le Père Michael J. McGivney, un descendant d’immigrants irlandais, pour donner aux jeunes immigrés irlandais les moyens de s’intégrer aux États-Unis, en leur proposant une alternative aux sociétés secrètes comme la franc-maçonnerie.

    Les Chevaliers de Colomb financent aujourd’hui de nombreux projets caritatifs, comme le projet « Nourrir les familles » et « Des manteaux pour les enfants ». En une décennie, ils ont versé plus de 1,5 milliard de dollars à des œuvres caritatives. Durant leur convention, les Chevaliers ont ainsi annoncés que 2 millions de dollars avaient été versés pour le retour des familles irakiennes chassées de la plaine de Ninive par Daech il y a trois ans.

    Très puissants aux États-Unis – en 2017, ils figuraient à la 880e place du classement Forbes des fortunes américaines –, les Chevaliers de Colomb regroupent plus de 1,8 million de membres à travers le monde. Ils ont toutefois plus de mal aujourd’hui à recruter parmi les jeunes générations.

    Peu connus en Europe, les Chevaliers de Colomb, présidés depuis 2000 par le « chevalier suprême » Carl Anderson –, par le passé responsable des relations publiques de la Maison-Blanche, ont nommé un Français pour développer leur présence en France, Maxime Nogier.

    Très influent dans l’Église américaine, l’ordre finance de nombreux projets dans les diocèses et soutient chaque année financièrement la quinzaine de prière pour la liberté religieuse aux États-Unis. Il a racheté l’année dernière le site d’information catholique Crux.

    À LIRE : Le site spécialisé Crux repris par les Chevaliers de Colomb

    C’est aussi lui qui était le principal sponsor de la convention des catholiques américains qui a réuni près de 3 400 leaders des diocèses et mouvements, début juillet, à Orlando en Floride, autour de 150 évêques américains.

  • Quand le pape pourfend la théorie du genre et ceux qui la propagent

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    Du site du Catholic Herald (traduction par nos soins) :

    Pape François: Il est «terrible» que les enfants apprennent qu'ils peuvent choisir le genre

    Le pape a déclaré aux évêques polonais qu'il existe des institutions puissantes qui financent la diffusion de la théorie du genre dans les écoles

    Le pape François a déclaré que ce qu'il appelle la théorie du genre - «que chacun peut choisir son propre sexe» - est «l'exact opposé» de la création de Dieu.

    Lors d'une rencontre avec les évêques polonais lors de la Journée mondiale de la jeunesse, dont la transcription a été publiée par le Vatican, le Pape a déclaré qu'il y avait des institutions puissantes qui ont financé la propagation de la «théorie du genre» dans les écoles.

    Le pape a également déclaré qu'il avait discuté du sujet avec le pape émérite Benoît XVI, qui a déclaré à son successeur: "Votre Sainteté, nous vivons une époque de péché contre Dieu le Créateur".

    Le pape François a déclaré que ce péché bénéficiait souvent d'un soutien financier auprès de «pays très influents»: une forme de «colonisation idéologique», a déclaré le pape, ce qui est «terrible». (...)

    Francis a déclaré aux évêques polonais: «Aujourd'hui, on enseigne cela aux enfants à l'école: que tous peuvent choisir leur propre sexe. Et pourquoi enseignent-ils cela? Parce que les livres proviennent de gens et d'institutions qui donnent de l'argent », a-t-il déclaré.

    «Dieu a créé l'homme et la femme; Dieu a créé le monde tel qu'il est et nous faisons exactement le contraire. "

    Le pape a fait le lien entre la théorie du genre et l'exploitation des êtres humains et du monde naturel. Il a suggéré que les deux provenaient d'un manque d'appréciation de la dignité conférée par Dieu à l'humanité. "C'est un problème mondial: l'exploitation de la création et l'exploitation des personnes. Nous vivons à un moment où l'humanité, en tant qu'image de Dieu, est anéantie ", a déclaré le Pape.

    Il a déclaré que cette exploitation conduit aux guerres et à la pauvreté, et par voie de conséquence à la crise des réfugiés.

    Dans son encyclique Laudato Si, le pape a également fait le lien entre l'exploitation économique et la «théorie du genre». Il a critiqué le désir de supprimer la différence sexuelle ", en disant:" penser que nous jouissons d'un pouvoir absolu sur notre corps conduit, souvent subtilement, à penser que nous jouissons d'un pouvoir absolu sur la création ".

    Les commentaires du pape sur l'exploitation sont venus suite à une question de l'évêque auxiliaire Krzysztof Zadarko de Koszalin-Kolobrzeg, qui a demandé comment aider les nombreux migrants à venir en Europe et qui pointait «la crainte d'une éventuelle invasion ou agression qui paralyse la société».

    Le pape Francis a déclaré que la réponse de chaque gouvernement devrait dépendre «de la situation propre à chaque pays et à chaque culture». Mais il a déclaré que tout le monde doit "avoir un cœur ouvert prêt à accueillir ... C'est sans condition!"

    Lors de la Journée Mondiale de la Jeunesse, le pape a exhorté la Pologne à «accueillir les personnes qui fuient les guerres et la faim», des déclarations considérées comme un défi pour un pays où existe une forte opposition publique à la migration de masse.

    Au cours de la réunion, le pape François a répondu aux questions de quatre évêques, la première de l'archevêque Marek Jedraszewski de Lodz qui a demandé au pape comment l'Église pouvait répondre à la «culture contemporaine athée-libérale».

    François a mis en garde contre une «spiritualité subjective sans le Christ» et a déclaré que, pour amener le Christ aux gens, les évêques et les prêtres doivent être proches du peuple.

    Il a donné l'exemple du pape saint Jean-Paul II, qui, en tant que prêtre en Pologne, voulait voyager avec les étudiants de l'université dont il avait la charge, les emmenant à la montagne et pratiquer le sport. Il voulait les écouter, il était avec les jeunes ", a déclaré François.

  • Il y a 75 ans, Edith Stein mourait à Auschwitz

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    De Cristiana Dobner, sur l'Osservatore Romano, via zenit.org :

    75ème anniversaire de la mort d’Edith Stein, dans L’Osservatore Romano

    À la fin, il ne restera que le grand amour

    par Cristiana Dobner

    Le 9 août 1942, il y a exactement 75 ans, Edith Stein mourait dans le camp d’extermination d’Auschwitz, en Pologne.

    Dans l’édition italienne de L’Osservatore Romano du 8 août 2017, Cristiana Dobner évoque en « trois noms et trois dates » cette femme courageuse, qui refusa qu’on l’aide à se libérer et qui affirmait : « Le monde est fait de contradictions… Mais la finale ne sera pas faite de ces contradictions. Il ne restera que le grand amour. Comment pourrait-il en être autrement ? »

    CR

    Voici notre traduction de l’article du quotidien du Vatican.

    Les dernières étapes de l’existence d’Edith Stein se résument à trois noms et trois dates.

    Amersfoot, le 2 août 1942 : le chauffeur du char d’assaut sur lequel Edit et Rosa (sa sœur) avaient été contraintes de monter, déportées du monastère lors des représailles faisant suite à la lettre des évêques hollandais contre le nazisme, se trompe de route et elles arrivent ainsi au camp à une heure avancée de la nuit.

    Westerbork : où elles furent transportées dans la nuit du 3 au 4 août et qui fut décrit ainsi par Etty Hillesum : « Dans l’ensemble, il y a une grande cohue, à Westerbork, presque comme autour de la dernière épave d’un bateau auquel s’agrippent trop de naufragés sur le point de se noyer. Parfois on pense que ce serait plus simple d’être enfin déportés que de devoir toujours assister aux peurs et au désespoir de ces milliers et milliers, hommes, femmes, enfants, invalides, fous, nouveau-nés, malades, personnes âgées qui, dans une procession quasiment ininterrompue, défilent le long de nos mains secourables ».

    Auschwitz : numéro 44074. Avec le communiqué laconique et bureaucratique : « Le 9 août 1942, en Pologne, est décédée Stein, Edith Thérèse Hedwige, née le 12 octobre 1891 à Breslau, résidant à Echt ».

    Le jardinier du monastère d’Echt, un journaliste ami et un jeune ancien déporté l’ont côtoyée dans ces derniers moments. Ils purent ainsi se présenter comme témoins oculaires aux procès qui ouvrirent la voie vers la béatification et examinèrent la vie et le témoignage face à la mort de la phénoménologue devenue carmélite.

    Edith Stein peut ainsi être saisie en prise directe : « Elle parlait avec une humble assurance, au point d’émouvoir ceux qui l’entendaient. Une conversation avec elle (…) était comme un voyage dans un autre monde. Dans ces moments-là, Westerbork n’existait plus… Elle me dit : ‘Je n’aurais jamais cru que les hommes puissent être ainsi et… que mes frères devraient tant souffrir !’. Quand cela ne fit plus de doute qu’elle devait être transportée ailleurs, je lui demandai si je pouvais l’aider et (chercher à la libérer) ; … de nouveau elle me sourit en me suppliant de ne pas le faire. Pourquoi faire une exception pour elle et pour son groupe ? Cela n’aurait pas été juste de tirer avantage du fait qu’elle était baptisée ! Si elle n’avait pas pu participer au sort des autres, sa vie aurait été ruinée : « Non, non, pas cela ! ».

    Le journaliste Van Kempen se trouva devant « une femme spirituellement grande et forte ». Pendant l’entretien, il fuma une cigarette et lui demanda « si elle en voulait aussi une ». Elle me répondit qu’elle avait fumé à une époque et qu’autrefois, étudiante, elle avait aussi dansé ».

    Le jeune qui a survécu a noté un aspect particulier : « Elle était très courageuse ; elle donnait ses réponses telle qu’elle était. Quand le SS blasphémait, elle ne réagissait pas, mais elle restait elle-même. Elle n’avait absolument pas peur ».

    Wielek, fonctionnaire hollandais, rapporte un dialogue dans lequel « avec assurance et humilité », Edit Stein disait : « Le monde est fait de contradictions… Mais la finale ne sera pas faite de ces contradictions. Il ne restera que le grand amour. Comment pourrait-il en être autrement ? »

    Traduction de Zenit, Constance Roques

  • Dans cent ans, l'Europe sera-t-elle musulmane ? La question de l'archevêque de Philadelphie

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    De Daniel Hamiche sur "L'Observatoire de la Christianophobie" :

    Archevêque Chaput : dans 100 ans l’Europe sera-t-elle musulmane ?


    Une remarque terrible – mais bien sentie – de Mgr Charles Chaput, archevêque de Philadelphie (Pennsylvanie), extraite de son discours du 27 juillet dernier au Napa Institute (Californie).

    « Si vous voulez voir le visage de l’Europe dans 100 ans, sauf miracle, regardez les visages des jeunes immigrés musulmans. L’islam a un avenir parce que l’islam croit aux enfants. Sans une foi transcendante qui rend la vie digne d’être vécue, il n’y a aucune raison d’avoir des enfants. Et là où il n’y a pas d’enfants, il n’y a pas d’imagination, pas de raison de faire des sacrifices, pas d’avenir. Au moins six des plus grands dirigeants politiques européens n’ont aucun enfant. Leur monde se termine avec eux. Il est difficile de ne pas avoir le sentiment que, pour une grande part, l’Europe est déjà morte ou est en train de mourir sans le savoir ».

  • Boncelles : la chapelle des disparus de la route est menacée

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    Vu sur RTC Tele Liège :

    Boncelles : La "chapelle des disparus de la route" à vendre

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    Et on reste sur la route et ses parfois tragiques accidents ... avec la chapelle Notre-Dame-en-Chemin, qui est une chapelle dédiée aux "disparus de la route", située sur la route du Condroz à Boncelles Cette chapelle est à vendre. Construite sur un terrain appartenant à la fabrique d'Eglise, l'édifice dédié aux victimes de la route risque d'être démoli.

  • Eglise de Belgique : l'âge moyen des prêtres atteint 73 ans

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    De Maïli Bernaerts sur le site de la Dernière Heure :

    L'Eglise belge en péril: l'âge moyen des prêtres atteint 73 ans (INFOGRAPHIE)

    Avec des prêtres âgés en moyenne de 73 ans, l’Église belge fait face à un défi de taille.

    Le vieillissement des prêtres est probablement l’un des plus grands défis auxquels doit faire face l’Église catholique de Belgique. D’après une enquête du diocèse de Malines-Bruxelles, la moyenne d’âge des 453 prêtres que compte le diocèse (203 francophones, 250 néérlandophones) était de 73 ans à la fin de l’année 2016.

    Et si l’on ne prend que les prêtres actifs (107 francophones et 100 néerlandophones), l’âge moyen est de 63 ans. "C’est un fait, il n’y a pas suffisamment de vocations et d’ordinations pour remplacer les prêtres qui partent à la retraite et ceux qui meurent. Il faut le prendre comme un défi. Mais attention, ce n’est pas parce que les prêtres ne sont pas jeunes qu’ils font mal leur travail", estime Tommy Scholtès, porte-parole des évêques de Belgique.

    En effet, d’après le dernier rapport de l’Orela (Observatoire des religions et de la laïcité, chapeauté par l'Université libre de Bruxelles), le nombre de prêtres actifs dans notre pays a été divisé par trois en seulement cinquante ans. En 1960, on comptait environ 10.500 prêtres en Belgique. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 3.000.

    la suite est réservée aux abonnés

  • Une plateforme VOD francophone de films d’inspiration chrétienne

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    Une plateforme VOD francophone de films d’inspiration chrétienne

    Après la vente de DVD et de Box, SAJE Distribution lance la première plateforme VOD (Video on demand) francophone de films d’inspiration chrétienne.

    Retrouvez-la sur sa boutique en ligne. 

    via "Riposte catholique"

  • Islamiser la cathédrale de Cordoue ?

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    Lu sur JForum.fr, le portail juif francophone :

    L’islamisation de la cathédrale de Cordoue

     
    Photo Getty/Express.co
    Qatar et Arabie Saoudite veulent islamiser l’une des plus grandes Cathédrales d’Europe
    Source : Gatestone Institute
    • Dans l’imaginaire musulman, Cordoue est le Califat perdu. Les élus de Cordoue ont attenté au droit de propriété de l’Église en affirmant que «la consécration du lieu ne faisait pas de l’église son propriétaire». Ainsi fonctionne l’histoire, notamment dans les pays où christianisme et islam ont bataillé pour le pouvoir. Pourquoi les laïcards n’incitent-ils pas le président de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, à restituer aux chrétiens la cathédrale Sainte-Sophie ? Personne n’a bronché quand «la plus grande cathédrale de la chrétienté a été transformée en mosquée ».
    • La gauche espagnole au pouvoir dans cette région, souhaite transformer cette église en « carrefour des religions ». De jolis mots œcuméniques qui sont autant de pièges mortels pour accélérer la domination islamique sur les autres croyances. Si ces islamistes, soutenus par les militants laïcs, introduisent Allah dans la cathédrale de Cordoue, un tsunami islamique déferlera sur un christianisme déjà défaillant en Europe. Des milliers d’églises vides sont disponibles pour les muezzins.
    • La tentative occidentale de libérer Jérusalem au Moyen Âge a été condamnée comme une forme d’impérialisme chrétien, alors que les campagnes musulmanes pour coloniser et islamiser l’Empire byzantin, l’Afrique du Nord, les Balkans, l’Égypte, le Moyen-Orient et la plus grande partie de l’Espagne, pour ne citer que ces territoires, sont célébrés comme une progression des Lumières.
    Les suprémacistes musulmans ont le fantasme – étayé par de nombreux passages à l’acte – de convertir les sites chrétiens en mosquées. La cathédrale gothique de Saint-Denis, qui porte le nom du premier évêque chrétien de Paris enterré là en 250 et qui abrite le tombeau de Charles Martel – le chef militaire qui a stoppé l’invasion musulmane de la France en 732 – est à cet égard un bon exemple. Selon Gilles Kepel, professeur et chercheur, cette sépulture des rois et reines de France est devenue « la Mecque de l’islam de France ». Les islamistes français rêvent d’investir la cathédrale et de remplacer ses cloches par l’appel du muezzin.

    A Sainte Sophie, la plus grande cathédrale de Turquie, construite au sixième siècle, l’appel du muezzin a résonné pour la première fois depuis 85 ans .

    En France, les dirigeants musulmans ont demandé à convertir les églises abandonnées en mosquées, faisant ainsi écho à la prédiction d’Emile Cioran « Dans cinquante ans Notre Dame sera une mosquée ».

    L’autel principal de la cathédrale de Cordoue. (Source : Wikimedia Commons / © José Luiz Bernardes Ribeiro / CC BY-SA 3.0)

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  • Le cardinal Lustiger : une «conscience nationale» qui manque à la France

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    D'Olivier Jay sur le site du Figaro (Figaro Vox) :

    Cardinal Lustiger : une conscience qui manque à la France

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Olivier Jay rend hommage au cardinal Lustiger, ancien archevêque de Paris et académicien, mort il y a tout juste dix ans. Il loue un grand esprit et un grand homme, fin connaisseur de la politique et de l'histoire françaises, qui rayonna bien au-delà de son rôle pastoral.

    Olivier Jay a été pendant 6 ans (1981-1987) conseiller du cardinal Lustiger pour la communication et a dirigé Radio Notre Dame. Ancien journaliste, il est associé chez Brunswick, où il conseille des entreprises.

    Il y a dix ans, le 5 août 2007, le Cardinal Lustiger nous quittait à 81 ans, à la Maison Jeanne Garnier, le plus grand hôpital de soins palliatifs d'Europe dont il avait voulu la renaissance. Il a été un des archevêques de Paris le plus long à son poste - près d'un quart de siècle entre 1981 et 2005. Ses obsèques interrompaient les vacances américaines du nouveau président de la République, Nicolas Sarkozy. Elles ont rendu un témoignage sans bling-bling à une conscience nationale, fruit d'un destin singulier et d'une intelligence fulgurante éclairée par une vie de prière. Réformateur déterminé, «le Cardinal» a laissé des traces dans tous les domaines de la vie de l'Eglise, du Collège des Bernardins à Radio Notre Dame, d'un séminaire diocésain à la création d'une vingtaine de nouvelles paroisses, sans compter KTO ou la restauration de Notre Dame de Paris, comme centre vivant de l'Eglise de Paris. Bâtisseur inlassable, à rebours des discours ambiants sur les contraintes des périodes de vaches maigres.

    Lustiger, c'est d'abord un destin. Forgé par l'histoire et les blessures du XX° siècle. Comme le signe, lors des obsèques, ce kadish inédit: la prière juive des morts, récitée par les représentants de la communauté juive, au seuil de la cathédrale. Fils d'émigrés polonais, il a porté l'étoile jaune, privé de sa mère raflée pour Auschwitz-Birkenau. Il a connu la traque - je l'ai vu, toute sa vie, se méfier du téléphone, des ordinateurs et des policiers. Il a demandé le baptême à 14 ans en 1940 et revendiquera constamment son deuxième prénom Aaron. Pour lui, le baptême reçu de l'Eglise n'était pas une rupture avec sa judéité mais un accomplissement. Comme s'il incarnait dans sa chair la Nouvelle Alliance entre Dieu et les hommes, ce qu'il nommera Le choix de Dieu. Cette affirmation, théologiquement étayée depuis Vatican II, choquera les plus intégristes des catholiques et des rabbins. Il en souffrira. Le temps et les fruits des dialogues parfois douloureux (comme l'affaire du Carmel d'Auschwitz) lui permettront d'être mieux compris.

    Le drame de la shoah met son empreinte sur une intelligence exceptionnelle. Lustiger vit la hantise permanente des totalitarismes du XX° siècle, nourri des pensées d'Hannah Arendt, Raymond Aron, Heidegger et des théologiens de Lubac et Balthasar. Sa pensée n'est pas cartésienne, certains la qualifieront d'elliptique. Elle est nourrie de l'Ecriture et d'une fréquentation personnelle de l'Histoire. Lustiger sera un critique constant du rôle crucial de postérité des Lumières dans les totalitarismes du XX° siècle.

    C'est ce destin qui frappera Jean-Paul II. Il le nommera en écartant les listes «officielles» pour le siège épiscopal de Paris, une des charges les plus importantes de la chrétienté. «Vous êtes le fruit de la prière du pape», lui confiera Stanislas Dziwicz, le secrétaire de Jean-Paul II. «Je savais qui je nommais», dira le pape polonais marqué par l'antisémitisme de son pays et le communisme. Jean-Paul II-Lustiger: ils ont la même vision de l'avenir de l'Eglise et du monde. A l'aube des années 80, un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre, l'Europe semblait définitivement coupée en deux. Les deux hommes partagent la même conscience du tragique mais la même certitude: l'Europe sera réunifiée à vue humaine. On le sait peu, c'est le Cardinal Lustiger qui a inspiré le discours prophétique de Jean-Paul II sur l'avenir de l'Europe à Compostelle, quelques mois avant la Chute du Mur de Berlin. Le pape avait envoyé un scribe recueillir les idées d'un homme qui avait du mal à écrire et devait dicter ce qui l'habitait.

    Le Cardinal révèlera son sens politique pour mener le combat pour l'école catholique face à la gauche sectaire de la première vague rose de 1981. Il nouera une relation proche avec François Mitterrand, personnalité ambigüe mais chef d'Etat doté d'une conscience intime des enjeux spirituels de la politique. En même temps, Lustiger maintiendra une exigence forte à l'égard de ses ouailles: «Ecole catholique, deviens ce que tu es», proclame-t-il en mars 1984 devant 800.000 manifestants réunis sur l'esplanade de Versailles, un discours ciselé jusqu'à 4 heures du matin avec des conseillers comme le philosophe Jean-Luc Marion, son successeur à l'Académie Française. Autrement dit: je vous soutiendrai si vous êtes fidèle au caractère catholique dont je dois être le garant. Cette introspection provocante, je l'entendrai la porter, parfois avec rudesse, à d'autres institutions «catholiques» - des hôpitaux aux groupes de presse.

    Au fil des années, très vite même, le cardinal Lustiger est devenu une «conscience nationale» comme nous n'en avons peut-être plus. Avec son caractère entier, ses fulgurances parfois contestées par les spécialistes, il témoignait du sens de la responsabilité d'un homme de pouvoir qui n'était jamais dans la manipulation, du réalisme d'un bâtisseur qui se méfiait de l'argent mais savait le trouver pour faire avancer ses projets. Comme il réussira avec éclat les Journées mondiales de la Jeunesse (JMJ) de Paris en 1997, point d'orgue de son amitié avec Jean-Paul II. Action-pensée: je me souviens d'un après-midi chez Pierre Nora: un échange intense avec Jean Daniel, François Furet, Jacques Julliard, Regis Debray, Jean-Luc Marion, assis par terre autour de lui dans un appartement du 6e arrondissement. Il savait trouver les formules pour une opinion troublée - sur le terrorisme (déjà,…), la montée du Front National, les débats bioéthiques, la guerre scolaire, l'Europe… Une voix qu'on écoutait, quel que soit le sujet et le public. Que nul n'était obligé de suivre. Mais une voix qui indiquait une voie. Oui, cette conscience nous manque.